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Les commentaires de Christian Delarue



  • Christian Delarue Christian Delarue 4 février 2010 20:53

    Minoritaire ou pas la polygamie va venir mais acclimatée en mode réciproque et égalitaire smiley

    Non après la voile ordinaire et l’intégral il va y avoir le nudisme et même la masturbation en public qui ne devrait plus faire souci.

    Les enfants auront été accoutumé à l’idée que ce n’est somme toute pas plus pénible à voire qu’une barqa ! Une gêne qui ne saurait déboucher sur une loi coercitive !



  • Christian Delarue Christian Delarue 4 février 2010 19:52

    Oui tjrs au MRAP et à ATTAC comme l’autre est à Véolia et EDF smiley salaire en moins !
    Homme de dialogue certes. Vous m’avez posé une question ? (outre vos propos mesquins)



  • Christian Delarue Christian Delarue 4 février 2010 00:43
    Service public et néolibéralisme.
     
    C’est dans les entreprises publiques et les services publics que se voit le mieux le travail du néolibéralisme.
     
    Dans les administrations publiques on est passé d’un discours empreint de juridisme à un discours économiste. Le fonctionnaire a profil administratif est devenu manager et même « patron ». Il voit dans les usagers des clients. Du coup au lieu de satisfaire des besoins sociaux il se préoccupe de la solvabilité des demandeurs. Point d’argent point de service ! Un critère d’exclusion typique du monde marchand est introduit massivement dans les administrations et les services publics. Plus fondamentalement, il applique non seulment les recettes de stages sur le bon management humain mais aussi et surtout une normativité qui relève d’abord de la rentabilité, de la performance issue du monde marchand et capitaliste . Cela fonctionne d’autant plus facilement que les privatisations ont peu peu placé les services publics dans le champ de l’économie marchande.
     
    Deux mots sur le néolibéralisme . Il n’est pas seulement défini par cette extension de la sphère marchande issue des politiques de privatisation et de marchandisation. C’est certes une dimension importante mais pas la seule. Ce qui le caractérise, notemment par rapport au libéralisme classique, c’est l’introduction d’une normativité marchande là ou la logique marchande est absente. Ce propos implique une différentiation sur ce que l’on nomme le capitalisme . Le capitalisme au plan institutionnel productif et distributif ne recouvre pas toute la société puisqu’il y a des institutions politiques non marchandes comme la Sécurité sociale, les services publics, le statut du fonctionnaire, etc. De ce point de vue il est faux de parler de système capitaliste. Il s’agit seulement d’un capitalisme dominant. Par contre la rationalité capitaliste tend à recouvrir toute la société. Peu de lieux échappent à la logique marchande. C’est cela la marque propre du néolibéralsme. En ce sens on peut dire que le système capitaliste recouvre toute la société y compris ce qui semble le plus éloigné de lui tel la famille « travaillée » sous de multiples logiques capitalistes allant du licenciement au travailler plus, etc.
     
    Dans ce cadre le droit n’intervient que comme procédé de légitimation, de mise forme. L’intervention du droit n’est pas sans opérer au passage des modifications. Il n’est pas neutre. Les juristes ont des contraintes d’accrochage du nouveau à l’ancien. Il doivent faire avec les pesanteurs du droit existant encodé. Mais ce que l’on nomme les libérlisations ont eu pour effet de casser peu à peu ces rigidités. Les libéralisations venant de l’OMC ou de l’Union européenne ou des néolibéraux français ont mis plusieurs années pour déconstruire le droit social antérieur conçu comme mixte de règles favorables au capital et de règles favorable au monde du travail.



  • Christian Delarue Christian Delarue 4 février 2010 00:33

    La mantille se portait-elle à l’église ou dehors ? En tout cas l’usage s’est perdu avec la sécularisation.



  • Christian Delarue Christian Delarue 4 février 2010 00:28

    Qu’elle y restent sous leur voile celles qui aiment cela, intégral ou ordinaire. Qu’elles ne comptent pas sur de la bienveillance sociale mais plutôt sur de la distance - ce qui leur convient - voir du stigmate, ce qui arrive souvent. La vie sociale ne conçoit pas l’intelligence relationnelle sous la forme des barricades.



