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Les commentaires de Daniel Roux



  • Daniel Roux Daniel Roux 17 juin 2017 09:13

    Les promoteurs du déclin français vont se réjouir de ce nouveau mot anglais pour signifier quoi au juste ?

    En traduction brute : Former un angle avec ses jambes.

    En situation : Prendre ses aises.

    Toujours cette manie de nommer tout en anglais pour faire moderne. C’est devenu la règle chez les scientifiques. Tous nouveaux concepts, inventions, découvertes, sont nommés en anglais.

    Les Français se soumettent tout comme ces pauvres victimes féminines du machisme primaire.

    Sortez vos mouchoirs.

    Selon la théorie développée par l’auteur, les femmes seraient victimes des instincts dominateurs du mâle. A contrario, les femmes adopteraient une attitude de soumission envers les mâles.

    Comme souvent, c’est à la fois juste et réducteur. Tous les hommes ne sont pas machistes et toutes les femmes ne sont pas soumises.

    Et puis, c’est oublié qu’elles ne sont pas les seules victimes de ce comportement « viril », les hommes aussi doivent supporter ce qu’il faut nommer par son nom, l’incivilité.

    Certains résistent et luttent silencieusement entre deux stations de métro pour conserver leur intégrité territoriale, d’autres préfèrent subir et d’autres encore, contre-attaquer.

    Il en est de même dans les avions sauf que le combat se déroule sur l’accoudoir.

    Hommes et femmes, même combat, contre ceux qui nous oppriment !



  • Daniel Roux Daniel Roux 16 juin 2017 11:07

    Comme l’écrit l’auteur, l’UE dont la Commission est le bras armé, est l’outil des multinationales contre les citoyens, tout comme la BCE est l’arme de destruction des économies durement acquises, en diminuant leur valeur par l’inflation monétaire massive.

    De la même manière que les banquiers centraux qui ne sont pas élus mais nommés, les ministres se réunissent pour prendre des décisions qui deviendront des Directives puis des lois nationales ratifiée obligatoirement par nos « représentants élus ».

    Des Commissaires qui ne sont pas élus mais nommés, prennent des initiatives et des décisions en s’appuyant sur des rapports d’experts souvent rémunérés par les multinationales.

    L’UE n’est pas démocratique, c’est le moins que l’on puisse écrire.

    D’un autre côté, la France, sous régime présidentiel, n’est pas non plus une démocratie mais une dictature au sens littérale. Il est révélateur que des députés, élus nominativement par le peuple pour le représenter, soient qualifiés de « frondeurs » lorsqu’ils s’opposent à la dictature du gouvernement.

    Sans même évoquer le fameux article 49.3 qui glisse un couteau sous la gorge des parlementaires.

    « De l’argent ou du plomb ? » Quelle différence entre ceux qui gouvernent et la Mafia ?

    Le projet de rendre obligatoire 11 vaccins contre des maladies infantiles en est un exemple.

    Les citoyens doivent se défendre contre le totalitarisme, qu’il vienne de la l’UE ou d’ailleurs. 

    Rien n’empêche les labels « bio » indépendant de faire connaître aux consommateurs leurs propres exigences. Au consommateur de choisir s’il leur fait confiance ou non.

    A moins qu’une directive ou une loi interdise bientôt les labels indépendants au nom du « terrorisme », heu.. je voulais écrire « de la concurrence » !



  • Daniel Roux Daniel Roux 14 juin 2017 10:12

    Comme beaucoup de produit de consommation, on utilise la télé comme on l’entend et il n’y a pas de mal à se distraire, pas plus qu’à s’instruire.

    Sinon, l’article est intéressant dans le décryptage des mal-intentions des politicards.

    Moi qui ne suis pas non plus DRH, je me demande pourquoi la politique familiale et sociale de l’état n’est toujours pas financé par une TVA sociale, comme en Allemagne, qui s’appliquerait aussi aux produits importés, et notamment aux productions dont les bénéfices sont réalisés dans les paradis fiscaux ?

