@Buzzcocks
Boredom, boredoooo-oo-ooom !
@Electric
J’ai beaucoup ri.
Merci !
@Clocel
C’est bien ce que je voulais dire, les haches c’est déjà trop ! En même temps, comment on couperait du bois sans hache ? A la main ?
La violence n’est pas forcément intentionnelle. Vos deux mecs à poil, ils s’écharpent peut-être parce qu’ils ne savent pas faire autrement. C’est le seul moyen qu’ils connaissent pour se lier l’un à l’autre d’une certaine façon. Mais personne n’est forcé de se lier à l’autre, hein. Le riche moins que n’importe qui.
@Thérèse Proh-Ika
Les antonymes n’existent pas. Rien n’est stationnaire.
Le problème n’est pas la guerre, c’est l’efficacité des armes qui laisse des souvenirs atroces et des cicatrices indélébiles. L’efficacité des armes rend le pardon impossible.
@Jonas
Cité à part, cela est bien entendu faux. J’ai bien noté plus haut que c’est une des libertés prises par le film pour romancer la vie d’Hypatie et condamner l’intolérance religieuse. Personne ne sait ce qui s’est passé à Alexandrie.
@Yann Esteveny
Je ne vois pas où est la propagande dans le récit d’une philosophe asexuée qui s’intéresse à l’astronomie et qui meurt dans des conditions atroces pour satisfaire à la bêtise humaine (résumé populiste et expéditif centré sur des valeurs humanistes dont j’ai essayé de me décentrer dans l’article, pour appuyer et rendre hommage au point de vue du film, mais pas seulement). Peut-être pour consolider les publicités malthusianistes à venir dans le cadre du combat contre le réchauffement climatique... (Le complotiste en moi pense qu’ils ont trouvé un autre angle plus racoleur pour parvenir au résultat attendu, en tout cas dans les pays occidentaux...)
Puis, la seule invention du film est celle que je décris dans le premier paragraphe, à savoir qu’Hypatie aurait anticipé sur les découvertes de Kepler avec des siècles d’avance, ce qui est bien entendu une extrapolation fantaisiste. Pour le reste, le film semble fidèle au peu d’éléments parvenus de sa vie à travers une correspondance et des témoignages. Ce n’était déjà certainement pas évident de le financer il y a plus de dix ans, alors je n’imagine pas maintenant...
@Gollum
Merci pour la référence à Marguerite Porete. Son œuvre m’intéresse grandement.
@Laconique
Désolé que vous y lisiez une hagiographie. Moi qui espérais avoir été subtil...
@Yann Esteveny
Le film est une production espagnole tournée à Malte avec des acteurs de divers pays. C’est peut-être une réalisation globish/Hollywood, et ensuite ? C’est sûr, chacun joue son rôle... Ou plutôt, un rôle...
@Yann Esteveny
C’est plus large que ça, on ne lutte pas contre le totalitarisme en rédigeant des articles. Au quotidien, j’aspire simplement à ne pas être totalitaire moi-même. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai soutenu vos articles en modération, mais il semble que je ne sois pas de la majorité.
@Yann Esteveny
Plutôt que de me reprocher de ne pas parler de ce que je connais pas, pourquoi ne pas soumettre vous-même un article à propos de ces résistantes ?
@doctorix, complotiste
Si la longévité des œuvres vous importe autant, restez-en à « L’Odyssée ». C’est dommage de s’arrêter au 19ème. Vous ratez Valéry, Giono, Penec, Queneau... auteurs qui me parlent personnellement bien plus qu’un Flaubert, un Hugo ou un Balzac. Je mets d’ailleurs Valéry au-dessus de Hugo, il a été d’une clairvoyance supérieure. A vrai dire, je ne vois personne de la stature de Valéry depuis sa mort. A mes yeux, c’est le dernier des très grands.
Mais cela éloigne de « Better Call Saul » qui ne sera certainement pas oublié dans deux ans. Disons, dans trente ou quarante...
@titi
Je ne regarde pas de séries françaises (elles ne me semblent jamais refléter le réel ou la culture du pays) alors ça va être compliqué de comparer.
Niveau propos, « Better Call Saul » est dense, et on peut en extraire un peu tout ce que l’on en veut. Le travail scénaristique est digne de ce qui se fait au cinéma et même meilleur quand on prend en compte la durée de l’œuvre.
@eau-mission
1) Je pense que rien ne s’y oppose. Il n’y a pas de jugement sur la véracité ou pas de la maladie dans la série de la part des auteurs. La compassion des autres personnages vis-à-vis de Chuck est souvent touchante aussi, même si légèrement irréaliste (bien qu’elle s’accorde avec la prestance aristocratique du personnage). Au fur et à mesure, le caractère psychosomatique de la douleur éprouvée par Chuck devient de plus en plus flagrant dans le récit, mais c’est justement pour servir le récit du schisme entre les deux frères.
2) Il faut bien rentabiliser les adjectifs qualificatifs ! On s’est donnés tellement de mal à les inventer !
@Séraphin Lampion
Hé hé ça fait un peu partie du test. La photo récolte une note de 1,5/5, y a que les filles qui doivent voter !
J’en profite pour pointer une faute de conjugaison au dernier paragraphe, c’est « regarde » et non « regardent ». Si la correction est possible, merci.
@jjwaDal
J’essaie d’approcher le style de « La pensée première à la triple forme », je suis encore loin du compte !
@Lynwec
On dit souvent « sage comme une image » et pourtant les images sont souvent trompeuses. Et le langage qui semblait être la planche de salut la plus solide devient de plus en plus friable (« la paix c’est la guerre » etc.). A quoi s’en remettre dès lors, c’est ça l’objet du travail et de la réflexion.
@Lynwec
La sagesse peut être de suivre aveuglément le troupeau, allez savoir. Et de s’en remettre aux sages qui sauront arrêter la catastrophe que dans notre sagesse nous laissons survenir.
Dans la suite du texte, j’essaie d’ailleurs de remettre en question cette connaissance, annoncée avec la force du nombre et semble-t-il infaillible, de la science. J’essaie, je ne suis pas sûr d’y parvenir comme le note très bien Laconique dans son commentaire plus bas. J’essaie surtout en évitant le mysticisme traditionnel, en essayant de renouveler le recours rhétorique à ce qui est caché, car ce qui est caché est le seul moyen de déjouer le pouvoir des gens qui ne parlent que du visible ou plus largement du sensible. Le seul monde invisible/insensible est celui de la conscience individuelle, et il se constitue parce que le sujet qui la porte est capable d’une grande sensibilité. Il y a une impasse, il y a un mur. Je cherche non pas à le traverser mais à le contourner, et je suis trahi par les limites de mon langage...
@Aita Pea Pea
Mettez-vous à l’abri, la voilà sous forme sonore : https://www.youtube.com/watch?v=tsmHP3ce010
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