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Pas de 1929 en vue ! Mais une crise sociale assortie de mensonges

Ce billet tente de répondre à une question posée précédemment, puis expose la thèse d’une crise qui doit se penser plus sociale qu’économique, tout en dénonçant les mensonges des dirigeants et des intellectuels d’Etat.

POURQUOI IL N’Y AURA PAS DE CRISE COMME CELLE DE 1929

Le spectre de 1929 semble installé dans nombre d’esprits. Faut-il craindre le pire ? Rien ne permet de le penser et de le dire, car l’économie étant devenu mondialisée, complexe, interconnectée, et riche de toutes ses liquidités circulantes ; et donc on peut raisonnablement miser sur une masse inertielle tellement puissante que rien ne peut la dévier, du moins pour les cinq, voire dix, prochaines années ; car il faudra bien nous préparer à l’après-pétrole et revoir nos modes de consommation, nos choix, notre style de vie, du moins pour les classes moyennes. Pour l’instant, quelques-uns, et G. W. Bush en tête, disent que l’économie américaine se porte bien, d’autres, comme ici en France Jacques Attali, s’improvisent en Cassandre et nous la jouent crise de 29 avec, à l’appui, des chiffres faramineux censés terrasser nos défenses psychologiques et nous plonger dans l’inquiétude, tels des vacanciers au bord de la plage lorgnant sur un mur d’eau voué à nous submerger. Quant aux analyses de l’OCDE, elles ne sont pas du tout alarmistes et semblent pour le moins réalistes. Que disent-elles ? Que l’endettement est important, que pour l’immobilier, des segments à risque élevé ne sont pas transparents, que la crise des subprimes est bien avérée, mais qu’en fin de compte ces « déficiences » financières interviennent dans une période où la croissance est soutenue, si bien que si quelques indices dévissent, le choc sera absorbé par l’imposante masse du système économique. Il en coûtera de la croissance certes, mais pas de quoi évoquer une récession durable.

Un seul bémol, l’envolée du prix des matières premières, une affaire qui mérite un regard affûté s’autant plus que les spéculateurs sont à l’affût, mais pas de quoi s’affoler, nous n’en sommes pas rendus là. Et donc, lorgner sur l’imposant endettement des ménages américains ainsi que les secousses bancaires liées aux subprimes ne doit pas susciter l’effroi. Tout semble relever d’une cuisine bancaire bien ordinaire, avec des établissements qui ont pris plus de risques et une bonne dose d’opacité quant aux produits financiers qui se sont refilés tels des livres de compte licencieux, sous le manteau, comme les romans libertins aux XVIIIe siècle.

Crise, krach, clash, ces mots n’ont qu’un pouvoir signifiant réduit, mais ils ont le don d’exciter les esprits et de jeter quelque trouble en jouant d’une subtilité sémantique que la médiarchie se fait un plaisir d’utiliser pour contrôler la pensée des masses citoyennes. Les crises financières sont diverses, tant dans les mécanismes qui les engendrent que leurs conséquences économiques (la production, la croissance) et leurs conséquences sociales (le chômage, l’inflation, la pauvreté). La crise la plus connue et, du reste, la plus importante dans ses conséquences est bien évidemment celle de 1929. Après 1945, des crises nationales puis internationales se sont produites, sans pour autant que les économies s’effondrent ni les sociétés d’ailleurs. Le niveau de développement des pays de l’OCDE a largement atténué les effets des « crises ». Doit-on alors parler de crise ou de secousse ? Le second terme convient mieux et, pour décrire la situation actuelle, il est approprié. Ainsi, on devrait redouter des secousses prochainement, des sortes de trou d’air déstabilisant quelques établissements, quelques zones économiques, mais pas un effondrement comme en 1929.

Les Cassandre jouent sur les chiffres sans aucune analyse de fond. Ah, cette fameuse dette publique et privée des Américains, elle atteint 250 % du PIB, alors qu’elle n’était que de 150 % en 1929. C’est le seul chiffre à retenir, quant aux secousses des subprimes, elles ne sont qu’un phénomène de surface liée à la découverte de segments financiers douteux, un peu comme si on apprenait que quelques champs pétrolifères étaient épuisés avant la date estimée par les géophysiciens. Ce serait un élément suscitant la panique. C’est ce chiffre mis en avant par les Cassandre, mais n’y a-t-il pas tromperie à parler d’un remake de 29 ?

La situation n’avait rien de comparable car tous les fondamentaux de l’économie avant 1929 étaient bien différents de la situation actuelle. Premier point, une économie des Etats-Unis en pleine effervescence, frénétique, mais pas consolidée, dans un contexte mondial décalé et une Europe pas encore remise de la déflagration achevée en 1918. Second point, les signes avant-coureurs étaient connus. Dès 1927, chute des productions immobilières alors qu’entre mars et septembre 1929, la production automobile baissait de 600 000 à 400 000 et qu’entre mai et octobre, la production industrielle chutait de 7 points. Bref, rien de commun avec la situation actuelle où la croissance mondiale est soutenue alors que trois économies de gros calibre sont en place et peuvent amortir les secousses, Etats-Unis, Europe, Asie. Troisième point, le système économique de 1929 était relativement jeune, dépourvu des mécanismes d’amortissement sophistiqués ou simples, dont on dispose actuellement. Et comme l’a analysé Galbraith, ce n’est pas seulement la spéculation boursière qui est responsable de cette crise, mais aussi la fragilité des entreprises et la mauvaise répartition de la richesse, tous ces facteurs faisant de l’ensemble un système vermoulu, vicié, tel une poutre de bois à l’apparence convenable, mais rongée par les termites à l’intérieur. La charpente finit par s’écrouler. En 1932, Le Cac 40 avait chuté de 80 % et le PIB des Etats-Unis avait diminué presque de moitié. Ce n’est qu’avec la guerre que l’économie va vraiment redémarrer alors que l’indice boursier mettra vingt-cinq ans à rejoindre son niveau de 1929. Epoque où les banques prêtaient pour acheter des actions alors que les entreprises ne pouvaient pas suivre en versant des dividendes. Actuellement, le cours des actions est dans les normes du raisonnable. Pas comme en 1929.

Juste une parenthèse sur le krach de 1987. Rien de commun avec 1929. 20 %, ce fut le dévissage du Cac 40. On a craint le pire or, l’année suivante, la croissance a redémarré. Rien de paradoxal. L’argent placé dans l’économie spéculative s’est déplacé vers l’économie immédiate via divers mécanismes de transferts, notamment la consommation. Dans un contexte où les capacités productives suivent. Et les banques centrales de jouer aussi les parachutes, comme maintenant du reste, pour palier un problème similaire (refinancement des établissements financiers)

CRISE SOCIALE ET MENSONGE DES DIRIGEANTS

Il semble donc avéré que le spectre de 1929 a été brandi un peu hâtivement. Ce qui ne veut pas dire que tout tourne rond. Loin s’en faut. La crise des subprimes et l’endettement américain auront des conséquences sur l’économie de ce grand pays. C’est normal, tout comme un ménage endetté doit se serrer la ceinture, régler ses créanciers, et repartir d’un bon pied. Les Américains ont consommé plus que leurs moyens. Il y a eu une croissance anticipée. Il est logique qu’elle se dégonfle. Quitte à devenir nulle une année ou deux. Et alors, ce n’est pas un drame. Les Chinois vont se décider à consommer plus. L’histoire économique sait que les croissances ne sont pas identiques d’une zone à une autre et que des rattrapages existent. Ce fut le cas pendant les Trente Glorieuses, la France avait 3 points de plus que les States et le Japon 6.

