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Accueil du site > Actualités > Société > #MeToo et les non-dits des violences sexuelles

#MeToo et les non-dits des violences sexuelles

Les journaux – de gauche pour la plupart - alimentent la longue litanie des violences faites aux femmes : violences conjugales dans les foyers - le confinement actuel nous en montre la réalité hideuse -, violences dans les milieux professionnels où le corps de la femme est un objet : Sport, Cinéma, Mode, etc. Nul ne saurait remettre en cause la légitimité de cette libération de la parole portée par le mouvement #MeToo. Mais l’onde de choc est telle qu’elle bouscule nos représentations du monde. Dans quelle mesure est-ce salutaire ? La question des rapports inégalitaires entre hommes et femmes dépasse très largement la question des violences sexuelles qui agissent ici comme un révélateur de troubles plus profonds concernant les identités sexuelles. Ce trouble, régulièrement exprimé par la presse réactionnaire, les bouffées de violence masculinistes, le mouvement La manif pour tous, si souvent méprisée, est très peu questionné par #MeToo sur un mode autre que celui de la déclaration de guerre faite aux femmes ou d’anathèmes faciles (la « culture du viol »). #MeToo, dans sa version militante, peine à penser ce qui fait société et à donner de la profondeur historique. #MeToo peine à comprendre l’ambivalence fondamentale du féminisme. 

Le patriarcat est décidément un cadavre qui n’en finit plus de mourir. Il est en état de décomposition avancé et pourtant, à en croire certains féministes, militantes et universitaires, il est frais comme un gardon. Tout est une question d’échelle. A l’échelle d’une vie, c’est bien une réalité incontournable. A l’échelle du siècle, le patriarcat sous sa forme la plus basique, la famille, est en lambeaux dans les sociétés libérales à l’issue d’une séquence extraordinairement courte dans l’histoire de l’humanité. Il n’est que de regarder le nombre de familles recomposées, de femmes seules (avec ou sans enfants) et des couples instables à « l’état gazeux » (hétéro ou homosexuel) pour s’en convaincre[1]. C’est bien à l’échelle de leur vie, actant la victoire de l’idéologie individualiste qui nous caractérise, que se situent les féministes MeToo qui entendent bien vivre leur vie selon leurs propres normes morales. Nous pouvons les comprendre. Cependant, est-il raisonnable de penser qu’en une génération, les forces féministes puissent se débarrasser du patriarcat ? L’alternative étant : peuvent-elles vivre hors du monde patriarcal ? Pour celles qui en ont les moyens, oui assurément, mais à quel prix ?

 A l’échelle de l’humanité, les féministes MeToo auront bien du mal à se défaire de la bête immonde. Il nous faut comprendre les racines anthropologiques de la domination patriarcale. Françoise Héritier, successeur de Claude Lévi-Strauss au Collège de France, a clarifié les choses, avec sa conception d’une structure fondamentale qui a donné naissance à des schémas mentaux extrêmement prégnants. Plusieurs millénaires après leur apparition, ils continuent à modeler notre inconscient, nos conceptions, nos comportements[2]. Selon elle et d’autres historiennes féministes comme Michelle Perrot, aucune société n’échappe vraiment à l’hégémonie masculine. La matrice du patriarcat vient du fin fond des âges : le « ventre des femmes » est au cœur du système car il donne naissance aux enfants des deux sexes. Sans lui, les hommes ne peuvent se reproduire, c’est-à-dire avoir des fils à leur image. Il faut donc qu’ils s’approprient les femmes pour pouvoir se perpétuer ; les hommes compensent ainsi un pouvoir donné aux femmes par Dieu (ou la nature). La révolution néolithique qui sédentarisa les humains fut bien au fondement des formes patriarcales, du reste très diverses, car elle soulevait la question de l’organisation sociale et donc du pouvoir au sein de la cité et non plus du clan. Partant, l’histoire des hommes de pouvoir s’est confondue avec l’histoire de l’humanité, invisibilisant les femmes et les sans-parts. Les religions, notamment monothéistes, furent des maillons essentiels de la hiérarchie des sexes, dans les représentations comme dans une organisation des pouvoirs qui excluait les femmes. Le mariage, conçue un système d’alliances entre clans fut à l’origine un instrument de contrôle, permettant de réguler la circulation des femmes et des patrimoines.

Au fond, nous dit Yvan Yablonka, le patriarcat est un essentialisme archaïque, une interprétation culturelle de notre biologie. Les femmes ont un vagin et des formes, donc ce sont des objets de désir et de plaisir, elles ont des seins donc elles sont nourricières et doivent être confinées dans la sphère domestique, elles ont un utérus donc elles sont reproductrices et créatrices de richesses – « richesse qui n’est que d’hommes » suivant le vieil adage africain – et dominées politiquement en conséquence[3]. Quant aux hommes, le sexe érectile devenait l’incarnation de leur capacité à pénétrer, à conquérir, à « ensemencer la nature » (qui incluait les femmes mises hors du champ de l’humanité), à bâtir et à se projeter dans le monde, hors de la sphère domestique. En Occident du moins, la nature devait être maitrisée, domptée, donnant naissance aux formes prédatrices du capitalisme moderne. Pour résumer, les formes patriarcales de la domination masculine sont complètement encastrées dans les formes de domination économique et politique de la modernité.

