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Les commentaires de Mango



  • Mango Mango 8 avril 2008 18:56

    Absolument, Magic.

    Et j’ajouterai que cette histoire se transforme en immonde gâchis.

    Faute de position claire du gouvernement, les athlètes, qui n’ont pas, a priori,à faire autorité en matière de politique internationale, se retrouvent pris à partis, injuriés, sommés de prendre parti sur de questions au sujet desquelles ils n’ont pas plus d’information objective que vous et moi- à moins que vous n’ayez un parent tibétain ou militaire chinois muni d’un téléphone portable qui vous a envoyé les images. Auquel cas, merci de les transmettre.-

    On a vu des "bavures" policières contre les manifestants, et même contre les journalistes, et ce venant du "pays des droits de l’homme", qui n’ont rien à envier au pays d’accueil des jeux.

    On a vu des manifestants "courageux" brandir des slogans et des drapeaux qui se retrouveraient tout nus et l’appartement vide si on s’avisait de leur retirer tout ce qui est "made in china".

    On a vu des chinois hébétés, ahuris, dsespérés par ce déferlement de haine.

    On n’a rien compris.

    La Chine, aujourd’hui, stigmatise tous les espoirs et toutes les haines. 

    Eldorado des ultra-libéraux avec des mecs qui pensent pas et qui bossent pour acheter leur frigo, leur télé et leur bagnole, qui l’ouvrent pas à cause du régime : le rêve de Bernadette Chirac qui s’extasiait de voir les ouvriers bosser jour et nuit pour un bol de riz : "c’est ça qu’il nous faudrait". ah, ben merde... C’est les communistes qu’ont réussi !

    Repoussoir des "droit de l’hommiste" qui se gardent bien de mettre le doigt où ça fait mal chez nous- si on se fait greffer des organes de condamnés à mort chinois, si on s’habille en made in china et que la petite dernière se retrouve avec une Barbie toxique parce qu’elle est moins chère, la faute à qui ?-, en oubliant les sociétés médiévales, les femmes nées "putes ET soumises", les os brisés des "petits pieds"...

    Si ça pouvait être aussi simple qu’un drapeau affiché, qu’une flamme brandie, qu’un badge épinglé... Comme ce serait mignon !

    Cette agitation est dérisoire, ignorante et arogante, et elle finit par servir le gouvernement chinois, qui, pas si con, se sert maintenant des images de protestation pour rassembler la population sur le thème de "nous, seuls, contre le reste du monde".

    Comment, en effet, défendre l’image du pays des "droits de l’homme" quand on voit sa police se vautrer dans la bavure et l’inefficacité face à des manifestants qui en connaissent autant sur le Tibet que moi en physique nucléaire ?

    Après la brave dame qui brandit son drapeau tibétain avec , comme argument, que c’est "contre le communisme", et après avoir tabassé en direct de journalistes de France 2, télévision publique, on va aller leur donner des leçons ?

    Ridicule assuré.

    Chine 1- Monde "libre" 0

     



  • Mango Mango 8 avril 2008 17:32

    J’ai bien eu la même tentation que Wesson mais je dois dire que je ne regrette pas d’être allée jusqu’au bout de l’article .

    En effet, à la "psychologie déviante"- terme qui fleure bon son "scientiste"-, de ceux qui s’interrogent, s’informent, se questionnent, doutent, tâtonnent, se trompent, corrigent, débatent, apprennent et finalement progressent, mais lentement et collectivement, l’auteur oppose la fulgurance et l’efficacité de l’action impulsive et violente .

    En gros, il fait preuve d’une immaturité crasse en affichant un culte du super-héros qu’il regrette tout bonnement de voir défendu de façon "négative" - traduisez : "par les méchants"- alors que les "gentils" sont aux abonnés absents.

    Ben alors ? On a voté pour Zoro et on est déçu ? C’est dur d’arriver à c’t âge là pour réaliser que Zoro peut pas être partout à la fois et qu’il doit hiérarchiser : les infirmières bulgares, les chauffeurs de taxis, ses potes à la tête des médias... Patience, quoi ! Vous aussi vous finirez par être assez médiatique pour qu’on vole à votre secours.

