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Libye, une bande-dessinée de Gianluca Constantini et Francesca Mannocchi

 

Libye "montre ceux qui ont combattu le régime de Kadhafi et qui maintenant regrettent une époque où, au moins, ils se sentaient en sécurité et ne manquaient pas d’argent, d’électricité ou d’essence..."

Libye, une bande-dessinée de Gianluca Constantini et Francesca Mannocchi 

« La bande dessinée est un langage très complexe, innovant et en constante évolution. La structure et le concept de la bande dessinée ont beaucoup changé au cours des vingt dernières années comme jamais auparavant. (...) Cette façon de faire de la bande dessinée est très différente de la conception normale d'une histoire, le designer croise sa connaissance de la grammaire de la bande dessinée avec les voies du journalisme, créant un hybride qui n'existait pas encore. » (Entretien avec Gianluca Constantini, sur Android Gadget)

JPEG - 34.1 ko
Gianluca Costantini par Niccolò Caranti
(CC BY-SA 4.0) https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

 

« Depuis une dizaine d’années, la question libyenne divise profondément l’opinion publique internationale, entre les adversaires et les partisans de l’intervention armée de 2011 qui a conduit à la chute de Kadhafi. À l’échelle européenne, les dissensions se cristallisent autour des migrants. D’un côté, certains croient que le flux ininterrompu de migrants vers les côtes Libye Gianluca Constantini et Francesca Mannocchi méridionales du continent doit absolument être endigué et que les centres de détention – licites ou non – sont une solution. De l’autre, certains pensent que les migrants emprisonnés en Libye doivent fuir les camps et se mettre à l’abri des trafiquants et autres exploiteurs.
Mais il faut se méfier de tout manichéisme : la réalité est plus complexe et il appartient à tout un chacun de s’en informer. Libye fait le portrait d’un pays bien différent de celui des médias et des réseaux sociaux. Il montre la Libye des Libyens, celle des files d’attente devant les banques en quête d’un argent dévalué. La Libye de ceux qui ont combattu le régime de Kadhafi et qui maintenant regrettent une époque où, au moins, ils se sentaient en sécurité et ne manquaient pas d’argent, d’électricité ou d’essence. La Libye des personnes âgées ayant traversé des années de dictature et qui aujourd’hui continuent à surveiller leurs arrières. La Libye des mères attendant à leur fenêtre leurs enfants qui ne reviendront pas. Ou encore la Libye des gens ordinaires en proie à une terreur quotidienne, soumises au chantages des milices, faisant face à des abus et des enlèvements.

Les paroles de Francesca Mannocchi et les dessins de Gianluca Costantini ne cessent d’interroger notre propre sens moral. Aussi terrible soit-elle, l’histoire qu’ils racontent laisse malgré tout filtrer quelques notes d’espoir. »

 

Libye, une bande-dessinée de Gianluca Constantini et Francesca Mannocchi {JPEG}

Libye, par Francesca Mannocchi & Gianluca Costantini

Parution en octobre 2020

ISBN : 9782878272444

Collection Morgan

Format cm. 16,8 x 24

Pages : 144

Imprimé en noir et blanc

Relié

https://www.channeldraw.org/2020/09/17/libye/

https://www.editions-rackham.com/produit/libye/

Libye, une bande-dessinée de Gianluca Constantini et Francesca Mannocchi {JPEG}


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4 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 30 octobre 2020 17:05

    Faut jamais prêter de l’argent à des ingrats !

    Ils sont capables de tout pour pas vous rembourser.


    • V_Parlier V_Parlier 30 octobre 2020 20:35

      @Séraphin Lampion
      Je n’avais pas compris tout de suite mais oui, ça se tient.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 31 octobre 2020 08:11

      @V_Parlier

      Ce n’est pas la première BD consacrée au sujet : mon ami Haddock m’avait demandé d’assurer son salon, mais personne ne n’a sollicité pour les jardins de l’Elysée, alors ça leur a coûté bonbon.


    • goc goc 31 octobre 2020 17:22

      J’ai travaillé en Libye dans les années 80 comme expat. Khadafi était au pouvoir, et je confirme qu’a l’époque les libyens étaient chouchouté par le régime, surtout par rapport à nous qui étions à la merci des lois locales (exemple : on pouvait être viré sur le champs, de notre appartement, si un libyen se présentait pour vouloir y habiter).

      Je n’ai jamais compris comment tout a pu basculé. concernant le nabot, il aurait du être traduit devant la CPI pour crime de guerre, avec ses copains Obama (prix Nobel de la guerre et des massacres de civils durant ses 8 années d’exercice) et le Blair, vu que l’ONU n’avait jamais donné l’autorisation de bombarder des villes, mais uniquement de « protéger » le ciel

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