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Accueil du site > Actualités > Politique > Libéralisme et démocratie : vers une symbiose ?

Libéralisme et démocratie : vers une symbiose ?

A l’un on prête les pires maux, à l’autre les meilleures vertus. Il n’en a pas toujours été ainsi. Le libéralisme était au départ une idéologie de défense des droits des individus, de lutte contre l’absolutisme et le despotisme. La question sera raccrochée à l’actualité brûlante, mais avant toutes choses il faut savoir de quoi l’on parle...

1 - Le libéralisme : des mots et des maux :

- Le mot "libéral" est employé pour la première fois, en 1750, sous la plume du marquis d’Argenson. Le mot « libéral » s’entend aujourd’hui comme en opposition à celui de « conservateur ». Toute censure, toute "bien-pensance", toute "pensée unique" est contraire au progrès matériel et moral, et n’est pas libérale. L’idée du libéralisme est que l’intérêt de quelques-uns favorise à terme le bien-être de tous. Déjà Spinoza déclarait : « Quand chaque homme cherche le plus ce qui lui est utile, alors les hommes sont le plus utiles les uns aux autres » (Ethique IV).

- Le mot "individualisme" est employé par Tocqueville qui critiquait la pensée matérialiste de Guizot mais le terme fut créé dans les années 1820. Il convient de ne pas confondre le libéralisme politique et le libéralisme économique. Il est bon de distinguer la tradition philosophique du libéralisme et les idées libérales du combat politique entre 1800 et 1880. Le libéralisme français, marqué par l’importance accordée à l’Etat depuis la monarchie absolue, est très différent de celui d’un Stuart Mill.

- Des mots célèbres apportent aussi un éclairage, ainsi le "Laissez-faire, laisser passer" de Quesnay (physiocrates), le "laissez-les faire" de Turgot, le "Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne" de Guizot. Cette attitude fut critiquée par Tocqueville, le plus proche d’une symbiose possible entre libéralisme et démocratie.

- Enfin, il est utile de comprendre que le libéralisme a des valeurs. Des valeurs qu’il faut connaître, ne serait-ce que pour mieux en combattre les maux. Rappelons donc ici qu’Adam Smith, l’auteur de "Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations", considéré comme le livre fondateur du libéralisme économique, est aussi celui qui fonda le libéralisme sur le plan moral dans « Théorie des sentiments moraux ».

2 - Comment concilier aujourd’hui le libéralisme et la démocratie ?

Quelques références historiques nous y aideront.

- Le divorce théorique entre le libéralisme et la démocratie s’est cristallisé sous la Monarchie de Juillet. Les insurrections ont conduit à un renforcement de l’Etat de Charles X avec l’aide servile de Guizot, libéral qui renia ses idées pour travailler avec zèle pour un Etat centralisateur et puissant, au nom bien sûr de l’intérêt général.

- Tocqueville, opposé au matérialisme peu transcendant de Guizot, se fit le promoteur d’une sorte de libéralisme prudent qui est l’inverse d’un individualisme. Il s’inquiète du risque possible de « tyrannie de la majorité ». Il est partisan d’un système qui garantisse les droits des minorités et des individus, car inquiet pour la liberté de penser et d’agir par soi-même qui ne serait pas garantie par la responsabilité civile. Il ajoute que les nations doivent créer les conditions de l’égalité mais veiller à ce que l’égalitarisme ne nuise pas à la liberté. Cette idée sera reprise ensuite par Raymond Aron.

- Benjamin Constant opposera la liberté du commerce à la liberté des Anciens (participation des citoyens à la cité). Mais affimera néanmoins que l’individu ne peut se passer d’un minimum d’implication citoyenne et que parmi les droits de l’individu figure celui de participer aux décisions collectives. Sa thèse est d’actualité et permet de tracer les jalons de notre réflexion car il développe sa réflexion autour des moyens de concilier le libéralisme et la démocratie.

3 - Une question d’actualité :

- Il semble admis en France que le représentant du libéralisme est Sarkozy. Cette position se justifie si l’on observe que le sarkozisme est soutenu par les puissances économiques et fiancières, et qu’il repose peu sur les idées mais presque exclusivement sur l’action, action qui doit connaître le minimum d’entraves. L’idée selon laquelle il faut favoriser les riches pour le bien-être commun émerge aussi (politique fiscale, accroissement du travail). Originellement, le mot "libéral" s’oppose à celui de "conservateur" et donc à toute censure mais aussi toute « bien-pensance » qui s’impose en "pensée unique" et contraire au progrès matériel et moral n’est pas libéral. On voit bien là la ligne directrice de Sarkozy qui se revendique de la droite décomplexée. Lors d’un meeting lundi, on pu aussi entendre François Fillon s’exprimer comme le libéral John Locke qui disait qu’il n’y a pas de liberté sans la loi mais que le pouvoir exécutif a une prérogative : si le salut du peuple l’exige, il peut transgresser la loi existante.

