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Robert Bibeau

Robert Bibeau

Canadien vivant à Montréal.
Ex-formateur en perfectionnement des adultes
Enseignant d'économie et d'histoire au secondaire (Québec-Canada)
Journaliste et analyste en économie politique.
[email protected]

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  • Premier article le 10/01/2011
  • Modérateur depuis le 08/02/2011
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Derniers commentaires



  • Robert Bibeau Robert Bibeau 8 mai 2014 22:46

    @ PerPlexe

    Vous écrivez « L’argent est la représentation conventionnelle d’une valeur, le plus souvent d’une dette. Sa valeur est donc conditionné d’une part à la solidité de cette convention et d’autre part à la valeur intrinsèque de la valeur en question. En particulier en cas de dette par la solvabilité du débiteur.En ce sens tout l’argent peut être considéré comme virtuel. » FIN.

    Vous faites erreur mon ami. L’argent est bien la représentation d’une valeur mais le plus souvent ce n’est pas une dette mais un potentiel - une capacité d’achat. Mon salaire que je reçois par versement direct dans mon compte de banque est de l’argent et pas une dette. Mon paiement d’hypothèque à la fin du mois transforme mon argent versé (électroniquement par versement automatique - ceci n’a aucune importance dans notre démonstration) constitue le remboursement d’une dette il est vrai mais pour le créditeur ce paiement constitue un actif monnayable - investissable - échangeable. 

    NON la valeur de l’argent n’est pas conditionné à la solidité de la dite « convention » FAUX. Une valeur est une valeur et ne peut fluctuer en fonction du niveau de confiance. Si l’économie d’un pays est prospère et solide son argent - sa monnaie (ce ne sont pas des équivalents attention) alors les gens auront confiance dans cette monnaie et l’argent - le capital issu de ce pays. Ca ne change pas la valeur de cet argent ca ne change que le degré de confiance - et possiblement les taux d’intérêts qui seront pratiquées dans ce pays prospère VERSUS un pays dont l’économie décline. 

    Le mot Virtuel signifie POTENTIEL = SUSCEPTIBLE D’EXISTÉ évidemment qu’il est faux de dire que tout argent est virtuel - potentiel. Le dollar canadien que j’ai en poche en ce moment n’est pas du tout virtuel - je puis de ce pas aller m’acheter une bouteille de lait avec ce dollar ici au Canada mais je ne le pourrais pas au Chili ou cette monnaie serait refusé parce que inconnu et non échangeable sur le marché. Ceci ne rend pas mon dollar virtuel au Chili. Ceci annihile totalement la valeur de mon dollar canadien au Chili. Je puis le jeter il n’a plus aucune utilité.

    Merci de votre commentaire

     



  • Robert Bibeau Robert Bibeau 8 mai 2014 01:09

    Cher Simon vous écrivez ceci « Sauf que, actuellement, la croissance et donc l’inflation sont sapées par la concurrence des pays à bas coût. Et les économies riches ne redémarrent pas, à quelques exceptions près. »

    Les économies occidentales ne redémarrent pas parce qu’elles sont minées par les capitalistes eux-mêmes qui ne cherchent pas la croissance - mais l’accumulation de profits pour un nouveau cycle de revalorisation - reproduction élargie - et si l’Asie peut mieux les servir les profits alors allons-y en Asie. VOIR les accords de libre-échanges que nous avons analysé il y a deux semaines. 

    Ce n’est pas la bonne expression de dire que la croissance est sapée par les bas salaires de l’Asie. Les capitalistes des pays occidentaux sont ceux qui délocalises. Il faut donc comprendre que pour eux la planète entière est un vaste marché - une vaste économie unifiée et que les distinctions que vous faites occident - orient - pays pauvres - pays riches n’ont plus aucune pertinence.

    La planète est le lieu de l’économie impérialiste et chaque région est en concurrence avec toutes les autres et le capitaliste déplace ses pions en fonction de la capacité d’engranger de la plus-value pour la réinvestir et provoquer un nouveau cycle étendue.

    LE PROBLÈME C’est qu’il n’y a plus un coin ou la chose est possible et ceci inclut la Chine qui périclite peu à peu.



  • Robert Bibeau Robert Bibeau 7 mai 2014 23:52

    Cher Simon VOUS COMMETTEZ QUELQUES ERREURS fondamentales.

