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Commentaire de Orélien Péréol

sur Ma vie de courgette (la mienne)


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Orélien Péréol Orélien Péréol 7 novembre 2016 14:39

@Zolko
Je suis de votre avis sur Miyazaki, dont je n’aime pas le cinéma, entre autre pour cette raison.

Je tiens pour négatif le fait d’induire les enfants dans ce syndrome de Kirikou, c’est abuser de la faiblesse liée à leur fraîche présence au monde (ce qu’on appelle la naïveté) pour les tromper.
Souvent, on appelle ça « bisounours ».

Avant le film, et dans la première scène, les enfants vivent des choses horribles, ensuite, ils sont dans un monde de bisounours, avec des cicatrices, certes, mais dans un contexte où tout le monde est fondamentalement gentil, les méchants (il y en a quelques uns) n’ayant aucune consistance et tombant dès qu’on souffle sur eux.

Les humains qui font le mal n’ont pas nécessairement des « raisons ».

Mon article portait surtout sur le caractère genré de l’accompagnement de l’enfance qui n’est pas interrogé par le film. Nombre de spectateurs sont subjugués par cette ambiance de valse triste, qui parait nouvelle et très originale, mais ce me semble être au service de la conservation de ce qui est. Désolé Fergus. Ce n’est pas parce que c’est comme ça, qu’il faut le représenter comme ça. Surtout que dans ce film, beaucoup de choses ne sont pas réalistes, entre autre, l’entre-soi des enfants en institution.

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