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Les commentaires de Monica



  • Monica Monica 11 août 2010 16:54

    @ Yann Patin de Saulcour,


    Merci de ces échanges courtois... et de fond sur nos stratégies, puisque notre analyse des dégâts politiques de Sarkozy est la même. Je ne fais pas de la morale (quoique je me demande si ce serait si grave que cela) ni ne m’insurge contre la vulgarité dont je n’ai rien à cirer, voire dont je me tape. Je me pose simplement des questions et exprime des inquiétudes. Je n’intellectualise pas, mais oui, je me méfie de l’appel aux « bas instincts » que Sarkozy flatte sans cesse. Je ne veux pas apaiser ni susciter de foudres, simplement échanger.

    Vous dites « le voyou ainsi révélé ». Mais comment est-il possible que les gens, connaissant la trajectoire de Sarkozy et ses pratiques en tant que Ministre de l’Intérieur, aient pu avoir des illusions sur le personnage et n’avoir vu en lui qu’une personne décomplexée ? Comment expliquer que certaines personnes de gauche aient rejeté de façon haineuse Royal et aient voté contre elle, et pour ce monsieur dont nous connaissions depuis belle lurette les principes ? Les bas instincts d’un antique machisme n’auraient-ils pas joué ici ? Les gens qui ont élu Sarkozy - je n’en fais pas partie - sont responsables de l’avoir hissé là où il est. Je ne les accuse pas ni ne les excuse, je m’en désole.

    Vous dites que les gens bafoués rejettent Sarkozy sans plus prendre de gants. En somme, déçus, blessés, ils agissent en écho de Sarkozy, ils font comme lui. Mais le plus grave, c’est que ce n’est pas simplement avec lui qu’ils le font, c’est entre nous que nous le faisons. La déchirure du tissu social, Sarkozy la révèle mais ce n’est pas lui seul qui l’a faite. Nous en sommes coresponsables. Et si nous ne le comprenons pas et ne combattons pas ces mécanismes, nous serons laminés. C’est pour cela que je parle d’exutoire. L’exutoire est utile, mais il n’est pas suffisant, voire il peut être dangereux s’il n’est pas accompagné d’un mouvement profond d’analyse critique de la façon dont nous collaborons nous-mêmes au système de corruption, de rejet des autres, dont Sarkozy montre l’exemple au plus haut niveau de l’état. Car sans cela, nous allons comme vous le souhaitez, voir les têtes tomber, au sens figuré, naturellement... mais le système se perpétuera à l’identique.

    Quand le « Chef » bafoue et transgresse la démocratie d’une manière grossière, mais dans la droite ligne, amplifiée, de ses prédécesseurs, comment répondre ? On peut manier la provocation et la transgression : cela soulage. Mais il faut admettre que d’autres choses sont nécessaires... dont le rappel constant des règles et des valeurs transgressées.

    Cordialement.


  • Monica Monica 11 août 2010 14:29

    @ Paul Villach,


    L’exutoire joue à fond la caisse, et vous en faites les frais. Vous récoltez une majorité écrasante de votes négatifs, la plupart des commentateurs disant « Sarkozy l’a bien cherché » et/ou « Paul Villach le défend ».

    Or Sarkozy a bien provoqué la colère qu’il suscite par sa politique : qui le conteste ?
    Mais est-ce une raison pour entrer dans sa logique stylistique ?
    Sarkozy fait appel au plus vil de l’humain. 
    Ne nous y abaissons pas, nous.

    Hélas, on ne peut rien contre l’exutoire.
    Le met-on en doute, on est pris soi-même dans la tourmente...
    Dommage. Sarkozy est en train de gagner. 


  • Monica Monica 11 août 2010 12:03
    @ Paul Villach,

    Je partage en partie votre questionnement et ce que j’y perçois d’inquiétude. On sent en France une dégradation très nette de l’image des fonctions étatiques et, plus largement, de la politique. Et, de plus en plus souvent, les « buzz » sur des « affaires » , les scandales, remplacent l’analyse des mesures très dangereuses prises par ce gouvernement... et, surtout, elles font passer au second plan les propositions constructives d’alternatives crédibles.