  • Christian Delarue Christian Delarue 4 février 2010 00:16

    Actias
    Inutile de défendre le MEDEF en sortant l’économie de casino contre la dépense quand les flux vont vers la finance et pas vers les investissements et encore moins vers les salaires publics ou prives.

    Les dépenses publiques sont le signe d’une société qui privilégie la valeur d’usage sur la valeur marchande. Il faut pomper les riches, y aller franco ! Les taxer un max. Tous ceux qui palpent plus de 7500 euros par mois (écart de 1 à 5 avec une base 1500/mois de smic revendiqué). Et plus encore ceux qui touchent plus de 15 000 euros par mois. (écart de 1 à 10)

    Les parasites sont bien au sommet chez l’oligarchie financière, véritable suce-le-sang du monde du travail. Les fonctionnaires du « pantouflage » qui passe du privé au public pour imposé la logique marchande sont de vils et cupides individus. La va mon mépris.



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 23:53

    La résistance contre la mauvaise mondialisation doit se faire par l’adhésion à la bonne mondialisation.

    La commission « mondialisation » du MRAP reprend à son compte cette formule d’Edgar Morin

     

    La commission « mondialisation » a sa dynamique propre liée au MRAP et indépendante d’ATTAC mais aussi une dimension liée au fait que le MRAP est membre co-fondateur d’ATTAC France.


    La mauvaise mondialisation élève des murs la bonne les casse. Soyons nombreux à briser les murs ethniques, les murs religieux et le sexo-séparatisme.

    La mauvaise mondialisation suscite les discriminations racistes, la bonne pousse à l’égalité des droits et à la reconnaissance de tous.

    La mauvaise mondialisation ignore la laïcité dans de nombreux pays la bonne la défend là ou elle existe officiellement et souhaite son implantation ailleurs, notamment au sein des Etats à religion officielle . La laïcité mondialisée est une condition de la paix des consciences dans le monde. La commission Mondialisation projette d’avancer sur cette question durant l’année 2010.

    La mauvaise mondialisation génère des crispations identitaires et ethniques débouchant sur un communautarisme et un nationalisme nuisibles à l’amitié entre les peuples, la bonne s’appuie sur le meilleur de chaque nation pour généraliser l’émancipation de tous et toutes.

    La mauvaise mondialisation se montre incapable de résoudre la question migratoire autrement que par la répression et la xénophobie, la bonne propose des solutions de citoyenneté de résidence, d’égalité et d’ouverture qui font de la fraternité un mot porteur de sens. Lire ici "Pour une politique ouverte d’immigration" (ATTAC)

    La mauvaise mondialisation est source d’inégalité et de guerre, la bonne met en avant les conditions nécessaires de la paix économique, politique et militaire.

    La mondialisation accroît la marchandisation du monde, la bonne plaide pour des biens communs mondiaux, pour la généralisation des services publics nationaux.

    La mondialisation accroît les inégalités entre le nord et le sud mais aussi de façon transversale, la bonne pose la réduction des inégalités au plan mondial comme au plan de chaque Etat.

    La crise financière mondiale est celle de la gouvernance mondiale, du G20, de l’oligarchie financière internationale et des dirigeants des transnationales, la solution doit alors venir de la solidarité des peuples-classe du monde.

    La mauvaise mondialisation méprise l’environnement, la bonne y prête attention.

    CD (document à amender)

    Adhésion MRAP cochez la case mondialisation

    http://secure.mrap.fr/

    Pour débattre : L’AUTRE MONDIALISATION DES PEUPLES-CLASSE :

    Construire un monde commun vivable, divers, laïque, pluriel et sans sexo-séparatisme.

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10324



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 23:13

    Une amie me fait parvenir ce message qui touche plus à l’aspect sexué et dominateur du voile
    - - - - - -
    Le « sexoséparatisme » est un doux euphémisme s’agissant du voile intégral .