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/des-paradis-aux-enfers-de-la-84586

    La CSG s’applique à des revenus déjà bien taxés par ailleurs à travers l’impôt sur le revenu. Son augmentation constante n’aboutira qu’à persuader ceux qui en ont des gros d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

    Certains affirment que la TVA est un impôt injuste parce que « tout le monde » paie. C’est vrai que « tout le monde » paie et c’est ce qui rend cet impôt juste car « tout le monde » vit et profite de notre beau pays « socialement avancé ».

    Je rappelle, en outre, que les taux de TVA sont modulés et que, par exemple, les produits dit « de premières nécessités » bénéficient de taux bas.



  • Daniel Roux Daniel Roux 13 juin 2017 10:09

    Pour se risquer à prédire qu’elle sera la politique de Macron, il est nécessaire de comprendre ce qui l’intéresse et ce qu’il veut.

    Durant le catastrophique quinquennat Sarkozy, la France a trahi tous ses engagements de réduction du déficit et plus grave encore, elle a perdu son rang de grande nation d’où une perte de prestige et de respect que n’a pas compensé l’attitude « profil bas » de Hollande.

    Macron se croit progressiste. C’est en fait un européiste convaincu, un atlantiste pur et dur d’avant Trump, en somme un conformiste Hollandiste qui s’ignore.

    C’est un homme intelligent et qui le sait. Il connait les milieux financiers et élitiste qui l’ont si bien accueilli et il leur en est reconnaissant. Le peuple, c’est à dire ceux dont les revenus sont inférieur à 50 000 euros par an, est un animal dont il convient de se méfier mais que l’on peut dompter et manipuler, pour peu que l’on évite les provocations. 

    Il souhaite une Union plus étroite autour de l’Euro, avec l’Allemagne et quelques pays partageant sa vision d’un nouvel élan vers plus d’intégration, plus de puissance commune.

    Il a compris que l’Union Européenne était en panne depuis l’élargissement à 27 aggravé par la divergence économique et morale entre l’Allemagne et la France.

    Macron veut rétablir la confiance avec les élites allemandes. Pour cela, il sait qu’il devra donner des gages de sa détermination à respecter les engagements pris.

    Macron va tenter les réformes structurelles prescrites par les principales organisations internationales de l’OCDE au FMI en passant par la Commission Européenne et la BCE.

    La politique de Macron devrait donc être la suivante :

    Réduction des déficits budgétaires et de la dette.

    Baisse du coût des retraites pour le privé et le public.

    Budget : Surpression de services publics, diminution de l’actionnariat d’état, privatisations, baisse du nombre de fonctionnaires.

    Sécurité Sociale : Augmentation de la CSG.

    Entreprises : Amélioration de la productivité par un affaiblissent général des droits des salariés, notamment en matière de licenciement mais pas seulement.

    Pour Macron, l’augmentation du chômage qui en découle devrait être compensé par un traitement social sous forme de « formation professionnelle » en attendant une amélioration de la compétitivité sur le grand marché européen et mondial.

    Ce qui ne pourra pas faire : Transformer les patrons français, drogués de subventions et obstinément sourds et aveugles à la satisfaction des clients, en conquérants de nouveaux marchés.

    Après la phase euphorique devrait donc succéder un retour brutal à la réalité.

     

     



  • Daniel Roux Daniel Roux 9 juin 2017 10:19

    L’auteur est en colère. Il a ses raisons et les expose.

    « Nous les bombardons, ils nous bombardent ! » C’est ce que disent ceux qui ne s’en laissent pas compter.

    Pour les autres, les attentats ignobles sont l’actes de fous de dieu, d’ignobles individus sans foi, ni loi.

    Finalement, nous nous habituons à cette nouvelle forme de guerre asymétrique. « Nous sommes en guerre ! » a averti Hollande.

    « Lorsque la France est en guerre, les Français doivent accepter une certaine perte de leurs libertés individuelles ! » a dit le représentant du complexe militaro-industriel, un certain Longuet.

    A l’évidence, les Français ont compris. Le peuple vient d’exprimer sa volonté de ne rien changer, ou plutôt de continuer comme avant. Le peuple en l’occurrence, dans ce scrutin uninominal à un tour, c’est 23,87 % des votes exprimés au premier tour.

    Le mode de scrutin est ainsi fait qu’un quart décide pour le tout. La philosophie des hommes politiques au pouvoir est qu’il propose un programme et que les électeurs adhèrent ou non, à ce programme.