Au cours des siècles, les violences envers les femmes s’étaient fortement institutionnalisées avec tout un ensemble de compensations symboliques (galanterie, fête des Mères, etc.). Il y avait malgré tout du « jeu » (au double sens du terme) et du « je » sans lequel cette domination ne pouvait perdurer pendant des millénaires. Or justement, une série de chocs historiques au cours du XXe siècle allaient affaiblir les institutions patriarcales. Dès lors, la violence faite aux femmes allait prendre d’autres formes dans la mesure où elle perdait en légitimité sociale.

Globalement, on est passé en occident du militantisme politique féministe à une guerre froide des sexes. Le féminisme du XXe siècle a remis en cause le patriarcat comme interprétation culturelle de notre biologie en permettant aux femmes de reprendre possession de leur ventre par les moyens contraceptifs, le droit à l’avortement et en devenant des sujets politiques au prix de luttes incessantes. D’autre part, la société de consommation et la fée électricité leur a permis de s’affranchir- en partie seulement - des tâches domestiques chronophages qui leur étaient allouées, sans pour autant sortir du cadre patriarcal. En outre, les femmes, qui ont toujours travaillé sans reconnaissance symbolique, sortaient de la tutelle économique de leur mari. En conséquence de ce triple choc, l’importance donnée au mariage comme système d’alliances, à la famille comme cellule fondamentale de la société, s’affaissa brutalement. L’ordre patriarcal de la famille nucléaire en fut irrémédiablement ébranlé puisque le « ventre des femmes » n’en était plus le cœur. 

L’on ne saurait insister sur l’importance de cette première révolution féministe qui aboutit sur la libération des mœurs des années soixante et soixante-dix. L’émancipation des femmes du XXe fut une réalité que l’on aurait bien tort de minimiser. Et pourtant ! La contraception, le droit à l’avortement découplait le plaisir sexuel et la procréation, donnant l’illusion d’une liberté sexuelle reconquise. L’amour est devenu le grand indicateur de la valeur de soi selon Eva Illouz. Mais le « marché sexuel » était toujours dominé par les hommes. Dans le système social et économique qui prévalait jusque dans les années 1960, la sexualité féminine était échangée contre de l'argent (prostitution, femmes entretenues) ou contre le mariage. Or cette équation ne tenait plus. Les femmes se retrouvaient sans monnaie d'échange face à des hommes qui ont toujours eu plus de liberté sexuelle et qui contrôlaient la société. La révolution sexuelle a laissé en place, voire augmenté, le pouvoir économique et politique des hommes, tout en rendant plus facile leur accès à la sexualité des femmes. En outre, les assignations de genre perdurèrent dans la sphère domestique (les tâches ménagères et l’éducation des enfants sont toujours dévolues aux femmes pour l’essentiel) et la sphère professionnelle (les métiers du care, les services à la personne sous-payés).

Le féminisme #MeToo prend acte des limites de ce premier féminisme qui mérite sans aucun doute d’être repensé à nouveaux frais. Avec #MeToo, la critique du patriarcat comme « interprétation culturelle de notre biologie » laisse place à une critique plus étendue du patriarcat, compris comme système global de domination. Si on constate encore des inégalités, c’est qu’il doit y avoir des mécanismes de reproduction de la domination puissants et invisibles qui conjuguent leurs effets. Très naturellement, le militantisme intersectionnel lie la domination masculine avec les nouvelles de formes prédation économique et les discriminations raciales idoines. Penser à nouveaux frais les assignations de « races » et de « genres » semble aller de soi.

Cependant, un certain nombre de femmes militantes, LGBT pour la plupart, font entendre une nouvelle voix au sein d’associations militantes, de la presse, de l’Université. Un glissement sémantique est en train de s’opérer : puisque la critique du système « d’interprétation culturelle de notre biologie » n’a pas porté ses fruits, il s’agit de s’attaquer au sexe biologique comme « construction sociale ». Non pas que les femmes ne soient pas biologiquement différenciées des hommes, mais dans la mesure où les fonctions biologiques assignées des femmes n’ont plus lieu d’être, le sexe « faible » - c’est-à-dire le sexe dominé - n’a plus lieu d’être. Pour le dire de façon abrupte, puisque l’homme possède le monde, la femme, libérée de son « ventre », tend à vouloir devenir un homme comme les autres.

Cette indifférenciation sexuelle devient socialement de plus en plus visible. Elle s’exprime d’abord sur le mode de l’action et de la conquête des places. Il s’agit d’abord d’investir les lieux de pouvoir pour celles qui sont pourvues en capital. Les Super Women des années 80 et 90 ont incarné cette indifférenciation mais de façon ambiguë. Pour s’imposer dans un monde d’hommes, elles devaient à la fois mettre en valeur les codes de la féminité (maquillage, coiffure, tenue vestimentaire) et mettre en avant, non seulement leurs compétences (elles n’ont pas droit à l’erreur) mais leurs qualités guerrières – trait culturellement masculin - pour écraser la concurrence. Margaret Thatcher en fut le prototype. Le sexe pouvait aussi devenir un instrument de conquête[4]. La féminité est ici une arme pour nier les assignations de genre. Il ne s’agissait pas de chercher l’égalité mais de prendre la place des dominants, celle des hommes. Les Super Women supervisent d’ailleurs le travail d’une armée de petites mains féminines qu’elles méprisent le plus souvent. Signe des temps, l’imaginaire hollywoodien contemporain a remisé au placard ses personnages féminins d’un autre temps, belles, désirables et en quête d’un protecteur masculin héroïsé. Aujourd’hui, les personnages féminins testéronés investissent les films d’action à l’image des superhéroïnes de l’écurie Marvel. L’érotisation des personnages féminins est toujours là (quoique…) mais passe par le muscle et les caractères bien trempés. Cette indifférenciation sexuelle est fortement ambivalente dans le haut de la société car le jeu des apparences hétéronormées cache le fait que les valeurs traditionnellement masculines de mise en concurrence des individus sont renforcées[5]. Un parallèle avec les sociétés en voie de décolonisation me semble pertinent. Les « évolués » colonisés reprirent à leur compte tous les attributs des dominants (les « Blancs ») pour mettre à bas le colonialisme. D’où le dilemme : comment abattre une société injuste mais qui nous nourrit ?

