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Accueil du site > Tribune Libre > Commission Attali : la croissance selon Gribouille

Commission Attali : la croissance selon Gribouille

Un des grands débats qui agite le petit univers de la philosophie et des sciences politiques est le suivant : les idées, qui sont le propre de l’homme (au sens d’être humain), gouvernent-elles le monde ou bien, à l’inverse, ne sont-elles elles-mêmes que le fruit des circonstances, des constructions intellectuelles destinées à répondre aux données économiques et sociales, sur un territoire et à un moment donnés ? Je n’aurai pas le culot d’apporter une réponse à cette interrogation, et d’ailleurs là n’est pas le propos. Il est néanmoins tout à fait fascinant de constater que certaines idées, ainsi que ceux qui les professent, fonctionnent en circuit fermé, au point non plus seulement d’ignorer la réalité qui les entoure, mais de la remodeler selon leurs propres fins, l’arranger à leur convenance, et en fin de compte lui tordre le cou lorsque la chose s’avère nécessaire. Ainsi en va-t-il, hélas, de Jacques Attali et, dans la foulée, de la commission qu’il dirige, la fameuse « Commission pour la libération de la croissance française » instituée fin août 2007.

Un cénacle intellectuellement restreint

L’homme est, à n’en pas douter, un brillant intellectuel. Et, de fait, il nous donne la triste preuve qu’une extrême intelligence n’empêche pas de dire des bêtises, et que l’asphyxie idéologique guette même les esprits les plus féconds.

En l’espèce, et au vu des premières pistes de recherche choisies par la commission Attali - le rapport final devant être rendu avant la fin de l’année -, c’est bien une crise d’euphorie libérale qui frappe les membres de la commission chargée de « libérer » la croissance française, dont on nous fait ainsi comprendre qu’elle est retenue prisonnière. Par qui ? Par quoi ? La commission met en cause tout un pan de notre législation commerciale, en l’occurrence le triptyque législatif Galland-Royer-Raffarin, et s’attaque en outre au bien fondé du « principe de précaution ».

Rappelons que ladite commission a été instituée avec l’objectif de « rechercher les moyens d’améliorer la compétitivité et la productivité de l’économie française, pour assurer une meilleure insertion de la France dans l’économie mondiale et européenne, d’analyser les obstacles auxquels se heurtent les projets d’investissement et de développement des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises et les très petites entreprises, d’examiner les simplifications de procédures qui apparaissent nécessaires et les leviers permettant d’améliorer l’impact des politiques économiques et réglementaires sur les comportements des ménages et des entrepreneurs et sur la croissance », selon les termes du décret.

Pour ce faire, dans son rapport préliminaire baptisé « Premières propositions pour le pouvoir d’achat », la commission Attali suggère de « mettre fin aux barrières dans la distribution et le commerce », notamment par l’abrogation des lois Galland -relative au seuil de revente à perte - et Royer-Raffarin - sur la liberté d’installation des grandes surfaces - qu’elle juge inutiles et même dangereuses pour l’essor économique et, partant, pour l’emploi, car attentatoires à la concurrence. Rengaine libérale classique que celle-ci, qui présuppose la rationalité - et l’honnêteté - des agents économiques, dont la concurrence permettrait la création d’emploi, l’innovation technique, la baisse des prix, la hausse des salaires, le bonheur sur terre et des lendemains qui chantent. La politique selon Gribouille : la meilleure façon de se protéger de la pluie reste encore de plonger dans le ruisseau. En conséquence de quoi, la déréglementation du marché est la solution pour se prémunir contre les avaries du marché.

Protéger le petit commerce ? Aucun intérêt, car dans cette logique de « darwinisme économique » - le terme est impropre, mais évocateur - il est bon que les agents économiques incapables de s’adapter disparaissent. Et c’est bien là qu’est la première difficulté. La commission estime que les freins à la liberté d’installation et à la concurrence ont empêché la création de 112 000 à 240 000 emplois dans le secteur commercial. Fort bien. Mais que serait-il advenu de ces mêmes emplois, dans le cadre de la concurrence acharnée qu’elle appelle de ses vœux ? Un grand nombre aurait disparu dans la lutte pour gagner en productivité. Quant à une libéralisation de la législation sur la revente à perte, nécessaire selon la commission pour faire baisser les prix, elle aurait à terme des effets anti-concurrentiels et favoriserait une hausse des prix.

Du coup, la proposition, positive celle-là, d’autoriser - enfin - les recours collectifs pour les consommateurs, ainsi que la création d’une « Autorité de la concurrence », apparaissent comme la contrepartie nécessaire, mais bien insuffisante, à cette liberté donnée aux enseignes de la grande distribution.

Cependant, fallait-il vraiment s’attendre à autre chose de la part de cet aréopage d’« experts » dont on ne peut pas dire que la composition incitait à un authentique bouillonnement intellectuel ? La liste dressée par le décret du 27 août est des plus éloquentes : sur les 42 personnalités composant la commission, 21 sont soit des patrons, soit des représentants des milieux d’affaires, la moitié restante se partageant péniblement entre quelques politiques, hauts fonctionnaires, des écrivains parmi lesquels Erik Orsenna, grand ami de M. Attali, et un unique syndicaliste - on l’applaudit bien fort - bref, un comité Théodule de penseurs en vase clos du libéralisme économique le plus débridé, obsédé par la croissance sans jamais se demander si elle est économique ou « inéconomique ». Et on ne peut que noter, et déplorer, l’absence du moindre spécialiste des questions écologiques, à l’heure du « développement durable », expression qui en l’espèce trahit davantage qu’elle ne traduit le concept initial de sustainable development, c’est-à-dire, justement, d’une croissance soutenable d’un point de vue écologique et environnemental.

Entre convictions politiques et stratégies politiciennes : les affres de l’ouverture

Là encore, doit-on être surpris ? Au moment où démarre le Grenelle de l’environnement, la commission remet ainsi en cause le bien-fondé du « principe de précaution » cher à Jacques Chirac, et que l’ancien président de la République - qu’on ne pensait pas un jour regretter - avait fait entrer, via la Charte de l’environnement, dans le bloc des valeurs constitutionnelles.

Là encore, cette proposition n’est que la manifestation d’une idéologie qui tourne autour de ses seuls objectifs et de ses éternelles marottes : toute innovation est en elle-même porteuse de modernité, ou plutôt de progrès, et tout principe ou même attitude en contestant l’utilité ou le bien fondé sont à bannir comme autant de manifestations d’une pseudo-morale réactionnaire. Le principe de précaution n’est ainsi compris que dans son acception la plus obscurantiste, la plus butée, ravalant tous ses défenseurs au rang de clones du « Fugitif » José Bové, alors qu’en face se déploie dans toute sa splendeur une vision du monde tronquée où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme. Le rapport de la commission traduit d’ailleurs de belle manière l’obsession de son président pour les nouvelles technologies, promues non seulement libératrices de la croissance française embastillée, mais aussi sauveuses putatives de l’humanité. Et, comme précédemment pour le recours collectif pour les consommateurs, la création des « Écopolis » que Jacques Attali appelle de ses vœux - perspective qu’il évoquait déjà l’année dernière dans son livre Une brève histoire de l’avenir - et conçues comme de véritables laboratoires d’une nouvelle urbanité qui ferait, elle aussi, la part belle aux nouvelles technologies, ces Écopolis, donc, n’apparaissent que comme le gadget chargé de compenser, autant que faire se peut, une application absolue, pour ne pas dire absolutiste, du principe de liberté.

De là, une dernière interrogation s’impose : la réunion de cette commission exprime-t-elle un engagement politique sérieux quant à la recherche d’une « nouvelle croissance » ou ne constitue-t-elle qu’un avatar clinquant d’une politique d’ouverture en trompe-l’œil ? Car, en rangeant dans un tiroir la TVA sociale pondue par Éric Besson, Nicolas Sarkozy pouvait ainsi se draper dans un manteau social qui faisait justement défaut au projet du secrétaire d’État à la Prospective. En bottant en touche lorsque Jean-Pierre Jouyet suggère de supprimer l’article 88-5 de la Constitution, qui impose la voix référendaire pour toute nouvelle adhésion à l’Union européenne, le président gardait sous le coude un ultime reliquat de gaullisme et sauvegardait les apparences vis-à-vis de ceux qui croient encore à la fermeté de sa position sur l’adhésion de la Turquie. En installant au Quai d’Orsay l’américanophile béat qu’est Bernard Kouchner, l’atlantisme de Nicolas Sarkozy semblait soudain moins outrancier. Peut-on penser qu’il en ira de même pour Jacques Attali qui, placé à la tête de cette commission majoritairement composée de tenants d‘un libéralisme économique décomplexé, pourrait recentrer un peu plus l’image du président de la République lui-même, c’est-à-dire le faire apparaître comme moins libéral qu’il ne l’est en réalité ? Si, dans les mois qui viennent, Nicolas Sarkozy enterre les propositions de la commission Gribouille, le doute sera levé.


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122 réactions à cet article    


  • Hervé Torchet 15 octobre 2007 10:06

    Aucun de leurs arguments sur la concurrence ne tient, étant donné qu’ils vont jusqu’à souhaiter permettre aux enseignes la « vente à perte » qui est contraire aux principes les plus élémentaires du libéralisme, puisqu’il s’agit d’une forme d’« antijeu » (comme on dit en football) permettant au plus fort de casser les reins du plus faible en pratiquant momentanément des tarifs sans rapport avec la réalité économique. Une fois le concurrent faible éliminé, le plus fort, s’étant assuré le contrôle du marché, peut y pratiquer les tarifs qui l’arrangent et qui sont rarement ceux que le consommateur préfère.

    En vérité, le rapport Attali est seulement un plaidoyer pro-domo de la grande distribution et ne mérite que le mépris.

    Quant à ses positions sur l’Environnement, en plein grenelle, il n’est même pas besoin d’en parler, elles sont consternantes.


    • geko 15 octobre 2007 12:38

      ...contraire aux principes élémentaires du libéralisme, et destiné à renforcer le conservatisme de leurs positions dominantes ! Il y a bien longtemps que ces gens pensent en vase clos tellement ils ont pris de la hauteur !


    • Universitaire 1995 15 octobre 2007 16:30

      Oui, Attali représente un milieu restreint : celui de la « super-élite » de la pensée unique. Comme Sarkozy, le gouvernement, les prédécesseurs de Sarkozy depuis Giscard, ceux de l’actuel gouvernement depuis Barre, les parlementaires les plus influents, les dirigeants des principaux partis politiques... et, avec eux et à leur tête, les dirigeants de MULTINATIONALES et de la GRANDE FINANCE.

      Malheureusement, Agoravox avait censuré en août cet article :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217

      Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique

      (...)

      Non seulement la prétendue « opposition » n’a rien entrepris de conséquent contre cette opération de forcing législatif, en dehors de quelques gestes symboliques internes au Sénat et à l’Assemblée Nationale, mais la « majorité présidentielle » s’est à son tour empressée d’exécuter le bon vouloir du Président de la République. Elle a couru adopter les textes qui lui étaient proposés, sans se donner le temps d’un examen digne de ce nom. Le Parlement a fonctionné, pour l’essentiel, comme une chambre d’enregistrement à quelques « corrections » près. Ce qui apparaît sans ambiguïté à l’examen des calendriers des principales lois adoptées.

      Ce n’est pas tout. Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.

      Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.

      La « nouvelle politique » est donc très ancienne, sauf que Nicolas Sarkozy la rend beaucoup plus visible et cherche ouvertement à faire du monde politique une corporation soudée aux carrières garanties, sûres et bien rémunérées...

      (...)


    • Universitaire 1995 15 octobre 2007 16:36

      Je ne sais pas si, en écrivant le mot « cénacle », l’auteur pensait à cet article :

      http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html

      STRATÉGIES 1365 du 14/04/2005 (page 49)

      Réseaux

      14-Le pouvoir à la table du Siècle

      Ultrasélectif, le Siècle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique et médiatique. La discrétion de ses membres est à la hauteur de son influence.

      Un mercredi par mois, place de la Concorde à Paris, la fine fleur de la communication et des médias pénètre discrètement dans les salons de l’Automobile club de France. Ce n’est pas l’amour des voitures qui rassemble Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July (Libération) ou Patrick Poivre d’Arvor (TF1), mais un dîner en compagnie de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, Claude Bébéar ou Nicole Notat. Tous sont membres du Siècle, le plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux.

      Créé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, ancien dirigeant du Parti radical et fondateur de la Société générale de presse, décédé en 1990, le cénacle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique, médiatique, voire intellectuel ou syndical...

      (...)

      Les ministres membres se comptent sur les deux mains, de Jean-Pierre Raffarin à François Fillon. Les barons du Parti socialiste aussi, comme Lionel Jospin ou Laurent Fabius. Le milieu des affaires n’est pas en reste, avec la quasi-totalité des grands patrons, de Louis Schweitzer (Renault) à Michel Pébereau (BNP Paribas). Sans oublier la plupart des dirigeants de la presse et de l’édition, d’Odile Jacob à Jean-Marie Colombani, en passant par Claude Imbert et Laurent Joffrin.

      (...)

      Mais n’entre pas qui veut. La sélection est rude. « On ne choisit pas le Siècle, c’est lui qui vous choisit ! », souligne Étienne Lacour. Présidé en 2005 par Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État, le conseil d’administration compte une quinzaine de personnalités comme Denis Jeambar (L’Express), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Marc Tessier (France Télévisions) et même Nicole Notat (Vigeo). Triées sur le volet, les recrues gardent le statut d’invités pendant au moins un an avant de devenir membres. David Pujadas (France 2), Emmanuel Chain, Édouard de Rothschild ou Jean-François Copé ont, depuis peu, décroché le sésame.

      (...)


    • Universitaire 1995 15 octobre 2007 17:30

      D’après le livre de Ratier « Au coeur du pouvoir », Jacques Attali fréquentait le Siècle déjà en 1978. Comme, par exemple, Jacques Delors, Jack Lang, Jean-Luc Lagardère, des financiers comme Gérard Worms, Jean Frydman, Gérard Eskenazi, Pierre Moussa ou Bernard Esambert, des dirigeants de sociétés comme Jacques Rigaud, Pierre Weill, Jean Dromer, Henri Pigeat, Jean Chapon ou Jacques Lallement, l’avocat Arnaud Lyon-Caen, Charles Hernu, Jacques Toubon, Claude Imbert, Jacques Barrot, Jean-Claude Casanova, Jean-Pierre Cot, Roger-Gérard Schwartzenberg, Jean-Pierre Soisson, Jean-Pierre Chevènement, de nombreux hauts fonctionnaires et conseillers du gouvernement de l’époque qui, à terme, passeront dans le privé, etc...


    • Universitaire 1995 15 octobre 2007 17:46

      Evidemment, ceux qui attendaient une politique « libérale » de Sarkozy seront déçus.

      A l’époque de la domination planétaire de la grande finance et des multinationales, quelle « liberté d’entreprendre » peut-il y avoir ? Aucune.

      Lire entre autres, à ce sujet :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

      Sarkozy, Bush, médias, lobbying... et ce qu’on nous prépare (1)

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235

      Nicolas Sarkozy, capitalisme de choc et alliance impérialiste Europe-USA


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 15 octobre 2007 10:19

      Il ne fallait pas attendre grand’chose de ce cercle de grands esprits. Face aux défis du XXIe siècle, il faut d’urgence libéraliser encore plus les grands surfaces... Bientôt, ils nous diront « qu’il faut remettre les chômeurs au boulot », je suppose. On voit tout de suite que ce rapport est écrit par des gens qui ne s’enquiquinent pas le samedi à trouver une place de parking chez Carrouf’. Et puis c’est bien connu, la concurrence enrichit, on est dans l’incantation, ou le mantra, comme on veut.

      Ceci dit, faire sauter la loi Royer n’aurait pas que des inconvénients. Elle laisserait les implantations sauvages de GMS ne dépendre que des permis de construire (= un seul élu à corrompre, le maire), au lieu d’imposer un passage obligatoire par une commission (= plusieurs personnes à corrompre, dont le maire). Ce qui ferait chuter les montants des « valises » et des « retours d’ascenseurs ».

      Voir à ce sujet l’article sur le même sujet ici (GMS et commission Attali), assorti d’un débat intéressant.

      Quant aux Ecopolis, on a l’impression d’être dans le grand n’importe quoi, mais réfléchissons un peu, il y a peut-être des avantages : une politique de grands travaux d’envergure ne serait-elle pas un bon moyen de créer de l’emploi et des ressources intéressantes pour le pays ?

      Sous réserve qu’on trouve où les mettre, ces cités radieuses...


