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VICTOR Ayoli

VICTOR Ayoli

Gaulois sans filtre,  homme des tavernes et de bonne volupté, épicurien convaincu nourri à la tétée d'octobre.
Accessoirement reporter de guerre au Viet-Nam, cuisinier à Bangkok, hippy à Goa, bûcheron dans les Pyrénées, plongeur sous-marin à Marseille, acheteur de peaux en Turquie, de pierres précieuses en Afghanistan, directeur de presse en Provence, etc.
Surtout fainéant robuste...
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2014
  • Modérateur depuis le 20/09/2014
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Derniers commentaires





  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 20 septembre 2021 11:55

    Second degré aussi caustique que savoureux. J’aime !



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 13 septembre 2021 12:55

    Le quidam qui salope le nom de Spartacus force l’admiration des connaisseurs !

    Une telle mauvaise foi, un tel aveuglement mensonger au service d’une telle konnerie touche à l’Art !

    Bravo !



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 4 septembre 2021 08:25

    @alinea

    Il y a eu pour moi un moment crucial dans cette descente, c’est lorsque Nicole est devenue incontinente… Difficile de découvrir que ces lieux magiques, source de bonheur, ont aussi une fonction physiologique… La première fois que c’est arrivé, c’était sur le beau canapé en cuir blanc. Passé à la peinture au pistolet le canap ! Je l’ai aidé à monter à la salle de bain, au premier. « Vlan, comme disait Coluche. Suivez la ligne jaune » !

    Je me suis emporté contre Nicole. « Mais enfin, tu ne pouvais pas le dire ? Fais attention, merde ». C’était le terme approprié.

    Alors, elle s’est accrochée à mon cou et, ses beaux yeux pleins de larmes, elle m’a dit avec une voix blanche de petite fille prise en faute : « J’ai pas fait exprès. »

    Bien sûr qu’elle n’a pas fait exprès ! Bien sûr. Quel kon j’étais, quel sinistre abruti. Je me traitais intérieurement de tous les mots. Je me serais battu. C’était elle la plus malheureuse, la plus humiliée, pas moi. Alors je me suis juré de ne plus jamais, jamais, jamais lui « crier après ».

    Il y a eu là un moment difficile et crucial. Je mentirais en disant que je n’ai pas eu « la tentation de Goa »… C’est-à-dire de tout larguer et de foutre le camp. Mais ça n’a duré que le temps de me regarder dans la glace. Ma chérie m’a donné le meilleur d’elle-même, hors de question que je l’abandonne dans ses moments difficiles. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il m’en coûte.

    Vous subissez alors les conseils de personnes qui pensent que vous devriez « la mettre dans une maison spécialisée ». Que « Tu devrais aussi penser à toi ». Que « Tu vas y laisser ta santé et ta peau ».

    Bof… Moi je m’y refuse et j’ai choisi de m’en occuper tant que je serai là. Mais ce tête à tête permanent avec la déchéance de la personne que vous aimez est évidemment éprouvant. D’abord les dialogues qui s’étiolent, qui perdent toute pertinence, puis vient le coup de barre : lorsque, pour la première fois, vous êtes confronté à l’incontinence. Vous découvrez alors ce que vous avez tant adoré sous des horizons nouveaux si je puis dire…

    À partir de là - c’était en 2015 - en parfait accord avec Seb, le fils de ma chérie, nous avons fait appel à de l’aide extérieure.



  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 4 septembre 2021 08:21

    @C BARRATIER

    Je suis devenu, pour Seb, le fils de Nicole, « l’aidant de la mère » ! C’est une occupation à temps complet. Mais en le prenant du bon côté, on s’en sort.

    Et puis, côté positif, on se découvre des qualités de patience, d’altruisme, de compréhension, de gentillesse, d’attention dont on ne se doutait pas, dont on ne se croyait pas capable. Et on « s’aiguise » si je puis dire car il faut avoir des yeux ans le dos. Nous vivions la moitié chaude de l’année en Lozère, pays de Nicole. Lorsque nous allions faire des courses à Mende ou à Langogne – cinquante km aller-retour – Nicole me suivait gentiment. Mais, dans le supermarché, lorsque je chargeais quelques produits dans le caddie et que mon attention se relâchait quelque peu, il lui arrivait de se mettre dans les pas d’un autre ! Il fallait réagir vite et la retrouver… Mais les « yeux dans le dos » poussent vite ! On devient un redoutable flic aussi pour trouver les clés, les lunettes, le sac, etc. On apprend comment fouiller systématiquement, sans rien oublier, même les endroits les plus improbables, les lunettes dans le frigo, le sac dans la machine à laver. On s’aiguise je vous dis ! Merci Nicole !

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