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Relations entre les femmes et les hommes, le discours est une forteresse

Photo Orélien Péréol {JPEG}

D’abord, elles et nous. Ensuite, des murailles hautes, épaisses, solides et infranchissables. A l’intérieur, des femmes assiégées par le désir et la violence des hommes. Et la violence de leur désir. A l’intérieur, des femmes comme des éponges, qui reçoivent et intègrent cette violence comme une nature, une évidence, sans y opposer aucune résistance d’aucune sorte. Le remède à cette situation intenable : répéter et répéter aux hommes que leur comportement est inadmissible. Vous ne lirez et n’entendrez que des variations sur ce thème. Celles et ceux qui voient les relations entre les femmes et les hommes et essaient de le dire ne sont en général pas publiés et quand ils le sont, n’ont pas d’échos : leur parole est traitée par l’exclusion, pas de réponses, pas de citations, pas de participation au travail de l’intellectualité…

Autrement dit, la place de la femme dans la société est faite par l’homme et ne dépend que de l’homme. Il faut donc que l’homme soit bon pour que cette situation soit correcte, c’est-à-dire égale à celle de l’homme. Tout se passe comme si les femmes n’avaient pas d’être, qu’elles n’étaient que ce que les hommes (les mâles) font d’elles. Il est fréquemment dit qu’elles ont intégrées cet état de fait qui leur donne une position subalterne. Contre cette intégration, il faudrait faire un effort éducatif ; seulement l’éducation des enfants revient majoritairement aux femmes (80% de professeure des écoles). Slate, femme actuelle ont en commun de poser la même question : « comment ne pas faire de son fils un macho ? » Le problème est dans l’homme, aucun problème dans la femme !

Comme toutes les idéologies, les grands axes des discours ne sont pas nombreux, ni difficiles à comprendre : les hommes sont jaloux des femmes parce qu’elles enfantent. Les hommes sont orgueilleux, ils veulent garder bonne figure, se protéger de la peur avec la vanité pour bouclier, garder leur désir de puissance absolue pour se tenir droit. Peu de discours englobant sur les femmes ; elles sont individualisées (d’ailleurs, il faut dire que le 8 mars est la journée des femmes et non la journée de la femme). Les rares fois où il y a discours englobant, ce n’est que du bonheur : les femmes sont convivialité, partage, respect de l’autre… (et non concurrence… etc.)

Alors que dans tous les domaines les identités collectives sont refusées sous le nom de stéréotype, là, il n’y a que ce type de discours stéréotypé qui ait pignon sur rue. A de nombreuses occasions, les hommes sont égratignés au passage dans des situations où il n’est pas question des relations femmes-hommes.

Xavier Beauvois à propos de son film Les gardiennes présente le retour du soldat de 14-18 de cette façon : le tyran reprend un pouvoir dictatorial et dit à la femme de retourner dans la cuisine, comme s’il s’agissait d’une prison, le ton que Beauvois emploie signifie l’inanité et la violence du retour d’un pouvoir illégitime et odieux. Les choses ne se sont pas passées comme ça. Les hommes étaient traumatisés, défaits psychologiquement, dans une souffrance intense et les femmes ont été heureuses de les voir revenir, d’être libérées des durs travaux des champs. Si les hommes appuient sur la charrue derrière le cheval ou le bœuf, ce n’est pas mépris odieux pour les femmes, ni domination masculine, c’est qu’il faut pour cette tâche harassante la meilleure musculature de la ferme. Ces hommes meurtris par quatre années de privations, envahis par la pensée de tous leurs camarades morts, par la culpabilité du survivant, ont sûrement mis un certain temps à reprendre une activité ordinaire et la plupart ont vécu avec un traumatisme terrible. Ils n’ont pas dit : « Bobonne, retourne à la cuisine », avec ce terme méprisant de bobonne, comme si la femme dans la cuisine était une place subalterne et ennuyeuse et qu’elle était dédiée aux femmes de ce fait, comme une victoire nécessaire pour les hommes, comme Xavier Beauvois ose dire qu’ils ont fait.