Mais l’essentiel à retenir, c’est qu’il n’y a pas grosse menace sur l’économie mondiale et que ces spectres sont brandis par les intellectuels d’Etat, Attali, Rocard, etc., comme pour excuser les politiques de leur incapacité à régler des problèmes de fond qui ne sont pas tant économiques que sociaux. Si crise il y a, elle est sociale. C’est alors pratique d’aller chercher les fautifs outre-atlantique ou près de la Chine, afin de justifier la conjoncture actuelle faisant que l’économie profite à une large minorité (entre 20 et 30 %) de Français, laissant sur le carreau une autre minorité, au lieu que le système soit équitable et qu’une grosse majorité, disons les deux tiers, puisse voir son niveau s’améliorer alors que les restants aient une possibilité de mise à l’étrier.

Nos gouvernants peinent à rendre équitable la distribution des richesses, tout autant qu’à gérer les dépenses publiques. Dans ce contexte, soulignons également la désignation de boucs émissaires censés expliquer le malaise du pouvoir d’achat et l’ampleur des prélèvements. Un coup, on brandit le RMIste qui se la coule douce et refuse de travailler (c’est faux, les études montrant que 90 % d’entre eux accepteraient un job à temps plein), ou alors le RMIste rentier qui touche l’allocation en masquant ses revenus. Une autre fois, un sénateur s’en prend aux héritiers pressés de toucher le pognon de la succession après avoir bénéficié de l’APA pour leur mère. Encore des boucs émissaires accusés de grever les budgets départementaux, mais aucun regard sur la manière dont les dépenses sont gérées par les élus locaux. Des tas de demandes pour un logement HLM restent lettre morte. On n’ira pas regarder la politique du logement depuis dix ans, mais on pointera le coupable, ce ménage à hauts revenus qui occupe un HLM de manière jugée illégitime. On en ferait presque un hors-la-loi alors que ces gens payent chaque mois leur loyer. Parfois, la hauteur des revenus s’explique par le fait que Madame s’est remise à travailler alors que Monsieur est monté en responsabilité dans sa boîte. Bref, des gens qui réussissent, travaillent et qu’on désigne presque comme voyous. C’est d’ailleurs Jean-Paul Bolufer, dircab de la ministre Boutin, qui est le plus sévère sur ce point, alors qu’on vient d’apprendre qu’il loue un cossu appart HLM, géré par la ville de Paris, dans le 5e, au quart du tarif pratiqué par le marché.

En conclusion, le spectre de la crise économique paraît tel un écran de fumée jeté dans les médias pour masquer l’impuissance des politiques à gérer la crise sociale qui perdure depuis des décennies. Mais ce n’est pas le seul artifice, puisqu’il y a la menace du réchauffement et autres gadgets médiatiques liés aux facettes d’un développement durable... de la société... ou bien du mensonge... La crise est sociale. Les saillies contre les boucs émissaires ont pour cible l’indignation populaire, les spéculations sur une crise flattent les citoyens qui se croient éclairés alors qu’ils sont désinformés, ce qui fait le fonds de commerce des mouvances antilibérales souvent stériles dans leurs attaques. Sur ce fonds indélicat pousse la mise en scène de la rupture qui ne changera rien, juste quelques détails, car les fondations de l’édifice économique, anthropologique, et politique, n’auront pas été inspectées et jaugées.


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55 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 20 décembre 2007 09:33

    Vous dites « crise sociale »

    C’est une erreur d’analyse car pourquoi les gens ne votent pas pour des partis qui prêchent la « rupture avec le libéralisme » ?

    C’est une erreur de considérer qu’il existe une crise sociale car le système d’économie libérale produit de la richesse et de la pauvreté

    Il ne s’agit donc pas d’une « crise » mais d’un simple paramètre dans ce système économique


    • Peepo 20 décembre 2007 10:25

      « pourquoi les gens ne votent pas pour des partis qui prêchent la »rupture avec le libéralisme" ?

      Parce qu’ils sont convaincus que le libéralisme va résoudre leurs problèmes - comme droite et socialistes, au nom d’un pseudo réalisme, leur affirment.


    • alexis-LON 20 décembre 2007 14:06

      Quand 80% des richesses produites sont redistribuées a 20% des individus, c’est un erreur sauf si bien entendu les 80% autres n’ont rien produit - mais je ne crois pas que ce soit vraiment le cas. Autrement c’est purement une terrible injustice et un mepris pour les autres. C’est franchement digne des guignols de l’info et de leur fameuse lois des « 20% » : 20% des gens gagnent 80% du pognon. A continuer comme ca on va droit dans le mur. Tot ou tard il y aura trop d’abus financier et la on aura une vraie crise - plus proche de la revolution que de la crise. Le pipotage et les mensonges de nos gouvernements ne marchera qu’un temps.


    • Pierre 20 décembre 2007 14:18

      Vous vous appelleriez pas Pareto par hasard ???

      ah ces guignols... smiley


    • Pierre 20 décembre 2007 14:27

      La loi Pareto des 80% - 20% est pratiquement universelle. D’une certaine facon c’est l’inverse qui me surprendrais ! Que 80% de la population detienne 80% des richesses.

      D’ailleurs dans ce cas volerait-on dans le ciel ?... notre niveau technologique serait tres limite a mon avis...

      Juste quelques pensees...


    • Pierre 20 décembre 2007 14:32

      Alexis,

      de quel cote pensez vous etre dans ces 80-20 ?


    • Black Ader 20 décembre 2007 15:41

      « Tot ou tard il y aura trop d’abus financier et la on aura une vraie crise - plus proche de la revolution que de la crise. Le pipotage et les mensonges de nos gouvernements ne marchera qu’un temps. »

      Il n’y a pas de mensonge, ni de pipotage, et en cas de tentative révolution, le facisme vous semblera un conte de fée pour enfants..

      Certains créent plus de richesse que d’autre, c’est un fait (Cf Bill Gates). Si votre situation ne vous satisfait pas, prenez en vous au premier interessé : vous même. N’oubliez pas qu’on a dépenser environ un million pour vous éduquer, monsieur l’Héritier, alors, faudrait tout de même voir à performer et vous sortir les doigts du cul !


    • Aspiral Aspiral 20 décembre 2007 10:17

      L’histoire se répète et pourtant ne repasse pas les plats. On confond souvent le doigt qui montre la lune avec la lune ! Horrifiés à juste titre par les camps d’extermination, on a perdu de vue que les camps, de concentration, ce qui n’est pas la même chose, se sont enracinés dans un scientisme qui n’a que crû et proliféré depuis lors. Ce scientisme toujours aussi actuel et délirant qui ne cesse de crier au loup ou au miracle à tout bout de champ pour se raviser discrètement ensuite est l’arbre qui cache, heureusement de plus en plus mal, la forêt du camp de concentration du marketing. Pour faire fonctionner un camp, il suffit de quelques psychopathes au sommet et à la base de la pyramide sociale et entre les deux des bénis-oui-oui qui croient en l’absolu de la science. La manière de sortir de la « crise » n’est pas encore inscrite dans l’histoire.


