Bonjour Fleur Furieuse,
Dans un premier temps je
souhaiterais vous remercier car votre lien m’a permis de rebondir sur des sites
(malheureusement officieux) de personnes étiquetés comme masculinistes que je
ne connaissais pas, et ainsi d’y voir plus clair.
Pour ce qui est des citations et
affiches que vous avez puisé sur les réseaux sociaux, je trouve en effet qu’elles
sont grossières et idiotes, mais sans plus.
Pour l’affiche « Rançons alimentaires »
à part le coté racoleur, rien de bien choquant, pour celle « Je suis une
mer(d)e » c’est extrêmement racoleur et grossier, mais on sait cependant que
les divorces d’argent sont nombreux et que les garderie comptent beaucoup d’enfants
dont les parents ne travaillent pas. Quant à la troisième, qui est surement la
raison des hurlements de « Incitation à la violence envers les femmes ! »
des groupements féministes, elle ne me choque pas tant que ça. Certes c’est
maladroit idiot et racoleur (toutes les associations rivalisent dans ces
domaines), mais ce que les détracteur oublie de mentionner c’est qu’il est ici
fait référence aux personnes qui battent leurs enfants ! L’affiche attire
l’attention sur le fait que ça n’est pas une exclusivité du père et propose une
punition. Je ne suis pas d’accord avec le fait de suggérer ce genre de châtiment,
toutefois, si j’étais témoin d’une scène de violence sur enfant, c’est celui
que j’appliquerai, sans distinction de sexe.
Pour revenir sur le travail, je
pense avoir déjà démontré où pouvait se situer l’écart de salaire entre hommes
et femmes. Mais pour ce qui est des « PDGette » et autres places à
hautes responsabilités c’est encore votre article qui apporte la meilleure
réponse : « Lors d’un conflit sur la garde des enfants, les “mères arrivent à prouver qu’elles ont arrêté de travailler. Ou bien
qu’elles ont ralenti, changé de rythme. Ce qui fait que le juge aura tendance à
donner la garde plus souvent à la mère”, explique Delphine Msika, avocate au barreau de Valence
(source : Slate). Elle ajoute que les pères demandent beaucoup moins souvent la
garde des enfants que les mères : ‘il va
falloir sortir plus tôt, aménager ses horaires, c’est beaucoup plus compliqué
pour un homme que pour une femme”... Disons surtout que les hommes rechignent à mettre
un frein à leur carrière pour s’occuper de leurs enfants, avant comme après un
divorce. »
On ne peut pas tout avoir !
J’aime beaucoup la phrase : ‘il va
falloir sortir plus tôt, aménager ses horaires, c’est beaucoup plus compliqué
pour un homme que pour une femme”...
C’est plus compliqué pour un homme d’avoir quelques passes droits de la
part de son entreprise ? Pourtant tout homme aimerait quitter son travail
plus tôt, vous admettez donc que les aménagements d’horaires sont défavorables
aux hommes.
Deuxièmement, les entreprises ne
valorisent pas les femmes (ni les hommes) sur leurs physique (c’est interdit
par la loi), ni même par rapport à leur intelligence (c’est subjectif) mais
simplement sur leur travail. Par contre, imposer une (fausse) parité est une violation de la liberté d’entreprendre, une de plus.
Pour ce qui est des codes
vestimentaires, si vous perdez trop de temps à vous préparer le matin, je vous
suggère de mettre un tailleur pantalon et de ne pas vous maquiller, personne ne
vous demande de le faire. Le naturel est souvent mieux que l’ostentatoire et
donne une image de sérieux qui force le respect.
De plus, ne croyez surtout pas
que ces codes de beauté auxquels quelques-unes se référent et dont elles disent
qu’ils sont une dictature vienne des hommes. C’est le fruit des magazines féminins
qui cherchent à mettre les femmes en
rivalité pour vendre leur camelote. Les seins refaits, les lèvres collagénisées,
le botox, le minishort, le maquillage à la truelle… ça ne plait qu’aux pervers,
les hommes trouvent ça vulgaire.
Ce que vous décrivez au sein de l’ONG
ou avec vos collègues est le fruit de mentalités stupides qui sont bien
heureusement minoritaires. Pour le salon du livre, vous assimiler à une
prostituée est un délit cocasse qui mériterait peut-être de figurer dans un
deuxième tome de votre recueil.
Je vais pour l’instant me contenter
de commander le premier, qui m’a l’air délectable.
Pour l’exemple des entrées gratuites en boite de nuit nos propos se rejoignent. Ce que je dénonce c’est la différence affichée entre les sexes de la part des entreprises. Tant que ces différences subsisteront il n’y aura pas égalité et vous le concevez.
Alors ne dite pas que c’est de la mesquinerie à moins que vous préféreriez être un « produit » plutôt que de vous acquitter de 25€. Si tel était le cas je ne comprendrais pas votre intervention sur le site.
Enfin, je sais que vous avez été contrainte de plonger dans les bas-fonds de l’humanité pour trouver de la matière pour votre livre, mais ne voyez pas le mal partout. Dire que tous les hommes sont violent ou pervers c’est comme dire que toutes les femmes sont des putes ou font des mariages d’intérêt.
C’est une intolérance qui peut amener à d’autres généralités nauséabondes.