    Les électeurs pensent que ce sont eux qui choisissent le programme de gouvernement. Alors forcément, il y a un problème à l’arrivée puisque 76% des électeurs peuvent dire : Ce n’est pas pour ça que j’ai voté. Disons le tout net, Macron s’en fiche. Il est élu et c’est tout ce qui compte.

    Macron est le successeur de Hollande, le tenant de la droite molle, mais lui est décomplexé, comme dirait Copé, de la droite libérale, décomplexée. Personne ne sait trop ce qu’il va faire mais comme il est jeune, dynamique et que le monde entier nous envie de l’avoir, il aura sa majorité au parlement.

    Non seulement les 75% d’électeurs ne vont pas prendre leur revanche lors des législatives, mais la majorité d’entre eux, accepte le programme les yeux fermés. Que faut-il en conclure ?

    Que les Français restent égaux à eux-même. Ils apprécient les « hommes forts » à condition toutefois qu’il n’aille pas trop loin, qu’il les caresse dans le sens du poil et leur permette de rêver à leur grandeur passée.

    La France a toujours été un état policier, pleine d’interdits de toutes sortes. Quoique vous fassiez, vous êtes en infraction. Ce qui rend cet état policier supportable, c’est qu’on vous laisse tranquille tant que vous ne troublez pas l’ordre public, que vous ne vous faites pas remarquer, que vous ne manifestez pas par exemple.

    Mais attention ! L’ordre public est sacré. Si vous bougez une oreille, les magistrats ne vous raterons pas, à moins que vous ne soyez un notable, évidemment.



  • Daniel Roux Daniel Roux 8 juin 2017 09:58

    Pas d’accord avec l’auteur.

    Un homme ou une femme, qui sortent de Sciences Po à 23 ans, deviennent assistants parlementaires, font leur classe politique et grimpe les échelons en rendant des services à leurs dirigeants d’un parti politique, sont-ils plus apte à représenter les citoyens qu’un autre qui aura dans le même temps vécu ce que vivent la plupart des gens ?

    Il y a une différence fondamentale d’expériences. Je doute que celui qui n’a fait que porter des valises et prouvé sa fidélité à la Fido à des chefs de parti plus ou moins honnêtes, soit plus apte que celui qui aura affronté les dures réalités de la vie quotidienne, des salariés aux patrons.

    C’est pourquoi la limitation du nombre des mandats est une bonne chose. Trois mandats consécutifs dans un même poste, c’est déjà trop.
     



  • Daniel Roux Daniel Roux 7 juin 2017 15:10

    @amiaplacidus

    On fera comme le peuple Grec. On subira.

    Fallait voter pour Poutou !

    Comme je l’écris presque tous les jours, les hommes politiques sont aux services de l’oligarchie, pas du peuple, ni de la nation.



  • Daniel Roux Daniel Roux 7 juin 2017 12:48

    Les pensions retraites font partie des « réformes structurelles » imposée à tous les pays en déficit budgétaire.

    Peu importe que vous tombiez dans la pauvreté, que vous manifestiez, que vous vous suicidiez même, comme de nombreux grecs, votre avis n’a aucune importance, c’est un impératif économique décidé par les ministres des finances, la BCE et le FMI.

    Si vous voulez savoir ce qui nous attend, nous les sujets d’un royaume où l’enchantement se trouve dans les paradis fiscaux, prenez connaissance des mesures imposées à la Grèce par ses créanciers.

    L’alternative, c’est la sortie de l’UE, de l’Euro et la dénonciation des dettes. La majorité des Français sont opposés aux 2 premiers termes et l’ont confirmé en votant Macron.

    Ils faut bien rembourser les cadeaux fiscaux faits aux riches par Chirac, Sarkozy et Hollande (100 milliards de subventions), mais aussi les niches fiscales (88 milliards) et les exonérations fiscales de quelques privilégiés comme l’Emir du Quatar mais aussi l’état providence qui maintient la paix sociale.



  • Daniel Roux Daniel Roux 6 juin 2017 12:12

    Il est probable que le point de non retour soit dépassé et que nous allons vers des variations de climat extrêmes. Pourquoi ?

