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Les commentaires de Matozzy



  • Matozzy Matozzy 13 février 2013 11:04

    Le problème c’est que le WiFi et la 3G (et ses évolutions) se généralisent dans les usages. Quand je lis les recommandations des ’Robin des Toits’ sur le WiFi, je me dis que c’est bien gentil, mais qu’ils ont quand même un peu un train de retard. Le problème du WiFi n’est plus la connectivité à l’intérieur d’un appartement ou d’une maison (Ils parlent du câble, il y’a aussi des solution de CPL qui sont efficaces). Le vrai problème du WiFi s’est l’utilisation et le développement des terminaux numériques (Tablettes et Smartphones en premier lieu). La mobilité numérique est devenu incontournable dans les entreprises et elle le devient au domicile. Tout est relié en WiFi, même pour diffuser de la musique dans un salon.

    De plus, c’est bien beau de dire que « non, on ne va pas activer son WiFi » quand on vit dans un immeuble. Ça ne sert pas à grand chose car on se retrouve de toute façon pollué par 5 ou 6 WiFi voisins. Ou que l’on aille aujourd’hui, on se trouve dans les champs de plusieurs réseau WiFi (surtout en ville). On peut toujours y échapper si on le veut vraiment (une maison isolé à la campagne ?), mais il ne faut pas se leurrer, très peu de personnes en auront vraiment la capacité.
    Vu les développement actuels, on n’arrêtera pas le WiFi. La seule possibilité c’est d’en étudier les conséquences et de tenter de limiter les effets. Bravo donc pour cette article qui va pleinement dans le sens de l’information et la reflexion sur le sujet.



  • Matozzy Matozzy 11 février 2013 16:06

    Bon article, même si le titre aurait gagné à être un peu plus recherché.
    J’ai failli prendre cette interrogation pour une insulte à intelligence. Déjà, rien que l’idée de « guerre juste » est une absurdité. On serait proche du concept de la guerre sainte qui est tout aussi absurde.

    Pour ce qui est de Hollande, je doute qu’il ait eu besoin d’être convaincu de grand chose. Il fait ce qu’on lui dit de faire. Étonnamment, il n’a pas hésité longtemps ce coup là.



  • Matozzy Matozzy 11 février 2013 15:54

    « Il a su museler les médias »

    Il n’a pas eu grand chose à faire à ce niveau là. Je dirais plutôt qu’il y’à collusion de longue date. Ce sont les médias qui musèlent le débat et servent de chien de garde pour le troupeau populaire. Ce sont eux qui nous imposent les candidats, ou du moins, qui encadrent et protègent leurs candidatures.

    Quand on voit les présidents qu’on se tape et l’offre qu’on nous propose : Sarkozy ou Hollande. Car le choix est limité a ceux-là, ne nous leurrons pas. Le système est bien foutu, il ne date pas d’hier.
    On ne peut pas croire un seul instant que ces personnages sont les meneurs de quoi que se soit. Et ils l’on prouvé tout au long de leurs mandats.... et c’est pas fini.
    Mais (et quitte à passer pour un conspijesaispasquoi) on ne me fera pas croire que c’est les « meilleurs » qui accèdent à ces « postes ». Seul des corrompus et dociles envers les vrais pouvoir peuvent accéder aujourd’hui à ces fonctions. C’est là leur qualité première.



  • Matozzy Matozzy 11 février 2013 11:27

    Ça pourrait éventuellement être drôle, mais ça ne l’est pas.
    Trop de sarcasme tue le sarcasme.

    A part déchainer la bêtise en tentant de bâtir sur ses fondations, cet article ne va rien apporter.
    La défiance vis à vis de la « réalité » servi par les médias est malheureusement un sujet sérieux.



  • Matozzy Matozzy 7 février 2013 13:40

    A Lambda :

    « à quand une émission sur les amitiés de Caroline Fourest ? »

    Il faut croire que c’est moins vendeur que les « réseau de l’extrême ».
    Ce qui m’a amusé c’est adjectifs lancés par la présentatrice qui présente le reportage, utilisant plusieurs fois « excellent reportage », « remarquable travail »... c’est un peu facile cette auto-congratulation et ces jugements sur quelque chose qu’elle ne maitrise et ne connait pas mieux que C. Fourest.