Si l’on regarde les choses par le bas de la société, la réalité est très différente. Des millions de femmes restent sous haute surveillance patriarcale. Faute de pouvoir conquérir les places, certaines femmes, pourvues de capital culturel, ont remis en cause leur identité sexuelle. Si le travestisme est une vieille stratégie pour échapper aux assignations de genre, la notion de transsexualisme comme identité sexuelle inversée n’apparaît qu’en 1959. Le militantisme LGBT est né dans les années cinquante, à l’époque où le travail de John Money avec des intersexués lui permettait de conclure que le genre est d’abord une assignation qui constitue un noyau identitaire. Le transgenre contemporain, lui, utilise de façon souple, les transformations physiques disponibles, mais pas nécessairement pour obtenir une identité normalisée dans l’autre genre. Cette indifférenciation sexuelle, ce refus croisant des assignations sexuelles symbolisées par la contraction pronominale « iel », cette plasticité des identités sexuelles (distincte des orientations sexuelles) a quitté les lieux marginalisés où ils étaient confinés. La visibilité soudaine de cette minorité qui s’affiche et qui entend imposer de nouvelles normes juridiques sème le trouble et l’effroi. Il serait absurde et contreproductif de ne pas en saisir la portée.

Le masculinisme, comme phénomène ultra-contemporain, agit alors comme un retour de bâton. Si la femme tend à vouloir devenir un homme comme les autres, en retour, beaucoup conçoivent que l’homme est en train de devenir une femme comme les autres. Idée dévastatrice pour tous les hommes qui se sentent ainsi assiégés, non seulement par des femmes entreprenantes, mais par des hommes qui ne mettent plus en avant leur masculinité. Les hommes gays ne sont pas seuls visés, les « nouveaux pères », les libéraux (au sens américain du terme), les simples conjoints jetables et incapables de « tenir leurs femmes » mettent en péril l’idée séculaire qu’ils se font de la masculinité. Les violences domestiques faites aux femmes ont toujours été une réalité, mais elles prennent une intensité particulière dans la mesure où elles cessent d’être une norme sociale acceptable. Ces violences ont été désinstitutionnalisées car le masculinisme ne prend sens que par rapport à l’affaiblissement de la domination masculine et des institutions patriarcales comme l’Eglise où la famille. Le foyer devient alors ce lieu clos invisibilisé ou cette violence peut encore s’exercer en toute impunité. Internet devient un défouloir avec l’explosion des violences sexuelles sur les réseaux sociaux[6]. Enfin, ce masculinisme trouve une traduction politique à travers les populismes qui partout dans le monde remettent en cause le droit fondamental de disposer de son corps. Bolsonaro, Trump, Salvini, Kaczynski, Orban, tous ces leaders de mouvements ultranationalistes ont un agenda masculiniste très fort.

Il est très intéressant de dresser un parallèle avec l’éclosion du racisme moderne (biologique) au milieu du XIXe siècle. Cette idéologie mortifère prit son essor dans plusieurs foyers occidentaux, au moment où la fin de l’esclavage devenait inéluctable. L’émergence du gouvernement des Nerds représente lui aussi sans doute un backlash consécutif à des avancées féministes, dont les hommes, forts de leur domination, n’ont pu en évaluer les effets que tardivement. Le populisme prospère d’autant que le militantisme LGBT devint la figure de proue du progressisme mou des partis de gauche (surtout aux Etats-Unis) qui ont abandonné le terrain social et les lectures classistes au profit des politiques d’identité[7]. La guerre des sexes devient dans ces conditions un enjeu politique. Le genre comme la race sont manipulés de manière voilée et insidieuse avec le repli des luttes sociales de type classiste.  

Le féminisme est très fortement ambivalent pour la raison indiquée plus haut : comment abattre un système de domination jugé injuste mais riche en gratifications multiples. Le féminisme prend des formes plurielles, non évoquées ici, que #MeToo aurait bien tort de négliger. Dans la deuxième partie à venir, nous allons poser les questions de la transformation des relations hommes femmes, et de la tentation sécessionniste d’un nombre croissant de femmes face à ce dilemme.


[2] Héritier Françoise et Broué Caroline, L’identique et le différent, Nouvelles éditions de l’Aube, 2018.

[3] Ivan Yablonka, magazine Society, Interview sur les origines du patriarcat.

[4] Le film Passion de Brian De Palma est passionnant à cet égard.

[5] Illouz Eva, Pourquoi l’amour fait mal  : L’expérience amoureuse dans la modernité, Paris, Points, 2014.

[7] Appadurai Arjun, Bauman Zygmunt, porta Donatella Della et al., L’âge de la Régression, Premier Parallèle, 2017.