      • ZEN ZEN 20 décembre 2007 10:29

        L’histoire ne repasse pas les plats, c’est vrai...

        Mais je te trouve trop optimiste, Bernard, même si la peur, c’est ce dont il faut avoir peur , disait à peu près Roosevelt

        http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1475


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 décembre 2007 10:37

          Merci pour le lien qui dit exactement le contraire de ce que j’affirme Je ne pense pas être optimiste en excès. Je ne crois pas aux hypothèses catastrophistes et j’ai essayé d’en apporter une démonstration. Ce serait alors un super 1987 avec dévissage et ensuite, reprise de l’économie, quoique, la situation est un peu différente sur la dette


        • Aspiral Aspiral 20 décembre 2007 13:27

          C’est bien là la maladie de notre époque, la confiance faite aux « ex-pères » qui, comme de mauvaises mères, trouvent toujours dans la causalité de quoi déguiser leurs avis personnels en vérité scientifiquement démontrée ! Les causes sont toujours causées par d’autre causes. La présidente du GIEC l’a bien dit en son temps : ils ne sont pas là pour prendre la place des hommes politiques. Ils en seraient d’ailleurs bien incapables ! Après, il y en aura toujours qui diront qu’ils l’avaient bien prédit, tellement ils disent et se contredisent eux-mêmes.Pour les autres, il diront : « oui, mais c’est plus complexe que cela ». Les ex-pères ont toujours raison, mais après-coup seulement. Ils sont armés pour. Il est temps de nous en débarrasser.


        • ronchonaire 20 décembre 2007 10:47

          Il faut commencer par distinguer l’échelle mondiale de l’échelle française.

          Au niveau mondial, il y a certes un ralentissement mais pas de « crise » à proprement parler, notamment grace aux dynamismes des pays dits « émergents », le fameux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) auquel il faut ajouter le cône Sud (Argentine, Chili, Uruguay), le Mexique et de nombreux pays d’Asie. Même au niveau européen, certains pays sont loin d’être « en crise » ou proches de l’être. De ce point de vue la mondialisation constitue un atout car les zones dynamiques permettent « d’amortir » les ralentissements ailleurs dans le monde. On peut bien sûr imaginer que toutes les zones économiques mondiales entrent en « crise » mais à ce moment-là, ce n’est même plus la peine de parler ou d’écrire, nous retournons directement 2 siècles en arrière.

          Reste le cas français. Et là-dessus, je rejoins les conclusions de l’auteur. La France est mal gérée, aussi bien au niveau économique que social, et cela nous cause des problèmes structurels graves, qui n’ont rien à voir avec la conjoncture mondiale actuelle. J’ai 30 ans et au train où vont les choses, je suis de plus en plus persuadé de voir de mon vivant la France ne plus être une puissance économique mondiale (à ceux qui pensent que nous ne sommes déjà plus une puissance économique, nous avons encore le 7ème PIB au monde).

          D’ailleurs, si l’on regarde d’autres indicateurs que le PIB, nous avons déjà commencé à couler. D’après les derniers chiffres de l’INSEE, le taux de pauvreté en France est de 12%. C’est autant que dans des pays tels que la Bulgarie, la Syrie ou ...les Etats-Unis (ce qui devrait au passage nous amener à nous interroger sur l’efficacité de notre sacro-saint système de redistribution des revenus). Par ailleurs, nous sommes à quelques années (5-10 ans maximum) de voir le Français moyen gagner la moitié (la MOITIE !) de ce que gagne un Américain moyen.

          Crise mondiale ou pas, de gauche, de droite ou du milieu, nous sommes dirigés par des incompétents, à la fois incapables de mener une politique économique correctement et d’assurer un minimum de bien-être à l’ensemble de la population, le tout en n’étant même pas foutu de gérer un budget sainement. Notre seule chance de nous en sortir est de pouvoir nous affranchir de ces incapables. Vive l’Europe !


          • Dogen 20 décembre 2007 19:26

            Le probleme tient en deux mot :

            Mitterrand Chirac.

            Deux incompetent notoire en matiere economique (et fier de l’etre) Ils ont tout les deux voulu gouverner la France sans passer par la case economie... Quand on vit dans un systeme ou l’integralite des richesses sont produite par l’economie, il faut pas s’etonner.

            On paye le prix...


          • AVEVA 20 décembre 2007 11:45

            Franchement je préfère cette approche que celle développée dans l’article du même auteur : « Le grand krach financier est-il inéluctable »

            Un krach financier est possible mais pas inéluctable, il faut se demander à qui profite le crime...

            Ce ne sont pas 4000 milliards de $ (virtuels) qui vont mettre les USA en grande difficulté.

            Les US ont 20 ans d’avance technologique sur le reste du monde depuis plus d’un demi-siècle cela perdurera encore longtemps.

            Les avoirs en $ de la Chine lui permette d’acquérir six états des Etats Unis, mais la Chine n’a pas intérêt à ce que le dollar s’écroule, elle va donc le soutenir si nécessaire.

            Ne pas oublier que les US détiennent sur leur territoire toutes les matières premières voulues. Ces réserves représentent un capital inestimable comparé à l’Europe, « y a pas photo » !

            Ceci dit, l’Europe va au devant de difficultés certaines en raison du changement climatique probable (même si pour le moment cette approche ne repose que sur une intime conviction) mais sans aucun doute de la « fin du pétrole ».

            En 7 ans le pétrole (et bien d’autres matières premières) a augmenté de 30%/an passant en 7 ans de 0,2$ le baril (157l) à 100$ et alors qu’il n’y a pas pénurie.

            D’ici 1 an ou 2 ans la pénurie va s’installer car la consommation augmente d’environ 2%/an pour atteindre 13 millions de M3/jour !! Mais pas les découvertes, le pétrole étant un produit fini.

            L’augmentation du prix du pétrole à la cadence de 30%/l’an nous amène à 500$ le baril en 2015 (soit le litre de gas-oil à 4€) pas utopique puisque les initiatives pour ralentir la consommation sont inefficaces, celle-ci continuant même de croître.

            Non les gouvernants ne sont pas incapables de gérer le pays, c’est la mentalité des français qui ne le permet pas.

            Chaque réforme bonne ou mauvaise met dans la rue des milliers d’individus qui cassent, brûlent, blessent, ce n’est pas la faute des dirigeants si les Français ne comprennent rien à l’économie.

            Pour exemple un dernier point non pas pour l’auteur mais quelques intervenants :

            Les investisseurs en actions achètent une (petite) partie d’une entreprise avec leur argent, comme 45 millions de français mettent 165 milliards à la Caisse d’Epargne avec un intérêt de 3% et aucun risque.

            Le rendement moyen des actions est inférieur à 2% avec un risque conséquent celui de tout perdre si l’entreprise disparaît mais aussi la perspective de valoriser l’investissement si l’entreprise prospère.