      • tvargentine.com lerma 15 octobre 2007 10:27

        ATTALI,à l’exception d’avoir été le conseiller de Mitterand (dont les conseils semblent avoir été mauvais,puisque nous sommes toujours en crise depui mai 1981 ! et d’un banque européenne de développement mal gérée n’a rien apporté de bien à la France.

        Aujourd’hui sa commission qui rassemble que des gens déconnectés du terrain vient d’apporter ses conclusions qui sont bien au niveau de cette commission : NUL

        Ce n’est pas une grosse déception,car nous n’avions rien à en attendre de ces anciens gauchistes défroqués qui ont mangé dans tous les rateliers pour arrondir leur train de vie personnel.

        Il y a rien de pire que de voir « un intellectuel » penser à la place des autres,car c’est toujours une voie sans issue et déconnecté d’une réalité économique et sociale


        • Prosper Prosper 15 octobre 2007 10:34

          Merci pour ce compte rendu édifiant.

          Comment peut-on encore accorder foi à un plagiaire comme M. Attali ?

          Vous avez raison, me semble t il, d’insister sur le décalage entre la vieillesse de ces « solutions » et les enjeux modernes auxquels il faut faire face.


          • Francis, agnotologue JL 15 octobre 2007 10:45

            Article un peu déconcertant de mon point de vue. Notamment la conclusion, qui m’a laissé perplexe.

            Néanmoins. Vous écrivez : «  »Le principe de précaution n’est ainsi compris (par la commission Attali) que dans son acception la plus obscurantiste, la plus butée, ravalant tous ses défenseurs au rang de clones du « Fugitif » José Bové, alors qu’en face se déploie dans toute sa splendeur une vision du monde tronquée où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme.«  »

            Puisqu’on parle de clones, Attali disait à une journaliste qui l’interviewait : « En 2050 ce seront nos clones qui feront dans ce studio cette interview à notre place. Nous serons à des milliers de kilomètres, vous ici, moi là, à nous prélasser au soleil ».

            Outre que ce monsieur confond probablement clone et avatars, je vous laisse méditer sur le niveau de ses préoccupations et de son idéologie.


            • Francis, agnotologue JL 15 octobre 2007 10:46

              Sur le principe de précaution lui-même : Corinne Lepage en parlait ce matin au micro d’Ali Baddou. Les assurances ne couvrent pas les risques industriels ni agroalimentaires susceptibles d’être visés par le principe de précaution.

              Mais que vaut une assurance, lorsque l’on ne sait pas identifier les relations de cause à effet, au moment où les experts ne savent pas dire qui des pesticides, des ondes électromagnétiques ou autres sorcellerie est cause de la disparition des abeilles ou de l’épidémie de cancers inquiétante ?

              Il semble que la préoccupation des industriels soit de se prémunir contre d’éventuels procès qui serait ouverts au nom du nom respect de ce principe de précaution. En effet, si l’empoisonnement n’est pas un crime lorsqu’il n’y a pas intention de nuire, le principe de précaution vient créer un nouveau délit : le crime d’empoisonnement par imprudence. Comme disait l’ancienne ministre de l’écologie, l’assurance de ces démiurges que sont les industriels de l’agroalimentaire, de la pharmacie et autres nouvelles technologies, c’est vous, c’est moi, ce sont les consommateurs, à la fois victimes potentielles et financeurs captifs.

              Que fera Gribouille quand il pleuvra de l’acide sulfurique ?


            • caramico 15 octobre 2007 18:56

              Attali n’est-il pas déjà cloné ? je crois bien qu’on en a 2 pour le prix d’un, hélas !

              Alors imaginer ça cloné en 2050, ça ne sera sûrement pas beau à voir.


            • herve33 15 octobre 2007 10:53

              Le plus stupéfiant des arguments de cette commission , c’est la suppression du principe de précaution . Après le scandale de l’amiante , du sang contaminé , comment peut-on émettre de telles recommandations . A moins d’etre totalement inconscients . Dans le monde de ces idéologues , tout est bon pour s’enrichir , des personnes malades , cela fait marcher l’industrie pharmaceutique .

              Dans quel monde allons nous vivre si ces fanatiques de l’ultra-libéralisme arrivent à leur fin ?


              • geko 15 octobre 2007 13:07

                Scandale de l’amiante, du sang contaminé....et bientôt des téléphones portables pour enchaîner sur les OGM ! A l’arrivée le contribuable raquera pour les victimes (celles encore en vie !) en lieu et place de personnes passées au rang de prêtres du dieu Marge !

                Nous sommes bien dans l’inconscience du profit avant l’homme !


              • Ingrid du Midi 15 octobre 2007 19:07

                « Dans quel monde allons nous vivre si ces fanatiques de l’ultra-libéralisme arrivent à leur fin ? »

                Non, ce n’est pas d’ultra-libéralisme qu’il s’agit, mais de la dictature planétaire des financiers et des multinationales. Rien de libéral dans cette opération, bien au contraire. Des organisations comme ATTAC emploient le mot « ultralibéralisme », parce qu’elles ne veulent pas dénoncer le CAPITALISME et l’IMPERIALISME.

                Quant au principe de précaution, il est tout naturellement en cause dès lors qu’on accepte la PRIVATISATION DE LA RECHERCHE ET DES UNIVERSITES, ce que la loi Pécresse prépare encore plus ouvertement que les lois précédentes. Mais personne n’a bougé au moment de l’adoption de cette loi.

                Dans la recherche privée, il n’y a pas de liberté de publication, à différence de la recherche publique. Dès lors, la notion même de « principe de précaution » au sens du droit public n’a plus aucun sens, dès lors que l’entreprise peut faire taire le chercheur et empêcher que les citoyens soient informés.

                En juillet et août, il y a eu ces articles :

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=196

                Valérie Pécresse devrait démissionner du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

                Personnellement proche de hauts responsables des milieux industriel et académique, Valérie Pécresse n’offre pas, dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les garanties d’impartialité que les citoyens sont en droit d’attendre de l’Etat.

                Valérie Précresse a eu droit à ce commentaire de Nicolas Sarkozy : « On a rarement vu un ministre aussi heureux d’être nommé à l’Enseignement supérieur ». Mais c’est là, précisément, que réside le problème. Surtout, dans le contexte de la préparation d’une nouvelle loi d’autonomie des universités qui intéresse très directement le patronat. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche couvre un domaine très proche des intérêts personnels et privés que peut incarner la nouvelle ministre. Mariée avec un directeur général adjoint du groupe industriel Imerys dont l’activité de recherche et développement est importante, Valérie Pécresse est également fille d’un professeur de l’université Paris Dauphine devenu en janvier 2007 président de Bolloré Télécom, un autre consommateur de haute technologie. La nouvelle ministre présente donc une proximité avec des intérêts privés et de groupe importants, qui paraît incompatible avec l’exercice au plus haut niveau de l’Etat de fonctions dans un domaine qui n’est pas étranger à ces intérêts. Demander pour cette raison la démission de Valérie Pécresse et la suspension des travaux sur son projet de loi d’autonomie des universités, dont la portée stratégique est reconnue, ne relève en rien de l’attaque personnelle. Même si, depuis un mois et demi, la « gauche » et les directions des principales centrales syndicales ont gardé le silence sur le contenu réel de la nomination de cette ministre.

                (...)

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=202

                Le Parti Communiste apporte un quasi-soutien à la loi Pécresse d’autonomie des universités

                Nicolas Sarkozy recrute de plus en plus parmi les dirigeants de la « gauche », à qui il propose des expériences enrichissantes. Il a également doté l’opposition d’un « statut », avec l’accès de Didier Migaud à la présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. Au même moment, le Parti Communiste diffuse sur son site une déclaration mise en ligne le 4 juillet, qui constitue un quasi-soutien de fait au projet de loi « relatif aux libertés des universités » de Valérie Pécresse. Un texte déposé au Sénat le 4 juillet et déjà inscrit à l’ordre du jour du 11 juillet. La « politique du consensus » semble être devenue la règle générale, au détriment des intérêts de la grande majorité des citoyens.

                (...)

                Au même moment, sur le site de Confrontations Europe, son président Philippe Herzog se répand en éloges de la « politique européenne » de Nicolas Sarkozy. Une politique indissociable de l’alignement sur les « tendances européennes » que représentera la nouvelle loi sur les universités.

                C’est le sarkonsensus de « notre classe politique »...

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=210

                Sarkozy, la pseudo-opposition, les grandes centrales syndicales et les manifestations du 31 mai

                (...)

                En ce qui concerne la loi dite d’autonomie des universités, le SNESup-FSU explique que le Parti Socialiste avait initialement prévu une « abstention critique ». Voir la version du communiqué de ce syndicat actualisée au 16 juillet.

                L’UNEF fait exactement comme la CGT. Elle se manifeste à la dernière minute, lorsque la machine à voter la loi sur les universités est déjà en marche. Au moment du début de l’examen du projet de loi (déjà adopté par le Sénat) par l’Assemblée Nationale, la direction du syndicat étudiant déclare dans un communiqué du 23 juillet :

                « le projet de loi, en décalage total avec les aspirations de la communauté universitaire, a encore été aggravé par son passage au Sénat, notamment quant aux modalités d’élections du Président. L’UNEF met en garde les parlementaires sur les conséquences de l’adoption d’un texte en l’état inacceptable, et leur demande d’y apporter des modifications profondes notamment sur les statuts des personnels IATOSS et des enseignants chercheurs. Elle demande au gouvernement de s’engager dans le cadre de cette loi à mettre une loi de programmation budgétaire pluriannuelle et à financer des mesures pour les étudiants et les universités dès la rentrée. »

                Il était parfaitement possible de riposter de manière conséquente à la stratégie de Sarkozy avant les départs en vacances, mais les blocages ont été bien réels. Ni la « gauche » ni les grandes centrales syndicales n’ont souhaité réagir en temps utile. Sous prétexte de « négociations » ? Une telle excuse serait très démagogique, surtout à un moment où Sarkozy offre nombre de bonnes places à des dirigeants de la « gauche ». Jamais l’existence de discussions n’a empêché une mobilisation préventive.

                De même, silence radio toujours sur les circonstances de la nomination de Valérie Pécresse et les intérêts dont elle est proche. Voir mes articles du 2 juillet sur les liens entre la nouvelle ministre et des dirigeants des groupes Bolloré et Imerys, et celui du 8 juillet sur la discrétion du Parti Communiste à ce sujet.

                Comme de plus en plus souvent, l’opacité politique et syndicale semble être de mise. Et à présent, on nous demande de défiler le 31 juillet derrière ces mêmes dirigeants politiques et syndicaux qui, pendant trois mois, auront dans la pratique aidé Sarkozy à faire passer sa machine législative.

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=213

                Les doutes sur l’indépendance des chercheurs et la nouvelle loi sur les universités

                La parodie de débat parlementaire du mois de juillet, basée sur des « vérités maison » , a systématiquement escamoté toutes les questions susceptibles de « déranger » à propos des trente-cinq projets de loi « examinés » en l’espace d’un mois. Les universités et la recherche ne pouvaient pas être une exception.

                (...)

                Le rapporteur de la loi sur les universités, Benoist Apparu, déclarait dans Libération du 23 juillet : « Nous proposons de transférer aux présidents d’université un pouvoir aujourd’hui partagé entre le ministère d’une part et les facultés d’autre part. » C’est une manière de faire du président un patron et de faire fonctionner l’université « comme une entreprise ». Un langage que l’on entend de plus en plus, depuis deux décennies, de la part des responsables des organismes publics. D’après le même article, l’UNEF avait « choisi de ne pas s’associer aux syndicats qui réclament le retrait pur et simple du texte ». Ce qui ressort également de son absence des appels exprimant cette revendication, ainsi que de son appréciation, émise dès le 27 juin, estimant que la deuxième mouture de la loi Pécresse permettait de préserver les fondements du modèle universitaire français. Pourtant, cette « nouvelle université » n’est qu’un pas de plus vers un vieux « modèle » : celui des universités des Etats-Unis d’Amérique directement contrôlées par l’oligarchie financière. L’UNEF ne semble pas s’intéresser aux ressemblances entre les principales tendances de la loi Pécresse et un système comme celui depuis longtemps en place outre-Atlantique et qui a connu, entre autres, des affaires sordides de suicides d’étudiants de doctorat.

                (...)

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=215

                « Gauche » et directions syndicales ont aidé Nicolas Sarkozy à faire adopter ses « lois de juillet »

                Nicolas Sarkozy a réussi à faire passer, en très peu de temps depuis son élection à la présidence de la République Française, une incroyable avalanche de textes législatifs et réglementaires sans rencontrer de réelle opposition. Ce n’est pas une surprise. Les conséquences destructrices de l’ensemble des lois votées et des décrets publiés n’ont guère fait l’objet d’analyses circonstanciées. Pourtant, le programme du nouveau président était connu et annoncé depuis le mois de mai. Mais au sein de la « gauche » les préoccupations étaient autres. Les « ouvertures » gouvernementales, le « statut de l’opposition », les nouveaux « débouchés » offerts à des « personnalités de gauche »... accaparaient bien davantage l’attention. Vraiment, rien de surprenant, après trois décennies de politique unique et de rencontres « transversales ». Quant aux grandes centrales syndicales, elles n’ont organisé aucune mobilisation pendant les deux mois qui se sont écoulés entre l’élection de Sarkozy et le début de la session extraordinaire du Parlement qui a duré tout le mois de juillet et à laquelle elles n’ont pas, non plus, réagi. Manque de moyens ? Certainement pas.

                (...)

                Un décret du 2 août vient de clôturer la session extraordinaire du Parlement français commencée le 3 juillet. Trente-cinq lois intéressant tous les domaines (travail, éducation, santé, prisons...) étaient inscrites au programme, plus d’autres points importants. Y compris, un « débat sur les résultats du Conseil européen des 21 et 22 juin 2007 concernant la réforme des traités ». Le tout était officiellement connu depuis le 27 juillet et, de façon informelle mais claire et publique, depuis bien avant. En mai et juin, Sarkozy, Fillon, et les membres du gouvernement, avaient reçu des dirigeants de la « gauche » et des centrales syndicales pour leur exposer leurs projets. Au même moment, les gouvernements « Fillon 1 » et « Fillon 2 » incorporaient un nombre croissant de « personnalités de gauche », pendant que d’autres se voyaient proposer des « missions » ou des postes importants. Le 27 juin, lorsque Sarkozy convoquait sans susciter aucune vague la session extraordinaire du Parlement et le « socialiste » Jack Lang n’hésitait pas à soutenir publiquement le projet de loi de Valérie Pécresse sur les universités, plusieurs tractations politiciennes étaient en cours. La semaine suivante, les médias diffusaient l’annonce du soutien de Nicolas Sarkozy à la candidature de Dominique Strauss-Kahn la présidence du Fonds monétaire international. Quant à Jack Lang, il est devenu vice-président d’un « comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République ». Et la liste pourrait être beaucoup plus longue : Jacques Attali a accepté de présider une « commission sur les freins à la croissance » ; Hubert Védrine a été chargé d’un rapport « sur la mondialisation », etc...

                Précisons que la plupart de ces « personnalités de gauche » que Nicolas Sarkozy associé à ses activités sont des membres ou des invités habituels de l’association « Le Siècle », haut lieu de la « transversalité » que Sarkozy lui-même a fréquenté depuis le début des années 1990 et qui n’est pas le seul lieu de « rencontres transversales » qu’aient commun la politique et la « gestion des affaires » françaises au cours des décennies récentes...

                (...)


              • Philippe B 16 octobre 2007 10:18

                Et malgré tout cela, quelle arrogance dans leur manière de considérer les défenseurs du principe de précaution. Un bel exemple en est fourni par cette autre discussion sur NaturaVox : http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=2161


              • Universitaire 1995 16 octobre 2007 17:17

                Qu’il s’agisse d’une mobilisation militante ou d’une « erreur électronique », cette manière de cacher le commentaire d’Ingrid est d’une grande médiocrité. Le fond du commentaire est très pertinent. En réponse au commentaire :

                « Dans quel monde allons nous vivre si ces fanatiques de l’ultra-libéralisme arrivent à leur fin ? »

                Ingrid écrit :

                Non, ce n’est pas d’ultra-libéralisme qu’il s’agit, mais de la dictature planétaire des financiers et des multinationales. Rien de libéral dans cette opération, bien au contraire. Des organisations comme ATTAC emploient le mot « ultralibéralisme », parce qu’elles ne veulent pas dénoncer le CAPITALISME et l’IMPERIALISME.

                Quant au principe de précaution, il est tout naturellement en cause dès lors qu’on accepte la PRIVATISATION DE LA RECHERCHE ET DES UNIVERSITES, ce que la loi Pécresse prépare encore plus ouvertement que les lois précédentes. Mais personne n’a bougé au moment de l’adoption de cette loi.

