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Accueil du site > Tribune Libre > L’opposition de gauche n’est plus : dix ans de Sarkozy

L’opposition de gauche n’est plus : dix ans de Sarkozy

Sarko

La situation actuelle de la France, sans être désastreuse ou abracadabrantesque, révèle quelques traits singuliers pour ne pas dire étranges. Cela ne se voit pas, mais quelque chose a disparu dans ce pays. Il n’y a plus d’opposition de gauche. J’ai bien dit opposition de gauche, et non pas que la gauche a disparu. Lorsqu’on dit qu’on n’a plus de voiture, ça peut signifier qu’elle est à la casse, pliée après un accident, ou bien dans le garage, en panne, laissée en l’état, parce que son propriétaire n’a pas jugé utile de la faire réparer, ayant décidé de s’en passer. La situation de la gauche et notamment du PS, semble répondre à cette image d’un dispositif politique qui n’est pas utilisé, qu’il faudrait réparer, mais que personne ne sait comment rafistoler. Au PC, Marie-George y croit encore. Elle convoque officiellement ses partenaires, PS, Verts, LCR, pour une réunion de famille. S’il n’y a plus d’opposition de gauche, au moins, saluons cette initiative pour une exposition de gauche. D’ailleurs, une initiative devrait être prise dans ce sens au niveau des cellules des partis de gauche. Militants, si vous ne pouvez plus vous opposer, exposez-vous, ne serait-ce qu’un dimanche par moi, sur la place centrale de votre localité.

Quant à François Hollande, il a eu une idée de génie, imaginant des assises pour rechercher des convergences à gauche ! Voilà un concept très tendance à condition qu’il y ait des idées à partager et sur lesquelles s’entendre. Autant dire que la convergence est d’emblée acquise, sauf si les problèmes d’ego prennent le dessus. Un conseil aux dirigeants des gauches, ne ratez pas cette occasion unique, celle de converger sur du vide politique ! Ce sera au moins cela d’acquis, l’unité, même si c’est autour de rien, c’est au moins ça de gagné pour rester en état de fonctionner. Quoique, j’ai parlé trop vite. Il y a quand même une idée d’avenir, puissante, pouvant motiver les troupes. Cette idée tient en deux mots, municipales et 2008. Et là, ça vaut le coup de converger, car il y a quelques mairies à prendre, mais attention à ne pas en perdre. Converger devrait être facile, au moins pour administrer quelques localités, car tel est le rôle d’un parti politique que de se proposer pour diriger la vie publique. Inutile de donner des conseils à la gauche. A défaut de constituer une opposition de gauche à l’échelle nationale, elle sera à la tête de quelques mairies et ce n’est pas si mal, puisque les Conseils régionaux sont presque tous à gauche. C’est l’occasion de se maintenir en état de marche. Un parti politique qui n’exerce pas de responsabilité est à l’image d’un médecin qui n’exerce plus... ou d’une infirmière qui... préfère entrer au couvent.

Et Ségolène Royal, ne représente-t-elle pas l’avenir d’un PS prêt à conquérir le pouvoir en 2012 ? Pas vraiment en vérité. On sent l’ancienne candidate encore hantée par quelque religiosité, s’efforçant de ravaler un parti qu’elle veut donner aux Français comme objet d’admiration et de fierté. Voilà un mélange des genres bien hasardeux. Si ça continue, on verra les Français tels des fidèles priant saint Ségolène ou bien tels des rats de musée courants vers la Joconde. Le PS n’a pas encore vocation à devenir une institution religieuse ni une vieille relique, pas encore du moins.

Ces quelques considérations modestement ironiques servent non seulement à pointer la situation problématique de la gauche, avec un PS que certains jugent au bord de la rupture, mais aussi à faire réfléchir sur l’avenir de la France et d’un gouvernement qui, au vu de l’état de la gauche, risque d’être durablement installé à droite. Mais avec quelques doses d’ouverture et de sens pragmatique. Bref, la nouvelle, qui n’en est pas une en fait, c’est que nous allons devoir nous habituer à la droite et s’agissant de Nicolas Sarkozy, nous en avons pour dix ans. Nous voilà prévenus. Une vie politique sans opposition de gauche, étant entendu que la gauche continue à s’exposer dans les médias, contestant ou approuvant ou ignorant les décisions prises par le gouvernement de droite sous l’autorité suprême du président. Le PS ne sait plus où il habite.