    N’oublions jamais que les hommes politiques servent l’oligarchie et non la nation ou le peuple.

    La surexploitation des matières premières, des forêts, des mers pour satisfaire à la fois l’avidité des puissants et les milliards de bouches à nourrir et à chauffer, fait l’objet d’une concurrence effrénée entre les nations qui n’hésitent pas à massacrer les populations récalcitrantes ou simplement encombrantes, si nécessaire.

    Comme les désordres climatiques commencent à se voir, le CO2 a été officiellement désigné comme la principale cause du dérèglement probablement parce qu’il est le plus facile à taxer.

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/quotas-et-taxe-carbone-pour-le-67035

    Quid de la surpopulation et des différences de consommation ?

    Les médias associent souvent la courbe de croissance du CO2 avec le développement de l’industrie mais jamais avec l’accroissement de la population et de la concentration de la consommation.

    Qui consomme ce qui est extrait de la terre et de la mer, puis transformer en objets ? Qui brûle du charbon, du pétrole et du bois pour se chauffer, cuire les aliments, rouler en voiture et camions ?

    Des millions, puis des milliards puis bientôt 15 milliards d’êtres humains mais pas tous avec la même intensité.

    Chaque étasunien consomme en énergie et en moyenne, 25 kg par jour, d’équivalent pétrole ; un européen, 12 ; un Chinois ou un indiens 3 et un africain 1,5.

    Comme rien n’est fait pour simplement réduire la croissance de la population, j’en conclus que le but des politiques n’est pas le contrôle du climat mais une tentative égoïste de maintenir le train de vie des plus riches aux dépens des plus pauvres.

    Trump représente 2% de la population mondiale mais 25% de la consommation et de la pollution qui y est associé. Sa décision est certes brutale, mais elle a le mérite de la franchise.

    Les européens sont des hypocrites qui se cachent derrière leur petit doigt.

    La Chine et surtout, l’Inde, dont la croissance de la population est hors de contrôle, devront affronter les dangereuses conséquences d’une raréfaction des ressources.

    Désolé !

     

     



  • Daniel Roux Daniel Roux 3 juin 2017 09:42

    Sur le grand échiquier, tous jouent leur jeu. Pourquoi pas Macron ? Parce qu’il est Français ? Encore ce terrible complexe d’infériorité.

    Sont-ce que ce sont les méthodes de l’éducation nationale ? Taisez-vous ! Restez assis ! Mains sur la tête ! En rang !

    Est-ce l’incroyable incurie et corruption des hommes politiques qui ont ruiné notre pays si riche ? « Donnez-leur le Sahara à gouverner, dans 2 ans, ils importent du sable ! » S’amusait à raison, Coluche.

    Sont-ce les rapports de maîtres à esclaves qu’entretiennent les patrons et les salariés ?

    Ou les échecs sans fin du patronat subventionné dans la compétition nationale et internationale ?

    Seul l’auteur pourrait répondre en ce qui le concerne.



  • Daniel Roux Daniel Roux 3 juin 2017 09:28

    @Phalanx

    Je doute que vous vous laissiez aller à vos instincts et laissant libre court à vos pulsions. Si c’était le cas, vous devez écrire d’un asile ou d’une prison.



  • Daniel Roux Daniel Roux 3 juin 2017 09:21

    @izarn

    « Nous aimerions une explication... »

    Je ne suis pas votre professeur et je ne vous dois rien.

    Si cela l’intéresse, que « nous » lise les livres d’histoire traitant de la Russie des origines à nos jours.



  • Daniel Roux Daniel Roux 2 juin 2017 15:50

    A l’auteur : Il ne sert à rien d’utiliser des mots blessants pour étayer votre thèse d’autant que les intéressés ne liront pas votre prose. Chacun assume ses responsabilités, plus ou moins bien, et son rang dans la hiérarchie sociale.

    Seules les forces historiques en action sont intéressantes et non pas les personnes qui les servent.

    Le Grand Jeu de Go continue comme avant. La guerre entre blocs est devenue impossible grâce aux armes balistiques nucléaires. Avant, ceux qui déclaraient les guerres avaient les plus grandes chances de s’en tirer indemne, ce n’est plus le cas.

