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Les commentaires de daryn



  • daryn daryn 23 février 2012 19:11

    Oh je ne sous-estime absolument pas Nicolas 1er, qui est redoutable en campagne et dispose de moyens conséquents (comme Hollande d’ailleurs) : j’ai bien dit « si l’écart FH/NS se maintient ». En fait étant donnée la disproportion des moyens (en budget et personnel), le fait que Bayrou existe encore a un côté presque miraculeux, et qui selon moi témoigne d’un intérêt et attachement réel. Je crois de plus qu’il ne souffre plus du défaut de notoriété qui a un peu plombé sa campagne de 2007 (pas auprès de la blogosphère et de l’intelligentsia évidemment, mais plutôt du côté des « petites gens », pour qui il ne constituait pas en 2007 un candidat crédible : ça a changé depuis). Ceci dit, la sarkhollandisation du débat est réelle et la pente sera difficile à gravir, mais je crois que l’électorat est plus volatile que vous ne le pensez.

    C’est doux d’être compris smiley

    Bien à vous



  • daryn daryn 23 février 2012 17:53

    Je ne crois guère à cet argument de sûreté du choix, surtout quand on le rapporte au score final réalisé par Bayrou. La campagne est encore longue. En 2007 la gauche (morale) n’a pas réalisé que le vote utile contre Sakozy c’était Bayrou. En 2012 la droite (réaliste) pourrait bien ne pas commettre cette erreur contre Hollande, si tout au moins l’écart FH/NS se maintient. Je persiste à croire que tout reste ouvert. Wait and see smiley



  • daryn daryn 23 février 2012 17:38

    C’est illégal en France. Mais les bookmakers anglais (entre autres) ont ouvert les paris. Voir ici et ici par exemple. Incidemment la cote de Bayrou s’améliore régulièrement.



  • daryn daryn 23 février 2012 16:25

    A l’élection présidentielle on élit un président, donc un homme, et pas un parti. Relisez vos cours d’instruction civique.



  • daryn daryn 23 février 2012 16:15

    @bernard29,

    Contenu et modalités : comme indiqué, trois tables rondes toute la matinée. Synthèse des tables rondes, et conclusion de François Bayrou en séance plénière à 14h. Comme pour les précédents forums la conclusion sera disponible en video sur le site.

    Au cas où le 29 ferait référence au Finistère, devezh mad smiley



  • daryn daryn 23 février 2012 15:16

    Le quatrième et dernier forum programmatique de François Bayrou, consacré au nouveau contrat démocratique, devrait vous intéresser. Il se tient samedi 25/2 à la maison de la Chimie à Paris. Comme les précédents il y aura trois tables rondes : Justice et Sécurité, Institutions, Contre-pouvoirs. Le forum est ouvert à tous. Détails ici.



  • daryn daryn 23 février 2012 14:37

    @arobase,

    à l’heure actuelle c’est Hollande et la gauche qui ferment la porte à Bayrou. Le ’ni de gauche ni de gauche’ des socialistes est imbécile quand on considère les prises de position et les propositions de Bayrou en faveur des plus démunis (voir à ce sujet le forum programmatique « solidarités » du 11 février dernier). D’autant plus qu’on sait parfaitement que les belles 60 propositions de Hollande tirées à 15 millions d’exemplaires, ne sont que du rêve sur papier glacé car elles ne sont pas financées. A gauche Rocard et Migaud l’ont dit sans ambiguité. Le Mouvement démocrate le démontre. Un seul exemple : revalorisation des bas salaires, que Hollande promet, mais conditionnellement à la reprise de la croissance... Bayrou est plus sincère sur ce point.

    Le problème est bien sûr que tant que Hollande est donné gagnant aucune personnalité de gauche ne peut donner ne serait-ce qu’un satisfecit à Bayrou.

