correctif : ... grille d’entendement ...
@Captain Marlo
« le Camp du Bien, qui décide ce que les Français doivent lire ou pas !! »
-ces mots et cette perspective ne sont-ils pas de votre cru ?
issus de votre parfaite connaissance de votre propre d’entendement ?!
Un certain Pierre Louis Lacretelle disait :
« Que faire avec ces gens , qui , pour n’avoir pas à répondre aux raisons que vous leur présentez , se fàchent par les sottises qu’ils vous prêtent ? »
L’actualité se laissera-t-elle découper en tranches imperméabilisées ?
Pas convaincu que cette petite digression soit complètement hors sujet :
« Asie-Pacifique : la nouvelle poudrière | ARTE »
où l’on constate que même des peut-être-meme-pas-petits-fis-de-généraux savent à quelle date historique il conviendrait de bloquer l’analyse des actes du passé pour juger des peuples ;
pour en déduire comment Dieu Lui-Même se comporte ;
et pour interpréter sans nuances l’actualité suivie par tous , avec un vocabulaire plus qu’approximatif destiné probablement à une ’masse’ bien assez grossière pour s’en accommoder !
Qui pourra bien expliquer aux petits-fils de généraux que, pour convaincre, il ne leur suffira pas d’évoquer la gloire de papy, en snobant les questions basiques et légitimes auxquelles ils se gardent bien de répondre ?
Ceux qui se sont vantés de disposer déjà de missiles atomiques hypersoniques
<i>« absolument invulnérables à tout système de défense aérienne ou antimissile »</i>
peuvent-ils espérer paraîre un tant soit peu cohérents lorsque, en même temps, ils se prétendent injustement terrorisés par l’hypothèse de pays-cibles potentielles de leurs joujoux risquant de rapprocher un jour de leur territoire des missiles beaucoup moins performants risquant de ne pas leur laisser le temps de les intercepter ?!
Est-il cohérent de prendre parti pour le plus dangereux et le plus menaçant du moment ?
Les prétendus défenseurs de la femme et de l’orphelin, posseseurs du « dire le vrai », nous ont-ils dit, avant chaque tir de charges à sous-munitions , combien d’enfants, de handicapés, de parfaits innocents, ils allaient tuer pour nous enfoncer leurs « La Vérité » dans la tête ?!
à vrai dire, la prétention à « dire le vrai » ne me chagrine pas ; elle me fait horreur
Je ne crois pas que témoigner de ce que croit mon avatar soit d’un intérêt suffisant pour le présent auditoire.
Par contre, une remarque semble devoir être rappelée ici :
l’article 3 de la Constitution française en vigueur débute cette phrase :
Alors, qu’on cautionne personnellement ou pas l’actuelle Constitution française, pour rester cohérent lorsqu’on prétend parler au nom des Français, il est nécessaire soit de respecter cette Constitution, soit de préciser pourquoi on se permettrait de ne pas la respecter.« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »
Par ailleurs, même mon avatar ne saurait accepter que quelqu’un qui ne saurait connaître de lui autre chose que ses mots, non traduits, se permette de tenter un : « Vos young leaders » !
@Jean J. MOUROT
Remarque pertinente.
Chacun comprendra vos légitimes questions en son âme et conscience.
L’avantage (ou le problème ? - c’est selon !) de la liberté d’expression, c’est qu’elle permet aux observateurs de reprérer les grandes bouches dévoilent leurs propres intentions ou capacités de nuisance.
Si jamais ce texte est bien du petit-fils du Général de Gaulle, cela constutuerait de sa part, non pas seulement une erreur, mais une très inquétante faute de sa part.
Sa filiation ne constitue en aucune façon une légitimation lui donnant le droit de parler au nom de songrand-père, et, encore moins, une quelconque légitimité à commettre publiquement ce genre de communication au nom des Français.
Cette irresponsabilité est de nature à aggraver une très dangereuse perte de cohésion nationale, dans un contexte déjà inquétant de fortes et durables tensions internes à notre pays !
Il eût été préférable, pour la gloire de son grand-père et pour celle de la France, qu’un individu influent sache se taire tant qu’il n’aura pas eu la décence, et l’honnêteté, d’avoir réussi à consulter les Français comme il se doit (avec des garanties officielles d’évaluation consensuelle de la Volonté Générale en France) , avant de prétendre parler en leur nom.
Quid d’un « devenir humain » ?
