National-Capitalisme : l’idéologie dévoilée de Nicolas Sarkozy
Auto-interview réalisé le 30 avril et le 1er mai 2007
Texte libre de droits, qui peut être copié dans son intégralité et diffusé sur tous supports
Q : pourquoi ce billet, Bernard ?
La dernière ligne droite de la campagne est entamée. Nombres d’électeurs restent encore indécis alors qu’un doute plane sur les convictions de Sarkozy et surtout les desseins qu’il projette pour la France. Certains n’hésitent pas à évoquer la dangerosité du candidat de l’UMP. On peut même voir sur un blog une comparaison entre l’Allemagne de 1933, l’Amérique de 2000 et la France de 2007. Quant à Mitterrand, il nous fait savoir que Sarkozy se prépare à mener une politique avec une police inspirée par Fouché et un catholicisme calqué sur celui de Pie XII. La peur gagne les esprits à gauche. Pourtant, les soutiens de Glucksmann, Simone Weil, Hervé Morin, Valéry Giscard d’Estaing apportent une caution à cette candidature. Si Sarkozy avait l’âme d’un dictateur, il est impossible que cette réalité soit ignorée de la part de personnalités censée être responsables et éclairées de la chose politique.
Aussi, dans ce billet, je me propose de trouver, comprendre et résumer quelle est la doctrine Sarkozy, pour autant qu’il en ait une, comme par exemple celle de GW Bush en 2000.
Q : peux-tu décrire en quelques lignes ce que tu penses être la doctrine de Sarkozy ?
Je pense que, sans commencer par l’évolution de la situation économique à l’échelle mondiale, on ne peut comprendre le National-Capitalisme. D’une manière simple, les Nations sont des territoires gouvernés par des Etats, avec des travailleurs, des systèmes de productions. Les capitaux circulent librement et cherchent à trouver le meilleur rendement possible. Le National-Capitalisme met en concurrence les Nations conçues, du point de vue de la finance capitalistique, comme des territoires disponibles pour investir. Les critères sont assez simples. Il faut une stabilité politique, une population éduquée et bien formée, un encadrement efficace avec des gens à l’esprit d’entreprise et des administrateurs. Ensuite, le calcul économique intervient. Il prend en compte le coût de la main d’œuvre, chose aisée à comprendre mais aussi un autre aspect qui est la fiscalité.
Autant le citoyen comprend qu’un pays au bas coût de production sait attirer les investisseurs, autant les mécanismes plus subtils de concurrences fiscales lui échappent. Pourtant c’est aussi simple. Si les revenus du capital sont moins taxés, l’investisseur aura intérêt à placer ses fonds dans une Nation répondant à ces critères (cas notamment de l’Irlande). Les conséquences sont évidentes pour un pays qui joue le jeu. Moins de rentrées fiscales pour une Nation signifie moins de dépenses publiques (demandez aux Irlandais, ils en savent quelque chose) ou alors, si les dépenses publiques sont maintenues, la pression fiscale se place ailleurs, sur les citoyens avec les impôts et les taxes locales, puis sur le travail, puis sur la consommation par le biais de la TVA, dite TVA sociale, pratiquée en Allemagne et à laquelle Sarkozy est favorable en prétextant que les importations financeront la protection sociale ; mais si on sort de la novlangue nationale-capitalisme, alors on doit entendre que c’est le consommateur qui finance la protection sociale. (sur le sujet des profits, Olivier Besancenot répète que la taxe sur les profits a baissé de dix points en trente ans. Ce n’est là que le résultat de la concurrence des Etats au sein du National-Capitalisme mondial)
D’une manière générale, le pouvoir d’achat des classes moyennes et prolétaires s’amenuise et ce, dans toutes les nations avancées. La tendance est inverse de celle du capitalisme fordien dont le principe est d’augmenter les salaires pour vendre aux travailleurs ce qu’ils produisent, ce qui augmente le niveau de vie de ces mêmes travailleurs. La doctrine du travailler plus pour gagner plus montre à l’évidence que Sarkozy a abandonné le capitalisme fordien qui, avec la participation des syndicats, avait permis aux travailleurs d’élever leur niveau de vie sans qu’ils doivent travailler plus. Le propos de Sarkozy est clair « Il ne faut pas dire que l’on est pour la valeur travail et généraliser les 35 heures, continuer à surtaxer le travail ou encourager l’assistanat, empêcher ceux qui veulent créer de la richesse d’investir en France » (Bercy, 29/04/07) Il suffit de suivre la logique, on surtaxe le travail pour payer les assistés, du coup, le travail est trop coûteux et l’investisseur se barre ailleurs et donc, réduisons drastiquement toutes les dépenses d’assistance et on fera venir le client investisseur sur notre territoire. Nous sommes exactement dans le principe du National-Capitalisme, la mise en concurrence des Nations. A la limite, c’est presque une forme de chantage, comme celui exercé par Johnny Halliday qui lui, joue aussi la carte de la concurrence fiscale.