    Maintenant, si ça peut rassurer l’auteur, dès l’annonce de "mon" cancer, je promets que n’écoutant que mon civisme et mon courage, soucieuse de ne pas creuser le trou de la sécu par d’inutiles et coûteuses thérapies et autres soins palliatifs, horrifiée à l’idée d’afficher une dégradation physique susceptible de soulever un débat sur l’euthanasie, et par là, de saper le moral de français "gentils" , je promets donc de mourir "utile", me sacrifiant à une noble cause.

    Laquelle ? Ah, mais permettez ! Là, c’est moi qui décide.

    Eh, oui ! En tant qu’être "exceptionnel", n’est-ce pas ?

    A votre âge, cher auteur, vous n’avez toujours pas compris que c’est le désespoir qui fait les héros ?

    Et entre le désespoir de celui qui ne peut pas se payer le dernier écran plat et de celui qui ne peut pas bouffer, y’ a pas photo dans la motivation.

    Priez donc, cher auteur, pour que vous et vos proches ne soient confrontés qu’à ces médiocres "déviants" : le choc de la rencontre avec les "exceptionnels" farcis de certitudes risque d’être violent.

    Je crois que je vais vous faire mal : c’est pas toujours les "gentils" qui gagnent.

    Et avez -vous réfléchi une seconde aux critères qui vous permettent de distinguer le "négatif" du "positif" ?

    Le nombre de victimes ? Leur "qualité" ?

    Cet article m’a profondément agacée, au point que j’ai pris le temps de le commenter.

    Pourtant, j’ai voté "intéressant" car il me paraît significatif de la facilité et de l’immaturité qui règnent sur l’époque, bien dans l’air du temps.

    Contre Superman, la maîtresse d’école n’a aucune chance, du moins avec ceux qui croient en Superman.

     



  • Mango Mango 25 mars 2008 20:13

    Alors arrêtez de laisser des miettes partout, le bretzel !



  • Mango Mango 25 mars 2008 20:12

    Ben, moi, c’est des gens comme Bretzel Man qui me font peur...

    Surtout que l’on sait que le bretzel est une arme ! Mais si, rappelez -vous : Djôrdge Deubbelïou manqua d’y succomber...

    Bretzel, vous avez foiré sur ce coup-là... Combien de vies de quart-mondistes américains enrôlés et de civils iraquiens épargnées si une seule de vos petites miettes s’était accrochée ?

    Ah, ces "va-t-en-guerre !"... Des mots, toujours des mots...



  • Mango Mango 25 mars 2008 19:24

    Vous leur laissez le droit de vote ???



  • Mango Mango 18 mars 2008 20:22

    Je vais sans doute me faire sévèrement remettre à ma place, mais très honnêtement, et très sincèrement, et très laïquement, je considère que mon corps ne m’appartient pas.

    Pourquoi ?

    Parce que nourrisson je dépends de ma mère. Et c’est ça qui me construit, et qui construit ma mère.

    Parce qu’enfant, je dois "faire avec", m’accomoder du fait d’être "trop grand", "trop petit", "trop gros", "trop maigre", "trop noir", "trop blanc", et accessoirement, laid, beau, bigleux, handicapé, pauvre, riche... Et c’est ça qui me construit, et qui construit mes camarades.

    Parce qu’ado je me transforme et je dois imposer aux autres ce que je deviens : un homme ou une femme qui sera reconnu(e) en fonction de la force, des talents, des objectifs que j’investis... Je me construis moi-même et je commence à construire la société qui sera bientôt dépendante de "MOI".

    Parce qu’adulte en bonne santé, je suis responsable de tout et de tous, je n’ai droit à aucune faiblesse, je me construis et je construis les générations futures à force de volonté, de travail et d’exemplarité.

    Parce que vieillisant, bavant, pissant, chiant sur moi, défiguré, souffrant, délirant, je n’ai aucune raison d’en avoir honte, ayant franchi victorieusement toutes les autres étapes, ma souffrance, mon délire, ma "déchéance" ne sont qu’ humains... Et construisent l’humanité.