            Il faut des actionnaires pour créer une entreprise comme il faut des salariés pour la faire fonctionner, c’est une méconnaissance de l’économie qui fait crier « haro sur le baudet » des actionnaires


            • Mjolnir Mjolnir 20 décembre 2007 13:29

              Biensûr, quand on n’est pas d’accord avec vous, c’est forcément parce qu’on ne comprend rien, comme par exemple Michel Aglietta (professeur de sciences économiques à l’Université Paris X, conseiller scientifique au CEPII, membre de l’Institut universitaire de France et consultant à Groupama-AM, membre du Cercle des économistes, membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre) qui dénonçait les effets pervers de la pression actionnariale dans « Désordres dans le capitalisme mondial », M Aglietta est sans doute un gauchiste.


            • xa 20 décembre 2007 15:43

              ouh là.

              moins de 2% pour les actions. Je ne sais pas sur quelle bourse vous vous êtes connecté, mais on ne doit pas parler de la même chose.

              A moins que vous ne comptiez que les dividendes...

              Dans ce cas, c’est une grande faute d’oublier qu’en plus de donner droits (sous certaines conditions) à des dividendes, une action est une part sociale dont la valeur est variable. Si la bourse ne rapportait en moyenne que 2% par an, personne, pas même les américains, ne placerait le moindre centime, le moindre cent, le moindre penny ni même le moindre sen dedans.

              Mais si vous n’avez que 2%/an, demandez à votre banquier de faire ces placements à votre place. Il obtiendra mieux.


            • AVEVA 20 décembre 2007 20:01

              @xa

              Bien sûr le rendement des actions c’est le dividende, vous pouvez le trouver dans les journaux spécilisés qui publient pour chaque action cotée une colonne indiquant la date du versement et le % qu’il représente.

              Le reste (la variation de la valeur de l’action) ce sont les + ou - values liées à la valeur de l’entreprise.

              Actuellement beaucoup d’actionnaires n’ont pas retrouvé le niveau d’investissement qu’ils avaient au 11 sept.2001.


            • xa 21 décembre 2007 10:19

              @AVEVA

              Lorsque vous placez votre argent en bourse, vous ne comptez pas que sur le dividende. Primo parce qu’il n’est pas garanti (les sociétés peuvent décider de ne pas verser de dividendes), deuzio parce qu’il n’a pas d’intérêt par rapport à un compte à terme ou un livret classique.

              Ne faites pas croire, alors, que les investisseurs se lancent pour la beauté du geste, et avec un espoir de retour sur investissement de moins de 2% / an. C’est comme dire que vous achetez une Ferrari pour rouler à 80 sur l’autoroute, personne vous croira.

              Il y a certainement des inverstisseurs qui sont entrés au plus haut et n’ont pas récupérer leur mise depuis. Il y en a aussi beaucoup qui sont entrés pendant la crise, lorsque les actions sont « redescendues sur Terre », et qui eux ont gagnés nettement plus de 2%.

              Sur le marché, rien n’est garanti, contrairement à un livret. Mais ceux qui vont sur le marché s’attendent à plus de 2% / an, et globalement sur la durée font beaucoup plus, même s’il y a des phases de pertes fortes.

              Au mois de Juin, le Cac est remonté à ses plus hauts historique, donc en moyenne, ceux qui sont entrés au plus haut en 2000/2001 et sont sortis en Juin n’ont rien perdu. Bien sûr ceux qui s’étaient exposé sur des niches n’ont pas retrouvé le niveau d’entrée (c’est le cas sur FT par exemple).

              Ceux qui sont entrés en 2003 au plus bas (vers 2600pts) et sortent maintenant font une moyenne de +78% / 5 ans soit 12,3% / an en moyenne.

              Maintenant vous trouverez certainement des personnes qui sont toujours en perte, des personnes qui ont oublié l’adage (se couper un bras plutôt que la tête), comme vous trouverez des personnes qui ont beaucoup gagné sur cette période.

              Il n’en reste pas moins que si c’est un rendement de 2% de votre capital qui vous intéresse, laisser tomber la bourse et les produits dérivés, le livret A, le PEL, ... sont fait pour vous.


            • Tzecoatl Tzecoatl 20 décembre 2007 11:50

              Les banques centrales ne commettront pas l’erreur de 1929, à savoir restreindre l’offre de liquidités.

              Par contre, l’endettement ira croissant, c’est inscrit dans les gènes du système financier. Jusqu’à quand serait ce soutenable ?


              • alexis-LON 20 décembre 2007 14:30

                C’est ce qu’on appelle reculer pour mieux sauter. Mais plus on recule plus le pas a sauter est grand. Il y aura fatalement un moment ou il sera trop tard si on poursuit ce raisonnement. La on pourra parler de crise majeure ...


              • Dogen 20 décembre 2007 19:34

                L’endettement n’est pas un probleme en soit.

                Le concept de dette doit toujours etre associe a la capacite du debiteur a la rembourser.

                Si j’ai une dette de 1M d’euro et que je gagne 100k par mois, ca n’est pas vraiment un probleme, n’est-ce pas ?

                L’endettement est un vecteur d’enrichissement et d’investissement considerable.


              • Dogen 20 décembre 2007 19:56

                100 fois d’accord avec vous Dominique.

                Le systeme capitaliste va tres bien aujourd’hui. Il survivra a la subprime sans trop de casse. Des inegalites persisteront, mais les hommes n’ont jamais ete egaux, et ne le seront jamais. Le Capitalisme se connait bien, et il sait aujourd’hui gerer les crises pour eviter que les societes de s’effondre.

                Le 11/09 a eu lieu en pleine crise de la nouvelle economie. C’est l’une des pires conjoncture de l’histoire. L’economie mondiale y a survecu, elle survivra aus subprimes.

                Le Vrai danger, c’est l’energie. Elle seule pourrait ebranler l’ordre mondiale.

                C’est pour ca que Sarkozy part vendre des centrales a la terre entiere... Eh oui... Et c’est pas si con a mon avis, pour une technologie ou nous sommes en avance sur tout le monde

                 smiley


              • Jocrisse Jacques 20 décembre 2007 11:52

                B.DUGLE

                Votre article est particulièrement intéressant.

                Très sincèrement et sans aucune arrière-pensée, je suis surpris que vous soyez en recherche d’emploi compte-tenu de votre CV et de la qualité de vos réflexions que chacun peut noter dans vos articles, même si je ne souscris pas toujours à vos propos.


                • TSS 20 décembre 2007 11:53

                  la seule chose interessante à l’heure actuelle,à mon humble avis, est l’aveu fait par Kessler ex n°2 du patronat :« l’objectif du gvt est de supprimer tout ce qui a ete mis en place par le CNR en 1945. »

                  c’est à dire essentiellement le code du travail et la protection sociale !!!


                  • bulu 20 décembre 2007 12:56

                    The Show must go on ! The Show must go on ! Inside my heart is breaking, My make-up may be flaking, But my smile, still, stays on !


