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Commentaire de sisyphe

sur Petite histoire du droit d'auteur : le pognon, le public et l'art


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sisyphe sisyphe 16 avril 2009 19:36

Arrêtez de faire des amalgames et des confusions à propos de choses que vous ne connaissez même pas.

La Sacem n’ a strictement rien à voir avec les producteurs ou les éditeurs.

La Sacem est une société d’AUTEURS, chargée dé récupérer les droits des oeuvres diffusées, et de les redistribuer aux auteurs.

Et je ne vois pas en quoi l’arrivée d’internet devrait mettre fin à ça ; de quel droit ?
Du droit du piratage ?
Du droit de léser les auteurs de leurs droits légitimes ?

C’est bon ; maintenant, y a internet ; on DOIT tout avoir gratos, et on emmerde tout le monde.

Eh ben non.
Internet ou non, il est légitime que les auteurs touchent des droits de leurs oeuvres lorsqu’elles sont diffusées, ou téléchargées.

On l’a dit, et on le répète, dénier les droits d’auteurs, donc VOLER les artistes, c’est, justement ; faire le jeu des majors, des épiciers de l’art, c’est faifre de l’art une marchandise, c’est pénaliser les artistes les moins avantagés par le système de production et d’édition, c’est TUER, à terme, la création.

Il y a internet ; ok.
 Eh bien les internautes doivent apprendre qu’il n’est pas possible de se procurer le résultat du travail des autres, sans le rétribuer.

Internet ne doit pas être un outil de spoliation, de brigandage ; ce doit être un outil de diffusion ; et, pour ça, il faut qu’il y ait des choses à diffuser ; il faut donc qu’il y ait des créateurs ; et pour que ceux-ci puissent créer, il faut qu’ils puissent vivre de leur art ; donc, que la diffusion de leurs oeuvres soit rémunérée ; un point, c’est tout.

J’aime bien l’appellation de « combat d’arrière garde » employée vis à vis de gens qui s’appliquent à faire respecter les droits légitimes du travail ; ça veut dire que l’avant-garde, c’est, comme toute manifestation de l’ultra_libéralisme, le vol et la spoliation du travail ?

En fait, ce qui se présente sous le faux-nez d’un combat pour une pseudo « liberté » des internautes, n’est rien d’autre que le cautionnement des pires principes de l’ultra-libéralisme ; la marchandisation de l’art, le jeu des multinationales, la négation de la création, et la spoliation des artisans-artistes.

Les droits d’auteur sont le garant de l’indépendance des artistes, ce sont des droits méritoires et légitimes, et toute atteinte qui leur est faite n’est qu’une négation de l’art, du droit des artistes, et une justification du vol et de l’exploitation : point barre.


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