@Alren
Suite du post précédent, la fin de la citation, avec le passage de l’article, à la suite, où est mentionné le nom de l’auteur... Découverte surprenante, si vous ne connaissez pas déjà... !
En tout cas, une lumière crue sur ce qu’est le social-fascisme, aujourd’hui comme hier, hélas !
*********************
(en italique, le reste de la citation, le reste étant la suite de l’article de 2014...)
"Lorsque j’entendis le premier cours de Feder sur « la répudiation
de la servitude de l’intérêt du capital », je compris immédiatement
qu’il devait s’agir ici d’une vérité théorique d’une importance immense
pour l’avenir du peuple allemand.
La séparation tranchée du capital boursier d’avec l’économie
nationale présentait la possibilité d’entrer en lutte contre
l’internationalisation de l’économie allemande, sans toutefois menacer
en même temps par le combat contre le capital les fondements d’une
économie nationale indépendante. Je voyais beaucoup trop clairement dans
le développement de l’Allemagne pour ne point savoir que la lutte la
plus difficile devrait être menée non contre les peuples ennemis, mais
contre le capital international. Dans le cours de Feder, je pressentais
un puissant mot d’ordre pour cette lutte à venir. […]
La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt
est devenu le point le plus important de la lutte de la nation allemande
pour son indépendance et sa liberté économique. »
Bien évidemment, tous les partisans de ce genre de thèses, qui
visent à considérer que l’on peut opposer le « capital productif » au
« capital spéculatif », ne sont pas essentiellement, de nos jours, des
fanatiques de la nation allemande, et c’est même peut-être un des
endroits où il s’en trouve le moins…
Ce sont plutôt ces « théoriciens » qui prétendent faire
aboutir les revendications sociales en « taxant les mouvements de
capitaux », et autres sources de superprofits …
Ou bien qui prétendent par-là aboutir à « une meilleure répartition des richesses » entre capitalistes et travailleurs.
Ou bien « faire payer aux capitalistes les frais de la
crise », ce qui revient sensiblement au même, si on ne met pas au
premier plan, comme perspective politique, la nécessité d’une
alternative réellement socialiste.
Dans toutes ces formules langagières, il y a cette idée que
le capitalisme financier spéculatif serait une sorte de maladie honteuse
d’un capitalisme « normal », qui, guéri, redeviendrait ainsi
maitrisable pour certains, voire carrément une étape vers le socialisme,
pour d’autres… !
Pourtant l’histoire nous enseigne simplement vers quoi mène ce genre de « programme de transition » :
Cette citation est un extrait du « Mein Kampf », d’Adolf Hitler !
Elle se trouve couramment dans la notice Wikipédia de cet économiste
allemand, Gottfried Feder, qui fut le principal inspirateur de ces
thèses utopistes et idéalistes. Il continua jusqu’au bout à soutenir de
sa plume le parti nazi, bien qu’il ait été rapidement réduit au rôle de
« potiche » pseudo-culturelle, dès que ce parti fut arrivé aux affaires
réelles et sinistrement « sérieuses » ! "
*******************************
Le passage à la suite, dans l’article de 2014, serait également à citer, tant il ne semble pas, hélas, avoir vraiment vieilli !!
Le cas échéant, voici l’URL :
Social-fascisme, social-démocratie, obscurantisme religieux, Trois alternatives guerrières de l’impérialisme en crise
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/social-fascisme-social-democratie-156074
Bonne (re-)lecture,
Luniterre