On retrouve cependant dans l’idée de démocratie participative de Ségolène Royal les idées de Benjamin Constant, et on peut voir en François Bayrou un Tocqueville opposé à un libéralisme échevelé, respecteux des valeurs humanistes et des minorités, inquiet d’une dérive trop majoritaire qui pourrait se révéler totalitaire, et favorable à une plus grande implication des citoyens (sa déclaration du 6 juin 2007 en faveur d’une présence active de citoyens aux séances de l’Assemblée nationale).

- La dualité de Royal et le paradoxe Sarkozy : si Royal a pu prôner une démarche de démocratie participative qui a pu faire penser à Benjamin Constant, on vit qu’elle était loin d’incarner cette idée, loin aussi de la mettre en oeuvre réellement. Une dualité inconciliable entre le discours et l’attitude d’énarque rigide et peu à l’aise dans les débats a gâté cette timide initiative. Par ailleurs, le rôle excessif accordé à l’Etat - voire l’Etat-providence - n’aurait pas permis d’établir une ligne médiane, un équilibre entre la démocratie et le libéralisme. Sarkozy, lui, entend faire jouer un rôle important à l’Etat, ce qui en soi est déjà contradictoire avec le libéralisme, doctrine qui consiste à réduire le rôle de l’Etat. Mais surtout, alors qu’il défend une ligne économique très libérale, il va à contre-courant des idées libérales par sa politique : concentration des pouvoirs, restriction du débat au sein de son parti et dans l’opinion publique qu’il veut gagée à ses vues et, par conséquent, contrôlée.

Alors comment concilier libéralisme et démocratie ? Je ne me permettrai pas de conclure sur une question aussi délicate. Je me référerai à Montesquieu qui disait "La liberté ne se trouve que dans les gouvernements modérés" et qui montrait son attachement au principe de séparation des pouvoirs et à l’instauration de contre-pouvoirs. Chacun le comprendra comme il voudra...



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41 réactions à cet article    


  • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 11:11

    Pour ceux qu’intéresse une vision plus « à gauche » de la question du libéralisme, ce lien vers une pensée et une expérience intéressantes : http://tiki.societal.org/tiki-index.php


    • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 12:10

      Un commentaire qui ofre un lien vers un site intéressant est forcément « non constructif » ! Vous qui avez voté « moins », comme je vous plains...


    • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 12:35

      Bouuuuuuuuuuh ! Juste pour vous embêter (vous devrez faire plus de clics)  smiley


    • NPM 7 juin 2007 11:25

      « Alors comment concilier libéralisme et démocratie ? »

      En émasculant l’Etat, pour empécher que la masse votent pour voler les riches, et donc, se tire une balle dans le pied à moyens termes.

      D’ou l’idée d’égalité. Les lois, les impots doivent être égaux et s’appliquer à tous. Ainsi le citoyens ne peut voter qu’en ayant la certitude qu’il payera LUI pour le programme, et pas les autre. C’est cela l’égalité -il n’a jamais été question d’une égalité matériel, bien entendu. Donc réduire les impots à un seul taux fixe, et l’étendre indistinctement à tous, impot sur le revenue, l’ISF, etc, etc..

      Alors les citoyens sont responsabilisés, ne peuvent plus voler les plus riches et calcul rationnellement ce qu’ils doivent demander à l’Etat ou non. Donc baisse des gaspillages, respect des droit de l’homme, et économie qui fonctionne.


      • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 11:29

        Voir aussi l’approche philosophique intéressante (quoiqu’un peu longue) et de sensibilité de gauche de Sylvain Reboul : http://sylvainreboul.free.fr/Liberalisme3.html


        • hurlevent 7 juin 2007 11:59

          Cet article me semble approximatif sur plusieurs points.

          Tout d’abord, après une présentation des origines du libéralisme, sort dont on ne sait d’où une opposition démocratie et libéralisme. C’est incompréhensible, surtout lorsque l’on voit que les pays démocratiques sont justement ceux qui ont le plus une politique libérale, et les dictatures ceux qui pratiquent le plus une politique anti-libérale (exemple : RFA / RDA).

          Ensuite, l’auteur parle de « L’idée selon laquelle il faut favoriser les riches ». Mais le libéralisme n’a jamais dit qu’il fallait favoriser les riches. L’auteur reporte son désir de nuire aux riches sur le libéralisme l’accusant de favoriser les riches simplement parce que le libéralisme ne leur nuit pas.

          Le clou est atteint lorsque l’auteur parle de « dérive totalitaire ». Là, on nage en plein délire, car le contraire du libéralisme, c’est justement le totalitarisme.


          • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 13:09

            « sort dont on ne sait d’où une opposition démocratie et libéralisme. » : En France, le divorce entre le libéralisme et la démocratie est souligné par les adversaires du libéralisme. Il est pointé aussi par Lucien Jaume, directeur de recherches au CNRS, professeur à l’IEP de Paris, auteur notamment de « Le paradoxe du libéralisme français » (Fayard 1997). Voilà pour mes sources.

            - Pour le risque de dérive totalitaire : Tocqueville et François Bayrou l’ont noté. Mais ils ne sont pas les seuls...


          • jay 7 juin 2007 15:56

            bien au contraire, même s’il ne les développe pas l’auteur reprend bien les différents fondements du libéralisme politique et économique. Quant à l’opposition entre libéralisme et démocratie, (« démocratie » pris dans un sens large, impliquant entre autre un lien social égalitaire) cette possible contradiction a été soulignée par les premiers chantres du libéralisme. le Léviathan est particulièrement intéressant à ce sujet. et sur votre remarque sur la RDA et les Etats totalitaires, franchement c’est un peu facile de prendre un ancien pays communiste pour prouver que les Etats totalitaires ne sont pas libéraux. vous n’avez jamais entendu parler des pays africains ultra libéraux économiquement (pour cause de préconisations du FMI entre autres) et dictatoriaux au possible ? bien à vous quand même


          • NPM 7 juin 2007 17:49

            « Pour le risque de dérive totalitaire : Tocqueville »

            Vous n’avez pas du comprendre Tocqueville. Le risque, c’est que la démocratie conduise au SOCIALISME/FACISME.

            Heureusement, le capitalisme, par ses performances, à ridiculiser le socialisme, donc le risque réel s’est révélé faible (certes, des génération ont morflé, mais les tuer ne faisait que reculer l’épreuve de vérité). Par ailleur, les inégalité sont une bonnes garantie de la Liberté.


          • Jason Jason 7 juin 2007 13:26

            Vous ne croyez pas que le sujet est très usé, pour ne pas dire plus ! Cela touche au clystère cérébral.

            Jason


            • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 14:41

              Erreur Jason : le sujet n’a pas été cent fois traité mais des milliers de fois et le sera encore parce que c’est nécessaire. C’est tout un choix de société, toute notre existence et celle de nos enfants, qui repose sur cette réflexion. Doit-on conitnuer de penser qu’il faut produire toujours plus de richesses selon la théorie libérale et que la nature fera bien les choses et fera que toutes choses vont se réguler, que les resssources inépuisables ? A un moment où l’UMP s’apprête à faire couler le pouvoir d’achat des Français et à débrider totalement le marché, avec les conséquencs sociales que l’on sait par avance, cet article est-il redondant, inutile ?


            • NPM 7 juin 2007 17:51

              « Doit-on conitnuer de penser qu’il faut produire toujours plus de richesses selon la théorie libérale et que la nature fera bien les choses et fera que toutes choses vont se réguler, que les resssources inépuisables ? »

              Ridicule. Un ordinateur d’aujourd’hui VAUT des million de fois plus que celui d’il y a 50 ans, en férail et verre, et consomme.. du sable.


            • Jason Jason 7 juin 2007 18:06

              Ce n’est pas avec des généralités de cette sorte, des voeux pieux et des incantations que vous éclairerez d’une lumière neuve les phénomènes économiques qui nous frappent aujourd’hui. Une de mes définitions favorites de la démocratie : on peut dire tout ce qu’on veut pourvu qu’on ne change rien.

              Ne m’en veuillez pas, mais je ne vois pas d’alternative à la sacro-sainte économie de marché en vue. Dans les domaines que vous abordez, il y a peu de sujets sur lesquels on n’ait déjà écrit et parlé abondamment.

              Ah, j’oubliais, et ceci ne vous est pas destiné : La définition de l’insanité mentale, c’est quand on continue à faire la même chose et que l’on espère des résultats différents. Exemple : le malade qui se tape la tête contre les murs.


            • DD 7 juin 2007 14:14

              Le sujet est très intéressant.

              Je vous trouve assez dogmatique. Il me semble que vous souhaitez absolument donner au terme libéral une signification bien précise, la plus favorable possible, alors même que le pluralisme et la diversité entourent ce mot. On ne peut pas se contenter d’un débat sémantique.

              Votre présentation illustre bien que le libéralisme n’est pas une idéologie bien définie, et que ce qu’on appelle aujourd’hui le libéralisme économique et ses conséquences sociales n’a pas grand chose à voir avec le libéralisme politique, qui reposait sur l’autonomie individuelle, le refus d’appartenance à toute forme decommunauté (ethnique, sociale, religieuse, politique ou culturelle), la lierté de conscience, la sécularisation de la vie politique, la limitation du povoir et le constituionnalisme, la suprématie du Droit, la séparation des pouvoirs, la neutralité de l’Etat, la liberté individuelle, le droit de propriété, la liberté d’expression et d’opinion, etc.