    De quel droit réclamons nous une mort "digne" ?

    La mort n’est pas "digne" !

    La mort est crade, dégradante, plus ou moins douloureuse, et ramène à ce que nous sommes  : faillibles, matériels, biodégradables...

    En celà, elle instruit les générations futures en leur transmettant l’urgence de l’action tant qu’il en est temps.

    La mort douce, quand on veut, comme on veut... Non, trop facile... Et ça n’apprend rien à ceux qui suivent, à part : "Quand c’est trop dur, prends un truc".

    Et après, on parle de "toxicomanie"...

    Moi, je veux crever salement, devant tout le monde et les miens, ou toute seule, à la maison ou à l’hosto, rien à faire pourvu que ça leur foute un choc, un coup de pied au cul pour se bouger ici et maintenant, en souvenir de ce que j’ai fait et de ce ce que j’ai été.

    Quelle prétention que de vouloir une mort "digne" !

     

     

     

     



  • Mango Mango 15 mars 2008 19:30

    Pour ce qui est d’immobiiser un enfant qui se met en danger ou met e daner les autres, je me suis déjà expliquée avec des parents, et jusqu’à ce jour, aucun n’a jugé préférable pour son enfant que je le laisse se jeter par la fenêtre ou fracasser la tête d’un camarade à coups de chaise.

    Il faut dire qu’avant de nous arriver, les enfants que nous accueillons ont été exclus de nombreux établissements dits "ordinaires".

    Quant à la dimension affective, elle ne saurait être totalement exclue de la relation entre maître et élève et elle est particulièrement forte avec des enfants en grande difficulté, parfois privés de famille.

    Il ne s’agit évidemment pas de la repousser, mais de ne pas en rendre les enfants - et soi même !" dépendants. Ici encore, il est de notre responsabilité de gérer, en aidant l’enfant, les parents les éducateurs, à trouver leurs places respectives...

    Oui, drôle de métier...



  • Mango Mango 15 mars 2008 19:16

    Ce que voulais dire, c’est qu’il y a une différence entre la loi et les règlements. Les règlements se rapportent à des lieux et à de personnes, alors que la loi s’impose à tous et en tout lieu. On doit le rappeler en toutes occasions, et l’adulte en est garant. En revanche, on peut effectivement concevoir les règlements avec les enfants, les faire évoluer,les aménager, mais la loi n’est ni aménageable, ni négociable.

    Merci pour votre intervention qui apportede nombreuses précisions, et effectivement, vous avez raison : une formation d’enseignant n’est jamais complète, comme celle de parent d’ailleurs !



  • Mango Mango 15 mars 2008 11:29

    Pour être en capacité de régler le problème de la violence à l’école, il est indispensable d’ être au clair avec les points suivants :

    1. La Loi, elle existe et elle est la même pour tous, enfants ou adultes, dans l’école et à l’extérieur : les violences physiques et verbales sont interdites, et par le fait intolérables, non négociables, condamnables et sanctionnables. Point. Répondre à la violence par la violence c’est envoyer le message suivant : "c’est la loi du plus fort : le jour où tu seras plus fort que moi, tu pourras me taper dessus". C’est totalement irresponsable.

    2. Pour autant, en tant qu’adulte, enseignants ou pas, notre premier devoir est la PROTECTION des enfants qui nous sont confiés ou que nous côtoyons. Il est donc de notre de devoir de signaler les cas de violences et de maltraitances constatées , et c’est aussi notre devoir d’intervenir, physiquement au besoin, pour protéger un enfant menacé par un autre dans son intégrité morale ou physique.

    Ainsi, il n’est pas du tout interdit d’immobiliser un enfant et de le contenir physiquement, en usant s’il le faut de la clef au bras ou de la technique dite de la "camisole" - maintien de la personne par les poignets, contre soi, bras croisés et qui permet à l’intervenant d’attendre sans trop d’efforts la fin de la "crise", mais comporte le risque de bleus aux tibias par ruades et de chocs au menton par coups de tête. Il vaut mieux, si l’on dispose d’une chaise ou d’un banc, s’efforcer d’y asseoir l’énervé avant d’appliquer cette technique. C’est dommage que je ne puisse pas faire un croquis !-.