De la même façon, une remarque dépréciative et cinglante tombe sur le père de famille dans la bande annonce du film La villa. Il est question de ses recettes de cuisinier. Avec violence, un des fils dit qu’il ne savait pas faire cuire un œuf, qu’il a piqué les recettes à la mère. Piqué. Volé, quoi. Pour en tirer la gloire malhonnête de faire croire que c’était les siennes. Pourquoi suppose-t-on a priori qu’il n’y avait pas de collaboration, d’apprentissage entre les époux ? Pourquoi est-on tellement habitué à ce dénigrement des hommes (des mâles) ?

Ce bashing permanent des hommes ne connait aucune modération ; la capacité de débat, de mise en question lui est retirée. Ce bashing des hommes est éprouvant pour celles et ceux qui souhaitent réfléchir à la vie d’après ce qui se passe vraiment.

Il faut anéantir l’idée d’un désir masculin irrépressible, nous dit une intellectuelle très aimée. Anéantir, pas interroger, pas mettre en questions, anéantir. On n’a pas besoin de questions ni d’échanges verbaux sur ce type de sujet. La réponse est là avant les questions : anéantir. Et c’est un impératif : Il le faut. On se demande bien pourquoi et comment les hommes paient des services sexuels aux femmes, le cas contraire étant entre inexistant et exceptionnel. On se demande bien pourquoi une femme comme Grisélidis Réal voyait dans la prostitution « un Art, un Humanisme et une Science. » Faut-il interdire la publication de ses écrits ? La diffusion des films qui lui ont été consacrés ? La placer, par une rétention volontaire, dans l’oubli ?

Deux choses représentent des ruptures totales avec les fondements de notre société : ce refus de l’échange et du débat, et cette condamnation absolue et universelle, répétée, d’un groupe d’humains, n’admettant qu’une seule « réponse » de leur part : « oui, comme tous les hommes mes semblables, je suis un bourreau des femmes, c’est ma faute. Je ne leur ai donné le droit de vote qu’en 1945, je n’étais pas né, mais j’en suis coupable… je reconnais que les femmes n’ont qu’une seule possibilité : recevoir et endurer ma violence. C’est pourquoi il est nécessaire que je m’amende et avoue ma faute, ma très grande faute... »

Il serait temps de revenir à l’examen des faits et gestes réels des femmes et des hommes dans leur présence au monde, dans leurs interactions… Il serait temps de quitter cette représentation manichéenne, hémiplégique. Tant que nous serons dans ce registre elles et nous, aucune entente ne sera possible, il n'y aura qu'augmentation des tensions et des difficultés. Il faudrait se souvenir qu'une minorité très silencieuse croit qu'une loi de dieu impose, non d'accabler les hommes par la parole, mais d'accabler les femmes par la relégation, leur invisibilisation, et que là non plus, il n'y a pas de débat, puisque c'est dieu qui le dit... Il serait temps d’honorer la complexité du monde et des significations, à honorer la richesse des relations entre les femmes et les hommes, qui sont pleines de joies et de bonheurs et de difficultés, d’entraides, de complémentarités, de générosité réciproque..

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Photo Orélien Péréol
Mme et Mr se désolent de la difficulté à vivre ensemble quand on est différents. Ici : le moment du prêche

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10 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 7 décembre 2017 08:54

    C’est vrai quand elles sont frigide c’est une forteresse qu’il faut prendre d’assaut et accéder a leur petite culotte c’est vouloir dévaliser Fort Knox ....


    • Orélien Péréol Orélien Péréol 7 décembre 2017 08:57

      @zygzornifle
      C’est du discours que j’ai dit qu’il était une forteresse


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 décembre 2017 09:32

      Article après article, toujours la même incapacité à prendre une décision.


