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Les commentaires de Reinette



  • Reinette 24 mai 2007 15:46

    A QUOI SERVENT LES JOURNALISTES ?

    Après le lancement par TF1 de l’émission « J’ai une question à vous poser », qui court-circuite les journalistes politiques, les petits soldats des médias tentent de justifier leur existence.

    Pour Jean-Michel APHATIE, ces questions directement posées aux candidats par un panel de « citoyens », lui pose un grave problème : en l’absence des journalistes politiques :

    « le candidat ne risque pas d’être pris ou corrigé » (Paris Normandie 12/02/2007).

    C’EST ENTENDU : face à un professionnel de la trempe de J.M.APHATIE, JAMAIS un homme politique ne proférerait une inexactitude sans être IMMEDIATEMENT interpellé, repris et corrigé.

    - L’hypersensibilité de Nicolas SARKOZY ne sera pas mise à trop rude épreuve. Sur les dizaines de journalistes qui se relaieront, UN SEUL, sur FRANCE 3, osera en sa présence une allusion au duplex.

    Il est vrai que les journalistes n’ont pas l’esprit partisan : avec la même constance ils épargneront Ségolène Royal et François Hollande toute question relative à leur tricherie fiscale.

    Sarcosette ne peut que partager la satisfaction de Sarkozy quand il déclarait chez Denisot :

    « Journaliste, c’est un beau métier. »



  • Reinette 24 mai 2007 15:14

    Une question reste en suspens : le chassé-croisé d’images médiatiques et d’images « privées » diffusées sur le Net, est-il d’usage libre ?

    Et si oui, pour combien de temps ?

    CONNIVENCES, DÉPENDANCE à la pub, formatage et autocensure des journalistes, mainmise de Lagardère et autres Dassault...

    Il est dorénavant admis que les médias sont une unité centrale de production dans la « fabrique du consentement ».

    Et si, fin mars, ils se font l’écho du démenti d’Eurostat à propos des mensonges de l’État français sur les chiffres du chômage, c’est qu’il n’y a rien à craindre. L’info « parle » à la masse des working poors, marché potentiel composé d’individus isolés. (La déconstruction massivement diffusée des mensonges américains sur l’Irak a-t-elle soulevé une indignation suffisante pour contraindre au retrait des troupes d’invasion ?)

    La révélation de la vérité est un autre moment du marché de l’info, distribuant un produit « éthique » similaire à ceux que l’on trouve sur les gondoles de la grande distribution. Carrefour défend bien les droits de l’homme !

    La VERITE et le MENSONGE sont avalés et digérés à la même vitesse que la rotation infinie des marchandises.

    Mars-avril 2007. Alors que la kermesse électorale bat son plein, des grèves éclatent un peu partout en France. QUI fait ses gros titres avec ces salariés qui n’attendent visiblement rien de bon des prochaines élections ?

    Personne.

    Cette MARCHANDISE-INFO n’est pas très sexy. Les mouvements d’ouvriers appartiennent au passé. Ne sont-ils pas tous devenus des preneurs d’otages, composants folkloriques du paysage français ? Seule la grève - pas les grévistes - du Port autonome de Marseille aura eu les faveurs, calomniatrices bien sûr, de la presse nationale. Dépendance pétrolière oblige !

    Les médias sont, comme toute entreprise commerciale, engagés dans un processus de concurrence qui les contraint, parfois, à oublier les « conseils de discrétion » donnés par les autorités.

    (Pour mémoire, en mai 68, l’État avait accusé Europe n°1 de favoriser l’extension des émeutes en rendant compte en direct de leur développement. C’est ici qu’est une des failles, dangereuse et prometteuse, dans l’appareil de production médiatique.)

    Le surgissement d’un événement inattendu et spectaculaire fait craindre aux rédactions la perte d’une part de marché où la dérégulation incite à la surenchère. Comment éviter qu’une nouvelle, aussi menaçante soit-elle pour l’ordre social, ne vous échappe au profit de la concurrence alors que votre autocensure l’aura tue ?

    Dès le début des affrontements de la gare du Nord, FRANCE-INFO, dont l’audience s’effrite depuis 2 ans, a exposé flash après flash l’évolution de la situation. Toute la presse s’est ensuite ruée dans la brèche.

    Chaque jour, loin des caméras, des centaines de pierres sont lancées sur les forces de police. Que la présence des médias donne l’occasion à des révoltés de rendre publique leur colère fait partie de la logique contemporaine. Quel autre moyen y a-t-il d’être largement entendu ? Les salariés qui menacent de faire sauter leur usine lors d’une délocalisation l’ont compris, eux aussi.