                Dans la recherche privée, il n’y a pas de liberté de publication, à différence de la recherche publique. Dès lors, la notion même de « principe de précaution » au sens du droit public n’a plus aucun sens, dès lors que l’entreprise peut faire taire le chercheur et empêcher que les citoyens soient informés.

                En juillet et août, il y a eu ces articles :

                (fin de citation)

                Voici, pour rappel, les liens dont les extraits semblent avoir dérangé :

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=196

                Valérie Pécresse devrait démissionner du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=202

                Le Parti Communiste apporte un quasi-soutien à la loi Pécresse d’autonomie des universités

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=210

                Sarkozy, la pseudo-opposition, les grandes centrales syndicales et les manifestations du 31 mai

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=213

                Les doutes sur l’indépendance des chercheurs et la nouvelle loi sur les universités

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=215

                « Gauche » et directions syndicales ont aidé Nicolas Sarkozy à faire adopter ses « lois de juillet »


              • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 16 octobre 2007 18:47

                Médiocrité, en effet, lorsqu’on cache un commentaire sans être en mesure de lui apporter la moindre réponse. On ne peut pas rester sans rien faire pendant qu’on privatise la recherche et les universités, et ensuite venir se plaindre des atteintes au principe de précaution.

                Mais ATTAC, Bové et les Verts évoluent à la traîne de la politique pro-capitaliste de la « gauche », c’est pourquoi ils ne peuvent pas dans la pratique défendre le principe de précaution.

                Lire aussi cet article du 4 février 2007 :

                http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=69

                Le candidat José Bové court-circuite royalement le courant alternatif Quoi qu’en dise l’intéressé, la candidature présidentielle de José Bové représente une nouvelle force d’appoint pour Ségolène Royal. Ce n’est sans doute pas ce qu’auraient voulu nombre de militants qui espéraient trouver enfin un candidat indépendant de la « gauche unie » ou « gauche plurielle » chapeautée par le Parti Socialiste. Les intéressés se retrouvent peut-être, en ce moment, dans un avion pour lequel ils n’avaient pas forcément acheté un billet. Le nouveau candidat « antilibéral » a bien affiché sa position favorable à Ségolène Royal, malgré les critiques qu’il lui a adressées et les nuances de façade qu’il a par la suite émises à propos du second tour. Au premier tour, Bové pourra déjà faire campagne contre Nicolas Sarkozy ou empêcher François Bayrou de capter des voix à la recherche d’un « candidat nouveau ». Certes, ce sera fâcheux pour Marie-Georges Buffet ou Dominique Voynet. Mais pour le reste, quel programme propose José Bové ? Saura-t-on enfin ce que signifie la formule magique « un(e) autre » ?

                (...)


              • frédéric lyon 15 octobre 2007 11:00

                Cet article n’est qu’une divagation de plus, pondue par l’écolo de service sur les forums d’Agoravox.

                La cible humaine d’aujourd’hui (il faut toujours qu’il y en ait une, nos amis ont une conception de l’analyse politique qui s’arrête aux attaques ad hominem, c’est à dire au degré zéro) s’appelle Jacques Attali.

                Jacques Attali donc, après Lang, Kouchner ou Finkelkraut, mais de préférence un juif. Pure coïncidence.

                Et l’on voit un pur crétin, nommé Frederic Alexandre, sorti de nulle part mais se prenant toutefois pour un journaliste, aux états de service parfaitement nul, trainer dans la boue un des principales figure du monde politique et économique de notre pays, qui avait sans doute déjà réalisé plus de chose à l’age de vingt ans, que notre auteur n’en réaliserait s’il disposait de plusieurs vies.

                Ridicule.


                • Emmanuel 15 octobre 2007 11:23

                  N’apportant aucun argument contre ceux avancés par l’auteur et l’insultant copieusement, c’est plutôt exactement vous qui pratiquez une attaque ad hominem contre celui-ci.


                • Emmanuel 15 octobre 2007 11:34

                  D’autre part vous tentez de nous abusez par un argument d’autorité : les titres et honneurs (lesquels au fait ?) de monsieur Atalli ne sauraient le dispenser de pertinence.

                  Et il faut tenir une sacrée couche pour accepter de présider une telle commission : en quoi l’augmentation pérpétuelle du PIB est-elle guarante d’une amélioration des conditions de vie ? Bouffonesque...


                • frédéric lyon 15 octobre 2007 12:18

                  Je lui rend la monnaie de sa pièce


                • frédéric lyon 15 octobre 2007 12:27

                  Des faillis, qui ne supportent pas un instant ce qu’ils croient pouvoir faire supporter aux autres.

                  Une bande de médiocres qui se félicitent en circuit fermé : « Vous ètes le phoenix des hôtes de ces bois ». « Merci beaucoup, vous en ètes un autre ».

                  L’exemple même de la faillite intellectuelle et morale d’une certaine frange politique : puante, franchouillarde, médiocre, ne comprennant rien au monde dans lequel elle se trouve, parlant par cliché ou par slogan et s’en prennant à ses bêtes noires : celui-ci ou celui-là.

                  Sans oublier de nous expliquer comment, selon eux, la terre devrait tourner et dans quel sens.

                  Des enfants irresponsables.

                  Et qui ravale la politique au rang de leur pipi et de leur caca.

                  Encore une fois : Ridicule.


                • frédéric lyon 15 octobre 2007 12:29

                  Cette place est meilleure :

                  "Des faillis, qui ne supportent pas un instant ce qu’ils croient pouvoir faire supporter aux autres. Une bande de médiocres qui se félicitent en circuit fermé : « Vous ètes le phoenix des hôtes de ces bois ». « Merci beaucoup, vous en ètes un autre ».

                  L’exemple même de la faillite intellectuelle et morale d’une certaine frange politique : puante, franchouillarde, médiocre, ne comprennant rien au monde dans lequel elle se trouve, parlant par cliché ou par slogan et s’en prennant à ses bêtes noires : celui-ci ou celui-là.

                  Sans oublier de nous expliquer comment, selon eux, la terre devrait tourner et dans quel sens.

                  Des enfants irresponsables.

                  Et qui ravale la politique au rang de leur pipi et de leur caca.

                  Encore une fois : Ridicule.


                • Sigefroid 15 octobre 2007 13:25

                  Mon cher ami, et je ne suis pas de France (ouf !, car c’est intellectuellement bien trop dangereux d’y vivre), je m’étonne quand même de « l’ouverture » de votre nouveau président, dont on connaît les origines, pour toutes les vieilles gloires du PS dont ont connait les origines aussi !! Hasard, nécessité, fraternité ? En tout cas on ne pourra plus jamais dire que les Français, vu le plébiscite qu’ils ont fait, soient antisémites !! Cette élection j’espère mettra fin à toutes les « jérémiades » (au sens propre) qu’on entend depuis des lustres sur tous les médias français et qui hantent les rayonnages des librairies depuis des décennies ! Merci Sarko !


                • Niamastrachno Niamastrachno 15 octobre 2007 13:36

                  Mon pov’ fred je te plains... vraiment...


                • Zalka Zalka 15 octobre 2007 13:41

                  Quel élément est le plus débile dans le commentaire de frédéric ? Probablement, le fait de dire qu’on tape sur un juif.

                  Il faut vraiment être un imbécile pour voir ici de l’antisémitisme. Parmi les médiocres, le suce-boules libérales frédéric remporte la palme.


                • LE CHAT LE CHAT 15 octobre 2007 13:49

                  frédéric Lyon ferait passer Lerma pour un gôchiste !


                • Walden Walden 15 octobre 2007 16:24

                   smiley Me trompé-je ou viens-je bel et bien de lire un commentaire antisémite ? (de Sigefroid)


                • Walden Walden 15 octobre 2007 16:29

                   smiley Me trompé-je ou viens-je bel et bien de lire un commentaire antisémite, M. Sigefroid ?


                • adeline 15 octobre 2007 17:52

                  Oui vous vous trompez bien il n’y a que du fait donc pas de anticalgon...


                • Sigefroid 15 octobre 2007 17:52

                  Bien au contraire, mon ami, j’admire le peuple de France qui a enfin enterré ses vieux démons plébiscitant un des Elus... et j’espère surtout que les intellectuels français pourront enfin retournez sans la honte au front et le rouge aux joues aux chères études de leur littérature, de leur pensée, de leur art, de leur savoir, de leur histoire qui remontent bien avant Le Cataclysme si mes souvenirs sont bons ... En cela je suis heureux et ravi du choix du Peuple de France d’avoir compris et abjurer ses erreurs pas sa judicieuse élection ... Auncun anti-truquemuche la dedans !! Bien au contraire : que de l’admiration. Quelle mauvaise foi, mon ami !


                • caramico 15 octobre 2007 18:59

                  Faut dire que les juifs et non-juifs qui gravitent autour de Sarko sont plutôt gratinés.


                • aye 15 octobre 2007 21:39

                  pur survivre il ne faut pas se rendre compte de son état.


                • Walden Walden 17 octobre 2007 10:01

                   smiley Par le fait, vous confirmez donc hélas que je ne me trompais pas : établir une distinction de qualité entre juifs et non juifs, fut-ce en stigmatisant cette origine sous l’épithète artificiellement élogieuse d’« Elu », relève de la discrimination raciale et/ou religieuse (selon la connotation que vous prêtez au mot juif), et donc sticto sensu de l’antisémitisme. Cela tombe sous le coup de la Loi. Assumez-le donc au lieu de jouer les hypocrites ! De toutes manières, vous n’abusez sans doute pas grand monde, malgré votre verbe soigné.


                • Vilain petit canard Vilain petit canard 15 octobre 2007 11:35

                  Le Principe de Précaution est-il à supprimer ? Voilà bien un exemple de faux débat. Le problème n’est pas qu’il faille prendre des précautions, ça, tout le monde est d’accord, mais qui va payer en cas de pépin, et là, personne ne veut payer, tout le monde veut que ce soit un Autre.

                  C’est bien révélateur de notre époque,, cette Précaution inscrite dans la Constitution, bientôt, on fera jurer annuellement à tous les fonctionnaires le Serment de respecter le Principe de Précaution. C’est du même acabit que les élucubrations du MEDEF, qui justifient le peu d’embauches par le fait qu’on ne peut pas licencier les embauchés (!).

                  Il y a deux façons de prendre ce Principe de Précaution :

                  - 1. Une façon adulte : nous sommes responsables de ce que nous faisons, et avant de prendre une décision, il vaut mieux envisager ce qui se passerait si ça tourne mal.

                  - 2. Une façon moins brillante, mais tellement humaine : les conséquences de ce que nous décidons peuvent nous être imputée, alors surtout pas de vague, en cas de doute, pas d’innovation, pas de risques, et donc : on fait comme on a toujours fait,

                  Ce sont les deux versions de la même thèse, le verre à moitié plein et le verre à moitié vide, si l’on veut. Dans un cas, on fait attention, on prévoit les problèmes (ce qui devrait être la démarche normale), dans l’autre, on se cache la tête dans le sable, on refuse les problèmes potentiels, et donc on ne fait rien qui n’ait déjà été fait, par peur de l’inconnu. Eventuellement, on fait quelque chose, mais surtout, pas un mot, et « si vous-même ou un de vos agents étaient pris, le Département d’Etat nierait avoir eu connaissance de vos agissements ».

                  C’est à ce titre que le Principe de Précaution peut ralentir l’innovation, entre autres l’innovation technique. Il est logique que la bande d’Attali condamne ce Principe, puisqu’il est évident (pour eux) que plus d’innovation = plus de bien pour l’Humanité.

                  Alors que le problème n’est pas le Principe de Précaution, mais l’excès de précautions partout. Mais aussi l’excès de dissimulation (voir les semenciers et les OGM), dans le but d’éviter les conséquences (potentielles) de ce que l’on fait. L’Histoire du Monde est assez éloquente, si quelque chose marche, chacun dit que c’est grâce à lui, si ça merde, tout le monde désigne un coupable : c’est l’autre. Et ça, personne ne pourra agir dessus par voie législative ou réglementaire...

                  La lâcheté, il n’y a d’autre qui s’y oppose que le courage et l’intelligence, qui sont des denrées rares...

                  Demander l’arrêt du Principe de Précaution au nom de l’intérêt du pays, en plein scandale EADS (par exemple) où tout le monde politique et financier jure qu’il ne savait rien, que tout s’est bien passé, et que rien n’était prévisible... Je ne sais pas, vous, mais moi, ça me fait bizarre.

                  @ frédéric lyon

                  Votre commentaire est inutilement insultant et paranoïaque, vous arrivez à voir dans cet article de l’antisémitisme, vous devriez vous faire soigner (puisqu’on en est aux amabilités). Quant à la glorification du Grand Génie Attali, calmez-vous, le personnage n’est pas aussi transcendental que ça.


                  • La Taverne des Poètes 15 octobre 2007 12:02

                    Commission Attali et commission Balladur sont les deux mamelles de la « Marianne d’après », concue sur les fantasmes de Sarkozy : un régime présidentiel dans une économie libérale débridée.


                    • Céphale Céphale 15 octobre 2007 12:04

                      Que Frédéric me permette un compliment. Article brillant, précis, documenté. On aimerait voir un article de cette qualité dans les colonnes du Monde, mais c’est rarement le cas.

                      Sur la composition de la commission Attali, bien d’accord. C’est absolument pitoyable !

                      Sur la condamnation par la dite commission des lois Galland (seuil de revente à perte) et Royer-Raffarin (liberté d’installation des grandes surfaces), bien d’accord. L’analyse de Frédéric est rigoureuse. Ces deux lois empêchent les grandes surfaces de ravager complètement le marché à leur profit. Leur abrogation aboutirait à la dictature d’un consortium de trois ou quatre grands distributeurs, et à la disparition de plusieurs centaines de milliers d’emplois dans le secteur commercial.

                      Sur la condamnation du principe de précaution, bien d’accord. Je ne crois pas qu’il était nécessaire de l’inscrire dans la Constitution, mais je pense qu’il devrait faire partie du code de conduite de tout dirigeant politique. Or quand on entend Attali parler à la télévision du principe de précaution, il semble qu’il a une affinité particulière pour les apprentis sorciers.

                      A mon avis, l’Etat dispose de bien peu de moyens pour améliorer la compétitivité de l’économie. Ce sont les dirigeants industriels qui détiennent la clé. Il faudrait que les patrons français consacrent tous leurs efforts à valoriser le potentiel humain de leurs entreprises afin de développer l’innovation, améliorer la qualité, ouvrir de nouveaux marchés. Il existe des méthodes pour cela, à commencer par la formation. Quelques uns le font, mais ils sont encore trop rares.


                      • Emile Red Emile Red 15 octobre 2007 12:33

                        Très bon article montrant bien le serpent qui se mord la queue et qui de plus s’empoisonne.

                        Dirigeant d’une petite entreprise de service (14 emplois créés depuis 2005), je vois ce rapport comme une guerre ouverte, non seulement la grande distribution mais tout le secteur commercial et de service est mis en cause.

                        En cas de libéralisation de la vente à perte je serai contraint de fermer, la concurrence étant déjà très rude, je me verrai dans l’incapacité de lutter face à des monstres, qui plus est (principe de précaution), appartenant souvent à de gigantesques SECTES qui auraient tôt fait de me remplacer au sein d’entreprises publiques et privées, et quels emplois ces obscures sociétés crééraient sachant qu’elles sont, sans arrêt, en affrontement avec les organismes sociaux.


                        • alberto alberto 15 octobre 2007 13:57

                          Emile : in cauda venenum !


                        • frédéric lyon 15 octobre 2007 12:37

                          « .....appartenant souvent à de gigantesques SECTES qui auraient tôt fait de me remplacer au sein d’entreprises publiques et privées, et quels emplois ces obscures sociétés crééraient sachant qu’elles sont, sans arrêt, en affrontement avec les organismes sociaux »

                          Et voici tous les fous qui s’engouffrent dans la brêche !!

                          Messieurs, ceci n’a rien à voir avec la politique, mais appartient à d’autres domaines.


                          • herve33 15 octobre 2007 13:10

                            Frédéric Lyon mériterait d’etre banni de Agoravox , il pollue les commentaires parano , à la limite du racisme et l’antisémitisme . Si c’est comme çà que vous essayez de nous convaincre , c’est exactement le contraire que vous faîtes .


                          • Emile Red Emile Red 16 octobre 2007 09:57

                            Pauvre Frédéric, toujours aussi plein d’assurance, tu devrais donc savoir qu’une des activités de prédilection des grandes sectes est la formation professionnelle et le conseil aux entreprises.

                            Ceci a même était dénoncé par la commission secte de l’assemblée nationale (rapport N° 1687 du 10 juin 1999) et le terrain confirme cet état de fait journellement.

