@Osis
Dans les Antilles les produits du jardin sont fortement déconseillés vu la pollution, l’immonde avait titré ’’le monstre chimique’’ en parlant de la Guadeloupe, le chlordécone.ce n’est pas ce qui manque dans le sol.
Je réside dans une autre ile des Caraïbes, je reviens d’une ballade, en route j’ai mangé 4 bananes que j’ai payé 0€40.
Il n’y avait pas d’étiquette ’’bio’’ dessus, dans le coin les pesticides c’est considéré comme cher et con ça vaut toutes les normes ce bon sens.
S’il y a un problème phytosanitaire, on le sait rapidement, il y en a moins et les prix montent, ça été le cas pendant un mois avec les oignons. Il n’y pas de concentration de production hormis la canne à sucre, les problèmes ne s’étendent pas trop.
Il y a 5-6 mois, un chargement de poivrons bio refusé en Europe pour traces de pesticides, l’affaire a tenu presque une semaine dans les médias, la sensibilité est différente, le bio c’est vendre 2-3 fois plus cher, il y a l’aspect économique, c’est une grosse part du PIB.
C’est assez étonnant cette mentalité naturelle vis à vis des pesticides, ils n’ont pas été dressés par un marketing au contraire de nous, c’est assez coopératives, il n’y a pas d’équivalent à la FNSEA. J’ai un ami qui est prof d’agronomie qui dit : on est parmi les meilleurs et on se passe de pesticides, on a pas de conseils à recevoir.