    Traiter Sarkozy de « voyou » semble aussi limite que l’avoir traité de « fou ». Personnaliser l’attaque dans ces termes est d’abord un risque de la dépolitiser. Car ce qui nous gêne, c’est la politique de Sarkozy. Son style personnel n’est qu’un petit aspect, superficiel, des choses. Ce style est, et il a toujours été, pléthorique. Il est depuis longtemps, pour certains de nous, insupportable. Il faut croire que 53% des électeurs ont apprécié son style et son programme, car ils l’ont élu, déployant précisément des critiques éhontées contre la personnalité de Ségolène Royal...

    On peut redouter que, à la surenchère du style sarkozien, qui relève très nettement de « l’appel aux bas instincts », réponde en écho la surenchère de l’opposition, dans les mêmes termes que lui. 

    Or on se perd (à mon avis) à emprunter les termes de son adversaire. Il faut le combattre sur le fond, pas sur la forme et surtout dans nos termes, pas dans ceux qu’il emploie, lui.

    Tout cela étant dit, nous sommes nombreux à éprouver un véritable « ras le bol » de ce personnage, et manifestement beaucoup de gens ont besoin d’exutoires... « Voyou » et autres qualificatifs jouent cette fonction. 

    Je ne suis pas certaine que la presse doive orchestrer l’exutoire : elle devrait peut-être laisser ces expressions dans le champ de la vie quotidienne et s’occuper de transmettre le contenu politique des critiques et des propositions.


  • Monica Monica 25 juillet 2010 11:17

    Merci à l’auteur de cet article nuancé et fort bien documenté.


    Je conteste la notion d’islamophobie. Il ne s’agit pas ici d’une peur pathologique, mais d’un refus politique de s’accommoder de pratiques et de valeurs oppressives, restreignant la liberté des êtres humains et les enfermant dans des carcans.

    Hélas oui, la gauche dans notre pays a fait le « petit bras » sur ces questions, confondant tout dans une sorte d’angélisme de fait démoniaque (dans ses conséquences) et d’antisarkozysme un peu vain puisque ne s’accompagnant pas de vraies propositions alternatives.

    Elle n’a pas été aux avant-postes du combat pour la laïcité, l’humanisme (qui intègre au premier plan l’égalité des hommes et des femmes), la lutte contre toutes les oppressions et pour les libertés dans le cadre d’un socle culturel partagé, qu’elle s’est refusé à définir car « ce serait raciste et discriminant ». Du coup, elle cautionne des pratiques oppressives et ne permet pas de poser les questions nécessaires en matière d’intégration.

    Il est évident que si la critique vient des pays dominés par l’Islam, elle aura un poids plus important, et nous devrons être là, sans état d’âme, pour les soutenir. 


  • Monica Monica 23 juin 2010 19:21

    ZenZoe, je vous suis assez bien...

    Et je vois que vous n’avez écopé que de votes négatifs, comme ce sera mon lot.
    Bah j’assume :->

    Eh oui, il est tellement plus facile de se focaliser sur et contre une personne - au demeurant fort incompétente et dangereuse - que d’analyser pourquoi NOUS en sommes arrivés là.

    Le terrain était prêt, la société avait de gros trous dans son tissu. Sarkozy a exacerbé les choses et a agrandi les trous, voire en a produit d’autres.

    Mais comment avancerons-nous si nous ne regardons pas AUSSI ce qui dysfonctionnait depuis si longtemps, avant Sarkozy ?

    A l’auteur : je suis toujours gênée qu’on parle d’un « nain » de façon aussi péjorative. Personne n’est reponsable de son genre, de sa couleur de peau ou de sa hauteur. Voilà qui me vaudra encore un vote négatif  smiley



  • Monica Monica 22 mai 2010 12:49

    J’aime bien votre texte, hors des clous. Il a une dimension « respirante » pour employer un néologisme aéré smiley

    Je vous suis très bien sur l’opposition de « vous avez des solutions ? » à toutes les critiques, sur l’éternel mode « la critique est facile, l’art est difficile ». Et aussi sur le manque de vision intégrée, globalisante, qui prévaut dans l’abord de nombreux dossiers. Et enfin sur la nécessité d’un consensus du rejet.