                            Lire ici page 93.


                          • pallas 15 octobre 2007 12:43

                            Pour la commission Attali, la mesure qui est bonne est l’eradication du principe de precaution. Il y en à marre que les grosses industries ne puisssent pas vendre leurs produits cancerigenes ou bien nocifs pour la santé, c’est bon d’une part pour l’homme politique qui recevra un peut d’argent de poche ainsi que de l’actionnaire qui va recevoir une bel commission et en plus de sa un bon cancer quand il achetera le produit qu’il a autorisé a la vente. De plus il est de notorieté public de detruire l’environnement et de condamné des centaines de milliers de personnes a des maladies diverses et varié, pour le coupable chercher pas c’est l’odieu fumeur de cigarette qui est le seul coupable de tout ce qui va de travers de part le monde. Poiur liberé la croissance il faut aussi baisser les salaires et faire travailler plus pour etre en competition envers les chinois qui dorment a 10 dans du 10 m carré, les produits fabriqué pas cher seront revendu dans des super marché ou finalement personne ne pourra les acheter vu que les salaires seront trop faible pour acheter quoi que se soit. Donc pour finir, ces stocks par millions de tonnes pourissants iront dans les pays pauvres pour etre jetter et polluer leurs nappes phreatiques, sterilisant leurs sols et comble de bonheur decimant les populations locales du aux produits toxiques dans les produits car evidemment il n’y a plus de principe de precaution. Je met favorable la mondialisation et le projet Attali, dans se cher monde rose bonbon, pk les gens se plaignent t’ils ?.


                            • Barbathoustra Barbathoustra 15 octobre 2007 13:58

                              Attali est persuadé que l’humanité sera « sauvée » ( encore qu’il n’en soit même pas sûr ) par une tertiarisation généralisée de l’économie, par une dématérialisation de celle-ci au profit de ce qu’il nomme l’ère de l’information. C’est en tout cas ce qu’il sous entend dans « une brève histoire de l’avenir ». Alors que tous les chiffres indiquent au contraire qu’entre tertiarisation des pays riches et industrialisation des pays pauvres on peut pratiquement mettre le signe égal. Et que quand l’une augmente, l’autre aussi.

                              Bref ; à tous les « éco-fascistes » et autres « khmers verts » qui en voyant le mur arriver, crient, pleurent et essayent de freiner avec les pieds ; Attalli répond qu’en accélérant, on a encore une chance de passer à travers. Et là, il devrait ajouter que si ça se passe mal ; on est au moins sûr de pas se rater.


                            • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandre 15 octobre 2007 12:50

                              Un simple petit commentaire à ce stade pour remercier tout particulièrement monsieur Frédéric Lyon, qui a bien voulu jouer le rôle d’avocat du diable dans cette affaire. Las, votre plaidoirie hystérique n’est guère convaincante. En revanche, je la trouve plutôt drôle : on m’avait déjà traité de pas mal de choses dans ma vie, du néo-fasciste jusqu’au post-stalinien en passant par l’archéo-jacobin, le séguiniste, le royaliste (dans tous les sens du terme) , le sarkozyste (il fallait vraiment avoir un coup dans le nez, là) et le bayroulâtre. J’ai même un jour eu le grand privilège d’être taxé de « rejeton hobbesien ». Merci, donc, pour avoir rajouté « antisémite » qui manquait cruellement à ma collection. Si on prend en considération mon précédent article sur Agoravox (DSK : la rénovation socialiste se fera-t-elle à Washington ?) où l’un des commentaires m’accuse justement de sionisme, la chose devient particulièrement savoureuse. Quant à me qualifier d’« écolo de service », c’est bien simple : j’en pleure encore de rire !

                              Néanmoins, et plus sérieusement cette fois-ci, l’autre pan de votre critique me paraît quant à lui totalement inacceptable. De fait, vous écrivez : « Et l’on voit un pur crétin, nommé Frédéric Alexandre, sorti de nulle part mais se prenant toutefois pour un journaliste, aux états de service parfaitement nuls, traîner dans la boue une des principales figure du monde politique et économique de notre pays, qui avait sans doute déjà réalisé plus de chose à l’age de vingt ans, que notre auteur n’en réaliserait s’il disposait de plusieurs vies. » Je trouve cette remarque acerbe plutôt singulière de la part d’un lecteur d’Agoravox. Le principe même de son existence n’est-il pas, justement, de considérer chaque citoyen, non seulement comme un « capteur d’information » mais, bien plus encore, comme un « vecteur d’idées » ? Dès lors, il ne saurait être question d’invalider les analyses ou les idées exprimées sous prétexte que l’auteur ne serait pas un journaliste professionnel.

                              D’autre part... oui, vous avez raison : je n’étais qu’un vague éclair de concupiscence dans les yeux de mes parents lorsque Jacques Attali participait à la création d’Action contre la Faim. Cette remarque générationnelle qui est la vôtre me paraît tout à fait symptomatique d’une société dans laquelle l’équation (erronée) Expérience = Compétence est devenue fondamentale, jusqu’au ridicule, notamment en matière d’emploi. Et ainsi, sous prétexte que je suis un « jeune » (sans doute n’aurai-je pas dû le préciser dans ma biographie : un écrivain, c’est bien, mais un jeune écrivain, c’est-à-dire en mal d’éditeur, ne peut être qu’un parasite), je devrais fermer mon clapet et m’abreuver des paroles de Jacques Attali, y compris lorsqu’il nous assomme avec ses pires élucubrations sur le clonage humain ou le sens de l’Histoire, qu’il prétend avoir découvert.

                              Navré de vous décevoir : ce n’est pas demain la veille que le chat rentrera ses griffes.


                              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 octobre 2007 16:24

                                A l’Auteur : Bravo. Je crois, néanmoins, que vous ne devriez pas perdre trop de temps à répondre aux commentaires dont l’impertinence suffit à limiter les dégâts. Pourquoi retarder la caravane ?

                                Revenant au futur d’Attali, la tertiarisation est le phénomène le plus significatif de notre époque. Si ce sujet vous intéresse particulièrement : http://nouvellesociete.org/713A.html

                                Pierre JC Allard


                              • Sigefroid 15 octobre 2007 13:14

                                Je me demande vraiment comme vous arrivez - et sur base de quoi - à qualifier « Attali » de brillant intellectuel ?? En d’autre temps, Michel Foucault, qui lui l’était, affirmait ne pas connaître ce personnage ( porteur des valises de Mittérand à l’époque et grand alpiniste de Solutré) en dehors du fait qu’il maniait avec beaucoup d’expertise, l’art de la photocopie ! Rappelez-vous, au pays des aveugles, les borgnes sont rois ! Et aujourd’hui on est plutôt dans l’ère des « femmes savantes » (à appliquer aux 2 genres) que dans celle de la Pléïade !


                                • Le péripate Le péripate 15 octobre 2007 13:16

                                  @ l’auteur Quel plaisir que le pan sur le bec de ce frederic lyon qui devrait se contenter de déverser sa haine et sa frustration sur les fils racistes ! smiley Plus sérieusement, que peut on espérer d’une commission à l’intitulé aussi idéologique « Commisssion pour la LIBERATION de la croissance » ? Où quand la réponse est dans la question.


                                  • Vilain petit canard Vilain petit canard 15 octobre 2007 13:25

                                    @ Péripate

                                    Bien vu ! C’est vrai que la Croissance est un animal en cage, qu’il faut libérer d’urgence. Remarquez, pendant ce temps-là, Sarkozy est parti « chercher le point de croissance », qui a dû se cacher dans un terrier.


                                    • Jason Jason 15 octobre 2007 14:04

                                      Libérer la croissance française ? Mais, mon bon Monsieur, il ne suffit que d’une chose : éradiquer la bêtise nationale. A cela vous ajouterez un brin de suppression des micro-pouvoirs, 4 grains d’héllébore pour dissoudre les castes, un gros jet d’eau pour nettoyer les 63 codes de lois, une purge de cheval syndicale, l’arrêt de la vampirisation financière, et le patient échappera à une mort certaine... Voulez vous une définition de l’insanité mentale ? C’est quand quelqu’un continue de faire la même chose en espérant des résultats différents.

                                      Par ailleurs, bon papier qui attire l’attention sur l’ânerie ambiante. Et, on ne guérit pas une société malade avec des gourous, de l’alchimie, des incantations et des emplâtres.

                                      PS. M. Attali devrait inviter Walmart en France, ils feraient sûrement des miracles, comme ils ont l’intention d’en faire en Inde.


                                      • Sigefroid 15 octobre 2007 14:14

                                        Hé oui ! Vous avez bien raison ... retour au Grand Siècle ! J’évoquais plus haut les « Femmes savantes » en matière d’intellectuels et maintenant vous évoquez les potions des disciples d’Esculape du « Malade imaginaire » ... Mais comme c’est de la France qu’il s’agit, ce sont plutôt les derniers sacrements qu’il vaudrait invoqués avec de tels carabins au chevet de la moribonde ! Clin d’oeil !


                                      • Sigefroid 15 octobre 2007 14:17

                                        « faudrait » ...


                                      • Signé Furax 15 octobre 2007 14:38

                                        Si le principe de précaution avait été la règle en 1492 en Espagne, Christophe Colomb n’aurait jamais découvert l’Amérique et, aujourd’hui, on ne serait pas submergés par les Macdos, les séries TV de merde, nous n’aurions jamais entendu parlé de dobelyou et Sadam Hussein continuerait à regner dignement sur un peuple apaisé.

                                        D’un autre côté, sans principe de précaution, nous n’aurions pas 75 % de notre jeunesse s’enthousiasmant à l’idée d’intégrer la fonction publique, ce qui pourrait porter un coup fatal à nos rêves de croissance.

                                        Choix cornélien !


                                        • Sigefroid 15 octobre 2007 14:56

                                          Ce n’est pas la faute aux pauvres Amérindiens si ce pays est devenu l’anti-modèle mondial ... Notez qu’après la 2eme Grande Tuerie, toute l’Europe rêvait du modèle US : dentifrice, mousse à raser, lames gilette, machines à laver, poudre à lessiver et cuisines équipées ... cela nous changeait du gaz à tous les étages, aux chiottes sur le palier ou bien au fond du jardin, au nettoyage dominical dans la bassine à linge et à la seule eau de Cologne pour les joure de fête ... Mais bon ... on s’est laissé avoir par fainéantise et maintenant nous sommes de bon petits consommateurs bien grassouillets et surtout bien silencieux ! Fini la « révolution » à tous les étages ! Que disait-on au XVIIIe S ? « Tout pour le peuple, rien par le peuple » ! Despotisme éclairé qu’on a appelé cela. C’est la faute à... ? Nous !!


                                        • Adama Adama 15 octobre 2007 14:53

                                          et Sadam Hussein continuerait à regner dignement sur un peuple apaisé. Dixit Furax

                                          C’est de l’humour je suppose ! ou alors demandez aux Kurdes et shiites ce qu’ils en pensent du gaz moutarde et d’ali le chimiste...

                                          L’article est aussi creux, long et prétentieux qu’un discours de Castro, c’est peu dire.

                                          Autre chose, ce n’est pas notre époque qui est misérable mais votre vision du monde.


                                          • Sigefroid 15 octobre 2007 15:22

                                            Vous avez entièrement raison mon ami, fin connaisseur des 7 000 ans de l’histoire complexe du Moyen Orient ... Mieux vaut risquer, simple citoyen sans histoire, de tous les jours se faire déchiqueter par les ferrailles des voitures qui explosent sur les marchés ou des balles perdues tirées par des démocrates en mal de courbes de croissance boursières de marché pétrolier ou des usines d’armes, que de vivre en paix sous un pouvoir fort, règnant d’une main de fer sur une société complexe, mais assurant une certaine paix, des hôpitaux, des écoles mais réprimant violemment toute contestation. C’est un choix pas toujours facile. Mais n’oubliez pas : on est obligé de vivre et la plupart aime vivre en paix chez eux, et non pas renverser tous les jours le pouvoir en place... Et en plus tant de démocraties accueillent les bras ouverts les contestataires de tout poil ! En France aussi, non ? Cela vaudrait la peine de sommer pour une même période le nombre de morts civils (pas politiques) sous Saddam et tous ceux tués sous la bannière de la pax americana ! Et chez nous ... n’a-t-on jamais tirer sur les foules affamées ou emprisonné (et plus) des réfractaires politiques ?


                                          • Adama Adama 16 octobre 2007 07:49

                                            et Sadam Hussein continuerait à regner dignement sur un peuple apaisé. Dixit Furax C’est de l’humour je suppose ! ou alors demandez aux Kurdes et shiites ce qu’ils en pensent du gaz moutarde et d’ali le chimiste... smiley

                                            L’article est aussi creux, long et prétentieux qu’un discours de Castro, c’est peu dire.

                                            Autre chose, ce n’est pas notre époque qui est misérable mais votre vision du monde.


                                          • geko 15 octobre 2007 15:16

                                            Avec quelques principes de précautions sur Agoravox, on n’aurait pas à supporter les inepties de Furax !

                                            Bonne fin de journée !


                                            • Voltaire Voltaire 15 octobre 2007 15:40

                                              N’ayant pas encore pris connaissance dans le détail des propositions du rapport Attali, je serai donc prudent dans mes commentaires.

                                              Néanmoins, l’auteur souligne avec raison plusieurs éléments problématiques :

                                              - la composition de la commission est, pour le moins, surprenante. Si l’objectif était de proposer des mesures pour libérer la croissance, dont on sait qu’elle repose largement sur les PME, on aurait pu s’attendre à trouver parmi ses membres des créateurs et responsables de PME de diverses origines (de la start up high tech au chomeur-créateur etc...). La présence de responsables financiers (banques, business angels, fonds d’investissements etc..) aurait aussi été souhaitable. Cette commission comporte néanmoins des personalités de qualité. Il serait injuste de tirer des conclusions trop hâtives à partir du seul rapport préliminaire.

                                              - Plusieurs des premières propositions sont pour le moins étranges. Sont-elles vraiment représentatives du rapport ou de simples exemples montés en exergue ?

                                              - La mention du principe de précaution est pour le moins maladroite. On aurait en effet pu craindre que le princpe de précaution soit néfaste dans un univers économique très concurentiel. Il semble que son application actuelle soit suffisament modérée pour ne pas porter préjudice à l’économie tout en rappelant aux acteurs économiques qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi. Une simple mention en forme d’avertissement sur son application aurait donc suffit.

                                              - D’après ce que j’en ai lu, le rapport ne s’attaque pas aux politiques publiques budgétaires et fiscales. Certes, cette commission a été nommée par un gouvernement et peut s’en trouver diplomatiquement redevable. Néanmoins, plusieurs de ses membres ont maintes fois dénoncés le type de mesures fiscales et budgétaires du gouvernement actuel, qui alourdit la dette et accentue les déséquilibres entre différentes couches de la population. Un peu de courage ne serait pas malvenu.

                                              Pour conclure, attendons de voir le résultat concret de ces travaux pour juger, mais une petite mise en garde à cette commission pour qu’elle s’attaque aux problèmes les plus sérieux (qui sont souvent politiquement sensibles) est la bienvenue. Il serait regrettable que cette commission n’accouche que d’une souris...


                                              • Quetzal Quetzal 15 octobre 2007 16:06

                                                Effectivement, Attali semble être définitivement intoxiqué par l’esprit libéral. Au sujet de la commission Attali, l’article ci-dessous donne des alternatives et des propositions pour... contrecarrer l’obsession de la croissance du PIB :

                                                http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=1720


                                                • Marianne Marianne 15 octobre 2007 16:33

                                                  Je trouve votre article excellent, tant sur le fond que sur la forme. Je suis bien d’accord avec vous. Avez-vous le temps d’examiner toutes les commissions en cours et leur composition pour en faire ainsi l’analyse critique ?


                                                  • TSS 15 octobre 2007 17:44

                                                    il suffit de se rappeler son passage comme president de la BERD ,son comportement de petit potentat ses depenses somptuaires pour apprehender sa mecanique intellectuelle et l’interêt qu’il porte aux gens d’en bas !!!


                                                    • frédéric lyon 15 octobre 2007 17:47

                                                      Et nous voici abreuvé, une fois de plus de la logorrhée habituelle que nous dispense, jusqu’à la nausée, avec des « articles » pondus au kilomètre, une poignée de militants de « l’antilibéralisme »

                                                      Voici un pot-pourri de citations :

                                                      « Et, de fait, il nous donne la triste preuve qu’une extrême intelligence n’empêche pas de dire des bêtises, et que l’asphyxie idéologique guette même les esprits les plus féconds. »

                                                      Je ne sais pas ce qu’il en est de votre intelligence, mais le fait est qu’elle ne vous empêche pas de dire des âneries. Car c’est une ânerie de dire qu’un auteur dit des bêtises, sans nous citer ce qu’il aurait dit de si bête. Ni en quoi consiste cette « asphyxie idéologique » qui le guette et qui ne vous guetterait pas.