    Non seulement ce n’est pas interdit, maisc’est même chaudement recommandé, car ne pas intervenir alors qu’un enfant est mis en danger en votre présence, c’est de la "non assistance à personne en danger", et que je sache, ça aussi , ça tombe sous le coup de la loi.

    3. En tant que parent et enseignante spécialisée, je n’ai encore rien trouvé de mieux comme méthode éducative que la bienveillance (refuser les préjugés, se méfier des a priori, des premières impressions), l’exemplarité (se soumettre soi-même à la loi), la rigueur (sanctionner quand il le faut et "tenir" bon sur la sanction), et surtout la coopération entre tous les acteurs de cette éducation. Ce dernier point peut aller de soi entre adultes qui partagent des valeurs similaires, une même culture, issus du même milieu, mais demande beaucoup de temps et de patience pour se construire avec des personnes en rupture sociale.

    Or, pour coopérer, il est indispensable de commencer par gagner la confiance de l’autre, et ça ne peut se faire que par l’écoute et le respect : dans la pire des familles, il y a TOUJOURS quelque chose à valoriser, à promouvoir, afin d’instaurer la confiance et tenter de renouer le dialogue.

    4. L’agressivité et la violence sont inhérentes à la nature humaine : nos enfants ne sont pas des anges. Les éduquer, ce n’est pas inhiber cette violence et cette agressivité en les brimant ou en leur faisant honte, c’est les aider à les exprimer par un biais socialement acceptable- sports, arts...-, et surtout, leur apprendre à les gérer et à les maîtriser.

    En 15 ans d’enseignement avec des enfants caractériels, je n’ai pu que constater qu’un enfant incapable de maîtriser son agressivité et sa violence est TOUJOURS un enfant qui souffre, se culpabilise, se déteste, qui a besoin d’aide, de soutien. L’exclusion temporaire peut être une solution lorsque l’enfant présente un réel danger pour les autres, mais se contenter d’exclure sans qu’il y ait par ailleurs un accompagnement, c’est aussi de la non-assistance à personne en danger : soit l’enfant deviendra encore plus violent, incapable de gérer sa rage, avide de vengeance, soit on aura réussi à le "casser" et il finira par retourner sa violence contre lui-même - auto mutilation, alcoolisme, toxicomanie, suicide-.

    5. Les dispositifs de sanction, d’aide et d’intervention existent en pareil cas. Si les parents et les enseignants ont épuisés tous les recours sans succès, ils peuvent ensemble, appuyés par les syndicats d’une part et les associations de parents d’autre part, engager une action protestataire : blocage de l’école, par exemple... Jusqu’à ce qu’ils soient entendus.

    6. Enfin, concernant la famille soupçonnée de maltraîtance, il ne reste malheureusement plus qu’à laisser la justice suivre son cours. Votre indignation est certes compréhensible, s’agissant d’amis proches, mais on ne saurait à la fois en appeler à la justice et refuser de s’ y soumettre. S’il est évident pour vous que les déclarations de l’enfant sont exagérées ou infondées, comprenez bien que ce n’est pas le cas pour un médecin qui, dans l’exercice de sa profession, est tenu de signaler toute suspicion de maltraîtance. Et malheureusement, l’argument de la famille "normale" ne tient pas : la violence domestique est, hélas, présente dans toutes les couches de la société. Simplement, elle est moins visible en pavillon ou en hôtel particulier qu’en HLM.

    Enfin, rassurez-vous : en matière de protection de l’enfance, les juges sont loin d’ être des briseurs de familles ! Quand nous voyons au quotidien quelles difficultés nous rencontrons pour soustraire, même temporairement, un enfant à une famille dans laquelle il court de réels dangers, parfois vitaux, ça m’étonnerait que ’on donne suite à cette histoire pour une fessée ou une paire de claques.