    Début mars 2007. Copenhague connaît plusieurs jours d’émeutes suite à l’assaut de la police contre un centre culturel autogéré. Occupants, manifestants et émeutiers se sont coordonnés par téléphone portable, SMS et Internet. L’addiction à cette marchandise, complétée par les rapports virtuels qu’engendre Internet, se voit ici retournée contre leur destination initiale, la consommation solitaire. Gare du Nord, il n’aura fallu que deux petites heures pour rameuter du monde et rallumer l’embrouille.

    C’est aussi grâce à ces moyens techniques, outre la soif de scoop en temps réel des médias, que l’incendie a pu se propager dans tout le pays en novembre 2005.

    En attendant la « réappropriation populaire des médias »...



  • Reinette Reinette 15 mai 2007 17:34

    Sortez un peu, des « lorma » y’en a partout - et pas qu’un peu et pas qu’à la cambrousse !

    (C’est l’équivalent du « beauf » de Cabu.)



  • Reinette Reinette 15 mai 2007 17:12

    JO 2012 à Londres :

    (à l’issue d’un lobbying efficace, les Anglais ont enlevé le morceau avec des arguments que nous nous sommes refusés à employer : une escort-girl gratuite pour tous les grabataires du CIO pendant les Jeux, une rente à vie en livres sterling et un gilet pare-balles pour prendre le métro londonien. Le responsable de notre défaite honteuse est connu : c’est Blair qui a multiplié les vexations anti-françaises. Il honore la défaite de Trafalgar, met nos ploucs sur la paille en fusillant la Pac et reçoit nos TGV à la gare de Waterloo.)

    NEANMOINS, ces pauvres gens, ne l’oublions jamais, vivent dans une contrée défavorisée. Les JO sous la pluie en 2012 permettront au monde entier d’apprécier l’invention du parapluie.

    Les visiteurs se réjouiront aussi de faire eux-mêmes du sport en allant à pied dans les stades puisque le métro londonien en est encore à l’âge des diligences.

    Ils pourront aussi déguster à loisir les steacks de vache folle, les hamburgers et les panses de mouton farcies, gloires de la gastronomie britannique. Comme en Espagne, il sera conseillé d’apporter son manger.

    D’ailleurs, ne nous y trompons pas : à l’annonce de leur victoire, les Londoniens sont allés noyer leur chagrin dans la bitter (bière locale tiède).

    La raison ? Dépourvus de budget, de stade et de village olympique, les JO de Londres vont endetter les sujets de sa Majesté pour 50 ans ! Sans parler des bouchons et de la pollution ! (Parfois, on a envie de plaindre les gagnants.)

    A contrario, les Parisiens se félicitent de leur échec, sauf les promoteurs des Batignolles qui comptaient s’en mettre plein les poches avec le village olympique à construire, et les élus UMP et PS qui espéraient ainsi toucher de quoi mettre du beurre sur leurs épinards. (On a parfois envie de féliciter les perdants.)

    Marier la carpe Delanoë et le lapin Chirac (appelé « cinq minutes douche comprise » dans l’intimité) était-il vraiment une bonne idée ? Parler d’honnêteté quand on a des Guy Drut et des Chirac dans son équipe frise l’inconscience. Faire appel à Besson pour filmer la liesse populaire est une insulte aux frères Lumière ! Pourquoi avons-nous perdu, se lamentaient les Français ? C’est simple : parce que la livre sterling est meilleure que l’euro. VIVE L’EURO !

    Fallait douiller, les mecs ! Tout le reste est littérature, comme dit Blair !



  • Reinette Reinette 15 mai 2007 16:55

    Gordon Brown a été le principal allié de Tony Blair pour devenir Premier ministre. Il a en effet accepté de ne pas se présenter contre ce dernier en échange du poste de Chancelier de l’Échiquier et la promesse que Tony Blair lui laisserait la place au cours de son éventuel deuxième mandat.

    Cet accord, connu sous le nom d’accord de Granita, avait été conclu par oral devant témoin. Il a été contesté par Tony Blair qui a déjà entamé un troisième mandat.

    Une fois élu, son ascension fut rapide, et en 1988 il fit partie du « cabinet fantôme » en tant que secrétaire à l’énergie puis à l’emploi. Il entama alors une migration vers des positions moins à gauche.

    Le cabinet fantôme est un gouvernement virtuel formé par le principal parti de l’opposition (Opposition officielle) dénué de pouvoirs réels, que l’on trouve principalement dans les états dont la démocratie parlementaire fonctionne sous le système de Westminster. Les membres du cabinet fantôme sont appelés « porte-paroles » ou « critiques » et dédoublent chaque poste ministériel du gouvernement (ex : le porte-parole de l’opposition en matière de Défense nationale, le critique du ministre des Finances).