    Avec la burqa ou le niqab il y a un extrême de la culpabilisation religieuse existant déjà pour le voile islamique ordinaire. Un extrême sans doute sectaire mais un extrême provenant d’une même matrice culpabilisatrice des femmes par renversement de responsabilité. Toujours la même histoire en somme soit en viol soit en enfermement. Avec le voile intégral la surculpabilisation de la corporéité féminine vient des hommes qui poussent au plus haut niveau l’obsession de la chair en ne pouvant voir le moindre morceau de peau sans l’interpréter comme une provocation sexuelle. Voilà une obsession qui d’ordinaire avec l’effet d’une éducation mixte ne joue qu’à des niveaux moindre et à bas bruit . Avec l’intégrisme paroxystique ce qui apparait même pas comme élément de séduction se transforme en danger de tous les instants. Dangers qui menacent l’intégrité de ces « sexo-séparatiste » précisément parcequ’ils n’ont pas appris à intégrer cette tension de genre dans une psychologie adulte. Contre ces fous il faut rappeler la liberté de montrer son visage de personne humaine inassimilable aux attraits sexuels de la peau, tout comme d’ailleurs elle est inassimilable à la couleur de cette peau, ou aux marques imprimées par un travail pénible, par l’âge, etc...



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 13:51

    La résistance contre la mauvaise mondialisation doit se faire par l’adhésion à la bonne mondialisation.

    La commission « mondialisation » du MRAP reprend à son compte cette formule d’Edgar Morin

     

    La commission « mondialisation » a sa dynamique propre liée au MRAP et indépendante d’ATTAC mais aussi une dimension liée au fait que le MRAP est membre co-fondateur d’ATTAC France.


    La mauvaise mondialisation élève des murs la bonne les casse. Soyons nombreux à briser les murs ethniques, les murs religieux et le sexo-séparatisme.

    La mauvaise mondialisation suscite les discriminations racistes, la bonne pousse à l’égalité des droits et à la reconnaissance de tous.

    La mauvaise mondialisation ignore la laïcité dans de nombreux pays la bonne la défend là ou elle existe officiellement et souhaite son implantation ailleurs, notamment au sein des Etats à religion officielle . La laïcité mondialisée est une condition de la paix des consciences dans le monde. La commission Mondialisation projette d’avancer sur cette question durant l’année 2010.

    La mauvaise mondialisation génère des crispations identitaires et ethniques débouchant sur un communautarisme et un nationalisme nuisibles à l’amitié entre les peuples, la bonne s’appuie sur le meilleur de chaque nation pour généraliser l’émancipation de tous et toutes.

    La mauvaise mondialisation se montre incapable de résoudre la question migratoire autrement que par la répression et la xénophobie, la bonne propose des solutions de citoyenneté de résidence, d’égalité et d’ouverture qui font de la fraternité un mot porteur de sens. Lire ici "Pour une politique ouverte d’immigration" (ATTAC)

    La mauvaise mondialisation est source d’inégalité et de guerre, la bonne met en avant les conditions nécessaires de la paix économique, politique et militaire.

    La mondialisation accroît la marchandisation du monde, la bonne plaide pour des biens communs mondiaux, pour la généralisation des services publics nationaux.

    La mondialisation accroît les inégalités entre le nord et le sud mais aussi de façon transversale, la bonne pose la réduction des inégalités au plan mondial comme au plan de chaque Etat.

    La crise financière mondiale est celle de la gouvernance mondiale, du G20, de l’oligarchie financière internationale et des dirigeants des transnationales, la solution doit alors venir de la solidarité des peuples-classe du monde.

    La mauvaise mondialisation méprise l’environnement, la bonne y prête attention.

    CD (document à amender)

    Adhésion MRAP cochez la case mondialisation

    http://secure.mrap.fr/

    Pour débattre : L’AUTRE MONDIALISATION DES PEUPLES-CLASSE :

    Construire un monde commun vivable, divers, laïque, pluriel et sans sexo-séparatisme.

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10324



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 13:28

    FITNA, UN FILM ISLAMOPHOBE, ANTI-MUSULMANS !

    Tous les musulmans entrant en Europe seraient des barbares !

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64146



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 13:24

    La résistance contre la mauvaise mondialisation doit se faire par l’adhésion à la bonne mondialisation.

     

    La commission « mondialisation » du MRAP reprend à son compte cette formule d’Edgar Morin

     

    La commission « mondialisation » a sa dynamique propre liée au MRAP et indépendante d’ATTAC mais aussi une dimension liée au fait que le MRAP est membre co-fondateur d’ATTAC France.