                    • Marsupilami Marsupilami 20 décembre 2007 13:18

                      @ Bernard,

                      Effectivement, 2008 ne sera pas 1929. Les banques centrales vont tout faire pour empêcher un remake. Mais je te trouve bien optimiste. Vu l’endettement passif + les subprimes + les bulles spéculatives partout, elles vont verser leurs liquidités dans un vrai tonneau des Danaïdes.


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 décembre 2007 13:20

                        Je ne suis pas optimiste, je suis tout simplement en Europe et encore, même au States il n’y a pas de quoi s’inquiéter. L’économie tiendra mais certain seront plus solides que les autres


                      • Melvido 20 décembre 2007 13:21

                        M. Dugué, qui se dit assurément au moins maîtriser la physique, la chimie, la biochimie, les sciences du vivant, la neuroscience, les sciences cognitives et systémiques, l’épistémologie, la psychologie, la philosophie, la sociologie, l’histoire, la théologie, a eu la grande modestie de ne pas rajouter à cette liste épuisante l’économie. Il est malheureux que cette lucidité, aussi modique que fugitive, ne puisse nous préserver de tout ce verbiage.


                        • thomthom 20 décembre 2007 13:29

                          L’auteur a raison : cette fois ci, c’est différent.... comme à chaque fois en fait.

                          Toutes les crises sont différentes, l’enchainement logique des facteurs menant à une crise n’est jamais deux fois exactement le même.

                          Il est vrai qu’il y a, à un niveau mondial, encore beaucoup de croissance et de liquidités. Mais nous sommes aussi dans un système mondialisé ou tout est imbriqué d’un bout à l’autre de la planete, et dans lequel une crise locale, si tant est qu’elle soit d’une envergure significative, peut par divers mécanismes se propager mondialement et à d’autres secteurs d’activité.

                          J’ai pris concsience de cela récemment : c’est en m’intéressant aux exces actuels du marché immobilier francais que je me suis rendu compte que ces excès dépendent en grande partie d’un contexte financier internationnal, lui meme influencé par différents autres secteurs économiques et par l’actualité géopolitique. C’est comme cela qu’on arrive à établir un lien très concret entre le boom de l’immobilier et la crise des valeurs internet de 2000 + le 11 septembre.... ca parrait fou, non ? pourtant, tout se tient... tout est imbriqué.... une sortes d’effet papillon.

                          Alors, oui, cette fois ci, c’est différent, mais ce n’est pas pour autant que l’on est pas à l’aube d’une crise très grave de l’économie mondiale.

                          Personne ne sait comment finira la mascarade du système financier mondial actuel... combien de temps ca tiendra ni quelles seront les conséquences si un jour ca casse... les réactions en chaines qui se produiront seront tellement nombreuses et complexe qu’il est litéralement impossible d’anticiper sérieusement quoi que se soit. Tout au plus peut-on essayer d’etre plus ou moins prudent dans ces investissements, achats et choix de mode de vie... en fonction de sa perception personnelle de la fragilité de nos sociétés.


                          • blablalain.skynetblogs.be blablalain.skynetblogs.be 20 décembre 2007 13:34

                            De la bourse si compteuse ou autres contes ...

                            ...’ Les indicateurs de suivi de la crise économiques qui se profilent , montrent désormais que ce ne sont plus seulement les faillites de certains grands établissements financiers (et de nombreux plus petits) aux Etats-Unis d’abord, puis dans le reste du monde, qui sont à craindre dans les prochains mois , mais que c’est bien le système financier mondial lui-même qui est structurellement atteint...il suffit de voir la coordination des banques centrales mondiale dans leurs interventions pharaoniques ainsi que leur piètre efficacité et ce malgré la manipulation de l’infos ( ( trêve des confiseurs jusqu’en février 2008.. ?) pour s’en rendre compte ... ‘ ...Aux Etats-Unis, depuis 25 ans ( l’époque de Reagan -Thatcher ) on met en place des politiques libérales, et depuis lors , il y a de plus en plus de précarité. Cela fait que pour la plupart des travailleurs , les salaires diminuent tandis qu’on les poussent à s’endetter. Et si la consommation et la croissance restent fortes aux USA, c’est parce que, à coup de publicité pour les cartes de crédit, on pousse les gens à s’endetter.

                            A court terme, cela marche , parce que la majorité des victimes se taisent ( parce qu’ils ont peur de perdre leur job et qu’ils acceptent des salaires médiocres qui leur permettent quand même consommer) , et pour les plus riches il y a plein de bénéfices, donc à court terme cela fonctionne. Pourtant le problème c’est que cette fuite en avant colossale ne peut pas durer. Greenspan, l’ancien président de la FED vient de dire deux fois qu’il y avait un risque de récession.

                            Pourquoi ? Parce que la dernière fois qu’il y a eu une grande crise du capitalisme, en 1929, la dette totale aux Etats-Unis, privée et publique, était de 130% du PIB. Le mois dernier on vient de passer les 250% du PIB. Les chiffres sur le site de la FED indiquent que la dette totale, privée et publique, représente 250% du PIB. Colossal !! Cela pourra t-il tenir encore six mois ou six ans ? ...

                            On est dans le délire économique !! Les USA ne sont pas une exception. Tous les pays que l’on nous montre en modèle pour leur croissance élevée, l’Espagne, l’Angleterre, le Danemark, la Nouvelle Zélande, ont tous une dette privée qui explose.

                            Partout les salaires diminuent un peu et partout on pousse les gens à s’endetter. Si les USA étaient une exception, on pourrait se dire « ce n’est pas grave, les autres pays vont rester solide ». Or, si il y a un pays qui flanche il aura sans doute un effet de domino, et l’on risque vraiment d’aller vers une crise sérieuse, et en Asie, on risque d’avoir un retour vers la barbarie.

                            Si la crise immobilière américaine se répand dans le reste de l’économie, elle ne sera pas sans effets sur l’économie chinoise et donc sur la situation sociale (déjà tendue) de ce pays car une grande part de sa croissance vient des exportations vers les Etats-Unis ( et de l’Europe ![1 ] ...)

                            Et si les Etats-Unis tombent en récession, qui peut être sûr que ce qui s’est passé en Allemagne dans les années 30 ne se rejouera pas en Chine, avec Taïwan à la place de l’Alsace-Lorraine ou autres conflits sociaux ailleurs ...

                            Ainsi, le détricotage de tout les acquis sociaux , l’instauration de lois liberticides antisociales ( sous prétexte de ‘ lutte contre le terrorisme ‘) de lutte contre le chômage ou autre problème tel l’immigration , partout dans les économies ‘ développées’ par exemples , ne seraient ils pas plutôt le prélude à la fin de nos ‘ démocraties’ en train de s’orienter inexorablement vers des dictatures qui ne portent pas ( encore..) de nom ...’ ( 2 ) L’hyperlibéralisme , la mondialisation ou ‘ autre main invisible ‘( ? ) nous conduit vers des catastrophes et est en tout cas source d’incertitudes géopolitiques !!! Et comme le système communiste devra être revu au plus vite ...Non ?

