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Commentaire de Sylvain Reboul

sur Benoit XVI est-il chrétien ?


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 mars 2009 00:18

Il n’ y aucun conflit possible entre la violence (le viol) et la question de la prétendue fidélité sexuelle. Démonstration :

Se faire plaisir est une liberté et toute liberté plaisante est bonne et ne regarde que ceux qui (s)aiment ce qu’ils (se) font sans nuire aux autres, par contre la violence est un crime contre les droits (libertés) des individus.
Ce qu’il faut comprendre, en effet, c’est qu’une bonne éthique sexuelle est libérale, à savoir qu’elle n’engage aucune norme extérieure aux individus qui y consentent, alors que le crime (viol etc..), la domination nient les droits égaux des individus comme fondement de notre société de droit.. Ce qu’interdit une morale libérale, c’est le crime et non pas le plaisir partagé ou consenti. Tout ce qui n’est pas interdit pour fait de violence est permis. Dans le domaine de la sexualité il n’ y pas d’autre morale libérale possible que le droit, c’est à dire le refus de la violence et le respect du droit égal des autres.
 
Je ne vois donc là aucune contradiction entre l’éthique personnelle et le droit libéral car nous sommes sur deux plans différents : l’éthique personnelle de l’amour ou de la sexualité et le droit universel des hommes et des femmes qui précisément garantie cette liberté personnelle privée, voire intime en tant que droit de se faire plaisir par tous les moyens et de toutes les manières que les amants jugent bonnes pour eux sans nuire aux autres.

Régenter l’éthique personnelle en matière de sexualité et de l’amour au delà de la question de la violence, c’est porter atteinte à un droit fondamental des hommes et des femmes.


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