      La guerre sexiste n’est pas nommée.
      Ses marionnettistes ne sont pas identifiés, ni leurs objectifs stratégiques.
      Leurs moyens financiers ni leurs moyens médiatiques ne sont pas identifiés.
      Même les marionnettes intermédiaires, acteurs médiatiques de la guerre sexiste, pourtant personnages publics et visibles, ne sont même pas identifiés. Pourtant, des citations on peut en ressortir des pelletées, y compris de la part des plus expertes en harcèlement judiciaire.

      Adulée par les militantes féminazies, Françoise Héritier, dans son animalité de matriarque exigeant de dominer tous les mâles, professait que si dans l’espèce humaine les mâles sont en moyenne plus grands, c’était la faute d’un complot des hommes des cavernes contre les femmes de cavernes où ils les auraient affamées... Et par le théorème françoise-héritierin de l’hérédité des caractères acquis, etc. etc., Nous les femmes on est toutes des victimes et nous les femmes il faut toutes qu’on se venge !  Remarquez, au même moment, dans leur animalité ordinaire, les meetiquettes réclament systématiquement un homme bien plus grand qu’elles, 23 cm est courant. Un contre-prédateurs crédible, quoi. Mais attention hein ! Redoutable et agressif à l’extérieur, mais soumis et obéissant à l’intérieur du domicile !

      Toujours incapable de prendre une décision, AP ne mentionne pas non plus la prise de bénéfices par les trafiquants de drogues, dont la C.I.A., sur nos fils déboussolés sous le matriarcat absolu après éradication complète de leur père.

      Pourtant, le gang des tueuses conjurées s’en est bien vanté publiquement, d’avoir fait de mon fils une épave droguée, rêvant de meurtre, écrit le gang. Il est vrai que le gang n’a pas coutume de dire la vérité.

      Incapable de prendre une décision, AP a peur, il est terrifié. Il est génériquement accusé de tous les crimes, dont il est nécessairement coupable depuis la naissance, puisqu’il est né mâle. Au Féministan, ça ne pardonne pas d’être né mâle. Aussi il est bien naturel que Gudrun Schyman ait déposé en octobre 2004 un projet de loi pour un impôt spécifique sur le délit de masculinité commis par 51 % des suédois à leur naissance. Son fournisseur de statistiques truandées ? Bin ! György Soros, pardi !

      • Crab2 7 décembre 2017 10:33

        en 2016, 126femmes ont été tuées par leur «  compagnon » ou leur exet 34hommesl’ont été par leur « compagne » - et d’insister sur le fait que si 126 femmes ont-été tuées, 44des auteurs de crimes se sont aussitôt donné la morttriste bilan de la face peu reluisantede la condition humaine

        http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/11/les-bonnes-murs.html

        .


        • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 7 décembre 2017 16:29

          Rappelons simplement que le rôle biologique des deux sexes n’est pas le même, ce qui entraîne forcément des points de vue très différents sur la sexualité et la manière de se comporter vis-à-vis de l’autre.

          Après que la pulsion de donner la vie ait été satisfaite, le désir sexuel diminue fortement chez beaucoup de femmes qui finissent par trouver ce genre d’exercice ennuyeux et même franchement repoussant. Ce n’est pas le cas chez la plupart des hommes qui sont programmés par la nature pour engendrer, il n’ y a donc pas beaucoup de terrain d’entente possible. D’autant plus que l’individualisme exacerbé de notre époque est un puissant frein aux relations amoureuses, et le sexe n’est peut-être pas compatible avec l’intelligence.

          Mais j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes en disant cela. Tant pis, c’est fait.


          • JC_Lavau JC_Lavau 7 décembre 2017 17:47

            @Gilles Mérivac. Heu... Je trouve au contraire que m’Amie est beaucoup plus bête et encore plus coléreuse, depuis qu’elle ne supporte plus le mâle. Définitivement invivable.

            Le cas est général chez les féministes : envolée l’intelligence de l’espèce, il n’y a nulle intelligence individuelle pour prendre le relais.