L’essentiel de la doctrine Sarkozy se décline en trois thèmes, le rapport à l’humain, la conception de l’homme et sa place dans le système ; le rôle de la morale et de l’idéologie et le sens de l’ordre et de la décadence ; last but not least, le rapport à l’économique, déjà évoqué, que l’on tentera de positionner dans une temporalité planétaire et géopolitique, tout en traçant une alternative. Autant aider l’électeur à savoir pour quoi il vote.
Q : Pourquoi National-Capitalisme, l’intitulé est tendancieux ?
L’idée est en fait de tracer un parallélisme entre la République de Weimar et la France des années 2000 ; les historiens savent que l’accession d’un extrémiste au pouvoir a été causée par deux facteurs, le chômage excessif sur fond de crise économique, avec le poids de la dette infligée par les puissances de 1918 à l’Allemagne, et l’incurie politique des gouvernants de Weimar. Si on veut rendre plausible ce parallèle, alors on remplace dette de guerre par pression de la guerre économique et de la mondialisation. Certes, cela rien à voir mais nul besoin d’être un Nobel d’économie pour comprendre qu’une pression économique, sous forme de dette ou une autre, impose aux travailleurs de se soumettre au diktat des calculs comptables. L’incurie politique, ce serait la politique socialiste sous Jospin. Reconnaissons que le PS a offert un beau strapontin pour la montée des marches de Sarkozy. Le chômage, il est présent. Cela dit, Sarkozy est dans une position difficilement défendable parce que si « Weimarisation » il y a, c’est aussi la faute des deux gouvernements auxquels il a participé pendant 5 ans. Quant à la mondialisation, la France, question investissements étrangers, s’en tire assez bien. Autrement dit, Sarkozy se fait élire sur la base d’une France soi-disant au bord du naufrage mais dont on pressent le côté bricolé par qui on sait, y compris quelques intellectuels. Le politique triche, avec les chiffres de la délinquance ou d’un chômage qui s’est aggravé contrairement aux statistiques de l’ANPE et s’il s’est aggravé, c’est par la politique économique menée par le gouvernement dont est issu Sarkozy
Q : Le National-Capitalisme n’est pas alors un pétard mouillé, une diabolisation de plus ?
Pas tant que ça. En vérité, je pense à une sorte de racisme, pas ethnique mais anthropologique. Sarkozy est un type qui pèche par excès de manichéisme, et ce dans tous les domaines, pour preuve, sa récente diabolisation de mai 68 qui aurait déclaré que tout se vaut alors que lui, Nicolas, sait distinguer le bien et le mal, comme d’ailleurs son modèle, GW. Bush. Plus précisément, Sarkozy semble priser une figure, à la fois morale et métaphysique, celle du Travailleur. Pour comprendre le dessein de Sarkozy, il faudrait entrer dans l’œuvre magistrale de Jünger, lorsqu’il décrit cette Figure, l’analyse, la comprend comme signifiant une race mais au sens de la Technique, comme élément moteur et magique d’un dispositif planétaire de mobilisation, bref, le Travailleur comme race d’humain adapté au système technicien à l’instar du noir dont la peau est adaptée à l’intensité du soleil. Mais le Travailleur n’a ni patrie ni sexe ni appartenance à une ethnie ou une communauté ; il est une Figure universelle de la mobilisation qui servit les Etats naguère et maintenant, se met largement au service des investisseurs.