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46 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 avril 2020 10:39

    Très bon article. Les hommes et les femmes partagent au moins une chose, celle de la crainte du retour, regression dans la matrice matrice maternelle et la planche de salut (comme le phare dans la mère) reste le Phallus. Les femmes en s’identifiant aux hommes et les hommes on sur-investissant le machisme. La violence résulte toujours de la crainte de la fusion (recherchée et en même temps redoutée). Le confinement hélas confronte les couples a une fusion permanente. Les couples réussis alternent l’expir (la mort, la distance, l’individualisation) et l’inspir (la fusion, la tendresse, les câlins,...). Une bonne mère alterne les moments où elle fusionne avec son enfant et le moment où elle retourne dans le lit du père et mari. Et même si l’enfant pleure, à la fois parce qu’il se sent abandonné, seul, exclus, il apprend aussi tous les bienfaits de la solitudes (il se fabrique un doudou, objet transitionnel, départ de ses créations et sublimations futures, sa re-narcissisisation ultérieure, lui aussi aura un jour le phallus comme maman). Sa maman peut être heureuse ailleurs tout en l’aimant toujours. On fait la paix. Hélas, trois fois hélas. la plupart des couples sont incapables d’alterner expir et inspir. Comme les gouvernements d’ailleurs : ils faut toujours croître : patriarcat néo-libéral accroché à son phallus bou« r »sier de peur de retomber dans la fusion mortifère. La faute à maman ? la faute à papa. Un peu des deux...


    • sound of sound of 18 avril 2020 14:56

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Encore une visions restrictive recherchant des vérités pré-fabriquées aux connotations ego-centrique ! Vous ne connaissez visiblement pas l’anima et l’animus dans sa globalité ?!


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 avril 2020 15:40

      @sound of La fusion et l’incestuel sont les plus grands vecteurs de violence, de maladie (virus de Wuhan induit par la perte de bio-diversité). La différence homme-femme est le garant de cette différenciation. Tiens, papa n’est pas fait comme maman. L’individualisation, ce que vous appelez l’Ego est une étape fondamentale de l’édification de la personnalité : moi, non-moi. Mais après avoir construit un mur, il faut aussi percer des fenêtres et des portes., pour aller vers l’autre et au mieux, les autres. Sans brûler les étapes. autrement, c’est la guerre (ou la maladie).


    • sound of sound of 18 avril 2020 16:04

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Le mal a dit ou la maladie ?!! N’est ce pas là, la pure création ? L’individualisation est le résidu des esprits ... La différence homme femme n’est qu’un excès d’équilibre fusionnant par la création, sans notion de bien ou de mal élaboré par un individualisme tronqué smiley


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 avril 2020 17:46

      @sound of Vous confondez individualisme (EGO isthme-Robinson) et individuation. Principe cher à Jung. « J’emploie l’expression d’individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un in-dividu psychologique, c’est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité »


    • sound of sound of 18 avril 2020 18:03

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Alors si je suis dans la confusion tout s’explique ! smiley


    • bebert bebert 18 avril 2020 16:52

      Suis étonné que personne ne parle de la religion , pour les chrétiens la femme a croquée la pomme sans permission donc punition , pour les musulmans ils peuvent en marier plusieurs et commencer avec des toutes jeunes pourquoi personne n’ose en parler ? C’est raciste ce que j’écris ?


      • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 18 avril 2020 18:07

        @bebert
        Non, ça n’est pas raciste. les religions connues se sont comportées et se comportent encore comme des salopes -oups ! ça m’a échappé !- vis-à-vis de la femme. En cela même, elles se discréditent grave.


      • tiptop 18 avril 2020 19:16

        @bebert
        Si tu poses la question, peut-être as-tu la réponse ?


      • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 avril 2020 09:41

        @oncle archibald Très bonne réflexion qui va à l’encontre des clichés féministes ou anti chrétiens véhiculés par la culture ambiante.


      • Gollum Gollum 19 avril 2020 10:51

        @oncle archibald

        vous verrez comment la religion chrétienne professe dès les premiers siècles que l’égalité entre les hommes et les femmes est fondamentale et incontournable :

        En effet, égalité totale (mais comme dirait Coluche certain(e)s sont moins égaux que d’autres et pour elles ce fut beaucoup plus dur) :

        « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » Éphésiens 5 : 22-24

        « Je veux que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme, et l’homme le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ. » Corinthiens 11.3

        « Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait honte à son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée. Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. » Corinthiens, 11, 4-7

        « Que les femmes se taisent dans les assemblées. Il ne leur est pas permis de parler, mais qu’elles soient soumises comme dit la Loi. Si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles questionnent leurs maris à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans une assemblée. » Corinthiens, 14, 34-35.

        « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. » Timothée 2,11-14,

        Père Eugène Hillman : « il n’y a nulle part dans le Nouveau Testament de commandement explicite à l’effet que le mariage ne devrait être que monogame ou que la polygamie serait interdite. »

        Martin Luther : « En ce qui me concerne, je reconnais que si un homme souhaite épouser deux femmes ou plus, je ne peux le lui interdire, car cela ne va pas à l’encontre de l’Écriture. »


      • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 18 avril 2020 18:04

        Primo : les cadres féminines que j’ai du subir, hautes en échelon, donc, se sont toutes avérées être des pestes, pires que les hommes...sauf une, merveilleuse, mise presque au placard, qui me confia : (C’est parce qu’) « Elles ont reniée leur féminité » ; (profondément, sans doute, au fond d’elles-mêmes, pense-je).

        Secondo : Je ne suis pas politiquement écolo, mais fais mon possible pour l’être naturellement. C’est-à-dire : Mon possible conformément à une harmonie découlant entre autres de la nature.

        De ce fait le couple homme/femme s’avère le noyau central de toute société, en particulier future. Seul l’homme, à ma connaissance, peut décider de ce que doit être la société dans laquelle il veut vivre. Procéder à des manipulations contre nature génère des chimères, des corona-machins.