              En fait, le libéralisme politique a gagné la partie dans presque toutes les démocraties, et c’est davantage la conception néolibérale de Hayek, qui prône le laissez-faire dans le domaine économique, qui est aujourd’hui stigmatisée et contestée. Quand quelqu’un affirme aujourd’hui qu’il est antilibéral, ce n’est évidemment pas au sens philosophique et politique du terme.

              Avec le flou qui règne aujourd’hui sur le sens du terme libéral, instrumentalisé de manière démesurée par les altermondialistes, il me paraît plus sage de laisser aux oubliettes ce mot, et de débattre des vraies questions.

              Au fond, les principaux leaders politiques sérieux (Bayrou, Sarkozy, Royal, Blair, Zapatero, Merkel...) sont tous à peu de choses près des « sociaux-néolibéraux économiques » et des libéraux politiques, dans le sens où ils ont accepté la modération, la séparation des pouvoirs, etc. et le prinicpe d’un marché concurrentiel que l’on corrige a posteriori par des mesures de redistribution.

              Aujourd’hui, le clivage gauche/droite a lieu surtout sur les questions « sociétales », les moeurs, le mariage gay, la conception de la famille, etc. Dans ce sens, la gauche est plus libérale, etc.

              En fait, chacun est libéral quand la définition concernée l’arrange... Il vaut mieux abandonner cette apellation.


              • DD 7 juin 2007 14:21

                Je suis le premier à regretter que les premières « définitions » du libéralisme aient été galvaudées.

                Concernant la symbiose entre démocratie et libéralisme politique, le libéralisme rejette la « tyrannie de la majorité » et l’égalitarisme totalitaire consubstanciels à toute démocratie à la dérive. Le libéralisme politique se fixe avant tout comme objectif de défendre l’individu face à la menace d’un étét trop fort. Le libéralisme préférera toujours la liberté à l’égalité.

                Le libéralisme affirme la nécessité de l’égalité en droits et de l’égalité des chances, mais rejette l’égalité effective, qui serait une négation de la singularité individuelle.


              • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 14:36

                Philou : je suis d’accord avec vous. Il ne faut pas définir de façon dogmatique le libéralisme. Cet article est un point de vue. Derrière le mot « libéral » se dessine toute une diversité d’acceptions et de sensibilités. Merci de votre commentaire très juste.


              • NPM 7 juin 2007 17:55

                « le refus d’appartenance à toute forme decommunauté (ethnique, sociale, religieuse, politique ou culturelle) »

                Je ne vois pas du tout le rapport avec le libéralisme ! Ce sont plutôt des idées de communistes, hippi drogué ou de « Citoyens du monde » bobo, ou je ne sais quoi, que des idées de droite.

                Aller donc dire à des gens de droite qu’il doivent refuser d’être français ou d’avoir une famille !


              • DD 7 juin 2007 18:49

                Ceci s’adresse à NPM. Je suis navré de vous dire que votre simplisme est affligeant. Et pourtant je suis de droite, comme vous apparemment ! Confondre libéralisme et droite est une très grossière erreur, signe que peu de gens savent encore ce qu’est le libéralisme politique.

                Vous assimilez très injustement le refus d’appartenance à une communauté avec la pensée communiste et bobo. C’est très dommage. Ce que j’entendais par là, c’est que l’individu est libre de se déterminer et de choisir son destin : l’appartenance à une communauté doit être soumise à une évaluation rationnelle au terme du processus de formation du sujet. Il faut savoir se libérer de l’emprise des structures sociales et définir soi-même ses valeurs, etc. Cela s’appelle le progressisme, et j’espère ne pas être le seul progressiste de droite !


              • Francis, agnotologue JL 8 juin 2007 09:29

                Cet article m’a laissé dubitatf. Ce commentaire de Philou me donne l’occadion de réagir à ma façon.

                Selon moi, le libéralisme économique est une mauvaise extension du libéralisme politique en ce qu’il revendique pour les personnes morales les mêmes droits que pour les personnes physiques (cf. le TCE). Extension pernicieuse parce que, s’il est possible de préserver une certaine égalité entre les personnes physiques, en revanche il est impossible de le faire entre les personnes morales : dans ce domaine, des géants côtoient les lilliputiens que nous sommes, ne nous laissant aucune chance d’autonomie, aucune alternative viable et par conséquent aucune liberté réelle sinon, pour les plus chanceux, celle de consommer.

                Le libéralisme économique et son avatar le plus abouti, le capitalisme financier international est une machine à créer de l’inégalité dans le but, à terme, d’instaurer de fait et de droit, une aristocratie planétaire et son corollaire, la servitude pour les masses, chair à profit du grand capital ou bien objet de traites et rackets en tous genres de la part de nouveaux barbares.