    C’est clair pour tout le monde !!!



  • Reinette Reinette 15 mai 2007 15:31

    OUI oui on attend la chute !



  • Reinette Reinette 15 mai 2007 15:29

    C’est clair, c’est net, c’est précis !

    Bravo ! Olivier Bonnet

    (DES socialistes dans le gouvernement Sarkozy ! Aux législatives ça va être saignant...)



  • Reinette Reinette 11 mai 2007 17:17

    fouadraiden, Tu veux parler de la Drauche ?



  • Reinette Reinette 11 mai 2007 17:14

    (A TOUS, pour vous détendre, petite histoire d’Outre-m)

    LA BOULE DE CRISTAL DE MISSIÉ LE MINISTRE

    Lors des élections régionales de 2004, Léon Bertrand*, déjà député-maire UMP de Saint-Laurent du Maroni et ministre du Tourisme, briguait la présidence de la région, histoire de parfaire son palmarès et ses portefeuilles.

    Dans une bande dessinée pleine de truculence, ses partisans incitaient alors les électeurs indécis à consulter une voyante. La boule de cristal faisait miroiter de belles écoles françaises alors que 35 % des enfants guyanais ne sont toujours pas scolarisés. De même, le collège provisoire de Saint-Laurent, constitué de baraquements en plein cagnard sur un ancien terrain d’aviation désaffecté, reste désespérément provisoire...

    En revanche, des dizaines de milliers d’euros ont été débloqués pour la construction d’une nouvelle église à Saint-Laurent [1]. On nous promet également le meilleur accueil pour les touristes ricains, les technocrates du Mercosur et les investisseurs européens au détriment du clandestin (brésilien a priori, donc pauvre). Quitte à expurger la Guyane de l’essentiel de ses bâtisseurs...

    Aujourd’hui,un clando serré au boulot est expulsé tandis que son employeur s’acquitte d’une amende équivalente au prix du billet d’avion ! Si, pour finir, l’électrice sceptique s’interroge sur ce qui fera tenir parole à Léon Bertrand, nul besoin de pentacle ! Juste un peu de bon sens : étant déjà ministre, il aura directement accès au budget de l’État ! À la décharge de Léon, qui n’a pas gagné la région [2], si ces promesses restent vaines, c’est sûrement la faute aux astres.

    * Il est élu maire de Saint-Laurent en 1983 et conserve son mandat depuis cette date, malgré sa nomination au gouvernement et la règle de non-cumul édictée par Jacques Chirac.

    [1] En Guyane comme en Alsace, point de séparation entre l’Église et l’État. Les évêques sont fonctionnaires.

    [2] L’actuelle présidence de région est entre les mains d’Antoine Karam du PSG (parti socialiste guyanais).



  • Reinette Reinette 11 mai 2007 16:50

    AVENIR RADIEUX !

    (Le 12 janvier 1967, une petite équipe d’Occident attaqua les comités Viêt Nam sur le campus de l’université de Rouen, la « rixe » politique entraîna l’interpellation rapide d’une vingtaine de membres du groupuscule, dont Gérard LONGUET, Alain MADELIN et Patrick DEVEDJIAN).

    Mets ton casque !



  • Reinette Reinette 10 mai 2007 18:01

    Pourquoi tant de haine contre l’élection de Sarkozy ?

    (Ne dit-on pas que « nous récoltons ce que nous avons semé ! »)



  • Reinette Reinette 10 mai 2007 17:57

    « Les vieux, il faudrait les tuer à la naissance ! »



  • Reinette 10 mai 2007 15:07

    L’entauleur engraissé (2003)...

    Pierre Bédier (secrétaire d’Etat aux programmes immobiliers de la justice - en clair : ministre des placards saturés), est soupçonné d’avoir touché de grosses liasses de billets de la part d’un chef d’entreprises. Une perquisition a eu lieu le 6 juin 2003 au domicile du ministre qui, selon l’épouse du généreux patron, aurait pris l’habitude de recevoir « en début et en fin d’année des enveloppes contenant 50 000 francs ».

    C’est vrai qu’on doit y prendre goût. 3 semaines plus tôt (16 mai), le même Bédier (partisan acharné de la TOLERANCE ZERO !!!) lançait vigiles et policiers à l’assaut d’un groupe d’enseignants grévistes venus s’exprimer à une réunion UMP qu’il présidait à Porcheville (78) la bien nommée.