    Ceci dit, je reste persuadée qu’il existe des moyens plus adaptés pour sanctionner un enfant que les coups. Et pourtant, comme tout le monde, il m’est arrivé de ne pas pouvoir retenir la claque : 3 fois en tout en 22 ans de maternité, 3 enfants et 15 ans d’enseignement. J’en ai ressenti un tel malaise que je suis encore submergée par la honte à chaque fois que je m’en souviens.

    Les 3 enfants que j’ai "claqués" ont beaucoup pleuré : pas à cause du coup, car malgré l’exaspération qui fait partir la main, j’ai eu le temps de maîtriser le geste avant l’arrivée sur la joue. Pas même une petite trace rouge. Mais la douleur de la surprise, de l’humiliation... La peur panique de ne plus être aimé. C’était terrible. Je m’en veux encore aujourd’hui, et pourtant nous en avons parlé, nous nous sommes exliqués, nous avons dit à quel point nous étions désolés, les uns d’avoir poussé à bout, et moi d’avoir cédé à la provocation, nous nous sommes pardonnés mutuellement, mais je persiste à croire que je suis inexcusable d’être passée à l’acte.

    Non, décidément non : il n’est pas "normal" de distribuer des claques ou des taloches. Que ça arrive, oui, mais que les adultes que nous sommes aient au moins l’honnêteté de reconnaître que c’est, en fait, un aveu d’impuissance, une faiblesse.



  • Mango Mango 13 mars 2008 21:06

    Bon petit article bien ficelé.

    Allez, les jeunes ! Imposez -vous.

    Et bon courage.

    Moi, parfois, je fatigue... Et ça me fait bougrement plaisir de voir qu’il y a de la relève.

    Finalement, vos profs n’étaient pas si nuls qu’ il est convenu de dire par les temps qui courent : vous en êtes la preuve.

    Critique pertinente, sans acharnement ni dénigrement. Interrogations bienvenues. Un régal.

    Merci



  • Mango Mango 13 mars 2008 20:56

    Pauvre canard boîteux !

    Et pourtant, ils n’ont pas lésiné sur la com’ populiste avec les annonces du retour de la "morale", de l’accent mis sur l’orthographe et la grammaire, debout en entendant la Marseillaise, et tout le tremblement !

    Et c’est sans compter avec les arguments de campagne des personnalités gouvernementales qui volent très haut, du style : "de vous à moi, cher administré, votre problème là, j’en parle à Sarkozy et c’est réglé... Ben j’le connais moi, Sarkozy...", et ce qu’il s’agisse du chien du voisin qui aboie après 22 heures, d’un loyer impayé, d’une place de parking réservé que l’on refuse à un commerçant ou autres doléances du même tonneau.

    Ceci dit, en cas de râclée,il risque de se retrouver en disgrâce et le spectre d’ Allègre, le scientiste fou qui persiste à nier les problèmes climatiques, seul contre tous, s’étranglant de haine et de rage après le Nobel attribué à Al Gore, se profile à l’horizon.

    Entre un Darcos paillasson se vautrant dans la courtisanerie et la démagogie (annonces "choc" et tonitruantes, puis reculs stratégiques face aux professionnels , "adoucissements" auxquels seuls les lecteurs du BO et de quelques revues syndicales ont accès , et que personne ne se soucie de transmettre au grand public, et un Allègre pontifiant bouffi de suffisance , je ne suis pas sûre de vouloir choisir.

    Et pensez à nos futures manifs !

    Après "Fillon, tu l’as dans l’fion" et "Darcos, tu l’as dans l’os" - avouez qu’ils nous facilitaient bien le travail !-, qu’est ce qu’on va bien pouvoir trouver pour "allègre" ?

    On a une jolie rime avec "pègre" qui sied à son air patelin et à son autoritarisme arrogant, mais je suis en panne d’inspiration.

    Merci d’avance aux agoravoxiens créatifs qui souhaiteraient apporter leur contribution.

    M’est avis qu’on en aura bientôt besoin !

    Bonne soirée à tous.



  • Mango Mango 8 mars 2008 18:40

    @ Morice

    Pour avoir réagi favorablement à votre article , j’ai vu à mon tour mon intégrité mentale, physique et ma sexualité mises en causes.

    Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que vous écrivez, mais l’acharnement et la bassesse de vos détracteurs donnent paradoxalement une extrême importance à vos articles, car qui, à part une bande de frustrés désoeuvrés et haineux, mettrait autant d’énergie à descendre des écrits sans intérêt ?

    Alors j’espère que vous ne vous découragerez pas.

    Personne n’est dupe des grossièretés et rodomontades des "moi, si j’voulais...".

    La meute grossira sans doute encore, d’autant que Naboléon Le Petit continue de chuter, et ça les énerve, faut comprendre... Avant, ils pouvaient au moins dire " On a 53% avec nous". Et maintenant, hein ?

    Ben ça http://www.php.sofres.com/cote2/redirect.php et ça http://www.php.sofres.com/cote2/redirect.php pour se consoler...

    Il ne reste plus qu’à espérer que la claque des municipales soit moins importante que prévu, mais ça m’étonnerait : le sarkosiste populaire déçu regagne à grands pas les extrêmes, droite et gauche.

    Allez, courage.

     



  • Mango Mango 8 mars 2008 18:08

    Aux Vous avez beau jeu de vous mettre à plusieurs pour disqualifier les interventions ou les articles de ceux qui vous déplaisent par des tournures injurieuses et des allusions plus ou moins fines à la supposée sexualité de vos détracteurs.

    Cependant, permettez - moi de rigoler franchement quand vous extrapolez sur la vie sociale, le physique et la prétendue frustration sexuelle des personnes que vous attaquez, car vu le temps que vous passez sur internet à harceler le "bobo-gôcho- antiaméricaniste primaire" , c’est à dire tous ceux qui ne pensent pas comme vous, on peut en déduire :

    1. Que vous n’avez aucun argument sérieux à opposer. C’est là que ça vous va bien de parler de "cons".

    2. Que vous n’avez pas grand chose à foutre, et que par conséquent, vos vies sociales, familiales, professionelles et sexuelles sont soit inexistantes, soit insatisfaisantes. c’est à que ça vous va bien de parler de "frustrés".

    3. Que si vous n’avez pas de vie professionnelle, ou active, associative ou familiale - ou si vous la passez à vous défouler sur votre ordi-, vous êtes improductifs, bref, inutiles... C’est là que ça vous va bien de parler de "parasites".

    3. Que passer sa journée le cul sur une chaise devant son ordi, ça ne laisse ni le temps de se nourrir correctement, ni de se laver, ni de se bouger un minimum... Physiquement, ça ne laisse rien augurer de bien sexy... Vous allez encore aux toilettes ou vous avez opté pour la chaise percée ? La couche "confiance", peut-être ? C’est là que ça vous va bien d’ attribuer à l’ "autre" de prétendues tares physiques.

    4. Que s’imaginer rebelle parce qu’ on dit des gros mots en croyant que ça fait "frissonner" le bourgeois, c’est du niveau "caca boudin"- 2 à 3 ans, et ça refait une poussée à l’adolescence-, et c’est faire bien trop de cas de l’interlocuteur que l’on s’imagine choquer. C’est là que vous vous montrez parfaitement ridicules : au lieu de contredire intelligemment, de démonter les arguments, vous vous épuisez à injurier, insulter, dévaloriser, au point que vous donnez de l’intérêt à ce que vous croyez dénigrer.

    5. Que vous êtes sacrément seuls, isolés et pathétiques pour vous rassurer dans cette "famille" virtuelle qui s’exerce au lynchage. C’est là que ça vous va bien, les libations de "bons vivants" contre les "coincés".

    Ceci dit, je ne vous méprise pas complètement, puisque je vous réponds, franchement, et clairement, ce que je pense.

    Car enfin, il vous suffirait de voter négativement l’article, d’y réagir avec des critiques constructives, des contre-arguments, de noter les commentaires et de passer à autre chose, comme le font la majorité des lecteurs de ce site, voire de contester la parution des articles de l’auteur auprès de la rédaction au lieu de décourager toute discussion sur le fil.

    Bon, j’imagine que vous nous faites juste une grosse déprime... C’est courant à la sortie de l’hiver, et avec Naboléon le Petit qui chute dans les sondages... Ben, voui... ça n’arrange rien !

