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Commentaire de Kiosk

sur La quenelle, petite histoire d'un grand mensonge politico-médiatique


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Kiosk Kiosk 27 janvier 2014 11:58

Vous n’y êtes absolument pas. La quenelle est un aveu d’impuissance de la part de celui qui fait ce geste.
Une quenelle, c’est petit et tout mou, tout à fait incapable de pénétrer dans la partie la plus basse du dos - là où il change de nom - sans se transformer en purée de quenelle.
La quenelle est peut-être un salut nazi inversé (ce que confirmerait le geste photographié en divers lieux relatifs au judaïsme), mais c’est surtout une forme dégradée du bras d’honneur. Quand le bras d’honneur se tend fièrement vers le haut, bien raide, la quenelle pendouille lamentablement dans les godasses, comme un pénis flasque.
Par son geste (et l’usage du verbe glisser), le quenelleur crie son drame à la face du monde : il aurait rêvé d’enfiler son membre mollasson dans un endroit que ma mère m’a interdit de citer, mais la nature lui ayant joué un bien vilain tour, il en est strictement incapable. La quenelle, c’est le coming out des impuissants. On peut même préciser des antisémites impuissants, vu que ce sont majoritairement les antisémites qui utilisent ce geste pour se reconnaître entre eux.

Nicolas Bedos a été bien mieux inspiré en répondant à la quenelle par une merguez. La merguez, c’est plus long, plus ferme, et surtout, ça pique !

On notera que les enfants juifs libérés d’Auschwitz ont par avance répondu au geste imbécile de Dieudonné. C’est ici.


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