    « Ils nous ont traité de vermine, témoigne un prof, une collègue a été jetée à terre et bourrée de coups de pieds, c’était d’une violence inouïe, ils s’y mettaient tous, les proches de Bédier autant que les forces de l’ordre ».

    Fallait pas oublier la petite enveloppe pour le ministre !



  • Reinette Reinette 4 mai 2007 16:56

    LA VOIX DE SON MAÎTRE

    En cas d’insomnies, faites attention en zappant sur la bande FM. La bouillie libérale y est si épaisse que l’on distingue à peine le petit grumeau qui nage dedans.

    BFM par ex. : « la radio de l’économie ».

    Au début on ne se méfie pas, on se laisse bercer par la chorale des prêcheurs psalmodiant en boucle « rentabilité », « parts de marché », « valeurs boursières », « consommateurs ».

    Mais quand l’ex-DRH invité vocifère brusquement dans vos oreilles - « Une société d’assistés, ça conduit à quoi ? Ça conduit à l’ex-URSS ou des pays comme ça ! » - là, vous vous réveillez pour de bon.

    Pauvre cadre sup’, cible de ce matraquage : il se lève sur « Good morning business », noue sa cravate avec « Business expression » et s’attable durant le « 12-14 » animé par Valérie Lescable [1], dont la bande-annonce résume la vision du monde : « Les invités du 12-14, ce sont ceux qui font la une, ce sont les stars, ceux qui font l’économie, ceux qui font la politique, ceux qui font l’international, ceux qui font la société. » Une société idéale, pétillante et totalitaire, où l’humain n’apparaît que vêtu de son trois-pièces de décideur dynamique, et dans lequel il est normal qu’un PDG gagne en un an l’équivalent de quatre siècles et demi de salaire au Smic [2].

    Quand, par inadvertance, les journalistes entendent parler de ces extraterrestres qui n’ont pas de portefeuille d’actions, ils s’interrogent : comment peut-on « vivre à Paris avec 2 500 euros ? ».

    Plus alarmante encore, cette maladie infectieuse qui a pour nom chômage : « Et ceux qui bullent, ils ne vont pas contaminer ceux qui bossent ? » (Marc Dumas, 13/10/2004).

    (Heureusement, la société idéale est bien vaccinée. Le week-end, « Goût de luxe » lui raconte le meilleur importateur de cigares, les villas de rêve dans lesquelles il faut absolument « investir », les bons plans pour acheter une Rollex d’occase, ou bien encore, « après avoir fait la fête, comment malgré tout rester beau ».)

    C’est en 1992 que cette incitation permanente à la haine (celle des riches pour les pauvres, qui n’est pas passible de poursuites) a débarqué sur les ondes.

    BFM est la première radio privée d’information en continu à mettre le paquet sur ce que les autres font plus discrètement : la promotion exclusive des possédants et de leurs intérêts. (Pendant dix ans, BFM baignera dans l’opulence, comme nous confie un ancien pigiste : « Je n’ai jamais bien compris comment une radio si petite avait de tels moyens ».)

    Derrière cette niche croquent une multitude d’actionnaires, dont Dassault, Apax Partners et la Compagnie financière de Rothschild.

    Il faut dire qu’ici, on est entre amis. Exemple : « Les grands débats de l’économie » animés par Philippe Manière, rédacteur en chef de la Lettre de l’Expansion, qui badine durant 2 heures avec des invités garantis « indépendants ».

    Tellement indépendants qu’ils paraissent loger au fond du couloir à droite, à côté de la machine à café. L’émission est réalisée avec la collaboration de l’Institut Montaigne, un machin « 100 % indépendant », aux dires de l’animateur, qui en sait quelque chose puisqu’il est l’un des directeurs du machin en question.

    Quand il n’occupe pas le micro, l’Institut Montaigne pond des rapports à la douzaine pour « lever les multiples obstacles qui freinent l’initiative », comme s’en flatte Claude Bébéar, son président, vieux pote à Chirac et ancien PDG d’Axa.

    (L’insomnie s’estompe, on est prêt à quitter le cauchemar économique pour un sommeil agité quand, soudain, un petit chef d’entreprise causant de ses employés nous rappelle qu’« il y a un pourcentage des gens qu’on appelle des rebelles, qui sont des joueurs. Ces gens-là, il faut les stimuler tout le temps et si vous les laissez s’endormir, ils vous font chier, y a pas d’autre mot ».)

    [1] Ancienne journaliste aux Échos, nommée directrice de la rédaction de France Soir.

    [2] Comme le patron de l’Oréal en 2002. Voir l’Observatoire des inégalités (www.inegalites.org).