    L’empire US, ruiné, est à bout de souffle, comme le fut l’empire Romain avant lui. Ses contradictions, faiblesses et absurdités, éclatent au grand jour par effet Trump. L’une des pires dictatures au monde, l’Arabie Saoudite, par ailleurs, première source du terrorisme moderne dont de nombreux étasuniens furent victimes, est choyée comme une amie fidèle alors que l’Iran, pays victime des interventions occidentales mais finalement, peu agressif, est désigné comme l’ennemi sans raison valable. Le complexe militaro-industriel n’a fait que prendre de l’importance jusqu’à constitué une tumeur trop grosse pour être extraite sans tuer le malade. Cette tumeur pour grossir encore a besoin d’ennemis.

    La Russie, grand pays par la surface mais pays faible, économiquement et socialement, n’a rien retenue des causes de l’échec de l’URSS. Obnubilée par sa grandeur passée, excitée par les provocations US, elle se fourvoie dans une course aux armements aussi couteuse, qu’inutile.

    La Chine n’en finit pas de s’éveiller, coincée par une bureaucratie plus soucieuse de garder le pouvoir et ses prébendes, qu’autre chose. Ses gesticulations et revendications en Mer de Chine sont de même nature que l’envahissement des Malouines par la dictature argentine, un prétexte au nationalisme. Là aussi, la stérile course aux armement détournent d’importantes ressources et nuit au développement social.

    L’Europe-Unie égale à elle-même, divisée en principautés égoïstes, crispées sur leur grandeur passée, domine la planète, économiquement mais peine à exister politiquement pour la plus grande satisfaction des autres blocs. Il est remarquable que les vieilles ficelles du « diviser pour régner » soient une tactique toujours aussi efficace, employée avec une remarquable constance par les autres blocs.

    Mais le plus important n’est pas là.

    L’important est que la population mondiale explose, aggravant le déséquilibre écologique, dont la hausse des émissions de gaz à effet de serre, l’exploitation excessive des sources de nourriture marines et terrestre, l’épuisement des matières premières facilement accessibles, et bien d’autres choses aux conséquences à venir désagréables.

    La mesure la plus importante à prendre est un contrôle strict des naissances par continent pour ramener au plus vite la population mondiale à un chiffre compatible avec les capacités connues du développement durable.



  • Daniel Roux Daniel Roux 2 juin 2017 09:22

    Lorsque les hommes (de droite) au pouvoir en 1841 ont constaté les dégâts sanitaires et humains, de l’exploitation des salariés par le patronat, les premières décisions ont été prises pour maintenir le cheptel en état de produire.

    Des lois ont été instituées et le corps des Inspecteurs de Travail a été créé. Sa première mission a été de contrôler l’âge des enfants au travail.

    Si le Code du Travail a évolué depuis. De nombreux décrets sur tel ou tel sujet ont été intégré, le rendant plus volumineux, mais son but reste le même : protéger les salariés des abus patronaux.

    Il a près de 75 codes de lois différents qui régissent à peu près tous les secteurs d’activité. Tous aussi fourni et détaillé que le code du travail. Ces codes permettent non seulement de réglementé les activités mais également de garantir une concurrence loyale sur des bases saines.

    La loi, les décrets, les arrêtés déterminent un minimum. Des accords plus favorables aux salariés, peuvent être pris suivant une hiérarchie du plus important vers le moins important. Ce sont ces accords qui servent d’expériences pour faire progresser les textes.

    Proposer que des accords d’entreprises puissent prévaloir sur des accords de branches est une aberration juridique et républicaine qui ouvre la porte à toutes les dérives et à la dérégulation.

    On ne voit pas pourquoi ce qui serait fait dans celui du Travail ne pourrait pas se faire dans les 75 autres activités régit par les codes.

    Les Prud’hommes sont des tribunaux d’exception. Pour l’avoir vu de mais propres yeux, les plaignants y sont traités avec le plus grand mépris. Tout le monde est convoqué à la même heure et certains attendent des heures sans même être certains d’être jugés.

    Les reports pour des peccadilles ou sur simple demande de l’avocat du patron sont très nombreux.