    Allez, reprenez -vous !

    Si ça peut vous aider à aller mieux, je voterai UMP demain, pour le pauvre candidat qui a planqué son logo au milieu de plein d’autres- y’ a même celui de l’imprimeur !- , en tout petit, en bas, là où le militant qui distribue les tracts peut le planquer avec son pouce pour pas se le faire renvoyer dans la tronche.

    Je vois que ça va déjà mieux !

    Allez, bisous... Et ne vous fatiguez pas à répondre que vous n’avez rien compris : vous êtes trop brillants, je ne vous croirai pas.

    PS : si un "bobo" c’est la petite-fille d’une fille de cuisine au boulot à 8 ans et d’un ouvrier agricole à 10, devenu chauffeur de maître, la fille d’un mécanicien poids-lourds à 14 ans et d’une couturière à 12, qui a eu la chance de survivre aux attentats du FLN et de l’OAS pour faire partie de la première génération qui accède aux études et qui peut penser à autre chose qu’à sa survie, oui, je suis une bobo, et je vous emmerde.

     



  • Mango Mango 5 mars 2008 19:55

    M’est avis que ce n’est pas qu’à mon humour que vous devez être hermétique.

    Mais vous avez raison : c’est pas grave...

    Ne vous forcez pas, surtout : n’allez pas nous faire une méningite ou une congestion cérébrale comme disait mémé !

     

     



  • Mango Mango 5 mars 2008 19:29

    Ouh, là, là !

    C’est trop d’honneur ! Je n’en demandais pas tant !

    Je m’efforcerai donc de répondre sur le registre des posts que j’ai eu la joie de découvrir sur ce fil.

    Pardon pour mes maladresses, je n’ai pas l’habitude.

    Je me lance : "Pauvres cons. Vous êtes trop cons"... C’est comme ça , non ? C’était "castor", je crois...

    Je continue... Si je ne me trompe pas, le second argument était de l’ordre de la frustration sexuelle, donc : "allez donc vous dégorger le poireau, ça vous monte à la tête". C’est bon, c’est dans le ton, ou dans le "thon" ! Wouarf, whouarf, whouarf !!!

    Quant aux dames, bien que je sois étonnée de leur participation à ce défouloir puéril, je constate avec plaisir qu’elles restent correctes et dignes.

    Pas moi, mais c’est parce que je n’ai jamais eu la prétention d’être une "dame".



  • Mango Mango 5 mars 2008 18:20

    Dans les années 70, Béranger chantait tous les ans au festival d’Avignon, en plein air, sur la place du Palais. J’étais ado, et sa voix chaude, grave, rugueuse, ses mots claquants, son physique de déménageur, sa belle gueule de gitan, sa chemise blanche et son gilet noir me faisaient beaucoup plus d’effet que les sautillements de zébulon de l’énervé à paillettes que j’avais pourtant adoré entre 7 et 9 ans.

    C’était, à l’époque, le seul endroit où l’on pouvait se procurer ses disques dans la région et ses vinyls ne m’ont pas quittée : aujourd’hui, ce sont mes enfants qui les écoutent et n’en reviennent pas qu’un type de ce calibre ait pu rester ignoré du grand public. A ma connaissance, seul Mermet lui a rendu hommage sur Inter.

    Moi, je l’écoute toujours de temps en temps avec nostalgie, mais ça ne me met plus la même claque qu’à l’époque : il y a un temps pour tout dans la vie !

    Il n’y a pas de mal à s’offrir une bonne petite régression de temps en temps, mais ces vieux fan’s désespérés qui ne vivent qu’à travers leur idole , qui s’accrochent à leurs souvenirs comme à ue bouée de sauvetage tout en se faisant vampiriser par des exploiteurs de chanteurs morts, pardon, mais c’est pathétique et ça me met très mal à l’aise.

    D’autant qu’on nous les vend comme des espèces de légendes, des héros, des modèles, alors qu’ils ne sont que des gens ordinaires, avec leurs failles et leurs mesquineries, et parfois même avec beaucoup plus de failles et de mesquineries que le héros ordinaire, comme le smigard ou a caissière à temps partiel qui continue à se lever le matin pour tenter de nourrir et d’élever ses gosses.