    Ce n’est peut-être pas « ensuite » que viendront les propositions : elles sont déjà là, à l’état d’ébauches, d’esquisses, nous donnant une impulsion pour dire l’intolérable. Vous ne croyez pas ?

    Bien cordialement.



  • Monica Monica 18 mai 2010 20:29

    Merci, Jack, pour cet article si délicat sur une si belle figure d’humanité...

    La lumière du désert ici rayonne sans assécher ni aveugler.



  • Monica Monica 6 mai 2010 19:26

    Merci, Jack, de cet excellent article, qui, encore une fois, rend hommage aux femmes libres.


    Dambisa Moyo dénonce avec raison les illusoires « solutions » apportées par les « aides » en Afrique.

    Puisque vous êtes parti de la citation de Desproges sur l’alimentation, ajoutons à ce réquisitoire les aberrations du système d’exploitation de l’Afrique par les pays riches, qui a consisté à faire arracher des plantes vivrières pour faire pousser des aliments inutiles à ces populations ! 


  • Monica Monica 26 avril 2010 18:13

    Je suis globalement d’accord avec l’argumentation de l’article, qui me semble être : 


    Pas de loi d’exception, mais l’application des lois existantes, sans faire de foin inutile, qui va créer des controverses sans fin.

    En revanche, je ne comprends pas le titre de l’article, qui a failli me dissuader de le lire. Il n’est guère question ici de niqab, de minijupes, mais plutôt d’éventuelle polygamie (en fait, de mariage et de maîtresses, ce qui est assez banal) et d’éventuelles infractions à la sécurité sociale ? 

    Que viennent faire ces deux vêtements, qui n’ont pas du tout le même sens, même si effectivement on peut les rapprocher en ce qu’ils transforment les femmes en objets du regard (de désir) des hommes. Mais la logique sociale qui les accompagne est beaucoup plus contraignante et oppressive dans un cas (le niqab) que dans l’autre (la minijupe).


  • Monica Monica 22 avril 2010 20:08

    Merci de cet article, qui aborde, du point de vue des animateurs, la question des quartiers sous l’angle des droits des femmes, confrontés aux (et menacés par les) intégrismes religieux.

     Il était important que le point de vue des animateurs, exprimé dans le livre cité, sorte enfin au grand jour, sans l’inhibition ou l’auto-censure de la bien-pensance (plutôt de gauche ) qui confond trop souvent critique politique de pratiques socioculturelles aberrantes, avec « racisme » et « islamophobie ».

    Ces confusions, faites au nom du « relativisme socioculturel » et de la « tolérance », sont redoutables.

    Que des hommes et des femmes des pays musulmans critiquent avec clarté les dangers de ce relativisme -un renoncement à certains valeurs républicaines- devrait rassurer les gens de gauche et les « déculpabiliser ». Il serait temps de poser, DANS NOS TERMES, et non ceux de Sarkozy, ces questions.



  • Monica Monica 19 avril 2010 20:52

    Merci de ce bel article un peu mélancolique, cher Jack, dont nous sommes (je l’espère) nombreux à partager les constats et à nous interroger sur les causes, et solutions à apporter.

    L’école - l’école publique, de la République - ne peut plus contenir les violences et les inégalités qui traversent l’ensemble du champ social. Hélas, elle en devient le reflet impuissant, guetté par l’ombre des panoptiques de surveillance... Et les errances pédagogiques, éducatives, renforcent le malaise depuis tant d’années !

    Il n’est pas de bon ton de dire les statistiques des difficultés scolaires en fin de primaire. Plus de 20% d’enfants entrent pourtant en 6ème sans maîtriser les acquis les plus basiques de la langue et des mathématiques.

