« Avec le mondialisme, les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. Plus le marché sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim. »
Justement, les aliments sont devenus l’objet de la spéculation. Les céréales sont actuellement sur-évaluées de 40% au moins (au détriment des éleveurs...). Résultat : beaucoup ne peuvent plus acheter de quoi bouffer dans les pays « pauvres ». De plus dans ces mêmes pays, de gros propriétaires privés ou Etats,ont racheté les terrres et pratiquent une culture de profit (haricots verts, roses...) en embauchant certes un peu de main d’oeuvre en fonction des besoins, mais en ruinant toute l’agriculture locale et éliminant toute culture vivrière.
La libéralisation est une plaie, même en France. La disparition des agriculteurs, et donc de l’économie rurale en est la preuve. Il ne restera bientôt plus qu’un « agriculteur » par canton, avec quelques exploités roumains... Tout le monde aura à manger, mais quoi ? Des OGM bourrés de saloperies ?
Une économie mondiale est incapable de s’adapter au marché local et aux besoins des populations, elle n’est capable de nourrir que ceux qui sont solvables.