@Garibaldi2
Aucun rapport, comme d’habitude. On parle d’un sujet, vous en abordez un autre pour semer la confusion. On connaît cette technique hérité des sophistes. Et je vous prie de laisser mon grand-père tranquille. C’était un lecteur de Tolstoï et il aimait la paix par dessus tout. Il a suffisamment souffert comme cela pour ne pas en plus supporter les divagation d’un fanatique.
Est-ce que vous déjà allé en Israël ? Est-ce que vous savez qu’il y une large partie de la population qui est palestinienne.
@QAmonBra
Ca, c’est la propagande du Hamas. Alors si vous ne reconnaissez pas l’existence de l’Etat d’Israël, qu’est ce que vous proposez ? Rejeter tous les Israéliens à la mer (Echec du projet grâce la Guerre des Six jours), un nouveau génocide ? Est-ce que vous pensez sérieusement qu’Israël va se laisser faire ?
@Lynwec
Oui, je connais la thèse (très controversée) de la « treizième tribu » d’Arthur Koestler : Les ashkénases ne seraient pas des sémites originaires d’Israël, mais des Khazars, descendants d’un peuple installé entre la mer noire et la mer caspienne vers le milieu du VIIIème siècle, converti au judaïsme sous l’influence des Juifs venus de Bizance.. Isabelle Lacoue-Labathe, dans son article « Une treizième tribu khazare, rêve ou cauchemar ? parle de »généalogie fantasmée", mais laisse le débat ouvert.
@Clocel
« L’une des particularités de la pensée identitaire et nationaliste est le refus des médiations dialectiques et de l’activité régulatrice de la raison »
J’ai employé le mot « dialectique » dans le sens de Jürgen Habermas : la recherche de consensus partiels à travers un dialogue raisonnable, les protagonistes essayant de se mettre d’accord en renonçant à la volonté d’avoir raison à tout prix.
Cette attitude me semble étrangère à la pensée de Poutine qui poursuit des buts bien précis, par exemple l’occupation militaire (et dangereuse) de la centrale atomique de Zaporijjia a pour but à terme de connecter la centrale à la péninsule de Crimée en privant l’Ukraine de son autonomie énergétique.
Ceci dit, sur la question du Donbass, par exemple, des concessions aux populations russophone auraient dû être faites, notamment sur le plan linguistique.. C’était tout l’enjeu des accords de Minsk et là, je suis d’accord pour dire que les torts sont partagés.
@QAmonBra
Je ne soutiens pas aveuglément la politique d’Israël, mais je soutiens son droit à l’existence en tant que peuple. Si c’est ce que vous appelez « sionisme », alors oui, je suis sioniste. Le parallèle avec l’Algérie n’est pas pertinent, le problème de l’Algérie est complètement différent.
@Aleksandra
C’est Heidegger qui écrit « Heil Hitler » à la fin de son discours du rectorat. Je vous rappelle que les Juifs furent les victimes des nazis, comme les Ukrainiens sont les victimes de Poutine. C’est la Russie de Poutine qui a envahi l’Ukraine et non l’Ukraine qui a envahi la Russie. C’est un fait.
Ceci dit, j’aimerais que vous précisiez les « mensonges et les faits falsifiés » que contiennent mon article. J’ai essayé de m’en tenir à des faits vérifiables.
L’ article portait essentiellement sur le fait que Vladimir Poutine et son armée s’en prenaient non seulement aux corps des Ukrainiens, mais aussi à la culture ukrainienne, c’est-à-dire à l’âme d’un peuple. Je constate que ces faits vous dérangent.
Bon, je ne pensais pas qu’il y avait autant de soutiens de « l’opération spéciale » de Poutine sur Agoravox.
Je pensais avoir des contradicteurs corrects et raisonnables et non des gens remplis de ressentiment, voire antisémites (à moins que je ne vous ai pas bien compris Alexandra, car sans vouloir vous vexer, vous ne maîtrisez pas très bien la langue française).
Je suis content d’apprendre que les ashkénazes ne sont pas juifs. Dommage (pour nous) que les autorités tsaristes puis nazies ne l’aient pas su plus tôt !
Oui, j’ai des origines juives. Non, je ne soutiens pas aveuglément la politique d’Israël. Tous les juifs ne sont pas sionistes, vous savez. Hannah Arendt, par exemple, ne l’était pas.
Je sais qu’il y a des choses à dire par rapport aux minorités russophones du Dombas et que le régime de Kiev n’est pas tout blanc et j’étais prêt à entamer un dialogue, mais je constate que c’est impossible.
Errata : Il fallait fermer la parenthèse après encore.
@jefresi
Non, je suis assez coquin, mais je ne suis pas (encore mort) ! Si vous avez d’autres chiffres, je suis preneur.
@Yann Esteveny
Oui je sais, c’est dur à avaler. J’ai été moi-même un fervent lecteur de Heidegger jusque dans les années 85 et puis les révélations se sont succédé ; je l’explique dans mon article sur le livre de Jean-Pierre Faye.
@Philippulus
C’est dommage.
@Clocel
Pas enrichissant, en ce qui me concerne !
@mmbbb
Oui je connais le code d’Hammourabi : « si une maison construite par un architecte s’écroule et tue l’enfant du client de l’architecte, on tuera l’enfant de l’architecte. »
Je suis pense aussi que le « droit naturel » est une fiction.
@Laconique
Je prends bonne note de vos remarques ! Pouvez-vous proposer un corrigé complet du corrigé qui ne soit pas trop « laconique » ?
@Séraphin Lampion
Tout à fait d’accord au sujet des problèmes que pose la notion de « droit naturel ». Les Dix Commandements révélés sur le Mont Sinaï à Moïse, puis à son peuple, relèvent du droit divin, d’une révélation et non de la nature qui est tout à fait indifférente à l’éthique.
@mmbbb
« Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts... »
Il faut distinguer entre le réel et l’imaginaire. Sylvie Germain ne parle pas des morvandiaux « réels ». Ce texte, à l’aune de la réalité, est évidemment invraisemblable de bout en bout : neuf frères, pas d’éducation, pas de « profession » comme flotteur sur bois, bûcherons, etc.
Il ne faut pas le lire comme un texte réaliste. C’est le privilège et le droit de la littérature de nous entraîner dans des mondes possibles mais irréels, complètement imaginaires où le bon sens ordinaire perd ses droits.
@GoldoBlack
J’étais en CM2 qu’on appelait alors la classe de 7ème dans les années 60 (en 1961 plus exactement) et je ne me souviens pas que l’instituteur nous ait tapé sur les doigts. En échange, je me souviens très bien des dictées qu’il nous faisait faire, des cours de « morale » et de la bonne ambiance qui régnait dans la classe. Oui, je crois qu’à beaucoup d’égards, c’était mieux avant, en particulier avant.
« Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts... »
Il faut distinguer entre le réel et l’imaginaire. Sylvie Germain ne parle pas des morvandiaux « réels ». Ce texte, à l’aune de la réalité, est évidemment invraisemblable de bout en bout : neuf frères, pas d’éducation, pas de « profession » comme flotteur sur bois, bûcherons, etc.
Il ne faut pas le lire comme un texte réaliste. C’est le privilège et le droit de la littérature de nous entraîner dans des mondes possibles mais irréels, complètement imaginaires où le bon sens ordinaire perd ses droits.
@Robin Guilloux
Errata : l’inanité du syncrétisme. J’ai tapé trop vite !
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