    Il est en revanche de bon ton aujourd’hui de diagnostiquer à tour de bras des dyslexies, dyscalculies, troubles de l’attention et autres hyperactivités qui existent, mais dont une part non négligeable vient des interactions de l’enfant avec son environnement. Mais il est tellement plus facile de « médicaliser » que de mettre en cause explicitement les aberrations du système...

    Bien amicalement.



  • Monica Monica 18 avril 2010 19:13

    Cher Jack,

    Comme toujours, j’ai lu votre texte avec un grand intérêt, sensible au message essentiel qu’il porte :

    la conciliation et la réconciliation de deux termes qu’une pensée binaire ne cesse d’opposer, à notre grand dam : homme/femme ; père/mère ; actif/passif ; féminin/masculin, hémisphère droit et gauche ; hétérosexualité et homosexualité....

    La partition binaire est dangereuse, car elle appauvrit et empêche de concevoir la richesse potentielle des êtres et, partant, d’en permettre le développement chez chacun de nous. Par exemple, comme vous le dites, l’occultation du féminin dans les systèmes phallocentrés appauvrit de fait l’humanité.

    Je considère l’opposition cérébrale hémisphérique que vous prenez dans ce texte comme une métaphore, car je ne suis pas certaine que la répartition des fonctions cognitives et émotionnelles dans le cerveau soit aussi... binaire. Des grands faisceaux connectent des parties du cerveau entre elles, et les hémisphères entre eux . Le cerveau est un tout, très dynamique, très plastique, fonctionnant en synergie. Il peut déplacer à droite des fonctions usuellement « localisées » à gauche, et inversement...

    Je lisais hier un article dans Science qui m’a sidérée et fait rire. Des chercheurs prétendaient démontrer, par le recours aux IRMf, que notre pensée est binaire parce que notre cerveau ne serait pas capable de faire plusieurs choses en même temps, à cause du recrutement des hémisphères droit et gauche. Ils prouvaient le binaire de leur propre hypothèse en choisissant des paradigmes expérimentaux binaires smiley

    Vous avez donc, à mon sens, toutes les raisons de lutter contre cette partition. N’oublions pas que ce qui s’inscrit dans le cerveau , même dans sa morphologie, vient en grande partie de notre expérience de vie.

    Bien amicalement,
    Monica



  • Monica Monica 9 avril 2010 21:13

    Merci, Jack Mandon, de ce sensible hommage à Colette, qui, comme joliment vous l’écrivez, est

    Un modèle de femme, d’amante, de compagne pour toutes les femmes en quête de la seule identité qu’il faut chérir, bien au-delà les croyances et les interdits. Pour tous les hommes à l’humeur vagabonde, à l’humour enraciné dans la tendresse, la fantaisie...et la tolérance à l’épreuve des flammes de l’amour..



  • Monica Monica 20 mars 2010 15:25

    Merci pour ce texte.

    Ajoutons sur ce sujet les travaux de Marie-France Hirigoyen, qui a développé le concept de harcèlement moral et bien décrit les pervers narcissiques et la façon d’échapper à leur emprise...

    Elle s’est intéressée à cette forme de violence très particulière qui est difficile à repérer et surtout à nommer. Dans son premier livre le Harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, elle a mis un nom sur cette souffrance psychique, révélant un processus particulier.

    Dans son deuxième livre Malaise dans le travail, harcèlement moral : démêler le vrai du faux, elle a étudié spécifiquement ce phénomène dans le monde du travail.



  • Monica Monica 15 février 2010 13:50

    Si cet article est du second degré, il ne me fait nullement sourire.

    Ce type d’humour ne me sied pas, il faut le croire...
    Probablement ai-je trop un sens trop aigu de la dignité des femmes pour l’apprécier...
    Et sans doute ne vis-je pas dans le même monde que son auteur.

    S’il est du premier degré, sa misogynie et son anti-féminisme me laissent... comment dire ?... pantoise... Vraiment et tristement pantoise.