Compte-tenu de la situation, on se demandera quelle peut être l’attitude du militant de gauche et du citoyen. Pour remettre l’opposition de gauche sur pied, il faudrait dépenser une énergie et un enthousiasme démesurés. Bref, une mission impossible. Surtout au vu de l’état des chefs de partis, des troupes de militants et surtout, de l’état d’esprit individualiste régnant. Car être de gauche, c’est par essence souhaiter le meilleur pour soi et pour l’ensemble des citoyens. Actuellement, c’est repli, scission, dissociété (néologisme emprunté à J. Généreux), carriérisme, profit personnel, intérêt privé. Attention quand même, il ne faut pas désespérer, l’Etat veille encore à la solidarité, surtout par pragmatisme, moins par générosité. Le lien social existe, il y a les amis, les associations, les repas de quartiers. Et le bien collectif, s’il n’est plus actuellement un objectif politique et citoyen, n’empêche aucunement de viser un bien en cercle restreint, en évitant quand même le repli communautariste.

Quel enseignement à tirer de ces constats ? Eh bien que le citoyen lucide qui ne se trompe pas et refuse de s’aveugler doit se faire à l’idée que la droite est installée pour une longue durée et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, simplement faire le deuil d’une alternance. Les militants et les dirigeants condamneront cette attitude, c’est certain. Mais le citoyen leur rétorquera à juste raison que la gauche et le PS, ce sont les chefs et les militants qui l’ont tué, surtout en promouvant Ségolène Royal, faute majeure qui ne pardonne pas. Restons optimistes, gais et joyeux. Avant, nous étions des citoyens de gauche engagés, croyant dans les idéaux socialistes et les capacités de ces partis, maintenant, nous n’y croyons plus et nous voilà, en paraphrasant Desproges, des sympathisants de gauche désengagés. Il fut un temps, les gens allaient à l’Eglise, prier, croyant en un Dieu généreux et efficace. Puis ils ont fait le deuil, ne sont plus allés dans les églises et ont pu vivre allègrement, sereinement, sans croire. Alors, pourquoi ne pas rester de gauche, comme les athées restent attachés à leur prochain et au bonheur, sans croire en Dieu. Devenir un athée, voire un agnostique de gauche, qui souhaite et espère une société préoccupée par le bien public et capable de mettre en œuvre des actions qui vont dans ce sens ; mais qui crois plus dans les partis de gauche ni dans l’adhésion massive des gens à ces idées.

Sur le plan pragmatique, je me sens à l’image d’un entrepreneur qui, devant laisser sa boîte pendant dix ans, la confie à un gestionnaire, sans espérer qu’elle prospère de manière fulgurante, mais certain qu’il la retrouvera un peu changé, mais en bon état de fonctionnement. Alors, Nicolas Sarkozy, nous comptons sur vous pour bien gérer notre pays jusqu’à la fin de vos deux mandats. Merci par avance


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59 réactions à cet article    


  • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 19:11

    Sarkozy avait pour objectif de « désespérer la gauche » et il y est parvenu. Aujourd’hui, la gauche et spécialement le PS est le camp du désespoir. Seuls les losers s’y cramponnent encore.


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 septembre 2007 11:01

    Démian, il est temps de cesser tes projections depuis le monde de Peter Pan d’où tu ne veux pas t’extirper. Pourtant, je t’ai proposé une machine à se déplacer dans le temps. Avec une option translation du soi dans l’avenir. Un grand gaillard comme toi, ça présente mieux quand ça fait son âge biologique, plutôt que son âge mental


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 17 septembre 2007 21:44

    A L’auteur. Gauche et droite existeront toujours, puisque ce sont des tendances et qu’il faut bien se situer si on veut exister. Ces mots vont demeurer, bien sûr, mais les réalités qu’ils recouvrent sont en constant changement. Quand la réalité change trop vite, le mot se sent orphelin. Quand on pense « gauche », aujourd’hui, on ne voit pas DSK ; on voit un espace vite quelque part au-dela de Besancenot... mais personne n’en veut.

    En fait, la France ne veut pas grand chose. Juste que ça n’aille pas plus mal... comme chantait Maurice Chevalier à une époque qui pourtant laissait à désirer.. Aujourd’hui, le consensus est au Centre ; ne reste qu’à le dire.

    Une « gauche » va se former autour du Modem et un« Mouvement républicain » va sans doute vite constituer une « droite », tout aussi centriste, pour qu’on dispose d’une alternance, mais Modem et Morep auront une même politique : la politique sans surprise de changements infiniment graduels que souhaitent l’immense majorité des Français.

    On aura un modele bipartite du type USA, d’où sont exclus les idéologies, car il n’y a pas de sang dans les rues, pas de queue à la soupe publique... et l’on a pas besoin d’idées.