        Je dis cela de façon légèrement provocatrice mais estime que vivre et tenir en couple jusqu’à la mort, pour le meilleur et le pire, est un défi à relever non seulement dans cette optique de recherche inlassable d’une harmonie, mais aussi parce que, du point de vue sociétal, je veux dire aux yeux des autres, je témoigne que c’est possible.

        Je ne veux pas d’un monde de zapping, de mouchoirs jetables à usages uniques, d’intentions nobles cachant des caprices de bobos, de faiblesses face à son égo, de jeunettes au bras de vedettes ultra friquées (ou peu), délaissant, « esseulant » des mères, ridées donc, beaucoup plus nombreuses qu’on l’imagine.

        Bien sûr, je ne mets pas dans le même panier celles et ceux qui subissent une intenable violence, mépris, oppression ; et celles et ceux qui, à l’image d’un monde décadent, s’engouffrent dans la compromission, la bassesse, l’hypocrisie etc. face aux chimères d’un avenir hypothétique.

        Ma virilité, je la place, du mieux que je peux, dans l’acceptation de mes faiblesses, l’effort pour y remédier, la volonté et la satisfaction de me voir capable de vivre avec mon aimée pour toujours.

        Ma virilité je la place, au fur et à mesure du cheminement, dans ma capacité à découvrir et accepter qu’enfin, c’est plus sur la femme, en général, que doit porter l’espoir de l’avenir. (De nos sociétés occidentales). 


        • mmbbb 19 avril 2020 09:56

          @Un des P’tite Goutte Les femmes entre elles sont des hyènes ! 


        • JC_Lavau JC_Lavau 19 avril 2020 13:00

          @mmbbb. Cet article est barré ici depuis octobre 2018 :

          3/5 Compétition et fourberies (sous déguisement victimaire)

          En effet, cette suite de cinq articles prend ouvertement parti contre une des guerres civiles, la guerre sexiste. Ce qui est intolérable sur Gorgonavox.


        • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 20 avril 2020 23:52

          @mmbbb
          Oui, grosso modo, je confirme, d’avoir pas mal bossé dans des boîtes avec beaucoup de personnel féminin, d’expérience donc : « Les femmes entre elles sont des hyènes ! »

          Mais au delà des manichéismes et prenant acte de :... la vie ben C complexe, je persiste et signe. Cette femme, qui reste si mystérieuse, inconnue, quelque part, pour l’homme, a souvent des qualités humaines bien supérieures, à part peut-être madame Tatcher.
          (Je me demande pourquoi il utilise le mot « peut-être ? ») 

          Miss Maggie par RenaudFemmes du monde ou bien putains
          Qui, bien souvent, êtes les mêmes
          Femmes normales, stars ou boudins
          Femelles en tout genre, je vous aime

          Même à la dernière des connes
          Je veux dédier ces quelques vers
          Issus de mon dégoût des hommes
          Et de leur morale guerrière

          Car aucune femme sur la planète
          N’s’ra jamais plus con que son frère
          Ni plus fière ni plus malhonnête
          A part peut-être, Madame Thatcher

          Femme je t’aime parce que
          Lorsque le sport devient la guerre
          Y’a pas de gonzesses, ou si peu
          Dans les hordes des supporters


          Ces fanatiques fous furieux
          Abreuvés de haine et de bière
          Déifiant les crétins en bleu
          Insultant les salauds en vert

          Y’a pas de gonzesse hooligan
          Imbéciles et meurtrière
          Y’en a pas, même en Grande-Bretagne
          A part, bien sûr, Madame Thatcher

          Femme je t’aime parce que
          Une bagnole entre les pognes
          Tu n’deviens pas aussi con que
          Ces pauvres tarés qui se cognent


          Pour un phare un peu amoché
          Ou pour un doigt tendu bien haut
          Y’en a qui vont jusqu’à flinguer
          Pour sauver leur auto-radio

          Le bras d’honneur de ces cons-là
          Aucune femme n’est assez vulgaire
          Pour l’employer à tour de bras
          A part, peut-être, Madame Thatcher

          Femme je t’aime parce que
          Tu vas pas mourir à la guerre
          Parce’ que la vue d’une arme à feu
          Fait pas frissonner tes ovaires

          Parc’que dans les rangs des chasseurs
          Qui dégomment la tourterelle


          Et occasionnellement les beurs
          J’ai jamais vu une femelle

          Pas une femme n’est assez minable
          Pour astiquer un revolver
          Et se sentir invulnérable
          A part, bien sûr, Madame Thatcher

          C’est pas d’un cerveau féminin
          Qu’est sortie la bombe atomique
          Et pas une femme n’a sur les mains
          Le sang des Indiens d’Amérique

          Palestiniens et Arméniens
          Témoignent du fond de leurs tombeaux
          Qu’un génocide c’est masculin
          Comme un SS, un torero

          Dans cette putain d’humanité
          Les assassins sont tous des frères
          Pas une femme pour rivaliser
          A part peut-être, Madame Thatcher

          Femme je t’aime, surtout, enfin
          Pour ta faiblesse et pour tes yeux
          Quand la force de l’homme ne tient
          Que dans son flingue ou dans sa queue

          Et quand viendra l’heure dernière
          L’enfer s’ra peuplé de crétins
          Jouant au foot ou à la guerre
          A celui qui pisse le plus loin

          Moi je me changerai en chien
          Si je peux rester la Terre
          Et comme réverbère quotidien