    Certains hommes en seraient donc encore là ?
    Eh bien....


  • Monica Monica 13 février 2010 12:50

    Merci, Julie.
     smiley

     J’ai bien apprécié les propos d’Elisabeth Badinter.

    Elle s’oppose à l’idéologie naturaliste, qui enferme depuis longtemps femmes et hommes dans des carcans...

    Contrairement à ce que disent des commentateurs, elle « n’impose » rien.
    Pff... Tss tss smiley

    Et elle rappelle qu’il y autant d’être femme que de femmes... "Je lutte pour qu’on cesse d’avoir une idée unique de la gent féminine, comme si on était un troupeau. On a des désirs, un inconscient, une histoire différente."



  • Monica Monica 1er février 2010 11:34

    Merci, chère Julie, de cet article rafraîchissant...
     smiley
    Les faux-c..s ont l’indignation toujours sélective et souvent très hypocrite. Une bienséance sur les mots qu’ils défendent à grands cris outragés, mais qui ne s’applique guère au plus important : les actes....

    Le PS qui croit se refaire une virginité morale en désignant son Frêche-émissaire ne l’emportera pas aussi facilement qu’il le pense... Les citoyens ne sont pas dupes de leurs manœuvres politicardes grossières, cachées sous les voilettes (très ajourées) de la « morale ».

    Ne parlons pas de Mélenchon, qui utilise, parmi d’autres, les épithètes de « claudicant » et de « délirant » pour fustiger Frêche. Sympa pour les gens qui ont la malchance de boiter ou de perdre un peu leurs repères mentaux...



  • Monica Monica 23 janvier 2010 12:37

    Merci pour cet article, qui pose une question importante.

    Comment comprendre la violence, et comment y répondre ?

    On ne peut y répondre de façon simple. Car si des personnes (jeunes ou pas) se livrent à des actes dangereux pour elles-mêmes et pour autrui, il faut chercher les causes, tenter de remédier à leurs effets, mais également sanctionner l’acte qui a porté atteinte aux autres.

    Définir seulement la personne comme la « victime » d’un système est contre-productif, pour la personne elle-même et pour la société.

    Il faut également tenter de prévenir la violence, en s’attaquant à ses multiples causes chez les jeunes : échec scolaire, voire illettrisme, manques de repères symboliques, écartèlement entre des repères culturels hétérogènes....

    Tous les volets doivent être envisagés en même temps : prévention, compréhension et prise en charge des souffrances sous-tendant les actes de violence, et sanction des actes.



  • Monica Monica 21 janvier 2010 21:19

    Un tabou est levé !
    Waouh, c’est super !

    Voyons, je me gratte la tête.
    Un tabou est levé, qu’est-ce ?

    Mais c’est bien sûr, Allain Jules, vous voulez dire que les hommes vont devoir porter la burqa, ou plutôt le niqab ?

    Car à force de balader leurs attributs virils serrés dans leur jean sous le nez des femmes, et d’exhiber leurs magnifiques visages glabres ou barbus, que de tentations n’induisent-ils pas !
    C’est intolérable !

    Allez messieurs, couvrez vite ce visage que nous ne saurions voir !
    Endossez la niqab !
     smiley  smiley



  • Monica Monica 13 janvier 2010 19:48

    Merci, Jack, de ce Billet serein et doux...

    On y pénètre et on en ressort délicatement.

    Deux belles images de femmes autour de Camus.

    La grand-mère, peut-être redoutable, mais si structurante...Matriarche et peut-être patriarche ?
    Elle aurait pu  menacer le développement, l’épanouissement, l’indépendance de l’enfant,
    au lieu de cela elle lui a permis de devenir Camus, cet homme qui ne voulait pas que la haine engendre la haine...


    La mère, sourde et analphabète , qui apporte et accueille l’amour, et ouvre l’enfant aux mots qu’elle ne peut entendre, lire ou écrire, et qu’il entend, lit et écrit, sans doute aussi pour elle, deux fois...