    Dans ce contexte, on ne vote pas autrement que pour ou contre le gouvernement en place, choisissant entre le bien qu’on a et le mieux qu’on voudrait avoir. L’opposition n’a pas à se faire remarquer, juste être là pour qu’on la choisisse si on est un peu déçu..

    le DANGER, dans ces pays heureux où ne se crée plus d’Histoire, c’est qu’on s’y ennuie et, comme disait Bernanos, « les révolutions sont nos vacances ».... Ou un Kouchner s’énerve.

    http://nouvellesociete.org/6.html

    Pierre JC Allard


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 septembre 2007 21:56

    Pierre, vous décrivez parfaitement la tendance prise ici ces 15 dernières années, une évolution vers la bipartition, comme au US, avec chez nous un parti de droite qui a ses marques et un de gauche qui les cherche et qui, et c’est son drame, est divisé comme jamais, éclaté en obédiences et chapelles.

    La situation non historique de l’Europe, Védrine en a causé il me semble. Celle voulue historique par les US n’est guère mieux. Il reste une parousie esthétique et spirituelle à venir, un rêve tellement puissant et profond qu’il n’a jamais été rêvé, sauf par les poètes dont les desseins sont sculptés dans l’éternité


  • Mysticman Mysticman 18 septembre 2007 21:45

    Certes on va de plus en plus vers le bipartisme, mais y a quand même beaucoup de petits partis qui émaergent telle qu’ Aujourd’hui Autrement de Jean-Luc Roméro, la France en Action de Jean-Marc Governatori, Debout pour la France de Nicolas Dupont-Aignant, l’Alternative libérale d’Edouard Fillias, l’Action Royale de Yves-Marie Adeline.

    Le bipartisme n’effacera pas ces petits partis-là dont certains ont des idées nouvelles, rénovatrices et progressistes tandis que d’autres sont plutôt souverainistes et ont des idées assez obsolètes.

    Ceux qui ont des idées nouvelles, progressistes et réformatrices sans tabous, ni langues de bois en évitant les beaux discours pourront faire face au bipartisme.

    Le problème c’est que ces petits partis ont parfois du mal à présenter des candidats.

    Je suis favorable personnellement à une petite dose de proportionnelle comme l’a prévu Sarkozy. Bayrou est pour aussi.

    Si l’on doit s’attendre au bipartisme comme aux Etats-Unis, mieux vaut inclure une dose de proportionnelle à chaque élection afin que chaque citoyen même les extrémistes puissent représenter à l’assemblée nationale.


  • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2007 10:48

    Si j’ai compris, vous démarrez en disant fort justement : «  » Il n’y a plus d’opposition de gauche. «  » Et terminez par une affirmation pour le moins gratuite : « il n’y en aura plus ».

    Pour ma part, j’aurais une autre vision, si vous le permettez. N. Sarkozy a déclaré récemment : « Je vais prendre des mesures que nos partenaires européens applaudiront des deux mains ». Je crois que c’est clair, le PS a délibérément laissé la place à Sarkozy, pour faire le sale boulot, à savoir, le crime de haute trahison.

    Pour leurs défenses, aux uns comme aux autres, ils pourront toujours argumenter que c’était pour éviter pire, qu’ils ont décidé de prendre le train d’enfer en marche.

    Les français ont résisté ce qu’ils ont pu. En élisant Sarkozy, ils ont jeté les armes.

    Il y a 20 ans déjà, paraissait un essai intitulé ; « L’homme machinal » sous-titré : « Technique et progrès : anatomie d’une trahison » aux éditions Syros Alternatives, de P. Forget (Dr en philosophie morale et politique)et G. Polycarpe polytechnicien diplômé de l’ENSTA). Extrait de la 4è de couv. :

    « … Efficacité et vitesse : la technique règne, impose ses règles. Appropriation totale de la planète par le calcul, elle transforme la Terre et ses habitants en stocks combustibles, en fluides d’énergie… Inexorable, subreptice, le totalitarisme post démocratique enlace l’existence de ses rets. Homme, peuple, droit s’effacent sous l’empire des secteurs et des compétences, des appareils et des connivences. Nous voyageons vers un monde sans fenêtres. Sommes-nous voués à devenir machinaux ? »


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 septembre 2007 11:05

      Bonjour, il me semble avoir évoqué, ici ou ailleurs, une sorte de refus, inconscient ou non ? de la gauche pour accéder aux plus hautes responsabilités. Ce faisant, les municipales sont une aubaine, pour accéder à des responsabilités d’un niveau moins élevé.