          • Orélien Péréol Orélien Péréol 7 décembre 2017 20:39

            @Gilles Mérivac
            Je suis tout-à-fait d’accord avec vous. Je dis un peu autre chose, cependant.

             Vous commentez le passage où je cite sans la nommer Françoise Héritier qui a écrit dans le journal le Monde, qu’il fallait « anéantir » ce que vous exprimez et qui est de l’ordre du constat. On ne peut pas nier un fait. En principe, on ne peut pas. les hommes (au sens de l’humanité) sont des croyants et ils ne cessent de déclarer que des choses qui n’existent pas existent, parfois à la place d’incertitudes, parfois à la place de choses que tout le monde voit et expérimente.

          • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 8 décembre 2017 08:37

            @Vraidrapo
            Les sondages, je n’y crois pas beaucoup, je préfère l’expérience vécue.


          • JC_Lavau JC_Lavau 8 décembre 2017 13:10

            @Vraidrapo. 

            Sur les frêles épaules de la féministe repose un apostolat harassant, épuisant, de tous les instants, son devoir envers le Parti : ne jamais relâcher la guerre de longue durée contre l’existence même des mâles, ce scandale intolérable de l’existence des chromosomes XY et de la reproduction sexuée. Ah si seulement le Créateur l’eût écoutée, il n’y aurait que des lesbiennes dans la ville, et grâce à la parthénogenèse, ce serait le paradis sur Terre : aucun enfant ne pourrait plus jamais échapper à la toute-puissance matriarcale ni contracter d’autre mariage qu’avec sa maman.

            Comme la perfection n’est pas encore réalisée, il y a encore des féministes qui pratiquent l’hétérosexualité. Toutefois, il convient qu’elles soient très rigoureuses dans le dressage de leur mec. Il ne sera jamais tolérable que le mec échappe à la guerre de longue durée, ni ose développer la moindre réflexion qui échappe au sexisme misandre victorieux. Prenons le cas des freudiens et de leur parlance carabistouillée : le mec sera autorisé à critiquer les amphigouris précieux de Pascal R., mais la féministe lui volera dans les plumes s’il ose critiquer les mines entendues et supérieures de Ghislaine K. sur telle de leurs expressions volontairement fallacieuses. Dans le second cas, le mec est coupable de misogynie, et il faut le lui faire payer cher.

            En amours hétérosexuelles, la règle du jeu est que la somme soit négative. Qu’importe combien la femme y perd, pourvu que l’homme y perde davantage, qu’il n’oublie jamais que lui doit fournir tous les services, sans jamais rien demander ni obtenir en retour. C’est elle la maîtresse, et lui le serviteur, qui doit toujours exhiber une attitude soumise.

            La féministe choisira elle-même les peintures et papiers peints que le mec posera chez lui : il doit poser du vieux rose dans son couloir, afin de montrer que même chez lui, c’est encore une maison vaginale.


            La féministe peut-elle être intelligente en amour, et heureuse en amour ?

            Bah oui, la féministe peut faire illusion quelques jours, au mieux quelques semaines, aussi longtemps que les hormones sont là, et lui imposent l’intelligence de l’espèce via la stratégie de l’espèce, aussi longtemps que les orgasmes l’inondent d’ocytocine et d’endorphines.

            Mais quand l’intelligence de l’espèce perd de son emprise, nulle intelligence individuelle ne peut prendre le relais, chez la féministe : autoritariste née, elle ne songe plus qu’à sa guerre à mort pour le pouvoir, tous les pouvoirs. Bien qu’il soit possible qu’individuellement, elle ne soit pas diagnostiquable comme paranoïaque, elle demeure adhérente à une doctrine paranoïaque, et la loi générale lui est collectivement applicable : les paranoïaques ne jouissent pas, et baisent atrocement mal et le plus rarement possible, de peur qu’une micro-parcelle de contrôle, de pouvoir et de suprématie leur échappe.