                Selon Attali il y a trois sortes de bulles financières :

                "La bulle légale, qui connaît des taux de rémunération de l’ordre de 3%.

                "La bulle a-morale, avec des taux de 20 à 25%.

                "Enfin la bulle illégale, criminelle, en très forte expansion.

                Ces trois bulles sont interdépendantes ; R. Van Ruymbecke a bien raison de dire que « remettre en cause l’argent sale c’est remettre en cause le capitalisme. » Et Mme Eva Joly poursuit : « la corruption est la cause d’exodes massifs de populations affamées qui se préparent à envahir les pays avancés ».


              • L’ami du laissez-faire 8 juin 2007 09:47

                @Philou

                « (Bayrou, Sarkozy, Royal, Blair, Zapatero, Merkel...) sont tous à peu de choses près des »sociaux-néolibéraux économiques« ... »

                Sociaux-démocrates leur va trés bien.

                « Aujourd’hui, le clivage gauche/droite a lieu surtout sur les questions »sociétales« , les moeurs, le mariage gay, la conception de la famille, etc. Dans ce sens, la gauche est plus libérale, etc. »

                Détrompez-vous en travaillant sur le sujet du proxénétisme et de la prostitution. Je me suis rendu compte que la loi Sarko sur la question tranchait net avec la position de la droite politique. En effet depuis 25 ans les 2 dernières propositions de loi destinée à recréer un univers légal pour la prostitution et pour sortir une partie au moins de ces femmes de l’esclavage des réseaux venaient de la droite.

                Michèle Barzach 92 (RPR) et Françoise de Panafieu 2002 (UMP).

                A l’opposé les opposants à ces réformes sont les associations à orientations plutôt féministe très représentées à gauche.

                Les associations très pro liberté de travail sont des assos de prostituées s’affichant de gauche ou de droite.

                Les associations à orientation plus confessionnelles sont opposées ou partagées sur le sujet. Du côté des féministes responsables sur la question on trouve Élisabeth Badinter (centriste) et Laure Adler (ex conseillère de Mitterrand)

                Ségolène royale valait bien Sarko sur la question.

                Alors pour moi, même si la droite est loin d’être brillante sur tout, la gauche politique est vraiment à la ramasse en matière de liberté.


              • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 14:31

                Il est très encourageant de voir le nombre de votes négatifs car cela démontre que cet article a atteint en plein coeur la pensée sarkoziste. Les sarkomaniaques d’Agoravox étant comme on le voit inaptes au débat et toujours prompts à détourner le vote démocratique pour en faire un vote de censure (on connaît leur faible tolérance à l’idée de discussion démocratique et à la pluralité des opinions). Je ne m’attendais pas à un tel succès. Tant pis pour l’esprit d’Agoravox qui n’est pas respecté ici. Mais tant mieux pour moi qui trouve dans ce résultat une preuve que mes démonstrations sont efficaces et la grande satisfaction d’être devenu une épine dans le pied du sarkozisme.

                Merci à tous ceux qui interviennent dans le débat de façon constructive et souvent intéressante. Heureusement qu’il y en a aussi.


                • DD 7 juin 2007 14:51

                  Je suis tout à fait d’accord avec vous. Et pourtant j’ai voté Sarkozy ! En lisant votre article et vos commentaires je regrette de m’être accroché avec vous l’autre jour lors du débat « travailler plus pour gagner plus ». Je veux vous rassurer je ne suis pas un SarkoManiaque ! Je suis déçu par les aspects très berlusconiens de son comportement.

                  Sarkozy est très certainement parmi les plus néolibéraux au sens économique des politiques français. Il avait d’ailleurs mené campagne aux côtés d’Alain Madelin lors des Européennes de 1999. Ce fut sa plus grosse gamelle électorale. Il faut voir un débat Sarko/Bayrou lors de ces élections présent sur Dailymotion. Les comportments des deux n’ont pas changé...

                  Moi, ce qui m’intéresse dans le libéralisme politique originel, c’est la place accordé à l’individu en tant qu’être respectable et unique. C’est le refus de l’égalitarisme aveugle quime plaît chez Sarkozy, même si on peut lui reprocher d’autres choses...


                • DD 7 juin 2007 14:58

                  Je suis d’accord avec vous et pourtant j’ai voté Sarkozy ! Lorsque je lis votre article et vos commentaires, je m’en veux de m’être accroché avec vous lors du débat « travailler plus pour gagner plus ». Je suis déçu par les accents très berlusconiens du comportement de Sarkozy.

                  Sarkozy est certainement un des plus politiques français les plus néolibéraux au sens économique. Il avait d’ailleurs fait campagne aux côtés d’Alain Madelin aux Européennes de 1999. Ce fut sa plus grosse gamelle électorale... Il faut voir un débat Bayrou/Sarko de l’époque disponible sur Dailymotion, les comportements n’ont pas changé...