A noter comment Simone Weil a fustigé les Rmistes lors de la réunion de Bercy, sous les applaudissements d’une foule hystérique. La Figure du Rmiste ne plaît guère à cette droite décomplexée qui préfère flatter la Figure du Travailleur. Le travail libère, on va dire ça !
Q : Comment faire la transition entre le culte du travailleur de Sarkozy, car c’est ce que tu sous-entends dans tes propos, et l’enjeu politique de 2007 ?
La réponse mérite un léger détour par ces entreprises de vente pyramidale considérées comme sectaires, un peu comme Herbalife. Certes, il est hors de propos de comparer ces structures mais l’esprit du discours de Sarkozy se rapproche en laissant accroire aux Français qu’ils peuvent tous participer à la grande entreprise France et travailler pour gagner plus. C’est de bonne guerre. Sarkozy est un excellent mentor pour motiver les troupes, il galvanise le monde du travail, enfin, il se croit peut-être en PDG motivant ses commerciaux. On voit en sa personne un Américain. Il est tout aussi proche dans sa philosophie du travail de celle prisée par les dirigeants chinois. Tout est question de culture.
Q : Culture, et mai 68, quelle leçon à tirer de l’offensive morale de Sarkozy contre ce prétendu a-moralisme de la génération de mai 68 ?
Plusieurs. D’abord cette culture du ressentiment et cette accusation dont a besoin Sarkozy pour se démarquer du passé et trouver des coupables. Evidemment, une fois les coupables trouvés, il ne suffit plus que de liquider, comme dans une superproduction soviétique. A noter une autre liquidation, celle qui se passe en Pologne et qui a vu Geremek être victime d’une chasse aux sorcières. Sarkozy ne pas va traquer les soixante-huitards, certes, mais l’esprit à la vindicte est de même essence, ici ou en Pologne.
Q : GW Bush, la Chine et maintenant Staline, tout y passe. Pourquoi cette armada de schémas dirigés contre Sarkozy ?
Je ne vise pas le chef de l’UMP mais un système de pensée commun à nombre de Français s’apprêtant à donner avec enthousiasme leur suffrage à Sarkozy qui veut moraliser le capitalisme Un sens qui rappelle la société du début du siècle précédent, quand Ortega y Gasset commentait le devenir du monde et prononçait ce verdict sur cette exigence morale qui animait le peuple russe dans son ascension communiste planétaire et ce libéralisme qui peinait à moraliser la société dans les années 1920. Ortega déplorait que le libéralisme ne trouve pas ses assises morales. Tout est clair. Sarkozy en appelle à une exigence morale afin que la nation française puisse réaliser le dessein de la métaphysique du Travailleur et de la croissance radieuse. Sauf que Ortega avait raison en son temps et que Sarkozy se fourvoie dans la moralisation à laquelle il pense, notamment en visant les gens du peuple, tout en protégeant ces élites politiques, financières, stars, qui le soutiennent avec une fausse conscience.
Q : Penses-tu alors que le dessein de la société du Travailleur est antagoniste de celle projetée à partir de mai 68 ?