    Taîké Eilée à déjà plusieurs fois très bien commenté et décortiqué les méthodes et le « travail » de ces médias. Notamment dans son article sur une émission de Europe 1 :
    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/le-11-septembre-sur-europe-1-entre-97832

    Il y’a bien des commentaires sur le site de France 5, mais je doute qu’ils en tiennent compte ou en comprenne le message. Ils préfèrent « débattre » entre eux... la présentatrice et C. Fourest à la fin de l’émission.
    Tant qu’il n’y aura pas une vraie approche du 11 Septembre, sans partir avec l’idée de casser ou dénoncer du « conspirationniste », on n’avancera pas (du moins dans les médias... mais tant pis pour eux au final). Leur tropisme leur empêche visiblement de comprendre la relation avec leur perte d’audience et la défiance grimpante vis à vis des médias.



  • Matozzy Matozzy 7 février 2013 10:03

    Très bon article de l’auteur, comme toujours.
    Pour avoir regardé son reportage, je ne pense pas qu’elle soit en « service commandé » comme certains l’on suggéré. Je pense qu’elle s’est tout simplement attaqué à un sujet beaucoup trop grand pour elle et qu’elle s’en est rendu compte d’une certaine façon. Pour s’en sortir, elle s’est rattaché à des gens qui pouvait lui permettre d’en sortir par des raccourcis (comme Quirant et le blogueur de Conspi Watch). La première partie du reportage sur les éléments mis en cause du 11 Septembre est particulièrement mauvaise. Dans la 2e partie, elle axe son approche sur le projet du « Grand Moyen Orient ». Là, déjà, elle mélange un travail d’enquête sur un événement (ce que font des sites comme ReOpen 911) et un travail sur les conséquences de l’événement.

    Elle dit aussi l’une ou l’autre énormité dans son reportage, sans même s’en rendre compte. Elle dit notamment ne pas comprendre ceux qui cherchent à qui profite le crime. Comme si c’était une mauvaise façon de penser. Alors que c’est quand même une base liée à toute enquête.

    Bref, au final je pense vraiment qu’elle s’est noyé dans son reportage ou elle s’est rendu compte que c’était beaucoup plus difficile qu’une approche aussi globale et simpliste. Il aurait mieux valu qu’elle l’admette, mais ce n’est pas tellement une habitude journalistique... il est plus simple d’amalgamer et finalement de dénigrer. Au final, elle n’a rendu service a personne et surtout pas aux médias mainstream qui passent une fois de plus pour des manipulateurs ou, pour au mieux, des incompétents.



  • Matozzy Matozzy 5 février 2013 17:00

    Allez, ça faisait longtemps que j’étais pas chez Quirant. J’ai regardé la vidéo. Je passerai sur ce que je pense des photos et de son fameux photomontage (sur lequel il s’appuie pour placer l’avion dans le Pentagone).... bizarre car ça ne colle absolument pas avec la première photo d’après effondrement (qui n’est pas un photomontage... elle...)

    Bref... on pourrait encore discuter longtemps des appréciations d’une photo à l’autre, je veux bien lui porter le crédit qu’on peut avoir différentes façon de voir ce trou.
    Mais, y’a quand même un autre point qui me fait tiquer (pour le moins). M. Quirant affirme :

    "Outre ces nombreux débris, il a aussi été trouvé les traces ADN de chacun des passagers ayant embarqué…« 

    Ah ?.... juste après avoir dit, sans le moindre doute, que »l’avion s’est tout simplement désintégré« .... Mais les corps des gens, pas de soucis...on a pu les identifier par l’ADN ? Y’a rien qui choque ?
    De plus, j’aimerai qu’on m’explique ou on est allé trouver leur ADN pour pouvoir les identifier ? Non... parce qu’il est quand même affirmé »chacun des passagers".... ?!?
    J’aimerai que M. Quirant nous explique comment on peut identifier l’ADN de tous les passagers au sein d’un trou qui a désintégré un avion et ses nombreuses tonnes d’acier...
    Juste comme ça, car j’ai pas le début d’une théorie à mon niveau... ?



  • Matozzy Matozzy 28 janvier 2013 14:06

    « C’est moins vendeur, c’est cela, ou quoi ? »

    Oui, c’est tout simplement ça.

    Cela dit, si ils trouvent rien d’autre pour éclipser les « vrais » sujets, j’imagine qu’il vont nous mitoner une jolie petite histoire d’un soldat mort héroiquement au Mali... avec interview larmoyante de la famille et tout le toutim. 

    Mais à chaque semaine son épisode...



  • Matozzy Matozzy 28 janvier 2013 13:56

    « Une chose est sûre, il n’y a pas de quoi en faire une héroïne nationale. Les journalistes sont consternants sur ce coup-là. »

    Si ce n’était que sur ce coup-là, on pourrait encore le leur pardonner...