                  Ce que je retiens du libéralisme politique originel, c’est la place accoedée à n’importe quel individu entant qu’être digne, respectable, unique et singulier. Et ce qui me plaît malgré tout chez Sarkozy, c’est son refus de l’égalitarisme aveugle, négation de l’individu. Je suis un fervent partisan de l’égalité des chances. J’ai la naïveté d’espérer que Sarkozy aussi...


                • DD 7 juin 2007 14:58

                  PARDON pour le commentaire plus ou moins dupliqué, il y a eu une erreur de manip... Désolé.


                • La Taverne des Poètes 7 juin 2007 15:51

                  Philou. Vu ! Vous êtes sarkoziste et pas sarkomaniaque. Mais je vous assure qu’il y a de dangereux sarkomaniaques comme il y a de dangereux gauchistes.


                • NPM 7 juin 2007 18:22

                  « Mais je vous assure qu’il y a de dangereux sarkomaniaques comme il y a de dangereux gauchistes. »

                  Tous les gauchistes sont dangereux, comme les néonazi, par définition.

                  Par contre, je ne vois pas de Sarkozyste casseurs...


                • libertylover phthoreux 7 juin 2007 23:29

                  Le libéralisme, c’est tout simplement l’amour de la liberté. Il fait donc plutôt bon ménage avec la démocratie, à condition naturellement que la liberté des uns n’empiète pas sur celle des autres, ce qui constitue la problématique essentielle du contrat social. La distinction entre libéralisme économique et politique n’a quant à elle guère de sens. il est évident que la liberté est indivisible. Certains régimes totalitaires ont parfois laissé une certaine liberté économique. Mais sans liberté d’expression ça ne mène qu’à des catastrophes. S’agissant de Tocqueville enfin, on interprète beaucoup sa pensée. le moins qu’on puisse dire est qu’il préférait clairement le libéralisme au socialisme : « Le libéralisme étend la sphère de l’indépendance individuelle, le socialisme la resserre. Le libéralisme donne toute sa valeur possible à chaque homme, le socialisme fait de chaque homme un agent, un instrument, un chiffre. Le libéralisme et le socialisme ne se tiennent que par un mot, l’égalité ; mais remarquez la différence : le libéralisme veut l’égalité dans la liberté, et le socialisme veut l’égalité dans la gêne et dans la servitude. »


                  • La Taverne des Poètes 8 juin 2007 09:22

                    Le libéralisme classique s’oppose à la théorie du contrat social. Il repose sur le « Laissez-les faire » de Turgot qui pensait, comme Hume, que la loi du marché est parfaite et que le corps social rétablit de lui-même les injustices. Donc pas besoin de contrat social. Si L’Etat doit intervenir, c’est uniquement pour libérer les individus des dernières entraves qu’ils rencontrent. C’est ce que fait Sarkozy en allégeant les impôts des riches, en permmettant aux grands patrons de faire travailer plus leurs salariés quand ils le décident, etc.

                    Le libéralisme tempéré du centre démocrate est autre.


                  • karg se 7 juin 2007 23:41

                    Quel accueil pour cet article, j’en prépare un qui parle aussi de libéralisme et de politique, j’espère que ça va bien roxxer Promis je le publie dans moins de 15 jours.


                    • Jason Jason 8 juin 2007 08:36

                      Merci de nous prévenir, je garderai mes imprécations pour d’autres articles à la mode.


                    • La Taverne des Poètes 8 juin 2007 09:15

                      Je rappelle la thèse centrale de cet article : l’imposture Sarkozy qui essaie de se faire passer pour un libéral. Sur le plan économique, la forme de libéralisme qu’il met en oeuvre est la pire. Sur le plan des institutions et de la démocratie, il est tout sauf un libéral.

                      J’avais prévu un commentaire pour compléter le sujet. Il aurait traité du néolibéralisme et des formes récentes. Devant le peu d’intérêt positif suscité par cet article, je laisse ce soin à d’autres rédacteurs. A « karg se » par exemple qui envisage de se jeter dans la fosse aux lions des sarkomaniaques (voir son commentaire).


                      • Francis, agnotologue JL 8 juin 2007 09:39

                        Le problème c’est que les mots sont confondants. En s’accrochant ainsi au mot « libéralisme » comme à une citadelle que l’on veut conquérir ou conserver, on passe à coté de la réalité.

                        Puisque ce mot « libéralisme » est controversé, essayons donc de l’éviter si nous voulons tenir un discours constructif. Et surtout, cessons cette confusion inadmissible entre libéralisme économique et libéralisme social (cf. mon commentaire à PHILOU ci-dessus).