Oui c’est évident, bien que mai 68 n’aie rien projeté de précis (au sens de concepts et valeurs) excepté des aspirations nouvelles portées par les jeunes générations et que son héritage soit ambivalent. Il est évident qu’en liquidant mai 68, mouvement s’inscrivant dans la lignée de 1789, Sarkozy liquide l’héritage de la Révolution. Certes, les militants de l’UMP scandent la Marseillaise mais ils ne sont pas plus imprégnés d’Histoire que ces Américains festoyant jour de la fête de l’Indépendance, sans rien connaître de l’Histoire, au grand dam de Gore Vidal (grand écrivain américain) En liquidant mai 68, Sarkozy veut rompre avec le passé alors que mai 68 est culturellement inscrit dans le cœur des Français et pas en négatif. Quant au volet décadence, Sarkozy ferait bien de se référer aux années 20 et à la Belle Epoque ; la frivolité et la légèreté d’un monde s’exprimaient sans qu’il y ait eu un quelconque mai 68 et sur le côté prédateur du capitalisme et ses frasques, il ferait bien de lire Roger Callois qui philosophait sur le gaspillage dans les sociétés capitalistes en prenant ce phénomène comme une sécrétion nécessaire du système, comme peut l’être aussi le jeu d’argent. Attribuer la responsabilité de mai 68 dans les récentes affaires de parachutes dorés des PDG est non seulement abject, c’est tout simplement du révisionnisme doublé de populisme.
Sur ce point j’aimerais faire une remarque d’importance. Sarkozy n’a cessé de faire appel à des figures et des périodes historiques, en déformant foncièrement l’esprit de ces époques. Les historiens apprécieront mais cette manière de faire, c’est exactement celle des Soviets sous Staline.
Q : Plus généralement, en quelques principes simples, pourrais-tu définir l’essence du National-Capitalisme
En première analyse, je dirais fusion de l’Etat et de l’Entreprise, le tout avec la Nation comme dispositif réglant les affaires religieuses et morales. Autrement dit, la Nation est au service de l’entreprise France qui se met en concurrence avec l’entreprise Chine, l’entreprise Inde, l’entreprise Américaine. Sur le plan politique, le primat est accordé à la valeur travail, production, création de richesse. Directement ou indirectement, les investisseurs et propriétaires des parts du système engrangent des dividendes, augmentent leur patrimoine, alors que la force de travail disponible est enrôlée, par de manière totalitaire (comme sous Staline ou avec le STO allemand) mais par un dispositif de droit coercitif (exemple des Rmistes transformés en Rmastes, des chômeurs qui doivent, moyennant le chantage à l’indemnisation, accepter n’importe quel travail)
Q : Sur quelques éléments te bases-tu pour établir cette analyse ?
Sur les pratiques déjà mises en œuvres par l’UMP sous l’ère Chirac, puis sur les discours de Sarkozy qui ne se cache même pas tant il est certain d’avoir une large adhésion. Et pourtant, dans une tribune du Monde il y a deux mois, il écrivait que le capitalisme a besoin de la religion et de la spiritualité pour être créatif et faire de la croissance. Sa dévotion vis-à-vis du travail est quasi-obsessionnelle. C’est ce qui semble guider sa politique. Autre exemple, le service minimum des transports. Sur France 2, il a dit souhaiter que les transports publics puissent fonctionner 3 heures le matin et 3 heures le soir, pour conduire les gens au travail et les ramener chez eux. Pourquoi ne pas décréter un service au tiers pendant toute la journée ?
Q : En fin de compte, ce que tu décris n’est qu’une énième version de l’exploitation de l’homme par l’homme ?
Ce schéma est universel, traversant les frontières et les âges, néanmoins, un processus d’émancipation de l’homme s’est mis en route à partir de la Renaissance. Il y a plusieurs styles, plusieurs modèles politiques, sociaux, idéologiques gouvernant cette exploitation qui donne, dans la meilleure des configurations (années 60 et 70) des espaces de libertés pour tous. Actuellement, l’asservissement économique est avéré, de plus en plus pressant. Il y a trucage des chiffres, les citoyens n’ont pas les moyens de se défendre contre les chiffres balancés par la propagande d’Etat.
Q : Tu penses aux chiffres de la délinquance ou du chômage ?
