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Commentaire de Luniterre

sur Plan Mélenchon : l'« extrême-gauche » doit choisir... !!


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Luniterre Luniterre 23 février 2017 19:52

 

@Alren

Suite du post précédent, la fin de la citation, avec le passage de l’article, à la suite, où est mentionné le nom de l’auteur... Découverte surprenante, si vous ne connaissez pas déjà... !

En tout cas, une lumière crue sur ce qu’est le social-fascisme, aujourd’hui comme hier, hélas !

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(en italique, le reste de la citation, le reste étant la suite de l’article de 2014...)

 "Lorsque j’entendis le premier cours de Feder sur « la répudiation de la servitude de l’intérêt du capital », je compris immédiatement qu’il devait s’agir ici d’une vérité théorique d’une importance immense pour l’avenir du peuple allemand.

La séparation tranchée du capital boursier d’avec l’économie nationale présentait la possibilité d’entrer en lutte contre l’internationalisation de l’économie allemande, sans toutefois menacer en même temps par le combat contre le capital les fondements d’une économie nationale indépendante. Je voyais beaucoup trop clairement dans le développement de l’Allemagne pour ne point savoir que la lutte la plus difficile devrait être menée non contre les peuples ennemis, mais contre le capital international. Dans le cours de Feder, je pressentais un puissant mot d’ordre pour cette lutte à venir. […]

La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenu le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique. »

Bien évidemment, tous les partisans de ce genre de thèses, qui visent à considérer que l’on peut opposer le « capital productif » au « capital spéculatif », ne sont pas essentiellement, de nos jours, des fanatiques de la nation allemande, et c’est même peut-être un des endroits où il s’en trouve le moins…

Ce sont plutôt ces « théoriciens » qui prétendent faire aboutir les revendications sociales en « taxant les mouvements de capitaux », et autres sources de superprofits …

Ou bien qui prétendent par-là aboutir à « une meilleure répartition des richesses » entre capitalistes et travailleurs.

Ou bien « faire payer aux capitalistes les frais de la crise », ce qui revient sensiblement au même, si on ne met pas au premier plan, comme perspective politique, la nécessité d’une alternative réellement socialiste.

Dans toutes ces formules langagières, il y a cette idée que le capitalisme financier spéculatif serait une sorte de maladie honteuse d’un capitalisme « normal », qui, guéri, redeviendrait ainsi maitrisable pour certains, voire carrément une étape vers le socialisme, pour d’autres… !

Pourtant l’histoire nous enseigne simplement vers quoi mène ce genre de « programme de transition » :

Cette citation est un extrait du « Mein Kampf », d’Adolf Hitler ! Elle se trouve couramment dans la notice Wikipédia de cet économiste allemand, Gottfried Feder, qui fut le principal inspirateur de ces thèses utopistes et idéalistes. Il continua jusqu’au bout à soutenir de sa plume le parti nazi, bien qu’il ait été rapidement réduit au rôle de « potiche » pseudo-culturelle, dès que ce parti fut arrivé aux affaires réelles et sinistrement « sérieuses » ! "

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Le passage à la suite, dans l’article de 2014, serait également à citer, tant il ne semble pas, hélas, avoir vraiment vieilli !!

Le cas échéant, voici l’URL :

Social-fascisme, social-démocratie, obscurantisme religieux, Trois alternatives guerrières de l’impérialisme en crise

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/social-fascisme-social-democratie-156074

Bonne (re-)lecture,

Luniterre


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