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Commentaire de Christian Labrune

sur François Hollande : Je serai un président « normal » et un président « exemplaire » lui est son équipe c'est : mensonges, excuses bidons, ou ubuesques, et comm magouillées !


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Christian Labrune Christian Labrune 11 juin 2012 14:09

@Amaury
J’opposais plus haut Louis XVI et Louis XIV. Il va de soi que ce type d’opposition n’a rien à voir avec la comparaison qu’on peut faire entre Nicolas Ier et François IV. Ce qui a choqué tout le monde, dans les premiers temps du règne de Nicolas Ier, c’est précisément sa « normalité » : les copains du Fouquet’s, l’étalage de sa vie privée, l’incroyable séjour à Disneyland et quelques propos en style de charretier à l’occasion de plusieurs petites immersions prolétariennes. Ensuite, il a bien fait quelques efforts pour changer de registre, mais la nature était plus forte et il fallait nécessairement qu’il traitât Obama et Merkel comme des « copains » qu’on tape sur l’épaule au zinc du bistrot du coin. Je pense que c’est cette normalité-là qui l’a rendu odieux, bien plus qu’une agitation nerveuse un peu désordonnée, laquelle n’est que le signe d’un tempérament particulier qui, comme n’importe quel autre, aurait pu très bien s’adapter aux contraintes que la fonction requiert.
En voulant être « normal », François IV, sans même s’en rendre compte, affirme donc qu’il est tout à fait incapable d’entrer dans un rôle qui excède ses capacités d’acteur, incapable par exemple, d’exercer son métier de Président avec la même constance qu’une Elisabeth II, laquelle aura su tenir pendant tant d’années son rôle très théâtral de Reine d’Angleterre. Ce qu’il affirme donc par cette formule tout à fait incongrue, notre nouveau président, c’est que la continuité d’un certain misérabilisme français se trouvera assurée. Si l’histoire donnait aux Présidents de la République française des surnoms, comme aux rois d’antan, celui qui conviendrait à nos deux derniers monarques républicains rendrait compte de la misère des temps. Après Nicolas-le-Petit, François-le-Petit. Pour leur dresser des arcs de triomphe, il conviendrait d’avoir recours aux nano-technologies.


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