Oui mais c’est pas là où se situe la supercherie. Je vais donner un exemple précis. La politique monétaire de la BCE (indépendante du pouvoir politique) s’est donnée comme mission d’ajuster ses taux d’intérêts pour contrôler l’inflation. Les chiffres sont publiés. Effectivement, l’inflation, telle qu’elle est calculée, est modeste. L’objectif est de permettre l’investissement et de garantir l’épargne. Cette intention est louable. Tous les citoyens imprégnés d’opinion répètent bêtement que grâce à cette politique, leur épargne est protégée. Oui, sauf que dans le calcul de l’inflation, le coût du logement, en location ou en accession, n’est pas comptabilisé. Etrange, n’est-ce pas ? Le résultat, c’est que le ménage qui a commencé à épargner en 2000 pour acheter un logement, vu l’augmentation de l’immobilier, a vu son épargne fondre de 30 % au moins. Evidemment, si on calcule sans tenir compte de l’immobilier, l’épargne de ce jeune couple est restée stable et s’est même accrue. Grâce aux 3000 euros épargnés entre 2000 et 2002, il peut s’acheter cinq PC au lieu de quatre.
Q : Mais est-ce l’essentiel, ces considérations matérielles. Comment situes-tu ton National-Capitalisme dans une échelle géopolitique et temporelle ?
En vérité, comme un phénomène assez ambigu et ambivalent qui se déroule depuis les années Reagan. On peut le déplorer mais les Etats-Unis sont aux avant-poste des évolutions sociales et politique depuis, disons 1918. Le National-Capitalisme s’est durablement installé dans les années 1990. Le Nobel d’économie Maurice Allais a capté les prémisses de ce capitalisme vorace et prédateur que soi-disant Sarkozy dénonce (pour plaire au peuple) à travers quelques frasques financières de PDG voraces alors qu’il se prépare à vendre la force de travail de la France à ce Système. Sur le plan culturel, on le constate, la domination d’élites déculturées, ignares, se met en place mais là aussi, l’historien Lasch avait très bien capté ce mouvement. Il faut voir le niveau des peoples qui ont soutenu Sarkozy à Bercy. Et ce n’est que la face émergente du cauchemar culturel qui nous attend mais qui ne se produira pas car les mouvances de la contre-culture sont solides, bien qu’invisibles et inopérantes en terme politique.
Le National-Capitalisme, il est incarné par la Chine, Poutine, Berlusconi, Bush, Blair, Sarkozy. Ce système est une convention et non une fatalité. En 2008, les Etats-Unis vont sans doute basculer vers une présidence démocrate. Il y aura comme on dit une fenêtre de tir politique pour modifier la donne. Car le National-Capitalisme n’est pas le dernier terme de l’Occident. Il existe un moyen de contrecarrer la rivalité économique des Nations. Et pour y parvenir, il faut négocier à l’échelle internationale et modifier les règles financières du système. C’est possible. Je connais, comme d’autres, les moyens à mettre en œuvre.
Q : Tu y crois ?
A vrai dire, pas vraiment, je pense que 2007 est un anti-1981, du moins à une échelle nationale, en dépit de toutes ces belles résistances de la gauche. En 1981, l’atmosphère était à la discussion, l’ouverture, l’invention, l’impertinence intelligence, l’art ; en 2007, on voit les esprits se rétrécir, une nouvelle race d’hommes dotés d’œillères, corvéables, ou misérablement dominateurs a vu le jour. Les nantis ne rêvent que de se barricader. Les rapports sociaux se sont dégradés. Le calcul signe les tactiques individuelles. Sarkozy a assez bien flairé cette race d’homme. Le seul salut étant qu’il ait sous-estimé la résistance humaniste. Car telle est la clé, l’affrontement entre un peuple humaniste incarnant les valeurs de la Renaissance et toutes les spiritualités qui ont suivi, et la race des Travailleurs et Managers épris de l’ivresse nationale-capitaliste, de chiffres, de domination économique.
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