  • Reinette Reinette 4 mai 2007 16:35

    La télé est à la fois :

    - une machine à mystifier (définition du dico : abuser de la crédulité de quelqu’un pour s’amuser à ses dépens, tromper en donnant de la réalité une idée séduisante mais fausse),

    - une machine à manipuler (définition du dico : amener insidieusement quelqu’un à tel ou tel comportement pour le diriger à sa guise, transformer les faits par des opérations plus ou moins honnêtes, trafiquer).

    (Vous avez forcément vu un jour un reportage à la télé traitant d’un sujet dont vous étiez partie prenante ou que vous connaissiez sur le bout des doigts. Souvenez-vous de votre frustration, voire de votre énervation. Trop d’approximations, trop d’inexactitudes, trop de dédain souverain pour les acteurs du réel. Vous vous êtes peut-être dit : « Pas de chance, je suis tombé sur un mauvais journaliste. » Mais pas du tout, c’est toujours comme ça. Quels que soient les sujets traités, ils sont maltraités. Même quand il s’agit de compter les morts, les blessés et les petites filles violées, le vrai domaine d’excellence des J.T...)

    Pour asseoir son pouvoir, la télé utilise tout un arsenal de techniques de communication : le mensonge (par mission ou par omission), la falsification, la supercherie, la mauvaise foi, la dramatisation à outrance, la connivence, la complaisance, la diversion, la censure et l’auto-censure,

    Demandez-vous, par exemple, quelles sont les archétypes véhiculés par les documentaires, les films et télé-films des grosses chaînes. C’est halluciant ! Le catéchisme, à côté, c’est un truc d’enfants de chœur.



  • Reinette 4 mai 2007 16:23

    Ces fous qui nous gouvernent

    Comment la psychologie permet de comprendre les hommes politiques

    Pascal de Sutter

    « Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte », confiait François Mitterrand. A moins qu’il ne faille être fou pour accéder au pouvoir ? Suffisamment mégalomane pour viser les sommets, un peu paranoïaque pour se jouer des trahisons, légèrement psychopathe pour éliminer ses adversaires...

    Pour les médias, l’affaire est entendue. G.W. Bush est « autiste », Silvio Berlusconi « mégalomane », Nicolas Sarkozy un « hyperactif maladif ».

    Qu’en est-il vraiment ?

    Depuis un demi-siècle, une discipline, née aux Etats-Unis, étudie la personnalité de ceux qui nous gouvernent : la psychologie politique. Au sein de la CIA, dans les coulisses des négociations internationales et parmi les équipes des présidentiables, des « profileurs politiques » observent à la loupe nos leaders. Ils dissèquent leurs discours, analysent les moindres de leurs gestes, interrogent leurs collaborateurs et recoupent leurs informations. Pascal de Sutter est allé à leur rencontre (Jerry Post, Aubrey Immelman, David Winter). Il a aussi interrogé les meilleurs experts mondiaux de la psychologie (Antonio Damasio, Paul Ekman).

    Ce livre est le premier ouvrage en français consacré à la psychologie politique. Il analyse la personnalité et les humeurs de nos dirigeants.

    Pascal de Sutter révèle également les profils psychologiques de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, réalisés avec une équipe d’experts internationaux...

    Un livre surprenant et éclairant, accessible à tous.

    Pascal de Sutter est professeur de psychologie et chercheur à l’université de Louvain-la-Neuve. Il est également expert auprès de l’OTAN pour les questions de psychologie politique.

    (janvier 2007 - 320 pages - Prix : 19,80 €)



  • Reinette 4 mai 2007 16:13

    " Aujourd’hui, le candidat s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut.

    Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. (...) Le fougueux démocrate n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer ; vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus...

    Au lieu de confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; agissez ! "

    Elisée Reclus, 26 septembre 1885



  • Reinette Reinette 4 mai 2007 14:37

    " Aujourd’hui, le candidat s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut.

    Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. (...) Le fougueux démocrate n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer ; vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus...

    Au lieu de confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; agissez ! "

    Elisée Reclus, 26 septembre 1885



  • Reinette Reinette 4 mai 2007 14:37

    " Aujourd’hui, le candidat s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut.

    Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. (...) Le fougueux démocrate n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer ; vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus...

    Au lieu de confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; agissez ! "

    Elisée Reclus, 26 septembre 1885



  • Reinette Reinette 4 mai 2007 14:36

    " Aujourd’hui, le candidat s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut.

    Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. (...) Le fougueux démocrate n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer ; vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus...

    Au lieu de confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; agissez ! "

    Elisée Reclus, 26 septembre 1885