    Des cessions sont annulées sous n’importe quel prétexte comme par exemple, une mésentente de bienséance entre le patronat et les syndicats et même sans qu’aucune raison soit donnée.

    La présence du salarié est obligatoire mais pas celle du patron qui peut se faire représenter.

    Les juges se montrent volontiers ironiques et méprisants, surtout envers les plus faibles.

    Certains jugements sont si iniques qu’ils donnent l’impression d’avoir été décidés autour d’une table de restaurant entre gens du même monde et partageant les mêmes valeurs.

    Alors que la parole d’un patron est rarement mis en doute, le salarié doit apporter des preuves irréfutables que seul le patron pourrait livrer. Elles sont impossibles à obtenir sans une perquisition légale qui n’est curieusement pas prévu par les textes. Ceux qui les obtiennent par ruse ou soustraction, sont accusés de vol.

    Sinon, un salarié ne peut pas déposer plainte contre un patron escroc qui coulerait l’entreprise. Le préjudice de sa perte d’emploi n’est pas considéré comme valable.

    Conclusion : un salarié est un sous-homme, pas même un citoyen, un sujet à demi-droits, pour les hommes politiques, la justice et les patrons.



  • Daniel Roux Daniel Roux 1er juin 2017 09:03

    @Phalanx

    Mon opinion est que tous les humains craignent instinctivement les étrangers, l’identifié comme différent, par son apparence, son comportement, son langage ou autre chose.

    L’éducation et la réflexion aide à surmonter ses pulsions instinctives sans y parvenir tout à fait.

    Ce combat inconscient et permanent entre la raison et l’instinct est symboliquement représenté par un combat entre un ange et un homme, ou entre une belle et une bête.



  • Daniel Roux Daniel Roux 1er juin 2017 08:45

    @goc

    J’y crois pas non plus !

    Votre premier commentaire sans dénonciation de troll !

    Si je comprends bien, on est un troll lorsqu’on commente la propagande poutinolâtre et un cerveau quand on s’en prend à l’empire US.

    Pitoyable !



  • Daniel Roux Daniel Roux 31 mai 2017 16:47

    @JL

    Occupons-nous de nos moutons et les vaches seront mieux gardées.



  • Daniel Roux Daniel Roux 31 mai 2017 14:14


    @JL

    Vous souvenez-vous de ce que disait Charlot, le Grand, sur les français ?

    Comme quoi...

    Quant à la France démocratique, j’ai démonté cette tarte à la crème dans cet article :

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-illusion-democratique-181445

    La France est un pays à tradition autoritaire et les français, d’une incroyable passivité, sont considérés par le pouvoir plus comme des sujets que des citoyens. La notion de liberté individuelle est très relative, chez nous.

    « Tous ce qui n’est pas autorisé, est interdit » prévaut dans l’esprit de nos censeurs.

    Quel type de pays maintient un état d’urgence permanent et s’en sert pour limiter les manifestations contre les abus du pouvoir ?

     



  • Daniel Roux Daniel Roux 31 mai 2017 10:10

    C’est parce que le Royaume-Unis a une forte tradition démocratique qu’il ait sorti de l’UE.

    Des forces anti-démocratiques tentent de reprendre le pouvoir, menées par Blair notamment, le même qui a trahi son pays en l’engageant par le mensonge au côté de Bush, dans cette guerre désastreuse contre l’Irak.



  • Daniel Roux Daniel Roux 31 mai 2017 09:46

    Ce qui est remarquable, est l’appétence des étasuniens pour les drogues les plus dures.

    Le cœur de l’Empire est si pourri par la corruption, le clientélisme, le racisme, le communautarisme, l’endettement, la pauvreté, la religiosité et l’ignorance, que le seul refuge d’une grande partie du peuple est le paradis artificiel offert par les drogues.

    Un paradis qui se transforme rapidement en enfer avec ces drogues qui asservissent leurs consommateurs et détruisent leurs neurones.

    La seule victoire contre les cartels a été obtenue en légalisant l’usage de la marijuana sur une partie du territoire US, les privant d’une source importante de revenus.

    Le mur est surtout destiné a satisfaire la phobie anti « latinos » des électeurs de l’incroyable Trump.