                         ?N’est-ce pas le lapin d’Alice, ou un autre personnage, qui disait : « les mots ont le sens que je leur donne au moment où je les prononce ».


                      • La Taverne des Poètes 9 juin 2007 09:18

                        Paresseux !


                      • La Taverne des Poètes 8 juin 2007 16:09

                        Je risquerai une définition du libéralisme, en dépit des mises en garde de prudence des commentateurs :

                        Le libéralisme serait proche du néo-libéralisme (social) de Jacques Rueff et de Raymond Aron :

                        - Jacques Rueff disait que le marché institutionnel est une zone de « laisser-passer » mais pas de « laisser-faire ». Ce marché institutionel doit selon lui être abrité des politiques monétaires politiciennes ou populistes, grâce à un organisme indépendant, aujourd’hui la banque européenne que Sarkozy critique et c’est logique puisqu’il est, lui, très (trop) libéral sur le plan économique du moins (mais anti libéral sur le plan politique car il instrumentalise l’Etat pour le mettre au service du système capitaliste et des intérêts de sa classe dominante, pratique la censure par son matraquage propagandiste médiatique et la discipline de vote et de pensée qu’il impose à ses collaborateurs...).

                        - Pour Raymond Aron, le libéralisme se situe entre le totalitarisme fondé sur la liberté poussée à son extrême et le totalitarisme fondé sur l’égalité poussée à son excès : l’égalitarisme.

                        Je vois le libéralisme comme un libéralisme social mais pas comme l’« économie sociale de marché » (inspiratrice du traité européen rejeté) qui nie trop le nécessaire rôle de l’Etat pour pouvoir compenser les inégalités et pour pouvoir donner aux individus les capacités d’exercer réellement certaines de leurs libertés.

                        Cet essai de définition ne se veut pas doctrinaire mais ébauche de réflexion...


                        • La Taverne des Poètes 8 juin 2007 16:12

                          ...le nécessaire rôle de l’Etat ou des institutions démocratiques, ou indépendantes, européennes.


                        • DD 8 juin 2007 17:02

                          Je suis d’accord pour prendre Raymond Aron comme figure emblématique du libéralisme. Là il n’y a aucun problème !


                        • vivelecentre 9 juin 2007 07:05

                          verbiage inutile qui a pour but unique de théoriser les choix de l’action militante de l’auteur

                          La finesse de la démonstration ne pourrait nous amener bien sur qu’a une seule conclusion :

                          Dorenavant, tout se jouera entre le libéralisme (forcement exacerbé, néo ou ultra) de Sakozy et la saine démocratie équilibré de Bayrou !!!!

                          Bien tenté sauf que Sarkozy, par son interventionnisme est loin d’être un libéral et aucun ministre de son gouvernement actuel n’est issu de cette tendance

                          Ne sous estimer pas non plus les socialistes qui feront leur révolution par la force des choses et qui occuperont tout le place de la sociale démocratie sans faire obédience à Bayrou

                          Quand aux définitions du libéralisme , beaucoup de confusion. Retenons quand même que, dans les difficultés économiques de la France de ces 30 dernières années, c’est la seule voie qui n’a pas été essayé à part la très courte période 1986/87 Contrairement hélas a la plupart des pays qui nous entourent.....


                          • vivelecentre 9 juin 2007 07:19

                            si vous voulez absolument trouver un nouveau clivage autour duquel la vie politique pourrait s’organiser, je vous propose le volontarisme Sarkozy) opposé au conservatisme ( Bayrou)

                            On devrait au moins tomber d’accord là dessus ?


                            • poetiste poetiste 9 juin 2007 07:40

                              Que tal Démocratie ?