    1) Je débute par la fin. (J’ai mentionné hedge funds et traders sous le vocable de boursicoteurs - spéculateurs dans mon article. Ils ne sont pas très informés des orientations des banques centrales - ils déterminent et orientent les décisions des banques centrales - qui depuis 2008 ne sont pas difficiles à orienter = bas taux d’intérêt pour la monnaie des banques centrales et les prêts de banque à banque et hausse secrète - camouflée des taux d’intérêts pour les particuliers - tout comme l’inflation que l’on nous dit basse mais que nous voyons bien élevé pour les biens de première nécessité.

    2) NON NON le pêcheur = le financier dans votre parabole = n’attend pas l’emploi qui viendrait comme la chance - ou le malheur - il sait que l’emploi ne viendra pas car il n’y a plus de nouveaux marchés à conquérir

     



  • Robert Bibeau Robert Bibeau 7 mai 2014 23:16

    Merci M. Geoffroy de me fournir l’occasion de retaper sur le clou - le cœur de cet article - la contradiction principale du capitalisme.

    OUI les banques centrales sont les chefs d’orchestres de ce bal musette de la dette et de l’arnaque de Perrette et le pot au lait (les capitalistes de la phase initiale du capitalisme concurrentiel).

    Mais, de grâce oubliez l’école autrichienne, aussi alambiquée et déjantée que les deux autres écoles de pensées bourgeoises que vous identifiez correctement dans votre commentaire.

    C’est le système économique capitaliste qui fonctionne ainsi et pas autrement. LA NON ADÉQUATION DE LA MASSE MONNÉTAIRE EN CIRCULATION AVEC LA QUANTITÉ DE BIENS ET DE SERVICES PRODUITS ET DISPONIBLES. Je vous cite « est que la masse monétaire reflète concrètement les richesses produites, biens ou services. La masse monétaire est limité et ne devrait pas être crée artificiellement. »

    Ca s’appelle une crise de SURPRODUCTION.

    Vrai, dans un monde capitaliste imaginaire et disparu avec l’impérialisme envahissant global et mondial et qui ne reviendra plus JAMAIS - Fini ce capitalisme du bon vieux temps. ICI git le capitalisme concurrentiel et triomphe l’impérialisme monopolistique. 

    Tous les économistes du monde savent ces choses élémentaires à propos de la monnaie qui ne devrait être qu’un moyen d’échange et un reflet de la masse des biens disponibles - échangeables. Mais le système capitaliste étant propulsé indépendamment de leurs intentions ou de leurs interventions vers la course inéluctable - nécessaire - imparable - obligée vers la reproduction élargie du capital = par la valorisation du capital pour un nouveau cycle de reproduction élargie = il ne pouvait ce système s’empêcher d’imaginer - d’indiquer - d’orienter ses servants - vers une pirouette monétaire utopique pour simuler la circulation et la pseudo reproduction du capital en créant de la fausse monnaie qui se multiplie jamais adossé à des valeurs réelles concrètes. C’est ce qui entraine tout à coup l’évaporation de milliards de « valeurs -actifs - obligations » frauduleuses - inexistantes en terme économique réelle et non virtuelle. 

    Comme je l’explique dans l’article, cette opération de reproduction de monnaie-crédits-argent est une méthode efficace pour attirer plus de profits financiers (la portion de la plus-value alloué aux services tertiaires - aux profits comptables - aux activités transactionnels - qui se multiplient (en effet vous savez qu’il y a de plus en plus d’intermédiaires tertiaires entre l’usine productrice et le client consommateur). Tout ceux-là intermédiaires parfois utiles - parasitent sur le salaire de l’ouvrier et sur la plus-value accaparée par le capitaliste industriel puis distribué à chaque chacal affamé..

    L’école autrichienne ressemble aux chamans qui supplient les nuages de cessez la pluie afin de sauver les récoltes des paysans appauvris et qui en plus demande des offrandes pour leur futile intercession.

    Le Dieu capitaliste les entendra-t-il ?

     



  • Robert Bibeau Robert Bibeau 7 mai 2014 22:50

    Merci de m’indiquer cet essentiel qui nous échappe ? Qu’Est-ce ?

    Oui vous avez raison il y en a qui empoche je le spécifie très précisément - ceux qui échanges leurs actions Facebook les premiers entrainant le reste de l’édifice de Ponzi à la dérive. Mais le perdant capitaliste est le gagnant dans l’arnaque de demain ou d’après demain seul le salarié est TOUJOURS floué.

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