                            à peluch’

                            ( 1 ) la Lettonie en particulier et les pays baltes en général, font figure de premiers suspects pour une crise affectant les devises des pays émergents, notamment dans la zone associée à l’Euro. L’économie lettone est sous perfusion d’argent russe que la prolifération à Riga (qui rassemble la moitié de la population) de casinos (vides de clients), de banques (prêteuses à profusion) et d’un coût de la vie aligné sur Paris ou Londres (dans un pays où le salaire moyen tourne autour de 150 Euros), permettent d’identifier à coup sûr comme étant de l’argent « noir » , tandis que la monnaie lettone a fait l’objet d’intenses opérations spéculatives ces derniers temps sans doute parce qu’ elle est ainsi entièrement dopée artificiellement- alors que l’économie du pays dépend « officiellement » uniquement de l’exportation du bois, du tourisme et des fonds structurels européens. Contrairement à Standard&Poor’s qui a baissé la notation de la Lettonie pour cause de « surchauffe économique »-

                            ( 2 ) Sources : extraits GEAB , Libération + commentaires persos

                            blablalain.skynetblogs.be


                            • Black Ader 20 décembre 2007 15:51

                              Ca fait beaucoup de « si ».

                              Les dettes privés sont une bonne chose, ca veut dire que les gens ont confiance dans l’avenir et investissent.


                            • Fred 21 décembre 2007 10:05

                              Les dettes publiques des pays que vous venez de citer en 2006 étaient : l’Espagne : 40% l’Angleterre : 36% le Danemark : 28.1% la Nouvelle Zélande : 20%

                              Il y a encore de la marge pour ces pays.


                            • Black Ader 20 décembre 2007 14:31

                              Vous avez raison, pas de 1929 en vu, surtout que, à l’inverse de ce qu’a fait l’Etat à l’époque, on ne va pas du tout lutter contre la spéculation, mais la nourrir en injectant massivement des liquidité. Ex, 1987.

                              Pour la « crise social », elle vient de la crise économique en France depuis 30 ans, dû au REFUS du capitalisme. C’est comme de brailler qu’on veut un Alter code de la route, de faire n’importe quoi et de s’étonner aprés du nombre de morts et de blessés.. Ou une Alter médecine contre la tuberculose.. Donc, moins de richesses et d’emploi, plus de pauvres. Mais la fin est proche, car on ne va plus pouvoir emprunter encore bien longtemps, alors même que les impots sont les plus haut du monde. Bref, normalement, les inégalités devraient exploser, les parasites « rendant » les sommes qu’ils se sont accaparé pendant les décénies précédente. Car l’Etat ne donne jamais rien, il ne fait que préter..

                              Au final, nous allons vers une société de type tier monde, façon amérique du sud (des gars qui eux aussi se battent depuis 500 ans contre le capitalisme, contrairement aux jeunes USA arrivé 300 ans plus tard). Bon, en même temps, peut être que Sarkozy arrivera à réformer la France, mais c’est pas gagné, même si les syndicats sembles avoir compris la gravité extréme de la situation pour leurs adhérents.

                              De toute façon, on s’en fiche : la France n’est qu’une ville moyenne de province par rapport au reste du monde, et nous sommes tous des citoyens du monde : on n’est pas obliger de vivre, payer des impots ou d’investir à St Etienne..


                              • Redj Redj 20 décembre 2007 15:33

                                Quel tissu de connerie !


                              • thomthom 20 décembre 2007 15:41

                                D’un autre coté, c’est peut être notre relatif « refus du capitalisme » qui nous protègera si un jour la modèle capitaliste se casse la figure.

                                Si ce scénario ce produit (pas garanti du tout, mais pas improbable non plus), ce sont les pays qui se seront lancé le plus fort dans ce système (USA, maintenant Chine...) qui en souffriront le plus et subiront la chute la plus vertigineuse. Les pays le splus pauvres ou les plus « décalés » en souffriront certainement aussi, mais beaucoup moins.

                                Pour ce qui est de la crise sociale actuelle que nous subissons en France, il faut arreter de diaboliser les patrons ou les dirigeants qui soit disant « veulent à tout prix casser les acquis sociaux ». Certains le veulent peut etre par idéologie (les enfoirés, abrutis et tout ce que vous voulez), mais la majorité des personnes tenant ce discours le font simplement par réalisme : on fait tout pour nous le cacher, on fait tout pour se le cacher à soi-même, mais la réalité, c’est que notre économie est terriblement affaiblie et que certains de ces acquis sociaux ne sont tout simplement pas tenables. Vouloir à tout prix les préserver TOUS à court terme, c’est accepter de dégrader encore plus notre situation à plus long terme, celle de nos enfants ou de notre retraite. C’est aussi simple que cela.

                                Oui, les pays émergeants font du dumping social, c’est une réalité. Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle pour contrer cela... juste une multitude de mesures diverses et variées permettant à plus ou moins court/long terme d’en atténuer les effets, les mesures efficaces à long terme pouvant être douloureuses à court terme (et vice versa). Il faut bien faire avec, agir avec courrage et souplesse. Il n’est pas du tout acquis qu’au final on soit vraiment gagnant, mais ce qui est sur c’est qu’il faut faire tout notre possible sur le long terme y perdre le moins possible. Je préfère recevoir un coup de massue tout de suite plutot qu’etre découpé en morceaux par une épée dans 5 ans.


                              • Black Ader 20 décembre 2007 15:49

                                « D’un autre coté, c’est peut être notre relatif »refus du capitalisme« qui nous protègera si un jour la modèle capitaliste se casse la figure. »

                                L’URSS ou la Corée du Nord ? Je vous rappel qu’en 1980, un chomeur français gagnait plus qu’un travailleur Polonais à 48 heures par semaine !

                                « Si ce scénario ce produit (pas garanti du tout, mais pas improbable non plus), ce sont les pays qui se seront lancé le plus fort dans ce système (USA, maintenant Chine...) qui en souffriront le plus et subiront la chute la plus vertigineuse. Les pays le splus pauvres ou les plus »décalés« en souffriront certainement aussi, mais beaucoup moins. »

                                Arf ! Si je gagne 300% et que je perd la moitier, il me reste 150% ! Vos pays de merde, eux, s’ils font du 10%, c’est le bout du monde ! (Sans compter qu’en plus ils dépendent plus ou moins des autres pays, donc, ca va pas aller fort). Bref, plutôt que de crever de faim, je prefére prendre le risque de ne plus bouffer du foi gras.

                                « il faut arreter de diaboliser les patrons ou les dirigeants qui soit disant »veulent à tout prix casser les acquis sociaux« . »

                                Comme si ces acquis étaient si extraordinaire que le français était le plus riche du monde ! Bein pas du tout. Ces acquis, c’est de la poudre aux yeux pour faire « chier les riches », rien de plus.

                                « Oui, les pays émergeants font du dumping social, c’est une réalité. »

                                Et les français du dumping salarial aux Américains et au Allemands, et aux Anglais..


                              • Tonio Tonio 20 décembre 2007 15:53

                                oui, c’est pas la fin du monde. Les banques vont être un peu secouées, l’économie américaine va bien morfler (un scénario à la japonaise ?), mais le monde va y survivre (comme à la crise du Japon). Parmi les éléments de rééquilibrage possible, vous citez le développement de la conso en Chine. On peut aussi regarder l’impact du vieillissement qui devrait se traduire par une baisse de l’épargne globale (moins de personnes qui épargnent pour leur vieux jours, plus de vieux qui désépargnent pour consommer).

