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Commentaire de E-fred

sur La bataille du rail, de Tarnac à Davos...


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E-fred E-fred 20 décembre 2008 00:39

Un juge des libertés et de la détention s’est prononcé vendredi pour la remise en liberté de Julien Coupat, le chef présumé du groupe à l’origine des dégradations contre des lignes TGV. La demande de remise en liberté avait été déposée par l’avocate du jeune homme, Me Irène Terrel, à l’issue d’un interrogatoire devant le juge d’instruction chargé de l’enquête le 12 décembre. Julien Coupat, 34 ans, n’a cependant pas été remis en liberté, le parquet ayant pris un référé-détention contre la décision du JLD. Cet appel doit être examiné mardi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

"Il devrait être libre à l’heure où je vous parle", a affirmé vendredi soir Me Irène Terrel, qui dénonce une "procédure exceptionnelle qui n’a pas lieu d’être". "Tout est bloqué par un référé-détention, ce n’est pas normal. Julien Coupat a des garanties de représentation", a-t-elle estimé. "Un référé-détention à la veille de Noël, ça va trop loin, c’est lamentable."

Julien Coupat avait été mis en examen le 15 novembre pour direction d’une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste. A ce jour, des neuf mis en examen dans ce dossier, seul reste, avec sa compagne, Yldune Levy, Julien Coupat à être en détention. L’avocat d’Yldune Levy, poursuivie pour destructions en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste, a annoncé vendredi avoir déposé mardi une demande en liberté de sa cliente. Le JLD ne s’était pas prononcé vendredi soir. Trois autres personnes, Gabrielle Hallez, Benjamin Rosoux et Manon Glibert, initialement placés en détention provisoire, avaient été remis en liberté le 2 décembre par la chambre de l’instruction.


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