    Mais si Bayrou est élu ce sera un séisme politique, car l’UMP ne tient que par Sarkozy, et la gauche aurait perdu une élection imperdable de trop. Il est certain que des gens issus de la droite modérée, du centre, de la gauche modérée, des mouvements écologistes, pourraient faire campagne aux législatives sous une étiquette de coalition majorité présidentielle, sans pour autant renier leur origine ni leur parcours.

    En 2007 Bayrou défendait un gouvernement d’ouverture. L’idée avait été conspuée pendant toute la campagne par la gauche et la droite. Sarkozy l’a faite, on sait que c’est possible, et c’est loin d’être ce qu’il a fait de pire. Bayrou donne la priorité absolue à la réduction des déficits, à l’éducation, à la reprise du produire en France. Il n’aurait aucune difficulté à réunir un gouvernement pluriel sur ces priorités.



  • daryn daryn 23 février 2012 14:08

    Ben non les jeux ne sont pas faits. Il s’en faudrait de peu, quelques pourcents basculant vers François Bayrou pour déclencher une avalanche vers lui. Il n’a pas fait ses 18,57 % en 2007 par hasard. En 2007 six sondages ont indiqué qu’il éliminerait n’importe quel opposant au second tour. En 2012 ca va être pareil, si on en juge par le dernier sondage IFOP. En fait malgré la pause actuelle Bayrou est mieux parti qu’en 2007 si on analyse les cotes de popularité : à la même époque en 2007 il faisait jeu égal avec Sarkozy (60%), loin devant Royal (50%). En février 2012 avec 65% d’opinion favorables il est loin devant Hollande (57%) et Sarkozy (38%). N’en déplaise à l’auteur la campagne n’est pas pliée.



  • daryn daryn 21 février 2012 18:24

    Aucun des trois candidats éligibles ne remettra en cause ce que vous appelez le pouvoir du système bancaire. Par contre un seul des trois propose de faire ce qu’il faut pour ne pas en être victime à court terme. Pour moi c’est vite vu.



  • daryn daryn 21 février 2012 17:47

    Il y a dans cette présidentielle 3 candidats, et seulement 3, susceptibles d’être élus : Sarkozy, Hollande, et Bayrou. Si vous voulez du pluralisme Bayrou est votre seule chance, et c’est le seul vote utile.



  • daryn daryn 21 février 2012 16:52

    @chantecler

    il roule pour tous les français. Et un peu aussi pour tous les européens, mais parce que cela sert les français. Prenez le temps d’écouter ce qu’il a à dire et vous vous en rendrez compte.



  • daryn daryn 21 février 2012 15:05

    François Bayrou et son staff n’ont pas forcément la même grille de lecture que les agences de notations, merci pour eux. L’Italie a affiché en 2011 un déficit de 3,9 % de son produit intérieur brut (5,7% en France), qui devrait être amené en 2012 à 1,6 % avant un possible équilibre en 2013. Son secteur productif est en très bonne santé. Son déficit commercial en 2011 est de 24,3 Milliards d’euros, en diminution par rapport à 30,04 M€ en 2010 (respectivement 69,6 M€ et 51,44 M€ pour la France, en aggravation continue depuis 10 ans). Rappelons que la population de l’Italie est comparable (61 Millions d’habitants) à celle de la France (64 Millions).



  • daryn daryn 16 février 2012 12:48

    Le déficit se crée pour l’essentiel non pas à cause de projets dispendieux mais bien parce que les électeurs le demandent (toujours plus de pouvoir d’achat et de prestations sociales) et que les députés avalisent depuis des années des budgets présentés avec des hypothèses de croissance outrageusement optimistes. La seule manière de sortir du déficit est bien d’accepter une pause (ou un ralentissement) dans la progression du pouvoir d’achat et des prestations sociales. Seul Bayrou le proposait en 2007, et il est encore le seul à le proposer en 2012, de manière complète, réalisable, équitable avec un calendrier solide basé sur des prévisions de croissance crédibles. Ceci pour arriver à l’état ou la dette n’augmente plus, ce qui serait déjà essentiel (le remboursement ou refinancement de cette dette sera un autre chantier).



