@Alren
Suite du post précédent, donc, à propos du social-fascisme...
Le social-fascisme, ce n’est jamais qu’une façon de définir la naissance du fascisme par son volet démagogique « social », dont les fondements « théoriques », à prétention « anti-capitalisme financier » ne sont pas, dans leur principe, différents de ceux de la social-démocratie « de gauche », qui a les mêmes prétentions.
Exemple par une citation, dont la suite, vu la longueur, suivra dans un prochain post, encore, où vous aurez, pour le coup, le nom de l’auteur, si vous ne l’avez pas trouvé avant...
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« Précédemment, je n’étais pas à même de reconnaître avec la
clarté désirable, la distinction entre ce capital proprement dit,
dernier aboutissement du travail productif, et le capital dont
l’existence et la nature reposent uniquement sur la spéculation.
J’en étais désormais capable grâce à un des professeurs du cours dont j’ai parlé, Gottfried Feder.
Pour la première fois de ma vie, je conçus la distinction entre le capitalisme international de bourse et celui de prêt.
Après avoir écouté le premier cours de Gottfried Feder, l’idée me
vint aussitôt que j’avais trouvé le chemin d’une condition essentielle
pour la fondation d’un nouveau parti.
A mes yeux, le mérite de Feder consistait en ceci, qu’avec une
tranchante brutalité, il précisait le double caractère du capital :
spéculatif, et lié à l’économie populaire ; et qu’il mettait à nu sa
condition éternelle : l’intérêt.
Ses déductions dans toutes les questions fondamentales, étaient
tellement justes que ceux qui, a priori, voulaient le critiquer, en
contestaient moins l’exactitude théorique qu’ils ne mettaient en doute
la possibilité pratique de leur mise à exécution. Ainsi, ce qui, aux
yeux des autres, était un point faible dans l’enseignement de Feder,
représentait à mes yeux sa force. »
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Suspens... Suite au prochain post... A bientôt !
Luniterre