                                                      « Rengaine libérale classique que celle-ci, qui présuppose la rationalité - et l’honnêteté - des agents économiques, dont la concurrence permettrait la création d’emploi, l’innovation technique, la baisse des prix, la hausse des salaires, le bonheur sur terre et des lendemains qui chantent »

                                                      « Rengaine libéral classique. Peut-on savoir de quoi vous parlez ? « Ce qui présuppose la rationalité -et l’honnêteté des agents économiques. Pourquoi semblez-vous étonné ? Nous aussi nous présupposions votre rationalité et votre honnêteté avant de vous lire. Malheureusement cette présupposition s’envole après lecture, mais nous n’avions aucune raison d’anticiper.

                                                      D’autre part, « les lendemains qui chantent » me semble avoir fait partie d’une « rengaine » qui n’était pas libérale, mais sans doute plus proche de votre propre école de pensée.

                                                      « La commission estime que les freins à la liberté d’installation et à la concurrence ont empêché la création de 112 000 à 240 000 emplois dans le secteur commercial. Fort bien. Mais que serait-il advenu de ces mêmes emplois, dans le cadre de la concurrence acharnée qu’elle appelle de ses vœux ? »

                                                      Vos phrases sont vide de tout sens, mais on peut inférer qu’à votre avis la concurrence « acharnée » nuit à la création d’emplois. Or, nos vivons dans une économie de concurrence qui crée des emplois tous les jours. Et cela est particulièrement dans le secteur de la distribution. Peut-être devriez vous attendre de faire connaissance avec le fonctionnement d’une économie avant de nous en parler ? A moins que le but de votre article soit de nous servir une fois de plus, la « rengaine antilibérale classique »

                                                      « Bref, un comité Théodule de penseurs en vase clos du libéralisme économique le plus débridé, obsédé par la croissance sans jamais se demander si elle est économique ou « inéconomique.

                                                      Peut-on vous faire remarquer que les membres de ce « Comité Théodule » sont quand même beaucoup plus connus que vous et qu’ils ont tous des états de service que vous auriez de la peine à égaler.

                                                      Par ailleurs, que signifie l’expression « libéralisme le plus débridé » ?

                                                      De la même façon la signification de l’expression « croissance inéconomique » plonge le lecteur dans un abîme de réflexion, mais on peut supposer qu’il s’agit d’une croissance qui n’a pas l’heur de vous être agréable personnellement. Fort bien mais qu’en avons-nous à faire ?

                                                      « Le principe de précaution n’est ainsi compris que dans son acception la plus obscurantiste, la plus butée, ravalant tous ses défenseurs au rang de clones du « Fugitif » José Bové, alors qu’en face se déploie dans toute sa splendeur une vision du monde tronquée où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme .

                                                      Je ne sais pas ce qu’il y a d’obscurantiste et de borné dans la l’acceptation que votre fameux « Comité Théodule » fait du principe de précaution, mais vous me semblez un peu présomptueux d’affirmer que ses honorables membres sont plus bornés que vous.

                                                      « Où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme ». Que de mots qui ne veulent rien dire ! Il semble que votre propos ne soit pas d’arranger les mots de votre dictionnaire dans un ordre qui soit signifiant. Je vous propose un autre arrangement :

                                                      « Tronquée splendeur se vision orthodoxie une libérale-ultra où et scientisme mélange ».

                                                      Vous voyez ? Il y a exactement le même nombre de mot et ça n’a pas davantage de sens.

                                                      Notons en passant, tout de même, que le « libéralisme » est subitement devenu ultra, et on sent bien que dans votre esprit c’est la preuve que ça ne s’arrange pas. Un tranxène, peut-être ?

                                                      On note enfin l’apparition d’un nouveau fantôme : « le scientisme ». Vous êtes friand de néologisme, mais ce mot n’a pas davantage de sens, au point qu’on se demande parfois si vous n’avez pas inventé un nouveau dialecte du français.

                                                      « Ces Écopolis, donc, n’apparaissent que comme le gadget chargé de compenser, autant que faire se peut, une application absolue, pour ne pas dire absolutiste, du principe de liberté ».

                                                      Une application « absolutiste » du principe de liberté ? Diantre, on se demande un peu comment la liberté peut recevoir une application absolutiste, mais vous avez probablement voulu dire que vous n’aimez pas plus la liberté, que vous qualifiez d’absolutiste, que le libéralisme, que vous qualifiez d’ultra.

                                                      « En installant au Quai d’Orsay l’américanophile béat qu’est Bernard Kouchner, l’atlantisme de Nicolas Sarkozy semblait soudain moins outrancier. Peut-on penser qu’il en ira de même pour Jacques Attali qui, placé à la tête de cette commission majoritairement composée de tenants d‘un libéralisme économique décomplexé, pourrait recentrer un peu plus l’image du président de la République lui-même, c’est-à-dire le faire apparaître comme moins libéral qu’il ne l’est en réalité ? Si, dans les mois qui viennent, Nicolas Sarkozy enterre les propositions de la commission Gribouille, le doute sera levé ».

                                                      Et voici un nouveau diable qui succède à Jacques Attali et au « Comité Théodule », un certain Bernard Kouchner que vous qualifiez d’américanophile béat (on supposera, là encore, qu’il s’agit dans votre esprit d’une condamnation sévère que vous ne saviez pas trop comment formuler. Ne vous en faite pas « américanophile béat » n’a pas plus de sens « qu’ultra-libéral » ou que la « liberté absolutiste », mais nous savons maintenant que vous ne parlez pas français).

                                                      « Cette commission majoritairement composée de tenants d’un libéralisme économique décomplexé ». Ne vous fatiguez plus, nous avons compris que la composition de cette commission n’avait pas reçu votre agrément. En revanche, vous n’avez pas cru bon de nous expliquer comment le « libéralisme », quel qu’en soit la version, infra ou ultra, pouvait être complexé ou décomplexé.

                                                      Nous avons aussi noté en passant que Sarkozy était atlantiste, une affirmation qui, comme toutes les autres, n’a pas besoin d’être prouvée, ni expliquée, mais dont on sent bien qu’elle n’est pas très flatteuse dans votre bouche.

                                                      Un texte antilibéral donc et vaguement anti-américain et anti-atlantiste, du moins peut-on l’inférer dans la béatitude de Bernard Kouchner et le « libéralisme » sournois de Sarkozy.

                                                      Pas très original sur le plan de la pensée, puisqu’elle rejoint la pensée d’Hommes célèbres dont on peut citer les noms pêle-mêle : Adolf Hitler, Staline, Pol Pot, Saddam Hussein, Fidel Castro, Ho Chi Minh, Mao Zedong, Paul Touvier, Robert Brasillach, Vincent Besancenot, Arlette Laguillier, José Bové, entre autres.

                                                      Une vaste école.


                                                      • Totor 15 octobre 2007 17:54

                                                        + 1 point Godwin pour frédéric lyon


                                                      • adeline 15 octobre 2007 17:56

                                                        istrion en route pour le -18 classique


                                                      • Sigefroid 15 octobre 2007 17:58

                                                        ... et Frédéric Lyon ??


                                                      • Totor 15 octobre 2007 18:07

                                                        « et Frédéric Lyon ? ? »

                                                        Pour son cas je ne crois pas qu’on puisse parler de « plan de la pensée » mais d’onanisme lexical


                                                      • adeline 15 octobre 2007 18:21

                                                        dans mon vocabulaire istrion désigne FDL et IP115 et mcm


                                                      • Barbathoustra Barbathoustra 15 octobre 2007 18:36

                                                        On note enfin l’apparition d’un nouveau fantôme : « le scientisme ». Vous êtes friand de néologisme, mais ce mot n’a pas davantage de sens, au point qu’on se demande parfois si vous n’avez pas inventé un nouveau dialecte du français.

                                                        — >

                                                        Obscurantisme de marché serait effectivement plus approprié à ta prose ; le plus court chemin pour arrêter de penser.


                                                      • caramico 15 octobre 2007 19:07

                                                        Vous avez dit logorrhée ?


                                                      • caramico 15 octobre 2007 19:14

                                                        Un gouvernement rapidement en perte de vitesse va à marche forcée essayer de nous les mettre, les mesures les plus démesurées, avant que le bon peuple de France ne se rende compte de sa grosse bourde. Je sens que ça va aller vite.


                                                      • aye 15 octobre 2007 21:05

                                                        encore un qui aurait dû laisser son cerveau en veille ce matin


                                                      • Eloi Eloi 15 octobre 2007 21:36

                                                        @ Frédéric Lyon

                                                        En quoi une croissance peut-elle être inéconomique ?

                                                        Petits exemples :

                                                        (1)

                                                        On fait des voitures moins sûres, qui provoquent plus d’accidents. On doit donc : * changer la voiture * procurer les soins * procurer les machines et médicaments pour vous soigner Toutes cette activité crée du PIB. Favoriser les accidents est donc générateur de PIB. Croyez-vous que ce type de croissance est soutenable à long terme ?

                                                        (2)

                                                        * Vous achetez une voiture 10 k€ tous les dix ans. Cet argent est ensuite renvoyé dans le circuit économique et vous revient dans les dix ans. Le PIB sur ce simple circuit est de 10/10=1k€/an

                                                        * Vous achetez une voiture au même prix tous les cinq ans. De la même façon, cet argent est renvoyé dans le circuit économique vous permettant d’en acheter une cinq ans plus tard. Le PIB est maintenant de 10/5=2k€/an

                                                        * Vous en achetez une tous les ans. Le PIB est maintenant de 10k€/an

                                                        Si vous passez du système où la voiture est changée tous les 10 ans à un système où la voiture est changée tous les ans, vous avez obtenu une sacré croissance. Pensez-vous qu’une telle croissance est soutenable longtemps ? Pouvez-vous imaginer changer de voiture tous les jours, pour soutenir la croissance ? Toutes les heures ? Puis toutes les minutes ?

                                                        Le gaspillage est générateur de PIB, et de croissance, et c’est exactement le sens de l’économie actuelle : des ap^pareils à courte durée de vie, des modes qui changent très rapidement, du tout-jetable ! Tout cela crée de la croissance !

                                                        Et le gaspillage le plus efficace qui existe est le missile, les munitions... Suivez mon regard...

                                                        Dans un système à énergie et ressources infinies, et où l’on maîtrise la dégradation de l’environnement, ce système de consommation ne pose pas de problème. mais nous sommes sur une planète aux ressources limitées, et de plus en plus rares. L’économie actuelle consiste à courir de plus en plus vite vers le mur en espérant qu’il se désintègre sous le choc ! Mais le pétrole n’apparaît pas comme par magie !


                                                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 octobre 2007 22:48

                                                        Ils s’entretueraient dans la vaste école. Il y en a quelques-uns que je regretterais....

                                                        http://nouvellesociete.org/5095.html

                                                        Pierre JC Allard


                                                      • frédéric lyon 15 octobre 2007 18:16

                                                        Mes amis, je vous préviens gentiment. Mon commentaire se rapporte très étroitement au texte de l’article, puisqu’il s’agit même d’une critique mot à mot.

                                                        Par conséquent il n’a pas à être replié.

                                                        Tout article paru sur Agoravox a vocation à être critiqué, pour ma part je ne m’en prive pas. En revanche je ne clique jamais négativement, même pas les insultes ni les menaces.

                                                        Par conséquent je n’accepterais pas que mon commentaire soit replié pour les opinions que j’y ai affiché et je le replublierais en trois exemplaires si celà était le cas.

                                                        C’est très facile, il suffit d’un simple copié-collé.


                                                        • Barbathoustra Barbathoustra 15 octobre 2007 18:27

                                                          Oui d’ailleurs, ont laissera le soin à ceux qui ont été les véritables victimes de dictatures le soin de t’expliquer en quoi ton argumentation est révisionniste ...


                                                        • aye 15 octobre 2007 21:14

                                                          Lyon, il ne faut pas lire ce genre de média.

                                                          Il est préférable d’aller signer les pétitions sur le site de l’UMP (pétition pour l’abolition des outrages à l’égalité des régimes de retraite....) qui permettent à sarko de gouverner.

                                                          Quand on gouverne avec les idées des autres on se plante.


                                                        • Fenzy 15 octobre 2007 19:05

                                                          L’ami Attali se pique désormais de considérations libérales. Il oublie néanmoins une chose concernant la distribution : elle a fait ses choux gras sur la volonté des gouvernements successifs de faire la promotion et le succès des hypermarchés à l’aide de lois sur mesure visant à les faire émerger et prospérer. On ne peut faire l’abstraction de ce favoritisme étatique passé et décréter aujourd’hui la loi complète de la jungle en dehors de toutes règles saines de concurence, notamment par la généralisation de la vente à perte et ce après avoir fait émerger des mastodontes de la distribution. Par ailleurs ce n’est pas en stimulant la croissance que l’on fera sauter les véritables verrous de la croissance française, mais là ce serait s’attaquer au gouvernement et à l’Etat qui lui a donné la gamelle pendant si longtemps.


                                                          • Forest Ent Forest Ent 15 octobre 2007 20:04

                                                            Autoriser le dumping ? Ca a l’air d’une blague.

                                                            A mon avis, il s’agit d’une manoeuvre de distraction, à la pur Pinocchio. Pendant que les gens s’exciteront là-dessus, ils ne réagiront pas sur tous les trucs vicieux et moins voyants du sarkozysme réel, qui ne passent pas trop à la télé.

                                                            Saturer l’info, c’est un style de gouvernement.


                                                            • Céline Ertalif Céline Ertalif 15 octobre 2007 23:36

                                                              Saturer l’info, c’est un style de gouvernement . Je ne peux pas mettre +100 à ton commentaire. Dommage... J’ai proposé à Carlo la semaine dernière de faire un concours hebdo du commentaire. Ben voilà, je propose que tu sois nominé Forest !


                                                            • Forest Ent Forest Ent 15 octobre 2007 23:45

                                                              J’aime beaucoup ton commentaire, Céline. smiley


                                                            • Céline Ertalif Céline Ertalif 16 octobre 2007 00:02

                                                              Bonjour,

                                                              J’ai le regret d’annoncer que je ne vais être ni gentille ni consensuelle pour cet article. Je suis désolée, cher Frédéric, mais je ne te prendrais pas pour avocat de la cause verte.

                                                              Bien sûr le plus important c’est de se demander le sens d’un « Grenelle de l’environnement » (drôle d’expression entre nous) le lundi et d’une commission pour la croissance le mardi. C’est au moins du syncrétisme, pour ne pas dire du foutage de gueule pur et simple.

                                                              Cela dit, un peu de tactique ne fait pas de mal. Je regrette qu’il se trouve des flatteurs pour dire que cet article vaut mieux que les articles du Monde. Franchement, ce n’est pas très efficace de dénoncer le libéralisme toutes les 5 lignes. Cela pourrait même finir par être contre-productif.

                                                              Mon expérience à moi me dit que vous parlez des lois Royer-Galland-Raffarin sans rien y piper. Sur mon territoire, la Commission Départementale d’Equipement Commercial (CDEC) fait l’objet de bagarres de chiffonniers permanentes. Je vous explique : ce sont les élus de droite (élus politiques et élus consulaires de la CCI confondus) qui s’opposent en permanence aux implantations commerciales sur le territoire de l’élu de gauche ! En général, les commerçants sont favorables au libéralisme, sauf devant leur pas de porte. Je vous invite à vérifier.

                                                              Je ne vois aucun argument pour défendre l’actuel système corporatiste des CDEC. En revanche, on devrait s’inquiéter davantage de l’urbanisme commercial, des coûts publics du transport des consommateurs et de la distribution en général.

                                                              Je n’évoque ici que l’aspect que je connais le mieux. Mais je crains qu’à force de généralisation sommaire le reste ne soit de la même eau.


                                                            • Céline Ertalif Céline Ertalif 16 octobre 2007 00:05

                                                              Oups smiley commentaire mal placé. Encore qu’il fasse bien suite au pénultième. smiley


                                                            • Sz 15 octobre 2007 20:23

                                                              Définitivement, j’aime les ultra libéraux, de gauche ou de droite.

                                                              D’abord BHL et sa « gauche mélancolique », puis Attali et cette fabuleuse idée de suppression du principe de précaution pour libérer la croissance.

                                                              Ces gens n’ont peur de rien, et surtout pas du ridicule. S’ils n’étaient que des marionnettes aux guignols, je crois que je les trouverais tout simplement irrésistibles.


