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Commentaire de Roland Petit

sur Dernier maquis de Rabah Ameur-Zaïmeche : la rencontre du marxisme et de l'islam


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Orélien Péréol Roland Petit 29 octobre 2008 19:41

Je trouve ce film plutôt mal fait. On comprend très tard et assez mal de quoi s’occupe cette enteprise (il y a deux activités). Les premiers plans montrent des circulations de chariots élévateurs, dans tous les sens, la caméra tourne et bouge aussi. C’est sûr, c’est rouge et c’est beau. Bien pus tard on voit une scène où un ouvrier répare une palette (ma fille de 20 ans avec son bac ES d’il y a deux ans n’a rien compris de ces deux activités, elle a cru que l’ouvrier passait une colère sur une palette...)
Le patron utilise l’islam comme mode de management de ses employés. La religion est une forme de pouvoir, c’est pas nouveau, c’est juste comme ça actuellement. Il donne une salle pour une mosquée et nomme l’imam, ce que certains n’acceptent pas.
Quand le patron doit fermer le garage, il s’y prend de la façon la plus brutale et insensible qui soit.
La fin : le conflit entre les ouvriers des deux activités (les caristes ne peuvent plus travailler). Le patron vient et dit : "je suis chez moi". Aucun dialogue possible. Il pourrait leur montrer que l’activité n’est pas rentable et les mettre sur ce problème. Au lieu de ça, il répète "je suis chez moi", joue les zorros en escaladant la grille, se fait casser la gueule et le film se termine là dessus. Bon !
Ce personnage n’est pas cohérent. La façon de filmer, lente, a un certain charme et fait "auteur" : il ne filme pas comme les autres, comme tout le monde... il a sa singularité et son point de vue sur le cinéma.
Quant au titre, il est dans l’air du temps... l’entreprise est le dernier maquis (?...) c’est ça que cela veut dire ? il nous manque des analyses plus fines et plus pertinentes...


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