Un certain Oppenheimer a pu écrire :
« ... L’instabilité est la toile de fond devant laquelle se joue le drame du progrès : l’amélioration de l’homme, le développement de ses connaissances, l’accroissement de sa puissance, sa corruption et sa rédemption partielles. Nos civilisations périssent ; [...] . Le temps viendra où notre espèce aura disparu ; [...] .
Et cependant, qu’il soit agnostique, bouddhiste ou chrétien, nul homme ne raisonne tout à fait ainsi. Ses actes, ses pensées, ce qu’il voit du monde qui l’entoure - la chute d’une feuille, la plaisanterie d’un enfant, le lever de la lune - ne sont pas seulement des faits historiques, du devenir et de l’évolution ; ils participent également du monde intemporel ; ils participent de la lumière de l’éternité.
Ces deux conceptions, celles de la durée et de l’histoire, et celle de l’éternité et de l’intemporalité, sont deux aspects de l’effort de l’homme pour comprendre le monde où il vit. Aucune d’elles n’est contenue dans l’autre et ne lui est réductible. Elles sont, ainsi que l’on a appris à dire en physique, complémentaires ; elles sont nécessaires l’une à l’autre, car aucune n’est parfaite. ... »
Bis repetita : Désolant manque de créativité adaptative.
Comment peut-il se trouver
que, aujourd’hui encore, même parmi les gaulois réputés les plus
« réfractaires » l’audace imaginative reste rétrécie à des idées creuses,
horribles et affligeantes comme : « rendre le vote obligatoire » ?!
Un peu moins grave, se cantonner à parler de vouloir « prendre en compte le ’vote blanc’ ne fait que confirmer une absence totale de réflexion sur le poids des mots et sur les concepts qu’ils évoquent !
Le sens étymologique, consensuel, du mot »vote« est lié aux mots »voeu« ou »volonté" individuelle.
Dès lors, rien de ce qui est obligatoire ne saurait donner lieu à un voeu, une volonté individuelle librement exprimée.
L’expression « vote obligatoie » n’est donc même pas un oxymore, mais,
définitivement, un non sens total ! (à moins d’un lapsus trahissant des
penchants autoritaires ou totalitaires).
Tout au contraire, seule
l’autorisation à ne pas voter, (et ce n’est même pas un paradoxe), peut
permettre à quelqu’un qui se rend aux urnes de s’en servir pour exrimer
un voeu (une quelconque contrainte induisant fatalement une part
d’extorsion de consentement) !
Pour se rendre compte de l’ineptie de l’expression et
du
concept de « vote blanc », il suffit de décrire en quelques mots le
scenario qu’il évoque : choisir librement de se défausser, durant le
prochain mandat, de sa responsabilité citoyenne individuelle, en allant
cautionner l’élection de n’importe lequel des candidats que l’on ne
résoud pas à cautionner directement et anonymement soi-même !
De
plus, le choix de la couleur blanche, symbole de la synthèse de toutes
les couleurs envisageables est un lapsus révélateur, encore une fois, de
prétention malsaine. Le non-choix du « vote blanc » constitue une
flagrante exception au principe du scrutin censé garantir un vote=voeu.
Alors, pourquoi avoir ajouté à l’incohérence de cette expression, la
prétention incohérente à syntétiser toutes les exceptions envisageables
par une seule alternative indifférenciée et fausse ?!
Pourquoi ne pas
avoir eu la curiosité, utile, et même nécessaire, d’évaluer différentes
options exceptionnelles par différents bulletins de couleurs ; du genre
:
- bulletion noir = « j’exige une refonte globale du systme de légitimation des pouvoirs »
- bulletin « gris foncé » = « j’exige une refonte globale de la Constitution »
- bulletin gris = « j’exige une refonte du système de scrutin »
- bulletin caca d’oie = « je veux ne cautionner aucun des actuels candidats »
-
bulletin jaune écarlate = "je choisis librement de me défausser, durant
le prochain mandat, de ma responsabilité citoyenne individuelle, en
cautionnant sans honte l’élection de n’importe lequel des candidats que
je ne me résous pas à cautionner directement et anonymement moi-même !"
-
bulletin orange : "je choisis ce bulletin en espérant qu’une majorité
des électeurs le choisiront comme moi dans l’objectif de provoquer une
réédition prochaine du scrutin dès que denouveaux candidats auront été
retenus"
- bulletin transparent : je me fous royalement du
résultat du vote, et je veux juste donner aux assesseurs et à mon
entourage l’illusion que je me préoccupe des vertus civiques qu’ils
prêtent au scrutin.