                              Parions qu’un président de la République qui se dote de tous les pouvoirs puisse être démocrate. « Parions que Dieu existe », disait Pascal. Les « paris stupides », disait Prévert. Le président se donne l’image de président pour tous ; c’est le vainqueur magnanime. La lutte est terminée, il a gagné le match ; les mots durs n’ont plus cours pour lui. Il délègue donc la stratégie démagogique à son premier ministre désormais préposé au dénigrement de l’adversaire, exécuteur des basses œuvres en quelque sorte. Le premier ministre en question semble y prendre un certain plaisir et en rajouter, c’est un homme comme ça ! L’équipe de droite a gagné ; elle exulte inconsidérément et cyniquement. On simplifie la politique pour séduire ceux qui la réduisent à l’affrontement passionnel de deux équipes de foot. Mais la simplifie t’on tant que ça ? L’argent, le gain n’est-il pas à la clé, et avec de biens plus grands enjeux que dans le foot, le pouvoir en sus ? A la télévision, on interroge la partie qui n’a pas gagné au jeu électoraliste pour lui faire dire qu’elle a perdu, avec cependant presque autant de voix que le « gagnant ». A la télévision, on est du spectacle, du spectaculaire, du jeu. L’étrange lucarne fait la politique populaire, la ravale au niveau de ce que la majorité de téléspectateurs attend : une « télé réalité » indécente, voyeuse. Allez ! Dites que vous avez perdu, demande avec insistance un présentateur quelque peu violeur d’âme, les confessions sont à la mode sur le petit écran, indice d’écoute oblige. La France a voté massivement, ce qui est le signe d’un réveil ; on ne fera pas d’elle ce que l’on voudra. Il y a péril en la demeure quand la caisse des valeurs morales n’est pas bien gardée car en ce cas, la caisse, c’est-à-dire l’argent et le pouvoir ne sont plus non plus bien gardés. Il est trop tôt pour parler de responsabilité ; ce mot a perdu son sens aussi bien chez les politiques que chez les électeurs ; c’est une qualité à retrouver, mais on a rien sans rien. Ce que ressent l’électeur de base, c’est qu’il y a une grosse remise en question à opérer tant individuellement que collectivement. La lumière n’est pas encore faite au sujet de la démocratie. Le réveil civique, paradoxalement, a provoqué un raidissement dans le sens d’une délégation de notre pouvoir de vote axée sur une seule personne, donc contraire à la démocratie. L’esprit de compétition exacerbé qui sévit en notre temps n’y est pas étranger. L’esprit de compétition est une certaine idolâtrie de l’individualisme, un culte de la personnalité. C’est bien dans ce travers que nous tombons dès le réveil à une conscience politique. Est-il besoin de poser un carcan sur la démocratie pour mieux la défendre ensuite ? Le présentateur télé parle aussi de « vague bleue » car il lui faut inquiéter, déranger. S’il n’y a pas vraiment de ras de marée, qu’aura-t-il à relater cet homme des mots, des évènements, de tout ce qui émoustille et caresse l’audimat dans le sens du poil. C’est à pleurer si l’on ne sent pas la nécessité d’une remise en question à faire pour revenir à un meilleur climat politique au sens large. Long est le chemin qui mène au nouveau monde et ce n’est pas une « vague bleue » qui l’entraîne mais une vague que l’on nomme « mondialisation », bien axée elle aussi vers la conquête du pouvoir. La France a-t-elle, avant de vouloir briller, la volonté de revenir à des valeurs inscrites sur les frontons des mairies ? Un ministère de l’identité nationale n’a rien d’autre à dire et à mettre en pratique que : « liberté égalité fraternité ». Après le réveil, le devoir de discernement s’impose et c’est à mes compatriotes que je m’adresse. Que votre vision soit large et éclairée ! Cessez d’être manipulés ! Le pouvoir est une illusion, tout dépend de vous. Usez au mieux du droit de vote mais pas seulement. Impliquez-vous demain, il y a fort à faire. Merci de votre effort de compréhension pour un idéal meilleur, pour l’avenir de nos enfants. Rétablissez l’équilibre démocratique.


                              • La Taverne des Poètes 9 juin 2007 11:14

                                Voilà un bon commentaire qui aurait pu faire un article !


                              • vivelecentre 10 juin 2007 07:44

                                cela aurait été sympa de nous mettre des paragraphes !

                                Sur le fond, on est loin d’etre dans une situation ou un clan aurait tout les pouvoirs

                                déjà le gouvernement est d’ouverture et le sera certainement encore plus à l’issue des legislatives, donc il ne s’agit pas d’un seul clan !!

                                d’autre part , considerez vous que les regions n’ont pas de pouvoirs ? Pourtant elles disposent d’un budget consequent et de prerogatives fortes La majorité socialiste ecrasante ( 20 sur 22) a là un levier presque essentiel dans la vie politique française

                                La majorité des departements aussi , beaucoup de municipalité dont les plus grande (Paris, Lyon, Nantes, Lille entre autre !) sont opposé à l’ump

                                Considerez vous egalement que le pouvoir syndical a disparu en France ? Pourtant les syndicats tres majoritairement ideologiquement à gauche, -sud cgt cdft syndicats autonome- ont toujours leur pouvoir(de nuissance tant qu’ils n’adoptent pas une attitude plus constructives)

                                Ne tenez vous pas compte du 4eme pouvoir ?

                                Les journaliste aussi tres majoritairement « vote à gauche », ne leurs faites pas une injure en pretendant qu’ils n’ont pas de liberté(et de pouvoir) editorial ?
                                - sans parler des journaux entierment dedié à une lutte contre la droite ,le monde, liberation, mariane, nouvel obs, le canard et d’autre-

                                Alors effectivement , si l’ump obtient une large majorité, c’est à dire une grande legitimité a appliquer ce pourquoi ils sont ou seront elus, il me semble qu’il existera encore beaucoup de contre pouvoir en France....

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