    "A working clss heroe is something to be".

    C’est ce que m’inspire l’article de Morice. Je ne sais pas si j’ai bien compris...

    A ce que j’ai lu sur ce fil ahurissant, il n’y avait rien à en penser : je ne dois donc pas être normale.

    Je dois dire que je suis consternée par cette entreprise de trollage systématique d’un rédacteur : je suppose que certains trouvent ça amusant. Comme quoi, en matière d’humour comme de chansons, il y en a pour tous les goûts !

    Moi, j’appelle ça du lynchage, et d’autant plus lâche qu’il est anonyme et gratuit.

    Il semblerait qu’une large part de nos contemporains soient favorable au retour du pilori.

    Encore plus savoureux : on retrouve dans le tas de fort nombreux adeptes du "travailler plus pour gagner plus" , des pourfendeurs de "parasites", qui, vu le temps passé sur ce site, donnent tout son sens au concept psychanalytique de "projection".

    Bonne soirée à tous.

     

     



  • Mango Mango 5 mars 2008 16:47

    Tiens ? "Tocard", ..., "tocard"... ça me dit quelque chose...

    Ah ! Voilà que ça me revient : http://storage.canalblog.com/16/82/105722/22554783.jpg



  • Mango Mango 29 février 2008 19:10

    Sympa Claude !

    Un petit bijou sur le thème : "Depuis l’temps..." http://www.bide-et-musique.com/song/10884.html

    Anne Sylvestre et Boby Lapointe en duo... Savoureux !

    Bonne soirée.



  • Mango Mango 29 février 2008 15:22

    " ’ tain... Encore trois ans !"



  • Mango Mango 28 février 2008 18:50

    Pardon Sandro, si j’enfourche encore une fois mon dada d’exemplarité - tic de mère de famille, éducatrice et pédagogue-, mais quand on se mêle de donner des leçons, on n’écrit pas "marier" avec deux ’r’.

    Encore une fois, je vous prie d’accepter mes excuses, mais quelle que soit la répulsion que m’ inspirent les commentaires de Pallas, je me vois forcée de constater que cette fois ci, il/elle n’a pas tort.

    Car hélas, la "grauce phôte d’ aurtografe", ça arrive à tout le monde : la preuve... Et pour moi, ça ne discrédite en rien le fond, tant que ça reste lisible.

    La dysorthograhie est un véritable handicap : je connais beaucoup de gens intelligents, brillants et riches d’expérience qui hésitent à s’exprimer par écrit par simple hantise de la "faute" qui les ridiculiserait.

    Ce sont, en majorité, des gens plutôt âgés qui ont très peu fréquenté l’école, et d’autres de ma génération que l’on humiliait en public en leur scotchant sur le dos, pendant la récré, leur dictée caviardée de rouge.

    C’est dommage : on se prive ainsi de nombreux avis, de contributions intéressantes, qu’on les approuve ou pas.

    Parfois, je lis A-Vox avec mon vieux papa. Il réagit, mais n’écrit pas. Trop peur du ridicule. Trop fier pour dicter à sa fille ou lui demander de corriger. Pourtant, un bonhomme de 80 ans qui a commencé à bosser à 14, qui a connu la seconde guerre mondiale, l’ Algérie, l’imigration, le mépris, ça en aurait des choses à apporter au débat citoyen !

    Ce soir, je cuisine des pastillas, une blanquette, et une île flottante pour le dessert.

    Les recettes, je ne les prend pas sur Internet, mais dans le vieux cahier de recettes de ma grand-mère, née en 1900 et morte en 2000- elle a toujours apprécié l’ordre et la simplicité, mémé-, fille de cuisine à huit ans, montée sur un cageot pour atteindre l’évier où elle faisait la vaisselle, elle n’a pas hésité à consigner ses recettes, d’une belle écriture à la sergent -major, pleine de fautes, mais on comprend quand -même, et c’est tellement meilleur !

    Sans rancune.