                                Ce n’est pas « le jour d’après » donc, mais ça va quand même sans doute déplacer des équilibres. Notamment le cycle « endettement US auprès du tiers monde pour acheter la production chinoise ».


                                • invisible man invisible man 20 décembre 2007 16:01

                                  La fed vient de mettre des liquidités aux enchères !! smiley http://www.dailymotion.com/relevance/search/crise+financi%C3%A8re/video/x3sl77_la-crise-financiere-est-grave-doze_news

                                  Mais à part ça tout va bien ...


                                  • Dominique Larchey-Wendling 20 décembre 2007 19:27

                                    @ l’auteur,

                                    Je pense que votre analyse « économique » néglige, même s’il est évoqué sous l’angle du cout, l’aspect énergétique de la crise actuelle. (Posez-vous la question du rationnement quand il n’y aura plus assez d’énergie et vous verrez que le problème n’est pas une simple question d’argent et de cout.) Or d’où vient l’endettement américain aujourd’hui ? Il vient du fait que ce pays consomme le quart du pétrole mondial et est obligé de massivement importer son énergie à des couts qui vont croissants.

                                    Vous suggérez que le discours catastrophiste est infondé et a pour but de masquer et de faire perdurer des inégalités sociales scandaleuses. Je ne vous contredirais pas sur le fait que le part croissante du capital par rapport au travail dans les économies des pays riches est une cause majeure des inégalités sociales et que c’est scandaleux. Mais vous auriez tord de minimiser les symptômes de la crise qui touche tout l’Occident et de faire de l’avidité des riches sa cause unique.

                                    La crise de l’énergie est beaucoup plus profonde que vous ne semblez le penser. C’est une mise en cause fondamentale de notre modèle de développement parce qu’il n’y a pas aujourd’hui d’alternative crédible aux énergies fossiles. Et nos économies de pays riches ne peuvent survivre sans croissance économique (qui payerait les retraites et les intérêts des prêts ?), donc croissance de la consommation énergétique dans le modèle consumériste actuel.

                                    La crise est là mais ça, personne ne veut le voir parce que l’avenir devient tout à coup très différent et très incertain ... Dedefensa.org appelle cela la crise de l’idéologie du progrès, qui est l’un des piliers sinon le pilier de notre civilisation.


                                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 décembre 2007 20:05

                                      Bonsoir,

                                      Je n’ai pas négligé le problème des matières premières. Si vous avez bien lu le billet j’ai même dit que c’était à surveiller à moyen terme (10 ans) et que c’était bien plus important que la crise actuelle des subprimes. Mon propos a juste voulu s’inscrire en faux contre le catastrophisme repéré dans quelques journaux et ma foi, ce qui a été dit chez Calvi ce soir ne contredit pas mes conclusions


                                    • ZEN ZEN 20 décembre 2007 23:40

                                      @Dominique Larchey-Wendling

                                      Bien vu , votre commentaire. Vous placez les problèmes là où ils sont vraiment et essentiellement, quelle que soit l’analyse économique que l’on fasse. On se trouve confronté à ce problème énergétique, qu’on traite habituellement comme annexe, alors que cela devient le coeur de la question ,même si ce n’est pas très réjouisssant à regarder en face. On a beau savoir, c’est assez terrifiant.

                                      J’ai parcouru vos documents, le deuxième surtout, qui rejoint d’autres analyses lues par ailleurs. Il y a maintenant grande convergence entre spécialistes. Je pense pour ma part que le peak-oil est atteind et que le pire est devant nous.Même si la crise financière inévitable ne sera peut-être que passagère, ce problème restera et s’aggravera. Comment ne pas céder au déni ou aux mesurettes symboliques ?..

                                      Si vous pouviez faire un article complet sur cette question, qu’on trouve rarement évoqué ailleurs frontalement et si brutalement...cela pourrait contribuer à créer un choc salutaire. Merci.


                                    • Dominique Larchey-Wendling 21 décembre 2007 08:03

                                      @ ZEN

                                      « Si vous pouviez faire un article complet sur cette question ... »

                                      Ou la la, vous m’en demandez beaucoup ... c’est une question très vaste que celle de la contraction énergétique. Je ne sais pas si elle peut-être abordée de manière « complète. »

                                      Je pense que dans un premier temps, il est nécessaire d’intégrer cette notion de contraction énergétique dans l’analyse des crises qui nous frappent les unes après les autres (guerres, climat, « terrorisme », endettement, bulle immobilière ...) Mais pour cela, il faut fondamentalement admettre que l’avenir n’est plus ni certain ni radieux, mais qu’il est potentiellement catastrophique et que la science n’a pas forcément une solution toute prête pour « nous sauver ». A partir de là, on peut commencer une analyse non dogmatique (« tout effondrement est impossible car nous sommes la crème de la civilisation. »)


                                    • Dominique Larchey-Wendling 21 décembre 2007 09:40

                                      @ l’auteur

                                      « Je n’ai pas négligé le problème des matières premières. »

                                      L’énergie n’est pas une matière première. Poser le problème en ces termes vous conduit à minimiser les conséquences de la contraction énergétique : on va moins rouler en voiture, moins voyager etc ... c’est une perception très réductrice de l’impact de cette crise.

                                      Quand vous n’avez plus de blé ... vous pouvez toujours manger du maïs ou autre chose. Quand vous n’avez plus de fer, vous pouvez choisir d’arrêter de construire des voitures. Quand vous n’avez plus assez d’énergie ... vous pouvez toujours choisir de mourir de froid plutôt que de mourir de faim.

                                      L’énergie n’est pas une commodité ... c’est une nécessité pour survivre. C’est très différent.


                                    • Forest Ent Forest Ent 20 décembre 2007 20:20

                                      Je suis moins d’accord avec cet article qu’avec des précédents, car il me semble sous-estimer la portée de la « secousse ».

                                      Je suis bien d’accord sur le fait que l’origine de la crise est sociale. Elle est même politique et géopolitique. Tout cela forme un ensemble cohérent. Un certain mode de répartition des richesses trouve ses limites.

                                      Mais non, il ne faut pas comparer la crise de 2008 à celle de 1987. Elles ne sont pas du tout comparables, car cette fois-ci il n’y plus aucun relais de croissance pour faire redémarrer l’économie réelle, qui tourne depuis des années sur le seul endettement. Nous allons bien vers une grave crise économique.

                                      La comparaison avec 1880 ou 1929 est assez justifiée, pour ce qui est de la nature de la crise. Pour les conséquences, on verra bien. Il n’en reste pas moins que le discours de nouveau converti à l’ultralibéralisme d’Attali est à hurler de rire, car il propose tout simplement de renforcer les mécanismes qui ont créé cette crise.