    La mauvaise mondialisation élève des murs la bonne les casse. Soyons nombreux à briser les murs ethniques, les murs religieux et le sexo-séparatisme.

    La mauvaise mondialisation suscite les discriminations racistes, la bonne pousse à l’égalité des droits et à la reconnaissance de tous.

    La mauvaise mondialisation ignore la laïcité dans de nombreux pays la bonne la défend là ou elle existe officiellement et souhaite son implantation ailleurs, notamment au sein des Etats à religion officielle . La laïcité mondialisée est une condition de la paix des consciences dans le monde. La commission Mondialisation projette d’avancer sur cette question durant l’année 2010.

    La mauvaise mondialisation génère des crispations identitaires et ethniques débouchant sur un communautarisme et un nationalisme nuisibles à l’amitié entre les peuples, la bonne s’appuie sur le meilleur de chaque nation pour généraliser l’émancipation de tous et toutes.

    La mauvaise mondialisation se montre incapable de résoudre la question migratoire autrement que par la répression et la xénophobie, la bonne propose des solutions de citoyenneté de résidence, d’égalité et d’ouverture qui font de la fraternité un mot porteur de sens. Lire ici "Pour une politique ouverte d’immigration" (ATTAC)

    La mauvaise mondialisation est source d’inégalité et de guerre, la bonne met en avant les conditions nécessaires de la paix économique, politique et militaire.

    La mondialisation accroît la marchandisation du monde, la bonne plaide pour des biens communs mondiaux, pour la généralisation des services publics nationaux.

    La mondialisation accroît les inégalités entre le nord et le sud mais aussi de façon transversale, la bonne pose la réduction des inégalités au plan mondial comme au plan de chaque Etat.

    La crise financière mondiale est celle de la gouvernance mondiale, du G20, de l’oligarchie financière internationale et des dirigeants des transnationales, la solution doit alors venir de la solidarité des peuples-classe du monde.

    La mauvaise mondialisation méprise l’environnement, la bonne y prête attention.

    CD

    Adhésion MRAP cochez la case mondialisation

    http://secure.mrap.fr/

    Pour débattre : L’AUTRE MONDIALISATION DES PEUPLES-CLASSE :

    Construire un monde commun vivable, divers, laïque, pluriel et sans sexo-séparatisme.

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php ?art=10324



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 13:22

    Big Mac a posté avant vous. Il dégaine très rapidement smiley
    Il faut mettre en tête du post @ le nom du destinataire



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 13:16

    Qu’il ne faille pas censurer le politiquement correct est une chose qu’il faille admettre les propos illégaux en est une autre.

    Outre l’aspect légal qui indique que telle opinion est en fait une injure, une diffamation avec des aggravations pour racisme, etc.. il se trouve que le « politiquement correct » n’est pas vu pareillement selon le positionnement sur l’axe politique.



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 12:51

    J’encourage vivement ce genre de texte sur agoravox. Merci encore.



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 09:04

    Est nommé racisme le procédé qui consiste à partir d’une caractéristique non biologique comme la religion (il y a 17 critères dans la législation) d’essentialiser des individus, de racialiser . Il ne reste plus qu’à hiérarchiser.

    Wilder fait cela dans son clip : il critique l’islam de façon très négative pendant les 4/5 ème du temps du clip - ce qui est légal - mais in fine il attribue cela à tous les musulmans. De mémoire, une image montre des millions de musulmans entrant en Europe. Ces musulmans sont racialisés au sens ou ils sont nécessairement tous formatés sur un contenu de croyance. Une racialisation mauvaise vu le portrait dressé antérieurement. Racialisation négative signifie racisme.

    Ce racisme-là n’est pas fondé sur une pseudo race biologique.
    CD



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 08:46

    Les athées n’affiche pas leur athéisme. Notamment depuis que les chrétiens ne le font plus. Il risque de recommencer. Blasphème en sus.

    Je n’ai pas parlé d’interdire les signes religieux ostensibles hors de l’école. Je m’en accommode dans la rue. Je ne supporterai pas dans un bureau 35 heures durant. Il y aurait un rapport de force. 
     