                                                              • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandre 15 octobre 2007 20:48

                                                                - Sur les questions d’environnement.

                                                                Il est vrai qu’on peut s’interroger sur la justification de la constitutionnalisation du Principe de précaution, dans la mesure où elle le fait passer du seul champ politique au champ juridique, l’érigeant ainsi en norme contraignante, d’autant plus difficile à appréhender et à utiliser qu’il n’a pas de contenu très précis. Il aurait peut-être judicieux, comme l’ont fait remarquer certains, de le laisser sagement dans la sphère politique, où il peut être apprécier de manière pragmatique, au cas par cas.

                                                                De même, il serait désastreux de considérer le développement soutenable comme un corpus idéologique aux frontières bien arrêtées, en opposant ainsi les Modernes, estimant le progrès humain comme linéaire et irréversible, intrinsèquement porteur de beauté, de paix et de justice ; et les Anciens, assimilés au « objecteurs de croissance » les plus extrémistes, adeptes d’un chimérique retour à la nature, niant l’intérêt de toute forme de modernité, quelle qu’elle puisse être.

                                                                - Sur l’antilibéralisme.

                                                                Je sais que d’aucuns m’ont conseillé de ne pas répondre aux insanités de monsieur Frédéric Lyon, mais c’est tout simplement trop hilarant pour y résister. Moi qui disais plus haut que j’avais une collection de labels et d’AONC (Appelations d’Origine Non Contrôlée) à compléter, le voilà qui me liste avec Hitler, Staline, Pol Pot et Olivier Besancenot, qui serait sans doute tout aussi surpris que moi par ce soudain acoquinement idéologique. Que d’honneurs on me fait...

                                                                S’agissant de mon antilibéralisme si primaire, qui peut donc nier que le libéralisme moderne -et quel que soit la dénomination choisie- a trahi l’esprit du libéralisme originel. On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint. Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires.

                                                                Et là encore, les idéologues du libéralisme omnipotent font mine de ne pas voir la réalité en face. Les États-Unis de 2007 ne sont pas ceux de la première moitié du XIXème que Tocqueville décrit dans De la démocratie en Amérique, notamment en ce qu’il pensait que le système américain, de par le maillage fédéral et la densité du tissu associatif, prémunirait la démocratie américaine contre le poison de l’individualisme. Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur le sujet, notamment sur le développement du communautarisme -autre forme d’individualisme- et sur l’évolution de la démocratie américaine, à l’intérieur de laquelle le principe de liberté l’a largement emporté sur celui d’égalité.

                                                                En conséquence de quoi, le libéralisme de Tocqueville et des philosophes des Lumières, oui ; celui de Nicolas Sarkozy, de Jacques Attali et de Georges W. Bush... non, merci.

                                                                Une dernière petite remarque sur l’ouverture sarkozyenne et son instrumentalisation : dans le dernier paragraphe de mon article, j’ai -faute impardonnable- oublié de mentionner Fadela Amara, qui met tant de jovialité à charcuter la langue française qu’elle fait oublier les fautes de grammaire à répétition et le vocabulaire, pas toujours très fin, de notre président.

                                                                À ce sujet, que monsieur Frédéric Lyon commence par soigner son orthographe avant de me relancer sur mon style.


                                                                • aye 15 octobre 2007 20:58

                                                                  Tout ça c’est juste pour passer le temps en attendant quoi ? On se sait pas ! personne ne sait où on va.

                                                                  Dans moins de 6 mois on aura d’autre chats à fouetter que les conneries de ces pseudo-intello-politiques.

                                                                  Enfin, ça permet d’écrire des papiers en pensant qu’on a la liberté de le faire.

                                                                  Au fait si quelqu’un peut répondre à la question que me posent mes élèves : quel métier faire dans 5 ans ? merci le ciel, notre avenir est devant nous.


                                                                  • Emmanuel Goldstein Pedro 15 octobre 2007 20:58

                                                                    Permettez-moi, de ne pas être d’accord avec votre usage du terme « libéral ». L’utiliser dans son acception uniquement économique est une grave erreur dans laquelle les les « anti-libéraux » s’enferment.

                                                                    Car les puissances financières multinationales n’ont RIEN de libéral. Ce sont au contraire les vecteurs de la mort du libéralisme politique, et même du libéralisme économique, auquel les PME s’apparentent.

                                                                    Ces multinationales et l’impérialisme actuellement à l’oeuvre assassinent les libertés publiques partout où ils le peuvent dans le monde, et ce terme de libéral, stigmatisé par une partie de la gauche, est un épouvantail pour pigeons !

                                                                    Le vrai terme est neo-conservateur.

                                                                    Pour en venir au sujet, je suis d’accord avec les commentaires, ainsi qu’avec l’article, sauf sur les cité écologiques, qui sont à mon sens une très bonne idée (certes difficile à mettre en oeuvre, et qui ne se fera que selon un projet moins ambitieux que l’affichage de la commission). Mais je pense que c’est une bonen idée.

                                                                    Pour le reste, je pense que cette attaque contre le principe de précaution, ainsi que les lois royer et galland, sont assez édifiantes, et procèdent visiblement d’une volonté de soumettre un peu plus l’économie à une concentration toujours plus grande (l’inverse du libéralisme et de la concurrence pure et parfaite, qui n’existe évidemment nulle part).

                                                                    Par ailleurs, je serais plus nuancé sur la commission attali dans la mesure où il est utile de mettre à profit les idées d’où qu’elles viennent. En revanche, l’absence d’économistes, de patrons de PME, et autres acteurs plongés dans la société civile sera assez dommageable pour sa crédibilité.


                                                                    • Eloi Eloi 15 octobre 2007 22:21

                                                                      @ Pedro

                                                                      Je me trouve également régulièrement surpris d’entendre parler de « libéralisme » à propos la situation économique actuelle.

                                                                      Pourtant, les faits qui contredisent le principe de « concurrence pure et parfaite » sont nombreux :

                                                                      * La publicité, qui nuit à la visibilité du marché, en donnant plus de valeur à l’image d’un produit, plutôt qu’à sa valeur intrinsèque

                                                                      * Les facteurs d’échelle, qui favorisent les multinationales sans aucune mesure : il est impossible pour quiconque d’aujourd’hui lancer sa propre marque de protable (son prix serait, quelles que soient ses innovations technologiques, elles mêmes fort coûteuses, serait incomparablement plus élevé que celui des entreprises qui en fabriquent déjà des millions)

                                                                      * La force des lobbyes économiques, capable d’influencer sur leur environnement législatif et social par leur action sur les gouvernements

                                                                      * La tendance au « recentrage sur son secteur d’activité propre » (dont la porté peut être plus ou moins large) où l’entreprise « doit, pour survivre, être leader de son marché », qui tendent aujourd’hui vers le monopole (des corporations ???) de ces entreprises sur leur secteur

                                                                      * La délocalisation, qui favorise la baisse du coût au détriment de la hausse de la qualité, ce qui est pourtant l’objectif du libéralisme

                                                                      * Le gaspillage, en tant qu’accélérateur de croissance, qui oblige à l’accélération des cycles économiques, et surtout à pratiquer une politique de « l’offre »... Notre surproduction actuelle (due à des usines extrêmement performantes) n’est soutenable que parce que la publicité, et la piètre tenue des produits, force la consommation...

                                                                      Ces problèmes, qui font du monde actuel un monde antilibéral (lol) me semblent cependant difficilement soluble :

                                                                      * Pour la publicité, il y aura peut-être un espoir, le jour où le monde dépensera plus en éducation qu’en pub (budget de la pub en 2004 (ou 2005 ???) 1200 milliards de dollars, supérieur à la somme de tous les budgets d’armement de la planète, et donc de l’éducation)

                                                                      * Pour ce qui est de la lisibilité des marchés, j’ai bien peur que l’intelligence, et le temps à notre disposition, soient bien insuffisants dans un monde mondialisé à 6 milliards d’habitants, pour comparer toutes les offres... Cela passerait peut-être par une base de donnée mondiale de tous les services offerts, avec des outils de recherches (objectifs) permettant de comparer les offres à l’échelle du monde ?

                                                                      * Pour ce qui est de l’influence des entreprises sur la vie politique, cela passera obligatoirement, selon moi, par le passage à une citoyenneté supranationale, mondiale, supérieure par son échelle et son pouvoir à ces multinationales (syndicats mondiaux ?). Cela semble cependant bien difficile : une démocratie est-elle possible, à l’échelle de la planète ? Le citoyen peut-il se faire entendre à cette échelle ? Ce sont d’autres questions

                                                                      * Pour ce qui est du facteur d’échelle, c’est un problème insoluble, à notre niveau technologique, et à notre capacité en énergie et en ressources. Rêvons aux nanotechnologies (cornucopia...) mais en solutions pratiques, utilisables actuellement, je ne vois rien d’autre que les lois antitrusts qui cassent les trop grosses entreprises (Microsoft), mais je n’y crois quère... Encore une fois, une plus grande lisibilité du marché permettrait de favoriser les plus « petits », les « nouveaux », qui eux, ne peuvent pas assumer un budget de publicité suffisant pour se faire entendre à l’échelle mondiale

                                                                      * Pour ce qui est de la tendance à la concentration, et aux monopoles dans son secteur d’activité, même remarque...

                                                                      * Une solution éventuelle serait de rendre moins liquides les marchés d’investissements, pour ralentir les cycles économiques, et permettre aux innovateurs de s’installer, de prendre le temps de grandir, avant de se faire écraser... Cela passerait par la taxation des investissements boursiers...

                                                                      * Les frais de R&D sont de plus en plus élevés à cause de l’augmentation constante de la technique... Encourager la création de « communauté d’entreprises » sur des sujets de R&D, voire d’entreprises transverses, pour permettre à la R&D de se faire grâce à de petites entités pourrait être une solution ?

                                                                      En résumé :

                                                                      * Limiter par la loi les invesistessements publicitaires, pour augmenter la lisibilité du marché

                                                                      * Instaurer une banque de données mondiale (Nations-Unies ?) répertoriant toutes les entreprises, sur un pied d’égalité, sans notation quelconque, mais permettant de comparer les offres existantes

                                                                      * Taxer les investissements financiers, pour augmenter le coût d’une opération financière, et donc réduire la frilosité ou l’excès d’enthousiasme des marchés financiers, voire leurs opérations « cannibales » (en termes d’ingénieur : réduire le gain des boucles d’asservissement smiley)

                                                                      * Taxer les transports de marchandises, pour limiter les délocalisations, qui nuisent à la qualité des produits

                                                                      * Rendre obligatoire une garantie d’une durée honorable pour chaque produit industriel

                                                                      * Punir sévèrement les collusions entre gouvernements et entreprises, briser les trusts pour faire respecter la concurrence

                                                                      * Evaluer le coût du gaspillage, et le traduire par une taxe sur les produits de grande consommation...

                                                                      * Etablir des normes internationales de respect de l’homme et de l’environnement, pour permettre aux Etats de protéger en ce sens ses propres investissements sociaux et environnements par des barrière douanières envers les pays qui ne respectent pas ces normes indispensables.

                                                                      * Evidemment, être citoyen, ne pas consommer à tort et à travers, limiter autant que possible son impact sur l’environnement et les autres êtres humains, tout en profitant de ce que la modernité a à nous offrir, en terme de survie, simplement, puis de temps libres, de possibilités culturelles et créatives...

                                                                      Oui, je sais, ca fait beaucoup de taxes... Libre à l’Etat de les relever dans les secteurs où ca vaut le coup (et c’est un autre débat)

                                                                      Des idées, il y en a foison, j’en oublie de nombreuses, mais je ne pense pas notre monde perdu. Il faut croire au libéralisme en tant que mouvement vers le progrès, mais il ne se conçoit pas sans un contrôle citoyen extrêmement strict... Et surtout ne permet pas de définir le monde économique actuel


                                                                    • Barbathoustra Barbathoustra 15 octobre 2007 23:49

                                                                      intéréssant ... Et ça nécessite une préparation à la dilatation anale ou pas ?


                                                                    • Eloi Eloi 16 octobre 2007 22:55

                                                                      Euh merci, barbathoustra

                                                                      J’imagine que le temps vous a manqué, mais comme mon commantaire vous a fait réagir, peut-être parviendrez vous par des commentaires plus construits à me faire adopter d’autres opinions, à déveloper ma réflexion, à me montrer des points de vue que je n’ai pas aperçus, par culture, par négligence, ou peut-être, pourquoi pas, par manque de pensée globale...

                                                                      Bref, je n’attends que vous


                                                                    • Walden Walden 17 octobre 2007 12:56

                                                                      Cher Eloi, quelle remarquable mise au point ! En effet, à part une dictature avouée, quoi de plus antilibéral que le capitalisme « débridé », « libéré » de toutes contraintes morales, qui peut imposer ses choix déterminés par leurs seuls intérêts privés d’ordre strictement financier, à tous les citoyens du monde, aux dépends de leur volonté souveraine, et au détriment du bien public qu’est l’environnement.

                                                                      Or le choix de certains partis politiques de se revendiquer comme « antilibéraux » n’est sans doute pas neutre, en tant qu’il semble révèler dans leur langage un retour de l’inconscient refoulé, faisant ressurgir leur véritable nature originelle antidémocratique.

                                                                      Une remarque cependant : si votre idée de publier la liste de toutes les entreprises au niveau mondial pour assurer une réelle concurrence se tient sur le plan du libéralisme économique, elle n’irait guère dans le sens de « la limitation de l’impact sur l’environnement », notion qui suppose de se fournir autant que possible à proximité, et non à l’autre bout de la planète, pour éviter les gaspillages de carburant et leurs conséquences éminemment polluantes.

                                                                      Plus généralement, au point de déterioration où nous en sommes, le retour à un véritable libéralisme n’apporterait sans doute guère de solutions à la crise écologique mondiale que nous connaissons. Il y aurait nécessairement des choix contraignants à faire - démocratiquement, cela va sans dire.


                                                                    • Falkland 15 octobre 2007 23:27

                                                                      C’est dommage que les français et les politiques n’ont pas les meme amis.


                                                                      • Sz 15 octobre 2007 23:54

                                                                        @ Barbathoustra

                                                                        « intéréssant ... Et ça nécessite une préparation à la dilatation anale ou pas ? »

                                                                        Evidement non, ce serait un principe de précaution.


                                                                        • frédéric lyon 16 octobre 2007 00:41

                                                                          A l’auteur :

                                                                          Votre réponse est aussi nulle que votre article et je me contenterais de n’en relever qu’un seul paragraphe :

                                                                          « S’agissant de mon antilibéralisme si primaire, qui peut donc nier que le libéralisme moderne -et quel que soit la dénomination choisie- a trahi l’esprit du libéralisme originel. On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint. Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires »

                                                                          ...Qui peut nier que le libéralisme moderne a trahi....etc.etc. Malheureusement pour vous, il ne suffit pas de commencer une phrase par : « Qui peut nier.... » et de la poursuivre ensuite par une affirmation quelconque, pour que cette affirmation devienne une vérité première, comme par un coup de baguette magique.

                                                                          En l’espèce, on ne voit toujours pas, malgré vos dires, en quoi « le libéralisme moderne » (de quoi s’agit-il exactement ?) a bien pu trahir le « libéralisme originel » (et là encore, de quoi parlez-vous ?).

                                                                          Et ce n’est pas la suite de votre paragraphe qui va vous sauver, bien au contraire, puisque vous poursuivez ainsi :

                                                                          « On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint ».

                                                                          Sans blague ? Vous en êtes bien sûr ? Pourtant on ne voit pas en quoi la vente à perte fausse la concurrence, quoi que vous en croyiez, car la vente à perte a toujours été une arme dans la lutte que se livrent les concurrents sur les marchés, et ceci depuis la plus haute antiquité.

                                                                          Figurez-vous que l’essentiel de la concurrence se joue sur les prix !

                                                                          De plus on ne voit pas non plus en quoi la vente à perte constitue la démonstration que le « libéralisme moderne » a trahi le « libéralisme originel ».

                                                                          Par conséquent n’importe qui peut nier votre proposition.

                                                                          Votre prose n’a aucun sens et la suite n’est pas meilleure :

                                                                          « cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint ».

                                                                          De principe « sacro-saint » ? Mais de quoi parlez-vous donc ? Etes-vous bien certain de vouloir nous parler d’économie, de concurrence et de « libéralisme » ?

                                                                          La chute est une sorte de feu d’artifice :

                                                                          « Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires »

                                                                          Nous voici avec votre dernière bordée d’affirmations péremptoires « pour ne pas le dire », mais en le disant quand même, qui nous apprennent que le « libéralisme » a été « perverti », à l’instar des Etats-Unis..... qui font une entrée remarquée mais dont on se demande ce qu’ils viennent faire là, sinon qu’il ne doivent pas vous plaire davantage que le libéralisme « ultra » et la liberté « absolutiste », puisqu’ils sont si « pervers ».