    Ce weekend, j’ai vu des extraits. J’ai vu un journaliste commentant fièrement l’approche de l’avion de l’héroine Florence. Il annoncait fièrement qu’il était « informé en temps réel ». Informé de l’approche d’un avion. Il nous annonçait tout aussi fièrement que l’avion était en train de survoler la ville de Caen.... comme si cela pouvait avoir la moindre importance ?!?

    Bref... quand on assiste à cela, on voit l’abysse dans laquelle à sombré la notion de journalisme au sein des médias de masse.



  • Matozzy Matozzy 25 janvier 2013 14:15

    C’est sur que dans ce rayon, vous êtes un expert, Gonzague...



  • Matozzy Matozzy 22 janvier 2013 21:54

    @ par soi-meme

    Sauf que vous etes hors sujet là. Un député ou un sénateur, ca ne démissionne pas. La gamelle est trop bonne. Ensuite, meme si un Hollande serait en difficulté (ca reste a démontrer), qu est ce que cela changerait ? Vous croyez que Hollande a grand chose a dire sur le sujet ?

    Un député ou un sénateur est aujourd hui un membre (grassement payé) qui appartient a un parti politique. OUI, qui « appartient ». Car son poste et son élection ne dépend pas du peuple, contrairement à ce que l on pourrait croire. Son poste dépend avant tout de sa capacité à conserver son étiquette et investiture de son parti. Autrement dit, il n ira pas a l encontre de son chef de parti.

    Et tout cela est avant tout la faute des électeurs qui légitiment ce fonctionnement à chaque fois qu ils votent pour une étiquette.



  • Matozzy Matozzy 22 janvier 2013 15:55

    Exatct Aldous !

    L’écureuil ci-dessus se trompe de cible. Même si nous avons a n’en pas douter trop d’élus, le trop est a chercher chez ceux qui n’ont pas ou peu d’intéret (comme les sénateurs par exemple). Mais les élus locaux sont encore les seuls qui ont un vrai contact avec le peuple et la réalité de « leur » terrain ! Et ils sont pour la plupart bénévoles, ne l’oublions pas ! Sur les 179 dont l’article parle, seuls 15 sont salariés de l’Etat (les maires).

    Les réduire, réduire leur pouvoir, réduire leurs attributions, cela va dans le sens de ce que fait l’Europe a une autre échelle : confisquer les pouvoirs et les résistances.



  • Matozzy Matozzy 18 janvier 2013 10:16

    « Alors, pour ne pas payer deux fois ou acheter des ebook veroullés qui ne pourront pas etre lu sur tel ou tel appareil, je suis forcé de me tourner vers l’offre pirate. »

    C’est exactement ça !

    Personnellement, je me tourne de plus en plus vers les réseaux de partage pour trouver mes livres car je suis fatigué de m’embêter avec des formats verrouillés. Entre les livres qu’on ne trouve pas sur le store de Apple, ceux dispo uniquement en Kindle et les politiques qui font qu’on ne peut avoir le fichier qu’une fois, que sur un appareil.... c’est tout simplement des contraintes absurdes à l’heure du numérique.

    De même, un livre, je veux pouvoir le partager avec ma famille ou avec certains amis avec qui on s’échange des livres qu’on a aimé. Avec un e-book acheté, je me retrouve « verrouillé »... et je me tourne donc vers les réseau de partage pour trouver une version « ouverte » qui me donnera la flexibilité que j’avais avec le livre papier.

    Je précise que c’est uniquement cette argument qui m’a fait prendre cette habitude et non le prix. Je suis pret à payer... mais pas pour un service verrouillé et dégradé. Ce n’est pas à l’éditeur de me dire comment lire, sur quel appareil lire et si je peux le partager avec ma femme ou pas.

    Le plus absurde, c’est que je trouve plus de choix sur les réseaux de partages que sur les site de vente en ligne... Les éditeurs creusent leur propres tombes.

    D’ailleurs, certains auteurs commencent à le comprendre et vendent directement leur livres en ligne, sans DRM et a un cout plus qu’attractif.



  • Matozzy Matozzy 15 janvier 2013 11:27

    Intéressant sujet de la part de l’auteur.

    Au-delà du débat philosophique sur l’eugénisme, il y’a toutes les implications qui sont quasi-inévitables : la mise en place d’une compétition génétique. C’est ce que sous-entend l’auteur en citant l’excellent film « Bienvenu à Gattaca ». Un monde dans lequel les compétences et la volonté n’ont plus grande place... ou les gènes sont le critère de choix et de sélection.