  • daryn daryn 14 février 2012 18:24

    La déclaration d’entre-deux tours de François Bayrou en 2007 mérite effectivement d’être relue. Elle reste d’une actualité étonnante.



  • daryn daryn 13 février 2012 09:55

    @arobase

    une limite des élus de proximité c’est que dans nombre de circonscriptions les résultats sont connus d’avance et la moitié des électeurs savent que leur vote ne sert à rien. Résultat : 39,58% d’abstention au premier tour des législatives 2007, 40,02% au second tour. Si vous êtes socialiste à Neuilly ou UMP à Nanterre vous pouvez vous économiser le déplacement...



  • daryn daryn 10 février 2012 18:44

    @zabelle,

    le problème des idéologies politiques c’est qu’elles ont tendance à désigner un méchant profiteur (le rentier, l’étranger, le patron, le collectiviste, le chômeur (!), le financier ...) et structurer leurs discours et actes de manière simplificatrice et parfois infantilisante autour de la punition à infliger à ce sal..d. Je préfère m’intéresser aux réglages nécessaires à la coexistence fructueuse de gens et organisations différents dans leurs actions et aspirations. Je ne cherche à niquer personne. Une bonne négociation est celle d’où tous les acteurs sortent satisfaits.

    En tant que moteur je préfère la compétition au conflit. En tant que pratique je préfère l’unité au clivage.

    Cela ne signifie pas que je sois inculte. Il y a du beau monde dans ma bibliothèque, de Socrate à Aron en passant par Locke, Montaigne, Marx, Montesquieu, Rawls, Proudhon, et j’en passe et des meilleur(e)s. C’est vous qui avez besoin de béquilles pour vous définir, pas moi.



  • daryn daryn 9 février 2012 23:08

    @arobase

    j’ai relu mes derniers commentaires, je ne crois pas avoir passé mon temps à cracher sur Hollande. J’ai effectivement commis en réponse à une question de boug14 une comparaison peu flatteuse pour lui de son parcours politique comparé à celui de Bayrou — je remarque en passant qu’on ne m’a pas contredit. Et je maintiens que je ne crois pas une seconde qu’il réalisera un programme dont on sait déjà qu’il n’est pas financé.

    Quand je dis que c’est Hollande qui ferme la porte à Bayrou, c’est la stricte vérité. Le ’ni de gauche, ni de gauche’ des socialistes est à mon avis imbécile, mais ce n’est pas moi qui le leur ai soufflé.

    Je ne sais pas si vous vous êtes intéressé à Bayrou et son programme d’aussi près que je l’ai fait pour ma part pour Hollande et le sien : j’ai regardé ses interventions, lu le projet. Avant cela j’avais également suivi de près le congrès de Reims et les primaires socialistes (sans pour autant m’y exprimer). Après près de 5 ans de participation au Mouvement Démocrate, aux commissions de projet et de programme, aux universités et congrès je sais exactement pourquoi je veux voter Bayrou aux deux tours. Je sais aussi ce qui ne me plaît pas chez Hollande et les socialistes.

    Accordez moi s’il vous plaît la grâce de penser que je puisse faire un choix réfléchi de second tour si mon plan A tombait à l’eau.



  • daryn daryn 9 février 2012 22:43

    @orion

    plusieurs points. Tout d’abord la ré-industrialisation de la France est le seul moyen de rééquilibrer nos échanges commerciaux internationaux. Parce que le rêve de certains illuminés d’une répartition ricardienne du travail entre d’une part les vieux pays, devenus sans usines, qui effectueraient les tâches nobles de conception et de création, tandis que les pays émergents se contenteraient de la production, cette idée a fait long feu. Les pays émergents non seulement produisent mais conçoivent et créent... Et c’est très bien, c’est un effet positif de la mondialisation, et à terme on verra sans doute une uniformisation des niveaux de vie dans le monde entier. Mais en attendant on ne peut pas se permettre d’accumuler du retard parce que le déficit commercial, que les consommateurs n’accepteront jamais de limiter en s’interdisant l’achat de produits importés, se traduit soit par un endettement sans cesse croissant soit une fuite continue de notre patrimoine vers l’extérieur.