            Est-ce à dire que la féministe ne baise plus ? Si, à une condition : soit que son vagabondage sexuel lui serve à dénier et humilier ses précédents amants, rabaissés au rang d’ustensiles passés de mode ou usés, soit que ses adultères lui servent à bafouer et humilier son cocu. Voilà ce qu’il lui reste d’héritage de la stratégie de l’espèce, et encore, seulement aussi longtemps que les hormones lui durent, seulement le temps que les horloges biologiques n’aient sonné.


          • JC_Lavau JC_Lavau 8 décembre 2017 13:12

            @JC_Lavau. 

            Les plus sçavants piscologues négligent malheureusement l’un des plus lourds fardeaux qui pèsent sur les épaules de ces féministes qui malgré les meilleures mises en garde, persistent à demeurer dans l’hétérosexualité, par exemple parce qu’elles ont provisoirement besoin d’un reproducteur pour s’assurer d’un cheptel de petits : Comment choisir un mâle de façon à pouvoir le mépriser, le dominer et le haïr tout son soûl ?

            Vous le choisirez le plus faible et le plus taré possible, d’humeur la plus incompatible. Ensuite c’est au choix, si vous voulez surtout le maltraiter et le mépriser au quotidien, prenez le plus immature et le plus dépendant des hommes. Si vous voulez le haïr au maximum après avoir obtenu de lui une ou plusieurs grossesses, évidemment il sera plus jouissif de le choisir plus viril et plus impulsif.

            Ensuite, il vous faut avoir une idée du rythme de votre bascule flip-flop : amour, désamour, amour, désamour, etc. jusqu’au désamour final. Le cas le plus connu est : « Next mood change in six minutes ».

            Pour obtenir une grossesse d’un beau viril qui sera ensuite mis à la porte, il vaudrait mieux choisir un rythme sur six mois. Mais êtes-vous maîtresse du rythme de votre flip-flop ? Celui-là demeure un des choix les plus prisés par les vraies féministes : il facilite beaucoup votre propriété privée exclusive sur votre cheptel d’enfants, dont ensuite vous ferez ce qu’il vous plaira.

            Alors que si vous vous en tenez sur un flip-flop de période inférieure à la journée ou à l’heure, vous aurez du mal à changer souvent de mâle à maltraiter, il vous faudra rester avec celui qui est assez bonne poire, assez dépendant pour ne pas vous jeter par dessus les moulins. Sinon, les autres mâles que vous tenterez de capturer pour les faire entrer sous votre maltraitance s’apercevront trop vite de votre jeu et se dégageront à temps. Vous voilà condamnée à maltraiter stable, à tenir stables les pires situations sans issue.

            Il peut être délicat de choisir le moment où l’on déverse des torrents d’injures à la tête du mâle qui fait un dur chantier chez vous. Si vous êtes trop impulsive, vous déclenchez ça trop tôt, et il rentre immédiatement chez lui en vous laissant sur les bras le chantier inachevé, que vous êtes bien embarrassée pour terminer. Il vaut mieux attendre le moment où il n’a plus guère que ses outils à nettoyer. Comme ça vous jouissez immédiatement de tout le résultat des travaux. De la ruse, que diable ! De la ruse, à la guerre ! Savoir paraître faible quand la force extraordinaire s’approche insoupçonnée, voilà l’art de la guerre qui nous a été enseigné voici déjà vingt-trois siècles. Et comme l’enseignait le maître d’armes à monsieur Jourdain : « Tout l’art des armes en famille consiste à infliger le maximum de coups à son proche, sans s’en ramasser aucun en retour. »

            Quand vous êtes féministe, il vous est interdit de former un « nous » de couple hétérosexuel, car l’hétérosexualité est contre nature. Vos seuls « nous » ne sont formés qu’avec votre maman, et vos copines féministes. C’est à elles que vous rendez compte de toutes les avanies que vous faites subir à votre « mec ». Le jeu consiste à s’épater l’une l’autre en racontant le pire qu’on lui aura fait subir. Sinon, elles vous traiteront d’hétéro...

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