C’est un bel exemple. Quelle réflexion amène-t-il ?
La régulation incombe finalement au consommateur. Le consommateur paie très cher soit en ne se penchant pas sur la question (c’est label bio c’est bon), soit en s’y penchant, bien souvent - presque toujours - de façon bénévole et/ou tout en étant un cobaye (en payant en plus de sa personne, de sa santé).
C’est une sorte d’introduction à la réflexion Développement Durable, permettant de mettre en balance : les énormes profit financiers des producteurs de bananes à la sauce « bio approximatif », la valorisation du bénévolat de ceux qui vont décortiquer les circuits - disons pour idée que les profits financiers sont à peu près équivalents aux heures de bénévolat valorisées pour tenter d’informer des consommateurs « aveuglés » par la maigreur de leur porte-monnaie, et qu’au final, d’autres études coûteuses étudieront l’impact sur la santé, et enfin, le coût pour les assurés sociaux.
Voilà pourquoi il y a ceux qui prospèrent et ceux qui dépérissent.
Le prix de la liberté ?