          Je m’offrirai Madame Thatcher

        • ddacoudre ddacoudre 18 avril 2020 18:42

          ées si

          bonjour unarticle qui vaut la peine d’^petre lu. il fait un grand tour d’horizon de l’évolution de l’acquisition de l’indépendance économique pourremodeler les dominants sytèmiques anciens religions famille.

          les deux sont bien entendu des organisations culturelles qui se sont élaborés pour assurer une stabilité sociale et soutenir l’existence féminine face à la puissance masculine/

          nous oublions trop souvent qu’initialement il ne sagissait pas de domination, mais intégrés les femmes dans l’organisation économique et sociale qui faisait la par belle au droit de la force. 

          les antogonismes guerriers ont donné le premier rôle à l’homme car biologiquement il en disposait des moyens et les femmes se sont investi dans les activités non occupé par les hommes. 

          c’est un faux regard que de croire que dans l’évolution de la répartission des tâchesavant le néolithique et aprés avec l’apparition d’une « industrialisation » des métaux c’est un quidam qui en a tracé les lignes. si nous le rapportons comme cela, c’est seulement pour que ces évolutions soient intelligibles. que des êtres se glissent dans les crénaux qu’ouvre l’évolution grâce aux savoirs et aux technique me semble allez de soit.

          que durant des siécles des classes soient restés clauses ou peu perméable aux évolution c’est certain, mais tout cela n’a pas fait que dans tous les foyers l’homme était le tuteur il avait en retour des devoir en vers son épouse et corélativement l’obliugation sexuellement de l’honnoré.

          aujourd’hui ou pour l’instant nous disposons dans les pays riche d’une indépendence économique les femmes deviennent des « cueilleuses culturelles » elle prennent de leur environement social ce dont elle ont librement envie.

          cela ne fait pas de tous les hommes des violent systématiques et si c’est le cas c’est moins du à leur nature que justement au cadre famillial qui est venu offrir au femme l’indépendance économique et le respect, même si quelque part elle étaient infantilisé. ce n’est donc pas aussi simple.

          cordialement https://admin.over-blog.com/1463119


          • Sparker Sparker 18 avril 2020 19:46

            Très bon article auquel j’adhère sans réserve, j’espère de même pour la suite.

            Replacer le rapport femmes/hommes au niveau anthropologique et la base de la réflexion, (plutôt que social ou sociétal).

            Merci.


            • In Bruges In Bruges 18 avril 2020 21:34

              Article complétement surréaliste et hors sol dans les temps que nous vivons.

              Un peu comme si à Tchernobyl en 1986, un patient consultait son médecin pour dire « j’ai pris un peu de poids ces temps-ci et je suis ballonné. C’est grave, docteur ? »).

              Le Covid n’est qu’un produit d’appel pour copier/coller votre catéchisme féministe.

              PS : vous vous dites spécialiste de l’Afrique...

              Ca se passe bien, là bas, question MeToo ? Plafond de verre, toussa, toussa.

              C’est bon , le niveau des pensions alimentaires et des prestations compensatoires ?

              Vous faites pitié.

              Ou alors, vous êtes dans votre bulle.

              ( en prison, dans un couvent depuis 15 ans ?)

              Ou tout simplement étudiant éternel de 40 ans, chercheur qu’a pas trouvé ?


              • tiptop 18 avril 2020 23:04

                @In Bruges

                Puisque vous voulez absolument rester dans la bulle covid lisez donc mon article Pandémies et biopolitique. Quels enjeux sociétaux face au Covid-19 ?

                Ce qui est à craindre c’est le confinement mental....


              • Eric F Eric F 18 avril 2020 22:06

                "Si la femme tend à vouloir devenir un homme comme les autres, en retour, beaucoup conçoivent que l’homme est en train de devenir une femme comme les autres« 

                La campagne de sensibilisation scolaire contre les ’’stéréotypes de genre’’ incitait à trouver normal qu’un petit garçon joue à la poupée et une petite fille avec des camions de chantier miniatures. A partir d’une intention certes louable, on en arrivait à une »reprogrammation« . C’est assez représentatif de tendances existant dans la civilisation/culture occidentale contemporaine -dont se gaussent parfois des cultures plus traditionalistes-.
                Il est également intéressant de voir comment les »feuilletons télévisés" valorisent les évolutions sociétales, ainsi on verra rarement -sinon jamais- les héros (ayant une valeur d’exemplarité) appartenir à un couple fidèle avec des enfants studieux.
                Dans mon entourage, je connais autant de couples dont la femme est le membre le plus péremptoire / le moins conciliant, que l’inverse.

                La violence conjugale et la violence sexuelle en général s’est-elle accrue par une sorte de surcompensation de l’’élément mâle’’, ou est-elle en régression mais désormais mise en lumière ?


                • tiptop 18 avril 2020 23:11

                  @Eric F

                  La campagne de sensibilisation scolaire contre les ’’stéréotypes de genre’’ n’a jamais eu de réalité autre que médiatique. De l’enfumage... d’ailleurs le milieu instit est plutôt conservateur sur le plan des moeurs. Je suis bien placé pour le savoir....


                • Eric F Eric F 19 avril 2020 09:40

                  @tiptop
                  La campagne « ABCD de l’égalité » a fait l’objet d’une expérimentation dans un certain nombre d’écoles, mais effectivement elle a rapidement fait l’objet de critiques dans le débat public, pas tant dans les média audiovisuels dont la tonalité est généralement « progressiste » sur ce type de thèmes, que dans les réseaux sociaux et l’opinion. Cela a coupé l’herbe avant qu’elle ne pousse.
                  Mon opinion est que le propos était justifié, mais comme très souvent le zèle de celleszetceux smiley qui l’ont promu a poussé le bouchon au delà du seuil d’acceptation (eh oui, en com il faut tenir compte de l’état de l’opinion).
                  Cela rappelle un peu les « propositions pour une refondation de l’intégration », qui de la même manière ont été plus loin que ce qui aurait pu passer, du coup l’ensemble a été poubellisé. A viser trop haut, la flèche tombe au pied de la cible.