                                                                          ....qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires"

                                                                          Le libéralisme a des « thuriféraires » ? Il n’en a pourtant guère eu besoin pour s’installer tranquillement, avec ou sans les Etats-Unis pour servir de modèle. Vous délirez.

                                                                          Article fait de clichés, de slogans et de jugements de valeurs, vocabulaire ridicule.

                                                                          Et tout le reste à l’avenant.

                                                                          De la propagande politique à deux balles, le « libéralisme » a encore de beaux jours devant lui.


                                                                          • Zalka Zalka 16 octobre 2007 14:07

                                                                            « De la propagande politique à deux balles »

                                                                            J’allais le dire de vos commentaires ! ^^


                                                                          • Cotcodec 16 octobre 2007 01:08

                                                                            Bonjour,

                                                                            Je ne poste pas souvent mais ici je me permettrai un court commentaire.

                                                                            En effet, apparemment, personne ne se rappelle que le projet d’introduire les « class actions » dans le droit français a été purement et simplement enterré.

                                                                            Or, il s’agirait bien là du meilleur moyen pour obliger à prendre en compte le principe de précaution. Un moyen bien plus efficace que la constitutionnalisation de ce principe (comment l’appliquer ?) compte tenu de l’importance des dommages-intérêts et dégradations d’image encourus par les industriels.

                                                                            Et donc une obligation réelle pour les entreprises - puisque financière et donc menaçant les intérêts des actionnaires ! - à gérer leur développement sans insulter l’avenir.

                                                                            Pourquoi Attali, en vrai libéral, ne demande-t-il pas le remplacement de ce principe constitutionnel par le droit pour les personnes lésées de se regrouper pour demander réparation ?

                                                                            cotcodec


                                                                            • Philippe B 16 octobre 2007 09:57

                                                                              Bonjour,

                                                                              J’ignorais qu’il avait été envisagé d’introduire les class actions en France. Quand ce projet a-t-il été proposé ? Merci de cette information.


                                                                            • franceforte 16 octobre 2007 08:07

                                                                              Bonne remarque de Cotcodec : l’enterrement du projet sur les « class actions » est une déclaration de guerre entre une élite et le commun du peuple. Le retrait du principe de précaution c’est la même chose. Nous le bas peuple, nous sommes bon pour bosser et enrichir la classe supérieure, même si cela doit nous coûter la vie. Je ne prendrai pas l’exemple de l’amiante, du plomb dans l’essence... Conclusion : il va falloir se battre pour protéger notre santé et notre vie.


                                                                              • moebius 16 octobre 2007 10:13

                                                                                C’est un catalogue de gadgets dans lequel le gouvernement pourra picorer. Ces pistes d’orientation pseudo-libérale mais surtout trés conservatices et sans imagination tablent sur la consommation immédiate des ménages et s’inscricvent dans le cadre étroit de la politique populiste et démagogique de Sarkosy. Une politique efficace de croissance serait certainement moins tapageuse et s’incrirait dans le moyen et le long terme. Ce qui compte ici ça n’est pas tant la croissance de notre économie que la croissance ou le maintien de la cote de popularité de nos élites politique. La croissance necessite pour repartir de mesures structurelles plus ambitieuses allant dans le sens d’un acroissement de la production de biens à haute valeur technologique et donc a haute valeur ajouté. Elle anticiperait la croissance et la demande mondiale au lieu de cela nous avons le petit bazar d’articles qui ne satisferont que les perspectives limités de nos démagogues.


                                                                                • moebius 16 octobre 2007 10:16

                                                                                  ...promotion chez carrefour, braderie des prix, soldes, profitez en ... c’est ça la commission Attali.


                                                                                • alexis-LON 16 octobre 2007 11:05

                                                                                  en quoi la vente a perte fausse la concurrence ? Exemple : je suis un grand groupe qui a donc des ressources financieres importantes. J’ai un concurrent plus petit. Je fais quoi ? Ben je vends bcp moins chers que lui pour capter sa clientele. Mais pour capter sa clientele, il faut que je vende bcp bcp moins cher ... je decide donc de vendre a perte. Ou est le but me direz-vous .... eh bien dans qqes mois ce concurrent aura disparu faute de ventes assez volumineuses et j’aurai recuperer tout ou partie ou presque de sa clientele. Alors bien sur j’y ai laissé des euros, mais qui seront vite compensés par ces nouveaux clients et qui me permettront de faire encore plus de ventes. Donc la vente a pertes c’est pratique pour les gds groupes pour couler les petits ... et ensuite bien entendu je re-ajuste mes prix, pas fou non plus ! Alors certes c’est bien pour le consommateur qd les 2 se tirent la bourre, mais je pense qu’il faut voir un peu plus loin que le bout de son nez et au dela de son petit interet personnel ...


                                                                                  • Francis, agnotologue JL 16 octobre 2007 11:17

                                                                                    Ce matin Attali disait que les précédentes lois sur le regroupement étaient anti productives.

                                                                                    Il ne lui vient pas à l’idée qu’hier on disait la même chose des anciennes pour faire passer celles qu’il dénigre aujourd’hui, et que demain un autre lui-même dira que celle qu’il préconise sont contre productives, mais après qu’elles auront bien saccagé ce qu’il reste de protection des consommateurs ou des petits commerce.

                                                                                    Ces types n’ont que faire du bon sens : ils ’font’ le sens. Le pouvoir rend fou, et le pouvoir médiatique met en scène des fous.


                                                                                    • Céphale Céphale 16 octobre 2007 12:23

                                                                                      Bonne remarque de Pedro : « Ces multinationales et l’impérialisme actuellement à l’oeuvre assassinent les libertés publiques partout où ils le peuvent dans le monde, et ce terme de libéral, stigmatisé par une partie de la gauche, est un épouvantail pour pigeons ! »

                                                                                      Voir à ce sujet l’excellent article paru hier sur la Belgique http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30319

                                                                                      Pour revenir sur la question posée à la Commission Attali : « comment libérer la croissance française ? » il est évident que les déclarations de Monsieur Jacques Attali, généreusement étalées par les médias, n’apportent aucune réponse sérieuse. C’est parce que la croissance n’est pas une question de politique politicienne, mais une question de morale des patrons. Ce sont eux qui tiennent les leviers de la croissance. On voit ce qu’ils en font, à travers la lamentable affaire des détournements d’argent du MEDEF.


                                                                                      • frédéric lyon 16 octobre 2007 12:32

                                                                                        Le petit commerce fait chier tout le monde, celà va-t-il choquer que je dise celà ?

                                                                                        Le petit commerce ne peut pas lutter avec la grande distribution, que celle-ci pratique la vente à perte, ou pas.

                                                                                        D’ailleurs, lorsque Leclerc fait une vente à perte, c’est pour concurrencer Carrefour, et non l’épicier du coin de votre rue, qui est déjà largué lorsque Leclerc vend en faisant du bénéfice.

                                                                                        Pour survivre le petit commerce doit se trouver d’autres arguments que le prix, c’est tout. Et il y en a : disponibilité, proximité, convivialité, et que sais-je encore.

                                                                                        Il ne vous reste plus qu’à aller vous faire enfler par votre épicier de quartier, lorsque vous avez la flemme de prendre votre bagnole pour aller à l’hyper-marché.

                                                                                        La grande distribution demeurera le vecteur numéro 1 de la distribution en France car le consommateur, qui est beaucoup moins con que les anti-libéraux, en a décidé ainsi, dans sa grande sagesse.

                                                                                        C’est la grand distribution qui a fait baissé les prix et qui les maintiens aussi bas que possible. Sans la grande distribution beaucoup de consommateurs ne pourraient pas se nourrir correctement.

                                                                                        C’est la grande distribution qui a rendu des biens, qui était autrefois des biens de luxe, accessibles à tout le monde.

                                                                                        C’est la grande distribution qui a contraint les producteurs à respecter des normes d’hygiène et des procédures sécurisées pour fabriquer de la nourriture.

                                                                                        C’est la grande distribution qui a développé la production alimentaire dans les pays du tiers monde et qui fait vivre des millions de producteurs en Afrique, en Amérique du Sud, ou en Asie, qui crèveraient tous de faim si on écoutait ce salaud de José Bové.

                                                                                        Combien d’étudiants mangeraient un repas chaud par jour, sans MacDonald ?

                                                                                        Combien de crétins de franchouillard mangeraient du boeuf ou du poisson sans Carrefour ?

                                                                                        Combien d’entre vous sauraient ce qu’est du saumon fumé, sans Auchan ?

                                                                                        Combien d’entre vous ne mangeraient que de la merde, assaisonnée de listeria et de staphylocoques, sans la grande distribution ?


                                                                                        • Totor 16 octobre 2007 12:36

                                                                                          c’est quant même incroyable cette incapacité a exprimer une idée sans être ordurier


                                                                                        • frédéric lyon 16 octobre 2007 12:47

                                                                                          Tenez, bande de flics, chose promise chose due

                                                                                          Bonne lecture.


                                                                                        • frédéric lyon 16 octobre 2007 12:49

                                                                                          Et nous voici abreuvé, une fois de plus de la logorrhée habituelle que nous dispense, jusqu’à la nausée, avec des « articles » pondus au kilomètre, une poignée de militants de « l’antilibéralisme » Voici un pot-pourri de citations :

                                                                                          « Et, de fait, il nous donne la triste preuve qu’une extrême intelligence n’empêche pas de dire des bêtises, et que l’asphyxie idéologique guette même les esprits les plus féconds. »

                                                                                          Je ne sais pas ce qu’il en est de votre intelligence, mais le fait est qu’elle ne vous empêche pas de dire des âneries. Car c’est une ânerie de dire qu’un auteur dit des bêtises, sans nous citer ce qu’il aurait dit de si bête. Ni en quoi consiste cette « asphyxie idéologique » qui le guette et qui ne vous guetterait pas.

                                                                                          « Rengaine libérale classique que celle-ci, qui présuppose la rationalité - et l’honnêteté - des agents économiques, dont la concurrence permettrait la création d’emploi, l’innovation technique, la baisse des prix, la hausse des salaires, le bonheur sur terre et des lendemains qui chantent »

                                                                                          « Rengaine libéral classique. Peut-on savoir de quoi vous parlez ? « Ce qui présuppose la rationalité -et l’honnêteté des agents économiques. Pourquoi semblez-vous étonné ? Nous aussi nous présupposions votre rationalité et votre honnêteté avant de vous lire. Malheureusement cette présupposition s’envole après lecture, mais nous n’avions aucune raison d’anticiper.

                                                                                          D’autre part, « les lendemains qui chantent » me semble avoir fait partie d’une « rengaine » qui n’était pas libérale, mais sans doute plus proche de votre propre école de pensée.

                                                                                          « La commission estime que les freins à la liberté d’installation et à la concurrence ont empêché la création de 112 000 à 240 000 emplois dans le secteur commercial. Fort bien. Mais que serait-il advenu de ces mêmes emplois, dans le cadre de la concurrence acharnée qu’elle appelle de ses vœux ? »

                                                                                          Vos phrases sont vide de tout sens, mais on peut inférer qu’à votre avis la concurrence « acharnée » nuit à la création d’emplois. Or, nos vivons dans une économie de concurrence qui crée des emplois tous les jours. Et cela est particulièrement dans le secteur de la distribution. Peut-être devriez vous attendre de faire connaissance avec le fonctionnement d’une économie avant de nous en parler ? A moins que le but de votre article soit de nous servir une fois de plus, la « rengaine antilibérale classique »

                                                                                          « Bref, un comité Théodule de penseurs en vase clos du libéralisme économique le plus débridé, obsédé par la croissance sans jamais se demander si elle est économique ou « inéconomique.

                                                                                          Peut-on vous faire remarquer que les membres de ce « Comité Théodule » sont quand même beaucoup plus connus que vous et qu’ils ont tous des états de service que vous auriez de la peine à égaler.

                                                                                          Par ailleurs, que signifie l’expression « libéralisme le plus débridé » ?

                                                                                          De la même façon la signification de l’expression « croissance inéconomique » plonge le lecteur dans un abîme de réflexion, mais on peut supposer qu’il s’agit d’une croissance qui n’a pas l’heur de vous être agréable personnellement. Fort bien mais qu’en avons-nous à faire ?

                                                                                          « Le principe de précaution n’est ainsi compris que dans son acception la plus obscurantiste, la plus butée, ravalant tous ses défenseurs au rang de clones du « Fugitif » José Bové, alors qu’en face se déploie dans toute sa splendeur une vision du monde tronquée où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme .

                                                                                          Je ne sais pas ce qu’il y a d’obscurantiste et de borné dans la l’acceptation que votre fameux « Comité Théodule » fait du principe de précaution, mais vous me semblez un peu présomptueux d’affirmer que ses honorables membres sont plus bornés que vous.

                                                                                          « Où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme ». Que de mots qui ne veulent rien dire ! Il semble que votre propos ne soit pas d’arranger les mots de votre dictionnaire dans un ordre qui soit signifiant. Je vous propose un autre arrangement :

                                                                                          « Tronquée splendeur se vision orthodoxie une libérale-ultra où et scientisme mélange ».

                                                                                          Vous voyez ? Il y a exactement le même nombre de mot et ça n’a pas davantage de sens.

                                                                                          Notons en passant, tout de même, que le « libéralisme » est subitement devenu ultra, et on sent bien que dans votre esprit c’est la preuve que ça ne s’arrange pas. Un tranxène, peut-être ?

                                                                                          On note enfin l’apparition d’un nouveau fantôme : « le scientisme ». Vous êtes friand de néologisme, mais ce mot n’a pas davantage de sens, au point qu’on se demande parfois si vous n’avez pas inventé un nouveau dialecte du français.

                                                                                          « Ces Écopolis, donc, n’apparaissent que comme le gadget chargé de compenser, autant que faire se peut, une application absolue, pour ne pas dire absolutiste, du principe de liberté ».

                                                                                          Une application « absolutiste » du principe de liberté ? Diantre, on se demande un peu comment la liberté peut recevoir une application absolutiste, mais vous avez probablement voulu dire que vous n’aimez pas plus la liberté, que vous qualifiez d’absolutiste, que le libéralisme, que vous qualifiez d’ultra.

                                                                                          « En installant au Quai d’Orsay l’américanophile béat qu’est Bernard Kouchner, l’atlantisme de Nicolas Sarkozy semblait soudain moins outrancier. Peut-on penser qu’il en ira de même pour Jacques Attali qui, placé à la tête de cette commission majoritairement composée de tenants d‘un libéralisme économique décomplexé, pourrait recentrer un peu plus l’image du président de la République lui-même, c’est-à-dire le faire apparaître comme moins libéral qu’il ne l’est en réalité ? Si, dans les mois qui viennent, Nicolas Sarkozy enterre les propositions de la commission Gribouille, le doute sera levé ».

                                                                                          Et voici un nouveau diable qui succède à Jacques Attali et au « Comité Théodule », un certain Bernard Kouchner que vous qualifiez d’américanophile béat (on supposera, là encore, qu’il s’agit dans votre esprit d’une condamnation sévère que vous ne saviez pas trop comment formuler. Ne vous en faite pas « américanophile béat » n’a pas plus de sens « qu’ultra-libéral » ou que la « liberté absolutiste », mais nous savons maintenant que vous ne parlez pas français).

                                                                                          « Cette commission majoritairement composée de tenants d’un libéralisme économique décomplexé ». Ne vous fatiguez plus, nous avons compris que la composition de cette commission n’avait pas reçu votre agrément. En revanche, vous n’avez pas cru bon de nous expliquer comment le « libéralisme », quel qu’en soit la version, infra ou ultra, pouvait être complexé ou décomplexé.

                                                                                          Nous avons aussi noté en passant que Sarkozy était atlantiste, une affirmation qui, comme toutes les autres, n’a pas besoin d’être prouvée, ni expliquée, mais dont on sent bien qu’elle n’est pas très flatteuse dans votre bouche.

                                                                                          Un texte antilibéral donc et vaguement anti-américain et anti-atlantiste, du moins peut-on l’inférer dans la béatitude de Bernard Kouchner et le « libéralisme » sournois de Sarkozy.

                                                                                          Pas très original sur le plan de la pensée, puisqu’elle rejoint la pensée d’Hommes célèbres dont on peut citer les noms pêle-mêle : Adolf Hitler, Staline, Pol Pot, Saddam Hussein, Fidel Castro, Ho Chi Minh, Mao Zedong, Paul Touvier, Robert Brasillach, Vincent Besancenot, Arlette Laguillier, José Bové, entre autres.