    La volonté des homosexuels serait le point de départ d’un tel virage, mais il est évident que les hétéros voudraient et pourraient disposer des mêmes « avantages ». Et ce serait un marché éminent lucratif pour les industries pharma-médicales. On verrait apparaitre un marché du gène et de la modification du gène.

    Comme dans le film, il est facile de faire sauter les dernières barrières psychologiques liées à la filiation familiale avec un « c’est toujours Vous (vos gènes)... c’est simplement le meilleur de Vous ». Ou encore « Donnez à vos enfants les meilleurs chances ».

    Merci à l’auteur de mettre le doigts la-dessus et de pousser le raisonnement au-delà d’un simple fait de société. Les modifications de la structure familiale peuvent entrainer d’autres évolutions qu’il faut pouvoir imaginer.



  • Matozzy Matozzy 20 décembre 2012 14:33

    @ Volt

    « Matozzy, je suis résolument contre votre affirmation « Le système qui nous régit est bien plus fort et intéligent que ça. Internet et toute la bonne volonté du monde ne pourront rien changer sans une véritable prise de pouvoir à tout niveau. » - d’abord je ne vois pas très bien ce que c’est « l’intelligence d’un système »... y’a toujours une idiote derrière, ensuite prétendre que « toute la bonne volonté du monde » c’est mésestimer les pouvoirs de la volonté, en quoi vous êtes debout déjà, ce qui n’est pas peu. »

    Ce que j’entend par « intelligent », tient dans ses capacités. Il serait naif de croire que le système dans lequel nous vivons (disons depuis la fin de la 2e guerre mondiale, même si on pourrait discuter ce point) est faible ou qu’il pourrait tomber facilement. Il est issu d’une évolution. Il possède un fonctionnement qui repose sur de nombreuses structures (structures d’état, partis politiques, lobbys...). Ces structures sont composées de nombreuses personnes et de nombreux « intérets » qu’il n’est pas facile à faire tomber. On peut toujours avoir la tête d’une personne, mais cela ne nuiera pas au système qui est bien plus complexe et composé d’un important réseau de personnes et un fonctionnement qui corrompt... (combien ont voulu y aller par idéalisme et sont devenus des agents du système une fois qu’ils ont trouvé que la soupe était bonne). Ceci est aussi à mettre au crédit de l’intelligence du système. Il faut savoir reconnaitre que c’est une machine de guerre efficace qui controle la vie et l’avenir de la grande majorité des personnes d’un pays ou du monde.

    Je ne méséstime pas les pouvoir de la volonté. Mais celle-ci ne peut avoir d’efficacité que si elle est canalisée. Et.... Internet, n’a pas cette vocation. Internet a la vocation de l’ouverture, la diversité et l’évolution. Cela est en effet important pour faire évoluer les esprits et c’est donc un pas essentiel. Mais ce n’est pas un outil de révolution. Du moins, pas dans le sens central présenté par l’auteur.

    J’ajoute juste que je ne suis pas un chantre de la révolution. Mais plutot de l’évolution. Et pour cela, Internet est bien un outil fondamental. smiley



  • Matozzy Matozzy 19 décembre 2012 15:46

    Très bon commentaire, même si il est un peu aggressif sur la forme.

    Les références sont là pour le montrer... parler de l’Egypte ou autres... sont des bons exemples. Rien n’a réellement changé dans ces pays. A part un président symbolique qui a été changé, on ne peut pas appeler cela une révolution.

    Le système qui nous régit est bien plus fort et intéligent que ça. Internet et toute la bonne volonté du monde ne pourront rien changer sans une véritable prise de pouvoir à tout niveau. Mais le pouvoir est par nature corrompu et fait pour corompre.

    Une vraie révolution se mesure à son degré de violence. Arrêtez de croire qu’un changement peut s’effectuer de façon pacifique. Ce ne sont pas des idées qui font tomber les privilèges. Seule la force peut le faire. Et elle fait aussi beaucoup de dégats... pendant et après.



  • Matozzy Matozzy 14 décembre 2012 10:24

    Ben justement. Tu t’es donc marié pour une raison juridique (ou administrative).

    Si on abolissait les visas, tu n’aurais pas eu besoin (ou l’envie) de te marier. On peut penser ce qu’on veut du mariage, mais ce n’est pas par amour qu’on se marie. L’amour se passe très bien du mariage.

    On se marie car on est y quasiment toujours obligé. Que ce soit par pression culturelle ou par pression de la société qui nous laisse vivre ensemble uniquement si adopte ses règles.

    Je suis dans le même cas que toi. Je me suis marié pour ne pas avoir à être séparé pour une raison administrative (ma femme aussi est hors UE). Mais on se passerait bien de toutes ces obligations...