    Le manque de compétitivité est réel et patent et de nombreux indicateurs sont très inquiétants (taux de marge des entreprises, investissement, recherche, etc). Je ne suis pas d’accord avec vous sur la nature des recettes utilisées mais ça nous prendrait trop de temps.

    Cela vous surprendra peut-être mais je considère que les 35 heures sont un progrès de civilisation, au moins vis-a-vis du travail subi. Je ne suis pas non plus innocent quant aux implications du caractère fini des ressources naturelles.

    Toute la difficulté consiste à être suffisamment puissant et autonome pour être à même de mener une politique intelligente en terme d’activité, de croissance et de durable. Or on est très loin de la puissance et de l’autonomie nécessaire. Dans un monde ouvert, et je souhaite qu’il le reste, il faut être fort — pas nécessairement dominant — pour prétendre choisir son destin et peut-être montrer l’exemple. Mais pour la France, ça commence selon moi par sortir de la spirale de l’endettement, qui obère notre futur, et effectivement se redonner les moyens de créer de la valeur.



  • daryn daryn 9 février 2012 20:08

    @jpm

    je m’interroge sur la ’moitie d´un peuple qui n´a pas les moyens de faire des efforts... car il n´y a plus de travail pour elle"

    il y a plusieurs manières d’interpréter cette phrase. Fait elle référence au fait que les emplois industriels sont de plus en plus qualifiés, laissant de côté toute une population qui par manque de goût ou de capacité se voir exclue de ce secteur d’activité ? SI c’est le cas ce n’est pas forcément dramatique car un emploi industriel génère typiquement entre 1,5 et 3 emplois de services très variés (de la logistique à la sécurité en passant par le nettoyage et la restauration). C’est une des raisons pour lesquelles F. Bayrou fait de la ré-industrialisation de la France une impérieuse nécessité notamment pour lutter contre le chômage.

    Pour ceux qui restent désespérément exclus des emplois traditionnels, dans l’agriculture, l’industrie ou les services, l’économie sociale et solidaire est une alternative étudiée très sérieusement au Mouvement Démocrate, où on est absolument convaincus qu’une activité rémunérée est une composante essentielle de la dignité de chacun.

    Personne ne doit être laissé sur le carreau et la redistribution est évidemment essentielle. Il n’y a cependant pas de redistribution sans richesses à redistribuer, et le problème premier dans un monde ouvert est alors la création de valeur marchande exportable. Or cette valeur marchande exportable est produite à plus de 80% par l’industrie. Créer un environnement favorable aux entreprises, en particulier industrielles, devient naturellement une priorité, en distinguant les problématiques et atouts propres aux TPE, PME, ETI et grands groupes. Cela signifie être respectueux des rôles respectifs du capital, des entrepreneurs et des salariés. On ne crée pas d’activité sans financement, et ce financement doit être rémunéré. Taper en permanence sur les investisseurs et les patrons, comme le fait une partie de la gauche au profit des bien-souffrants pour lesquels ils prétendent définir un nouvel ordre moral est absurde et contre-productif.

    C’est l’activité qui crée plus d’activité et la possibilité de la redistribution.



  • daryn daryn 9 février 2012 19:26

    @JL1,

    le partage intégral du travail a été tenté. C’était la situation en Allemagne de l’est avant la chute du mur. J’en ai pas mal discuté avec des gens qui l’ont vécu, qui m’ont confirmé que tout le monde y avait une activité. Mais bizarrement quand le mur est tombé on n’a pas assisté à une ruée vers l’est...