                • JC_Lavau JC_Lavau 19 avril 2020 00:36

                  L’auteur. Tu la feras quand, la psyka du matriarcat ?


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 09:24

                    Légalité n’existe pas dans la réalité. Et tout ce qui tend à aller à l’encontre du réel est source de violence, puisque le besoin de domination est sollicité (il ou elle a plus que moi,...). Seule l’acception de la différence et de la complémentarité sont vecteurs de paix.


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 09:28

                      Lire : l’égalité. Tant que les hommes (ou les femmes) s’estimeront supérieurs à l’autre sexe, il y aura combat. C’est le narcissisme des petites différences qui est responsable des conflits et des guerres.


                      • chantecler chantecler 19 avril 2020 09:34

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                        Bonjour,
                        Votre analyse avance bien ?
                        Ou avez -vous une fois de plus claqué la porte de votre thérapeute en vous persuadant qu’il n’est pas à la hauteur ?
                        Il est vrai qu’utiliser comme vous le faites un site pour une psychanalyse sauvage c’est moins coûteux , mais je ne suis pas certain que ce soit réellement efficace .
                        Les transferts et contre transferts se diluent à l’infini .
                        Mais bon à part ça, vous pouvez continuer : il faut de tout pour faire un monde .


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 09:42

                        @chantecler Bonjour, Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. L’analyse individuelle vaut pour le collectif. Et si en plus je peux en faire bénéficier les autres. Pourquoi pas !!!. Mais combien sommes-nous en fait sur Agora. Une centaine,.... smiley)


                      • chantecler chantecler 19 avril 2020 10:25

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                        Chère Mélusine,
                        ou chère Narcisse .
                        Ce que j’essayais de vous dire , c’est qu’un jour il faut savoir arrêter une analyse et s’ancrer dans le réel , se coltiner ,rencontrer des êtres de chair et de sang faute de quoi vous vous condamnez ad vitam à tourner en rond .
                        Agoravox est effectivement un terrain propice pour tourner en rond , mais comme vous le dites , il n’y a que peu de gens qui y participent vraiment , surtout si l’on tient compte de ceux qui changent de pseudos plus souvent apparemment que de linge de corps .
                        C’est un microcosme où l’on rencontre dans l’anonymat ,de tout et de n’importe quoi :
                        Des gens originaux , parfois intéressants , des cons aussi , des pervers pas mal , des gens qui sont figés définitivement dans leurs croyances et convictions .
                        Et qui sont persuadés que chacun devrait penser ou agir comme eux ....
                        Bref ce seraient des modèles .
                        Ils passent donc énormément de temps ici ,qui devient un double de chez eux , bobonne absente ou à la cuisine et eux scotchés à leur ordi , vie qu’apparemment ils veulent fuir sous prétexte de convaincre les autres ...
                        Mais souvent aussi pour perdre leur temps , car ils s’ennuient c’est manifeste .
                        Et comme ça arrive quasi jamais , de convaincre , car en général une prise de conscience se passe dans la douleur , j’en conclus qu’ils cherchent davantage à se convaincre eux-mêmes que de convaincre les autres .
                        Sans doute que le doute (et le vide) leur est insupportable .
                        ....
                        Voilà, voilà .
                        ...
                        Sinon vous avez raison : il vaut mieux être réellement bien dans sa peau en bonne santé, avoir connu un bon papa, une bonne maman et être raccord avec son sexe génotypique .
                        ...
                        Mais voilà : parfois les choses ne se passent pas ainsi .
                        Il y a des divorces ,des maltraitances conjugales , des enfants maltraités ,avant après , des enfants qui se paument etc etc ..
                        Mais souvent le divorce vaut mieux que deux adultes qui se haïssent mais qui continuent de jouer la comédie du papa et de la maman ...
                        Les nostalgiques pensent que la mariage , devant le prêtre , est sacré et engage pour la vie , le meilleur et le pire .
                        Mais c’est bien une idée de curé célibataire , souvent misogyne , et soumis à la pression de l’église .
                        Facile de parler de vie de couple , de mariage quand on y a renoncé pour des raisons tout sauf évidentes ...
                        Bon j’ai digressé , beaucoup plus que ce que je pensais au départ ....
                        Bon dimanche .


                      • mmbbb 19 avril 2020 10:25

                        @chantecler c est il faut de tout pour faire un monde notamment des chiures de gauche 


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 10:40

                        @chantecler On arrête JAMAIS une analyse. Tous les psys le savent en se levant le matin. Cent fois sur le métier,...avec ou sans psy au sens physique. Le monde et ses actualités sont comme un grand théâtre que je m’amuse à analyser. même si s’y rajoute entre les lignes (et moi seule le sait) des éléments de vie personnels. J’ai la chance d’avoir assez bien réussi ma vie et d’avoir aidé de nombreuses personnes. Maintenant, j’arrive dans le dernier quart. Celui où l’on transmet. Sur internet existe des anales akashique et c’est à elles que je m’adresse. Le narcissisme n’est un défaut qu’à partir du moment où il a besoin de celui des autres pour s’alimenter. Ce qui n’est pas mon cas. L’altruisme est une illusion que je laisse aux croyants. En aidant les autres, on s’aide surtout soi-même. Pourquoi pas, s’il ne s’agit d’une forme d’emprise mais au contraire d’épanouissement voilà comment je m’en suis sorti(e) face à tel problème... Maintenant, nous sommes à tournant de notre histoire et ne savons ce que sera le futur. Pour le pire et le meilleur dit-on dans un mariage,...