  • Christian Delarue Christian Delarue 3 février 2010 08:27

    La méritocratie a une base républicaine et libérale.

    La méritocratie distribue les affectations sur les emplois et les postes selon le système de la qualification qui reconnait nationalement la compétence et non au niveau de l’entreprise. La qualification procède d’un système de reconnaissance de type républicain car les diplômes requis sont uniformes et nationaux et quand il y a concours ils sont uniformes et neutres au sens ou l’identité des postulants est masquée du moins pour les écrits. Les conditions de présentation sont les même pour tous.

    Il peut y avoir des règles d’équivalences pour les diplômes étrangers mais dans la fonction publique il faut être de nationalité française. Plus que sur une base démocratique puisque le peuple n’y intervient pas c’est sur une base aristocratique et libérale que s’effectue les choix. Aristocratique car on prend le meilleur, libéral car il y a mise en concurrence des candidats. Le mécanisme est donc a la fois égalitaire et sélectif ; ouvert à tous à l’entrée mais très fermé à beaucoup à la fin .

    L’emprise du système capitaliste se perçoit au fait que le système ne donne pas un diplôme à tous - un niveau minimal devrait donner une qualification minimale - et un emploi à tous - les emplois au bas de la division sociale et technique du travail devrait être pour les qualifications basses. Tous français et immigrés devrait donc avoir un bagage minimal de lecture et de calcul et tous devrait avoir un emploi de base ne nécessitant qu’une faible qualification . La catégorie D devrait être réouverte dans la fonction publique. Le dispositif de sélection devrait servir surtout à la distribution des cadres sur la chaine de la division du travail. En bas de la chaine, l’emploi devrait être massif. Dumoins dans une société socialiste de RTT.

    On voit que l’école n’est pas « hors sol » mais inscrite au cœur du système capitaliste. Elle a donc nécessairement marques, des limites dans sa portée égalitaire-républicaine . L’école républicaine est victime d’une dégénérescence libérale et marchande. Au lieu de renforcer l’école républicaine pour y accroitre les chances de tous les libéraux font le contraire en y introduisant des mécanismes marchands.

    A l’inégalité des chances s’ajoute l’inégalité de l’argent . L’école devient chère alors que le nombre d’élève par classe augmente. L’offre scolaire montre des classes pour les riches et des classes pour le peuple. Soucieuse de satisfaire la demande des couches moyennes et riches l’école républicaine ne porte pas assez son attention sur les élèves en difficulté et sur ceux qui ne disposent pas d’une transmission familiale de la culture littéraire ou scientifique. Du coup les inégalités éducatives des enfants s’accroissent : 9 % de nos concitoyens seraient illettrés, 150 000 jeunes ­ soit 20 % d’une génération ­ sortent chaque année de l’école sans diplôme, et le taux de bacheliers stagne autour de deux tiers d’une classe d’âge. Au surplus, chacun sait que cette fracture est socialement polarisée : les deux tiers des enfants d’ouvriers sont en retard à l’issue du collège contre à peine plus de 10 % des enfants de cadres supérieurs ; les mêmes enfants des milieux populaires ont 27 fois moins de chances que ceux des classes aisées d’intégrer une grande école (ENS, ENA, HEC ou Polytechnique), proportion dramatiquement stable depuis les années 50...

    Christian Delarue



  • Christian Delarue Christian Delarue 2 février 2010 23:37

    Un texte sur le racisme est publié sur Agoravox, relativement documenté, sans doute susceptible de commentaires complémentaires ou de questions mais c’est sans compter sur les racistes et autres cervelles primaires qui ressortent les éternelles injures sans contenu comme « bobo » et « bienpensance » ( comme si bien penser devenait un défaut).



  • Christian Delarue Christian Delarue 2 février 2010 08:29

    L’esprit critique doit se méfier du « bon sens » et de ses préjugés. Il lui faut aller à la racine des choses pour comprendre ce que ne fait pas le bon sens commun plus conformiste.



  • Christian Delarue Christian Delarue 1er février 2010 23:50

    Non je ne défends pas le nucléaire mais pas plus le microéolien.