- etc, etc
Voilà pour ce qui aurait pu sans peine être envisagé par les fanatiques du scrutin ...
mais au XXIe sciècle allons-nous encore longtemps borner nos espoires
et notre esprit créatif à des idées de discussions visant à préciser des
perspectives très futures de référendum, de RIC, de stochocratie
démobilisatrice, de constituantes réservées à des privilégiés
(fussent-ils « tirés au sort ») ... ?!
L’auteur, qui n’a pas évoqué les idées d’opérations spéciales du côté de Taïwan, inspirées aux Chinois par qui l’on sait ... est-il sûr qu’il y ait un mur avant le précipice ?
@Michel DROUET
Effectivement :
la notion-même de « vote blanc » est soit un lapsus, une embrouille, soit un non-sens total.
Si jamais il était cohérent d’appeler « vote » (étymologiquement : voeu, expression d’une volonté personnelle) le fait de cautionner la délégation de sa responsabilité citoyenne à ... n’importe lequel des candidats que l’on ne veut pas caitionner soi-même ;
si jamais il éait cohérent de disposer d’un bulletin « électoral » ne servant pas à « choisir » un candidat, pas à cautionner une opinion très particulière ...
alors pourquoi n’avoir utilisé qu’un seul bulletin de couleur particulière ?
(et pire, en choisisant pour cel la couleur « blanche » qui symboliquement a la prétention d’être la synthèse de toutes les autres couleurs possibles ?!)
Pourquoi pas
— un bulletin noir qui signifierait : « je boycotte l’actuelle Constitution » ?
— un bulletin gris : « je boycotte le système de scrutin actel » ?
— un bulletin caca-d’oie : « je veux ne cautionner aucun des actuels candidats »
— ...
« Pourquoi s’abstient-on ? » ... lorsqu’on ne peut pas boycotter ?!
(Les dernière « élections » nous ont révélé l’effet d’une inscription automatique des jeunes sur les liste « électorles » : plus moyen d’évaluer la part de ceux qui ont refuseraient de sinscrire ... pourboycotter !)
Pour faire valoir la valeur civile et respectable de l’acte responsable d’exercer son droit (chèrement acquis) à ne pas voter (et encore moins veauter), il est alors légitime de suggérer comme on le peut, ce qui pourrait contribuer à corriger, amender, ou renouveler le système de pouvoir que l’on a alors le devoir de boycotter.
Pour rester ici, très bref, les pistes suivantes peuvent être évoquées :
Raymond Devos disait :
« j’ai prêté l’oreille à un sourd ... il n’entendait pas mieux »
« Qui t’insulte n’insulte que l’idée qu’il a de toi - c’est-à-dire lui même. »
disait Auguste, comte de Villiers de l’Isle-Adam
@Luc-Laurent Salvador
Cette confession peut avoir quelque chose de rassurant , car :
« Le premier signe de l’ignorance est de présumer que l’on sait »
... où l’on va ?
Tous ces « sachants » vont finir par nous « démontrer » que l’amour cela n’existe pas parce qu’ils n’ont jamais rencontré (ni par eux-mêmes, ni par la perception d’un quelconque intermédiaire, historique, culturel, verbal ou pas ... une quelconque instanciation du concept « amour » induscutablement validée pour tous ) !
Pour revenir à nos moutons, prenons le concept démocratique, qui est, de fait, nommé autrement que le concept anarchique (Sans doute quelque part parce qu’il n’est pas privé de ce qu’à l’origine certains nommaient « arkhê » ...).
Comment ce concept aurait-il pu donner lieu à une toute première tentative de mise en application (certains comprendront le vocabulaire de ’instanciation’) s’il fallait théorique rejeter tout concept n’ayant jamais donné lieu à une première mise en application (’instanciation’) ayant déjà été unanimement et mondialement reconnue comme une « réussite » indiscutable ?!
Un désagrément factuel de cette fermeture de l’entendement se traduit ici par le fait que personne (ici) n’a encore dépassé l’a prori d’une conception de l’autorité, de la hiérarchie ... qui ne soit plus attribuée, et de façon plutôt permanente, à des individu ou groupes d’individus, par l’intermédiaire de statuts ...
Et puis, si jamais un entendement émergent se manifestait, le fait que cette émergence ne soit perçue par aucun individu prouverait-il que cette émergence ne puisse en aucun cas exister ?
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