                      • mmbbb 19 avril 2020 10:49

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir. La psychanalyse est un enferment comme un autre. 


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 10:52

                        @mmbbb
                         

                        L’humain se croit libre alors qu’il ne l’est pas. C’est son inconscient qui décide pour lui. Alors, la psychanalyse est un enferment, peut-être, mais choisi,....et libérateur,...


                      • chantecler chantecler 19 avril 2020 11:47

                        @mmbbb
                        bof !
                        Chiures de gauche , chiures de droite (mais fachos en voie d’accomplissement) ...
                        Tout ça se sont des mots .des « éléments de langage » donc codés .
                        Et de l’agressivité .
                        Mais si ça vous fait du bien .. !
                        Ce dont je doute ...
                        Vous aussi vous tournez en rond ...


                      • mmbbb 19 avril 2020 16:21

                        @chantecler il est difficile de tourner au carré ! Il est vrai que je viens dans ce media mais lorsque j aurai fini mes travaux, je passerai a autres choses , t inquiètes pas ! C est gentil . La soupe de ces grands auteurs de média , je m en passerai aisément . 


                      • mmbbb 19 avril 2020 16:33

                        @chantecler «  » Le masculinisme, comme phénomène ultra-contemporain « par exemple un style journalistique débile ! Non ce n est pas contemporain sauf qu auparavant , seul une classe d hommes aisé s occupait de sa condition et n avait aucun regard sur ce qui se passait . sinon du mépris » ULTRA " c est un truc de pub à la con , comme d autres emploient l hyper centre ect C est pour cela Chanteclerc , que ce media ne peut ne pas être lu ! 


                      • mmbbb 19 avril 2020 16:41

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir. J ai connu pas mal d intellos ! J ai ete berne durant ma scolarité ou mes profs avaient une propension a les mettre sur un piédestal . C est moins vrai aujourd hui . L envers des personnalités est souvent autre .
                        La vie est trop courte , pour se constiper les boyaux de la tete , 


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 17:07

                        @mmbbb Vous êtes excusé, le confinement rend agressif et nerveux,....


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 09:35

                        Il est légitime de défendre des droits égaux sur le plan économique, mais sans qu’interviennent des discriminations d’ordre sexuel. A travail égal, salaire égal. Cela vaut pour les hommes comme pour les femmes. Il n’y a aucune raison d’interdire l’accès à des études ou autre, selon une discrimination sexuelle ou raciale. 


                        • Eric F Eric F 19 avril 2020 10:00

                          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                          la notion de « travail égal » englobe de nombreux aspects, pas seulement le niveau de diplôme et le titre du poste occupé, mais l’implication, l’efficacité, la disponibilité, l’initiative, etc. Cela parait évident au niveau individuel, il faut voir l’impact en terme de résultante statistique entre différentes catégories.


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 09:43

                          C’est vrai, mes réflexions sont un peu mon journal quotidien.... Inspiré par le travail des autres.


                          • Sparker Sparker 19 avril 2020 10:03

                            @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                            Et vous arrivez à mettre combien de doigts dans votre nombril ?

                            Ne le prenez pas mal, je fais juste de stats pour savoir à partir de combien on ne peut plus les retirer...


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 13:50

                            Et si j’écris, ce n’est pas du tout pour mon égo, j’ai fait ma vie. C’est parce que je pense de manière lancinante à ce monde désastreux que nous allons laisser au jeunes.


                            • Sparker Sparker 19 avril 2020 16:08

                              @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                              Et vous pensez pouvoir avoir de l’influence en prodiguant vos « vérités » ?
                              (je voulais écrire : "auxquelles on entrave que tchi, mais c’est un peu raide, alors je ne l’écris pas...)

                              Merci d’avoir précisé en tout cas, ça nous rassure...
                              Ne lancinez pas trop quand même, faites des pauses de temps en temps...


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 avril 2020 16:16

                              @Sparker Etre sur Agora me permet de réfléchir. C’est excellent pour le mental. Sinon, comme Nabum, je jette des bouteilles à la mer. Et parfois elles atteignent leur but. Qui n’essaie rien n’a rien. Penser, sans partager ses idées est encore plus stérile. Souvent des écrits répondent de manière synchronistique à mes questionnements. C’est un peu comme avec Vélosolex. Une forme de ping -pong. si je n’y trouvais pas de plaisir, je n’y viendrais pas,...


                            • JC_Lavau JC_Lavau 22 avril 2020 11:10

                              L’auteur nous a fait la psyka du « patriarcat », un défunt accusé de toutes les turpitudes.

                              En ce 21e siècle, dans ces pays surenveloppés, le matriarcat est revenu en force, et avec les sacrifices humains qui vont avec. Le plus souvent par voie d’assassinat furtivement fait.

                              J’ai déjà donné la référence sur madame Teller, chef de bureau des affaires si viles et du sceau, qui exhibait sa fierté d’avoir obtenu autant de cadavres que lui permettait d’obtenir son emploi précédent, d’injuge-et-partie aux afaires matriarcales et antifamiliales.


                              L’auteur la fait quand, la psyka du matriarcat et de la gynarchie ?

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