  • Matozzy Matozzy 13 décembre 2012 16:59

    « FAUX... enfin dans mon cas.... c’est d’abord par amour »

    Et tu avais besoin d’être marié pour vivre avec la personne aimée ?

    Si c’est le cas, c’est donc soit par raison culturelle (j’y associe la religion) soit par raison juridique (visa ou autre).

    Bien sur qu’on peut se marier par amour, mais les raisons qui nous font passer par l’acte notarié du mariage (et c’est le sujet de l’auteur) sont des raisons qui ont rapport aux Droits auxquels cela fait bénéficier (droits de la famille, droits en cas de décès... etc).

    Si le seul moteur est l’amour, le mariage est totalement inutile.



  • Matozzy Matozzy 5 décembre 2012 13:50

    Bel article.

    Je suis allé voir Skyfall et je dois reconnaitre que j’en suis sorti avec un sentiment mitigé. D’abord la plaisante surprise d’une épuration des gadgets et d’un énième sauvetage du monde aux proies d’un super-méchant aux vues apocalyptiques. Il y’a bien un super-méchant : oui… c’est d’ailleurs étonnant d’avoir un super-méchant capable d’être le plus grand pirate informaticien du monde, tout en étant un agent de terrain d’élite. Au MI6, ils sont moins forts sur ce point, ils sont obligés de composer avec deux profils, le jeune Q et …. l’expérimenté Bond, pour lui tenir tête. Je passerai d’ailleurs sur la « morale lancinante » du film opposant anciens aux plus jeunes. Je ne sais pas si cela se voulait humoristique ou si c’était plus prétentieux que cela ?

    Revenons au film… et à l’impression qu’il laisse. Et là, je me suis demandé… « mais c’est quoi exactement l’histoire ? ». Celle d’un génie qui se révolte contre son employeur qui l’a abandonné pour une quelconque profit et qui finalement échoue (encore que, il a atteint son objectif) sur son hôtel de vengeance. Seulement contré in extrémis par un Bond faillible… gagnant plus grâce à l’énergie du désespoir que grâce à ses propres capacités quelques peu mises à mal.

    Tout ça pour ça ? Une bête histoire d’amour/haine/vengeance entre 3 protagonistes (M, le super-méchant et Bond).

    Qu’est ce qu’il y’a de notable dans ce film finalement ? Le discours sensé être galvanisant de M devant la commission des ministres ? pourtant, il tombe bien à plat…. Son joli discours sur le « monde sur »… voulu, semble t il, par tous et qui se bat contre l’ombre (sensé représenter le mal et la folie). Comme le dit l’auteur, l’ombre… elle ne parait pas très crédible dans ce psychopathe aux super-moyens. Je la voie bien mieux dans ce monde opaque de Hong-Kong… dans cette démesure… ce monde froid de gratte-ciels, de milliardaires capables de tout… ou de service secrets aux mêmes moyens, capable de tout, tirer sur leur propres agents ou les vendre pour atteindre leurs objectifs.

    Car notre bon Bond ne sauve personne dans ce film… si ce n’est M, la chef de son ordre. Pour cela, aucune course poursuite au milieu de la population, aucun dommage collatéral, aucun risque ou meurtre ne le ralenti. Finalement, le MI6 ne se bat que pour ses propres intérêts, qui restent bien opaques dans la trame.

    Finalement, je me demande si je ne préférais pas quand Bond sauvait le monde…



  • Matozzy Matozzy 18 octobre 2012 14:09

    Bon article. Même si je n’ai pas regardé le débat (merci à l’auteur de l’avoir fait pour nous), il résume tout ce que l’on sait déjà : ce type de mascarade est un spectacle creux et revisité une enième fois.

    Même les américains, dans leur grande majorité, n’y croient plus. Obama avait su crée de l’émotion et surfer dessus, il y’a 4 ans. Même si c’était du pipeau... il avait su susciter un espoir. En faisant ça, il avait réveillé le pays pour mieux l’assassiner en démontrant que cet espoir était factice. A part les « believer » et religieux de toutes sortes, plus personne ne se fait d’illusion sur ces marionettes.

    La démocratie, même dans sa forme la plus symbolique, à fait long feu.

    Qui peut encore croire que le peuple à la moindre influence sur le monde construit par une minorité de ploutocrates. On lui laisse éventuellement le choix de la couleur de la figure de proue. Alors ? Obama ou Romney ? Allez, vous avez le choix ! Vous êtes en démocratie, bande de veinards !