                                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 décembre 2007 20:57

                                        C’est là un point de divergence

                                        en 1929, il n’y avait aucun relais de croissance et même l’inverse, ce que j’ai souligné, la récession avant le krach

                                        en 2007 les relais de croissances sont à la hauteur de la crise, voire même plus puissants qu’en 1987. Inutile de savoir qui a raison, la réponse dans un an


                                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 décembre 2007 21:58

                                        Juste deux précisions, l’origine de la crise n’est pas sociale comme vous l’entendez c’est la conséquence de la crise qui est sociale, plus qu’économique

                                        Ensuite, ce billet va plus loin que le précédent, je le trouve mieux ficelé et mieux pensée


                                      • Forest Ent Forest Ent 20 décembre 2007 23:05

                                        « l’origine de la crise n’est pas sociale »

                                        Question de terminologie. Il s’agit pour moi de la crise d’un système de répartition des richesses.

                                        Les sociétés occidentales sont « fracturées », grâce à la mondialisation, en classes s’enrichissant et classes s’apauvrissant. Le système a permis de faire baisser les salaires (globalisés) et augmenter les revenus des capitaux, jusqu’à asphyxier la demande, qui ne vivait plus que de crédit.

                                        C’est pour cela que je pense qu’il n’y a pas de relais de croissance. On a déjà tiré sur toutes les ficelles possibles, et la tapis repose sur un mètre de poussière. Par contre, les gouvernements occidentaux pourraient amortir le choc après le début de la récession en lançant une politique de demande globalisée, qui serait inopérante aujourd’hui. Malheureusement, ce n’est pas dans l’idéologie dominante ni dans l’air du temps.

                                        Je suis curieux de voir comment Sarkozy réagira à cette crise. Et inquiet aussi à ce propos, tant l’économie n’est ni son souci, ni sa grâce.


                                      • Peepo 21 décembre 2007 09:07

                                        Ah moi je veux bien penser que l’origine de la crise est sociale ou tout au moins que la question economique découle d’autre chose : en mettant l’économique avant l’humain au prétexte que si l’économique va bien l’humain ira bien, on met la charrue avant les boeufs et... ça ne marche pas.


                                      • Philippe G. Philippe G. 20 décembre 2007 21:07

                                        Bon article ; merci. Mais je suis moins optimiste et espère me tromper.


                                        • goc goc 21 décembre 2007 01:06

                                          je ne suis pas du tout d’accord avec l’article, car il oublie les fondamentaux de l’économie, à savoir (entre autre) que c’est le flux qui crée l’expansion, et non le montant

                                          Ce flux doit faire tourner l’argent, c’est a dire que tout $ qui sort doit revenir d’une façon ou d’une autre. Et c’est cet echange qui crée la richesse, et non la liasse de billet enfermée dans le coffre.

                                          Or depuis quelques années ce flux n’existe plus, il est remplacé par le tonneau des danaïdes.

                                          chaque français qui produit, crée une richesse, cette richesse (par le contrôle des fonds américains) part de la France pour aller alimenter les retraites américaines. Donc l’ouvrier français ne produit pas de richesse en France mais a l’étranger

                                          ces retraites, a leur tour, alimentent le commerce déficitaire USA-Chine. Et cet argent reste en Chine, il ne revient pas

                                          Or pour compenser cette fuite, les Usa n’ont rien trouvé de mieux que de faire marcher la planche a billets, c’est a dire qu’ils alimentent non pas le circuit fermé, mais uniquement les échanges Usa-Chine, et encore dans un seul sens, un peu comme si votre plombier n’avait rien trouver de mieux pour vous permettre de prendre votre bain dans votre baignoire qui fuit, que d’augmenter le debit de l’eau, et non de boucher le trou

                                          De plus cette « methode » met completement de coté les flux europeens, sauf les flux quart-mondistes de notre vieille Europe (travailleurs roumains sous-payés etc..) aux seuls profits des actionnaires. Ces derniers n’investissant pas sur place mais en profitent pour délocaliser encore plus

                                          Il ne faut pas oublier que si la chine stock ses $$$, ce n’est pas pour faire joli, mais bien pour les utiliser un jour ou l’autre. Ce jour sera celui ou le $$ ne sera plus LA monnaie internationale, mais simplement la monnaie local US. Ce jour-là la Chine achètera les usa

                                          Enfin, l’article oublie complètement les autres elements de la mondialisation, à savoir l’importance des dettes (qui sont justement la conséquence de l’arret des flux - on rembourse quand on a de l’argent), et surtout la politique externe américaine suicidaire, car reposant non sur l’intelligence mais sur le fanatisme religieux.


                                          • Vertala Vertala 21 décembre 2007 10:03

                                            Un demi pression svp, pour rester dans l’ambiance de cet article.

                                            Je viens d’en terminer la lecture... on ne peut être un expert dans tous les domaines sous peine de dérive du type de ce papier.

                                            Je reviendrai dans le détail à travers un commentaire plus fouillé.

                                            Néanmoins, voici quelques premières remarques :

                                            - « Rien ne permet de le penser et de le dire, car l’économie étant devenu mondialisée, complexe, interconnectée, et riche de toutes ses liquidités circulantes ; et donc on peut raisonnablement miser sur une masse inertielle tellement puissante que rien ne peut la dévier, du moins pour les cinq, voire dix, prochaines années... »

                                            Quelle est la réelle signification de la phrase ? (c’est un discours d’énarque ?)

                                            Exemple : de très nombreuses lignes aériennes sillonnent le monde entier... mais la masse inertielle des 6 milliards d’êtres humains rendra impossible toute propagation d’une éventuelle pandémie...

                                            L’article focalise sur la crise de 1929 et celle de 1987.... il passe sous silence d’autres nombreuses crises financières : 1982 (crise de la dette du Sud), 1997 crise asiatique, 2000 crise argentine etc... leurs déterminants et leurs conséquences.

                                            - autre pb : « En 1932, Le Cac 40 avait chuté de 80 % et le PIB des Etats-Unis avait diminué presque de moitié. »

                                            Je ne savais pas que le CAC 40 existait à cette date : "CAC signifiait à l’origine Compagnie des Agents de Change. Défini avec la valeur de 1 000 points le 31 décembre 1987, le CAC 40 voit officiellement le jour le 15 juin 1988. Sa création fait suite au crack de 1987 qui a modifié le monopole des transactions boursières. http://www.gralon.net/articles/economie-et-finance/bourse/article-le-cac-40-108.htm

                                            - « Nos gouvernants peinent à rendre équitable la distribution des richesses, tout autant qu’à gérer les dépenses publiques »...

                                            cela mérite de plus amples explications ! Rendre la distribution des richesses plus équitable comment ? en réduisant la dépense publique ?


                                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 21 décembre 2007 10:14

                                              Au temps pour moi, j’aurais dû dire le Cac 40 de l’époque, autrement dit l’indice des valeurs boursières


                                            • Dogen 21 décembre 2007 17:04

                                              Au temps ?

                                               smiley


                                              • naudin 22 décembre 2007 16:49

                                                « au temps » ou « autant »

                                                http://www.langue-fr.net/index/A/au_temps-autant.htm


                                              • philoupdesbois 24 mars 2008 02:04

                                                "En 1932, Le Cac 40 avait chuté de 80 % et le PIB des Etats-Unis avait diminué presque de moitié. "

                                                Le cac 40 ayant été créé en 1988 (suite au krack de 1987).... ça m’étonnerais fort qu’il ait perdu 80 % de sa valeur en 1932...

                                                 

                                                 

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