                                                                                          Une vaste école.


                                                                                        • frédéric lyon 16 octobre 2007 12:51

                                                                                          La prochaine fois : six exemplaires


                                                                                        • Emmanuel 16 octobre 2007 13:07

                                                                                          Voilà où on en est réduit quand on confond valeur d’usage et valeur d’échange.

                                                                                          http://harribey.u-bordeaux4.fr/travaux/valeur/reconsiderer-richesse.pdf

                                                                                          Vous feriez mieux de vous instruire, ainsi qu’Attali, plutôt que de beugler.


                                                                                        • alexis-LON 16 octobre 2007 13:20

                                                                                          vous avez conscience que votre agressivité joue contre vous ? Personne ne va lire vos commentaires insultants, c’est lassant. Personnellement je me contente de les moinsser (et de ne plus les lire) et bientot ils disparaitront ... et je ne dois pas etre le seul.


                                                                                        • Zalka Zalka 16 octobre 2007 14:11

                                                                                          Frédéric Lyon : si vous haïssez tellement votre propre pays et vos compatriotes, je vous suggère d’appliquer la phrase de Sarko : « Que ceux qui n’aiment pas la France, la quitte ! »

                                                                                          Bon voyage.


                                                                                        • adeline 17 octobre 2007 17:57

                                                                                          tient l’istrion Frederic n’est pas encore à -18 ? cé bizarre je trouve


                                                                                        • Eloi Eloi 17 octobre 2007 17:58

                                                                                          Frédéric Lyon :

                                                                                          « Combien d’étudiants mangeraient un repas chaud par jour, sans MacDonald ? »

                                                                                          Bordel, mais ce gars est à mourir de rire !!! Fred, réfléchissez, quand vous êtes étudiant, cryez-vous vraiment avoir à mettre entre 5 et 7 euros dans un mcdo, tous les jours ??? Pourrais-tu compter ???

                                                                                          Un étudiant, pour faire des économies, achète sa bouffe en groupe, mange des pâtes, du riz, avec des sauces faites maison (tomates, oignons), il fait sa purée lui-même, et peut même se permettre des extras, parfois, parce qu’il fait lui-même sa bouffe, de plus, il prévoit grand, pour que ca dure plusieurs jours, et, miracle il peut s’en sortir à entre 1 et 3 € par repas...

                                                                                          Fred n’a jamais été étudiant...


                                                                                        • T.REX T.REX 16 octobre 2007 13:32

                                                                                          Attali ne connait pas les nouvelles lois naturelles de l’économie de Marché :

                                                                                          « Toute Entreprise Commerciale tend au monopôle et son objectif principal est d’éliminer la concurrence. »

                                                                                          Parmi les différentes façons de l’éliminer citons les principales :

                                                                                          - être moins cher (difficile),
                                                                                          - être de meilleure qualité (ambitieux),
                                                                                          - pratiquer une concurrence déloyale pour l’éliminer (nécessite d’avoir les reins solides) ,
                                                                                          - racheter la concurrence (méthode onéreuse),
                                                                                          - rendre les clients captifs (méthode très en vogue)

                                                                                          Autres lois capitales :

                                                                                          « La libre concurrence en économie est, comme la démocratie en politique, le moins mauvais système que l’homme ait imaginé, mais s’il n’est pas régulé en permanence, il peut aboutir au pire. »

                                                                                          « La libre concurrence n’est un système équitable qu’à charges sociales et fiscales égales ; dès que ce principe est étendu aux relations commerciales internationales, il conduit à rendre légale la concurrence déloyale. »

                                                                                          21th Century Rex

                                                                                          En conséquence de quoi, la dérèglementation du marché n’est pas viable et les idées de cette commission sont d’une absurdité dangereuse.


                                                                                          • patroc 16 octobre 2007 14:01

                                                                                            Un bon article. Mettre en avant des idées ultra-libérales via un fusible qu’est la commission Attali, attendre les retombées puis ne garder que les plus populaires pour se faire mousser à droite comme à gauche (libéral mais pas trop), telle est la tactique employée par Sarko0 depuis longtemps sur tout sujet pouvant fâcher. Le problème est qu’il n’a que des sujets qui fâchent à nous proposer !... Nul, comme d’hab...


                                                                                            • ddacoudre ddacoudre 16 octobre 2007 14:17

                                                                                              Bonjour Frédéric Alexandre.

                                                                                              Attali n’est pas le premier venu, l’on peut avoir des commentaires désobligeant à son encontre suivant ses convictions cela n’ôte rien à ces capacités.

                                                                                              Ne pas partager des convictions, des orientations, n’impose pas de jeter le discrédit sur des personnes qui sont l’élite de notre société, formé par nos impôts dans des écoles, universités et de grandes école pour mettre, dans le cadre de l’intérêt individuel qu’ils y trouvent, leurs aptitudes au service de la société, que ce soit en dirigeant des entreprises, servant l’administration ou en suivant une carrières politique.

                                                                                              Cela n’empêche personne de critiquer le bien fondé de leurs analyses, car appartenir à l’élite ne donne pas le blanc seing d’une quelconque vérité, mais je ne souscris jamais aux dénigrements ambiants que je lis dans des commentaires quand ils se veulent méprisant pour les personnes.

                                                                                              Outre le respect auquel peut prétendre chacun, cette tendance, qui repose sur des faits observables, n’est pas le reflet de la réalité des tâches et travaux que réalisent toute cette élite.

                                                                                              A terme cela concours à une déstabilisation de structures efficientes mise en place après la guerre pour assurer la stabilité économique et la paix.

                                                                                              Rien n’étant parfais, il faut attribuer les effets aux causes.

                                                                                              Depuis trente années que nous changeons d’hommes politiques, et de succession d’élites (car tous ceux qui partent sont remplacés par ceux qui sortent des écoles au minimum)nous n’en restons pas moins dans le même schéma socio économique dont je parle plus bas.

                                                                                              Alors à ce titre la clairvoyance et le comportement individuel de chacun d’entre nous dans l’analyse des choix qu’on lui soumet et de l’intérêt qu’il apporte aux affaires économiques et publiques contribue bien plus largement aux maux dont l’on se plaint que l’incompétence avérées et accidentelles de quelques élites.

                                                                                              (exemple l’affaire EADS n’est rien comparé à l’exploit structurel humain et technologique de A480, alors qu’est-ce qui nous gratte pour ne parler que des boursicoteurs). Ce ne sont pas leur condamnation qui nous sortirons des difficulté puisque l’on conserve le système qui les génères.

                                                                                              il me parait donc saugrenu, d’imaginer qu’ATTALI soit ignorant de ce que tu as écrit, il doit même le connaitre sur le bout des doigt.

                                                                                              Ce qui m’a surpris fut de voir Attali accepter de faire parti de cette commission. D’autant plus que ce projet n’est qu’une attrape « couillon » ; que les français si laisse prendre je comprends cela pour deux raisons.

                                                                                              L’une, s’ils ont voté pour le président en place c’est qu’ils y accordent du crédit et partant de là ils ne s’interrogent pas et avalisent tout ce qu’ils dit et fait en toute conviction, logique.

                                                                                              L’autre est que les théories économiques ne sont connu que des initiés, alors qu’au français la plus part du temps on lui offre un ersatz comparatif, celui de son économie familiale.

                                                                                              Aller chercher la croissance afin d’assurer le plein emploi et une bonne idée sous réserve que ce ne soit pas seulement un transfert d’emploi.

                                                                                              Donc l’idée maîtresse que tu fustiges et à terme un transfert d’emploi des petits commerçant et des producteurs asphyxiés vers la grande distribution passant ainsi d’un statut d’artisan ou producteur à celui de salarié (il n’y a rien de dégradant en soi bien sur).

                                                                                              Mais le mécanisme qui risque de s’enclencher est une régression, du au fait que toutes les productions misent ainsi en concurrence libre, vers le moindre coût de leurs productions (je joue le jeu) exigeront soit une réduction des charges massives de solidarités et chacun se recouvrira par les assurances avec la supposé augmentation du pouvoir d’achat, ce qui ne changera rien au pot global si ce n’est d’avoir transférer des masses financière d’un secteur non concurrentiel vers un secteur ouvert aux investisseurs.

                                                                                              Soit les produits à bas pris venant de l’extérieur, comme ceux IKEA par exemple, s’accroîtront (ce qui n’entraine pas un déséquilibre systématique du commerce extérieur)et si ce sont ces produits qui font l’objet d’une concurrence, je ne crois pas les grands groupes de la distribution être assez sot pour se tarir une poule aux œufs d’or.

                                                                                              Ceci dit, il je vais seulement rappeler qu’il n’y a aucune économie libre, ni même de liberté d’entreprendre nous véhiculons des chimères.

                                                                                              Toutes les économies occidentales sont organisées autour d’un système organisation capitaliste, même si la production de bien n’en est plus sa source de profit essentielle et que nous le qualifions de post capitalisme, je n’ai plus entête le nouveau nom lié aux développements des nouvelles technologies. (globalement chaque fois que l’organisation capitaliste réalise son profit sur de nouveaux produits, il y a toujours des élites,(critique) pour nous faire croire que l’on est dans une nouvelle organisation).

                                                                                              Toute l’activité de production est régulée par la comptabilisation de nos échanges qui fixent un cadre auquel tout le monde se tient, et les lois dessinent la toile commerciale de fond.

                                                                                              La déclaration du président concernant la décriminalisation des milieux d’affaires été une indication, maintenant la commission propose de dérèglementer en abrogeant certaines lois, sont des indicateurs de tandence.

                                                                                              ils indiquee qu’allez chercher la croissance serait la dérégulation économique, le capitalisme sauvage, j’exagère car le pouvoir appartient à ceux qui émettent de la monnaie, c’est-à-dire la bourse et les banques, bref c’est la liberté de dépendre d’autrui.

                                                                                              En économie la liberté s’entend naturellement vis-à-vis de l’état, comme au XVIIIe siècle du roi. Mais ce n’est pas faire ce que l’on veut à laquelle nous pensons toujours, ceci s’appelle la liberté arbitraire, elle n’existe que quand l’on est seul.

                                                                                              Le président est loin d’être un sot il l’a démontré en préparant sa revanche politique de longue haleine place après place. Aussi je ne crois pas un seul instant à la réalité de sont thème d’aller chercher la croissance mais plutôt à sa volonté de revenir comme il la dit devant le MDEF, au capitalisme d’entreprise, tout un programme.

                                                                                              Alors ce que pondra la commission servira de prétexte pour aller dans les voies tracées par le MEDEF.

                                                                                              Notre niveau de vie est certes un handicap dans la lutte commerciale internationale, pardon dans la mondialisation c’est plus moderne, soit !

                                                                                              Alors entreprenons avec toutes les élite et le peuple une « croisade » pour que les états qui importent chez nous développent chez eux le niveau de vie de leur citoyens, plus que l’économie équitable, une charte internationale (je joue toujours le jeu car notre futur se fera dans la décroissance sélective).

                                                                                              L’élite de 1789 à bien de longue lutte exporté les droits de l’homme.

                                                                                              Il y a là un défit pour tout ceux qui disent participer aux développements de la croissance (les tenant du capitalisme) par la soit disant loi du marché dans une économie libre parce que leurs opposants par des luttes leur ont arraché dans la souffrance leur niveau de vie sur lequel ils se sont enrichi, ce que je ne leur reproche pas d’ailleurs. Même si je pourrai expliquer en quoi ils empêche les « pauvres » de s’en sortir favorisant ainsi l’immigration dont certains en se trompant d’effets en font la cause.

                                                                                              Ce que je leur reproche c’est de faire croire que sans une opposition forte le capitalisme peut faire le bonheur de ceux qu’il exploite. Nous avons l’histoire du contraire et penser que revenir vers ces conditions va apporter de la croissance dans un occident vieillissant sans chercher d’autres sources de richesses immatérielles, c’est mettre en place les éléments d’une déconvenue, comme tu en as bien expliqué un processus.

                                                                                              merci pour ton article.

                                                                                              Cordialement.


                                                                                              • Thierry LEITZ 17 octobre 2007 00:44

                                                                                                J’avais écrit en avril 2007 un article pour AV intitulé « la croissance seule ne suffit pas » dans lequel j’avançais ces idées :

                                                                                                1/la croissance est intrinsèquement dévoreuse d’énergie, donc de pétrole vu le contexte technique dans lequel elle s’inscrit. Cela pose à terme le double problème de l’impact climatique et de l’épuisement accéléré des ressources naturelles de la terre.

                                                                                                2/la croissance du PIB ne peut être la même pour d’une part un pays riche (plus de 20000 €/an/hab.) et d’autre part un pays émergeant au PIB par tête 10X inférieur. Le niveau de richesse et l’aspect social (droits et protections des individus) interdit de comparer sommairement les 9% chinois aux 2% européens. La forte croissance est souvent liée à un libéralisme dur (le couple régime autoritaire / corrompu et carence de droit du travail) aux conséquenses tragiques sur le plan humain.

                                                                                                3/le vrai problème est celui du partage de la croissance lequel est essentiellement décidé par les dirigeants dans l’optique de l’intérêt de « l’actionnaire », soit une affectation des surplus comptables à la rente plutôt qu’à l’investissement et la distribution de revenus (directs et indirects via les cotisations et l’impôt)

                                                                                                Or ce sont d’abord les revenus du grand nombre qui génèrent de la coissance, ainsi que la recherche industrielle appliquée et l’investissement qui la suit.

                                                                                                Il parait clair qu’on ne va nullement dans la bonne direction. Et comme je le disais, la poursuite dogmatique de la croissance est une impasse majeure, un déficit dramatique de vision sociétale qui tend à réduire l’humanité en deux classes : les forts et les soumis.

                                                                                                Ce sera sans moi.

                                                                                                L’article a été refusé par AV, pour « argumentation insuffisante »...


                                                                                                • Pete 18 octobre 2007 11:00

                                                                                                  J’ai du respect pour M. Attali mais je suis plutot deçu par les mesures proposées.

                                                                                                  Autoriser les hypermarchés à etouffer la concurrence en faisant du dumping, c’est ça l’idée brillante pour relancer la croissance ???

                                                                                                  J’ai quelques doutes.


                                                                                                  • Christoff_M Christoff_M 23 octobre 2007 05:16

                                                                                                    vous ne trouvez pas étrange que dans un pays d’experts, de grandes écoles, de tètes, de coach, on en soit réduit à cette pauvreté intellectuelle dans les débats et à pondre des tonnes de rapports et de projets de loi stériles !!


                                                                                                    • Parlons En 28 octobre 2007 15:51

                                                                                                      Je considère partial ce rapport d’étape car il admet de façon implicite l’inéluctabilité de la formation de grands groupes de distribution. Libérer la concurrence est tout d’abord un leurre : il n’y a plus qu’une poignée de centrales d’achat en France et, dès que le législateur aura tourné le dos, elles s’entendront sur celui du consommateur pour pratiquer les niveaux de prix qu’elles auront décidés. Je suis libéral et, si mes souvenirs sont bons, il me semble que seule l’atomisation de l’offre permet une véritable concurrence. De la même façon, obliger les enseignes à publier la part de leurs achats provenant de fournisseurs indépendants (sic !), n’empêchera pas les premières d’imposer aux second leur hégémonie. Jacques Attali semble véritablement méconnaître les réalité de ce secteur économique.

                                                                                                      En marge de ce débat, le rapport n’aborde pas la vassalisation des petits commerçants dits indépendants à un système qui a été bien imaginé par ces mêmes centrales d’achat. Pour la plupart des produits, les commerçants indépendants ne peuvent plus acheter directement aux industriels puisque ceux-ci se sont vus imposer des contrats exclusifs d’approvisionnement. Ils sont donc plus où moins obligés de s’affilier aux grands groupes de distribution et, sous le prétexte jamais démontré d’une logistique plus lourde, se voient imposer un tarifaire qui ne leur permet pas de rivaliser avec les grandes enseignes. Les petits commerçants financent la guerre des hypermarchés. Il y a là un point qu’il faudra bien, un jour ou l’autre mettre sur la table si l’on ne veut pas voir disparaître le commerce de proximité, véritable lien social dans nos villages et nos quartiers. Si quelque lecteur a déjà vu un homme politique s’emparer de ce problème particulier, qu’il soit remercié de me communiquer des noms !


                                                                                                      • francois 20 janvier 2008 17:33

                                                                                                        Vraiment, on ne peut pas laisser dire des choses pareilles. POur une fois qu’une groupe non partisan cherche à déveloper une vision positive de l’avenir, prenons le temps de s’attarder sur les recommandations et de réfléchir aux bienfaits possibles de leur mise en oeuvre !

                                                                                                        Voir notamment ici

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