      Référence intéressante sur l’efficacité, et d’actualité, par exemple, ce culte de la croissance.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 septembre 2007 11:20

      Tout à fait Léon, c’est une idée que je partage, mieux vaut une gestion ni pire ni meilleure qu’ailleurs plutôt qu’une crise sociale, chaotique, sans unité ni idéologie, qui nous ferait tomber plus bas, régresser, et pour remonter, pas facile. Il faut rester prudent, quelques traits de 1930 sont présents, mais avec une efficience atténuée


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 17 septembre 2007 20:10

      Ave citoyens ! C’est aujourd’hui le JOUR de la VERTU. je vous prie d’excuser ce petit scam qui nous ferait peut-être du bien à tous :

      Je propose que le JOUR de l’OPINION de l’an 216 soit commémoré sur Agoravox, par la publication sans modération, autre que celle imposée par la langue et les bonne mœurs, de tous les articles soumis ce mercredi 20 septembre 2007 de l’Ére vulgaire.

      Pierre JC Allard smiley

      http://nouvellesociete.org


    • PtitLudo PtitLudo 17 septembre 2007 11:31

      Article à ressortir dans 4 ans. C’est toujours pareil, on vote pour un camp et juste après on se plaint que l’autre camp (l’opposition donc) n’est pas suffisament présent.

      Pour ma part je ne vois rien d’anormal qu’après une telle défaite il faille un certain temps pour se reconstruire.

      Mais voilà, on est désormais à l’ère médiatique, du fait divers, du « tout, tout de suite », de l’homme providentiel, du super héros qui doit incarner à lui seul toute l’équipe.

      On voudrai le Sebastien Chabal de la gauche qui fonce, quitte à casser des mâchoires, mais la politique à mon avis ce n’est pas celà, et aller dans ce sens ne peut déboucher qu’à des extrémités comme le souligne Léon.


      • COLRE COLRE 17 septembre 2007 14:18

        @ptitLudo, excellent commentaire, frappé au coin du bon sens, mais c’est ce qui manque le plus dans l’expression médiatique. Alors, je vous dis bravo.


      • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 11:38

        Bernard Dugué, ignorer l’importance du Mouvement Démocrate et son rôle à venir, comme vous le faites -et comme le fait la presse, complaisante envers le pouvoir en place- ne fait que le renforcer...


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 septembre 2007 11:44

          Je n’ignore pas le Modem, je lui prédit simplement une étrange défaite, parce que son positionnement est tactique et non pas idéologique et stratégique. Mais comme on dit, Wait and see, Rome ne s’est pas faite en un jour


        • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 12:02

          Donc, c’est bien cela vous ignorez le MoDem ! Comment pouvez-vous prédire l’échec du projet du mouvement Démocrate sans le connaître encore ? Effectivement ce nouveau mouvement ne s’inscrit pas dans la guerre idéologique entre les partisans de l’Etat Providence (alliés aux théoriciens de la Dictature du prolétariat) et les tenants du libéralisme à tout crin (alliés aux nationalistes xénophobes). C’est précisément ce qui le fera gagner car les Français en ont assez de cette mascarade.


        • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 12:03

          et de ces haines...


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 septembre 2007 11:54

          La gauche a repris le pouvoir par la fortune, les gaffes de Juppé en 95, la dissolution en 97 et la versatilité de l’électorat, comme pour les régionales, mais comme l’a bien dit Machiavel dans Le Prince, le pouvoir acquis par la fortune se conserve moins bien que celui acquis par la virtù, alors à méditer pour le PS, après 2002 et 2007


        • COLRE COLRE 17 septembre 2007 14:29

          @Ludo, d’accord aussi avec le grand modèle. Je pensais également à 93 : en a-t-on entendu des « la gauche est morte », y en a pour 10 ans ! et en 95, la jeunesse, chiraquienne était dans la rue, les intellos virient de bord, même Frédéric Mitterrand a voté Chirac. C’était une jeunesse qui n’avait pas connu Chirac au pouvoir en 86. Il n’a pas fallu un an pour qu’elle ouvre les yeux !


        • MagicBuster 17 septembre 2007 12:02

          10 ans de sarko. . . On peut être libéré pour bonne conduite ??


          • Barbathoustra Barbathoustra 17 septembre 2007 12:31

            Encore une fois ; faire reposer l’échec de la gauche sur la seule personne de Ségolène Royal est à mon avis une grosse erreur. Regardez autour de vous ; tous les pays dit « riches » aujourd’hui sont à droite, exepté ceux ou la gauche à su se réaproprier les valeurs du libéralisme. N’en déplaise, nous sommes dans un monde de droite. La question est plus à mon avis de savoir pourquoi ?


            • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2007 12:47

              Un peu de baume au coeur pour la gôche http://fr.news.yahoo.com/afp/20070917/tfr-social-emploi-sondage-salaires-b7b6525_1.html

              les français vont faire des heures sup , non pour gagner plus , mais simplement pour compenser la baisse du pouvoir d’achat ! Imaginez le baril à 100$ cet hiver ....


              • maxim maxim 17 septembre 2007 13:17

                eh ben alors ,camarades ,c’est la déprime ????vous avez eu la fumée des merguez de la fête de l’Huma ,des concerts avec des artistes prestigieux ,un forum avec Marie Georges ,Olivier ,et les autres .... le beau temps etait invité aux réjouissances ,de quoi renouveler sa carte ...... il y avait certainement des stands gastronomiques ,du bon pinard ..... et vous déprimez ???encore dix fêtes de l’huma et vous verrez si vos propheties s’annoncent vérifiables ,à moins que Sarkosy ne rempile encore pour 10 ans de plus .... cher Bernard Dugué ,votre morosité grandissante commence à nous emouvoir,vous habitez une belle région ,avec de bons crus ,profitez en pour vous changer les idées ,faites quelque chose ..... je repasserai de temps en temps sur vos articles pour prendre votre pouls ........ attention aux excès de café également ......


                • Barbathoustra Barbathoustra 17 septembre 2007 13:48

                  Votre arrogance de vainqueur ne fait que démontrer qu’on ne convainc jamais personne avec un bâton ; on le combat juste parce qu’on a échoué à le convaincre.


                • NPM 17 septembre 2007 13:57

                  On ne peut pas convaicre un fou..


                • Barbathoustra Barbathoustra 17 septembre 2007 14:16

                  C’est que vous oubliez la propension à la névrose d’être universelle et celle du paranoiaque de voter pour celui qui lui promettra la tranquillité.


                • tvargentine.com lerma 17 septembre 2007 13:25

                  Pourquoi les socialistes ont-ils laissé la candidature de Ségoléne ROYAL,surtout quand on lit les déclarations de JOSPIN ces derniers jours ?

                  Peut etre que les socialistes savaient que des réformes profondes touchant leur electoral traditionnel de base (les fonctionnaires) devraient obligatoirement se faire.

                  Ils ne sont donc pas bousculé pour se battre contre la candidature de Me ROYAL.

                  La stratégie de suicide et personnel de Ségolène ROYAL et de ses courtisans du PS aura entrainé l’ensemble des partis de gauche,enfermés dans un TSS obscurantiste sans idées de changements et avec toujours le même type de discours sur la compassion des clandestins,les délinquants,le travail, les services publics......

                  Effectivement Nicolas Sarkozy à bien 10 ans devant lui pour mener les réformes nécessaires en France.

                  Quand à ce qui fut la gauche,elle n’existe plus et nous aurons comme opposition une sorte de « parti démocrate américain » composé de démago (ROYAL,BAYROU) et d’opportunistes en tout genre (Le Maire de Paris) qui n’auront rien à proposer à part des « Paris-Plage » comme congé payé et des vélos à la place des transports individuels

                  C’est tout simplement l’achevement social

                  Une chance que Nicolas Sarkozy soit un homme d’ouverture et un rénovateur


                  • BDS69 BDS69 17 septembre 2007 13:57

                    « Une chance que Nicolas Sarkozy soit un homme d’ouverture et un réformateur ». Mort de rire !!! smiley

                    L’énergie que vous mettez à défendre Nicolas Fouquets est légendaire, mais là vous pédalez un peu trop dans la propagande gratuite. Les réformes, on les attend toujours !


                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 septembre 2007 15:16

                    « Alors, Nicolas Sarkozy, nous comptons sur vous pour bien gérer notre pays jusqu’à la fin de vos deux mandats. Merci par avance »

                    Avec le paquet fiscal, le renforcement du national-capitalisme de la rente aux dépens de la recherche et de l’innovation, et l’appel au chiffre (voir la convocation des préfets par Hortefeux) pour se débarrasser des étrangers pauvres et de leurs enfants transformés en gibiers boucs-émissaires des effets des inégalités, au mépris de leurs droits humains (voir les expulsions administratives forcées sous la torture de l’étouffement), nous sommes assurés de la couleur politique de cette gestion. Elle est et sera de droite radicale ; jusqu’à la soumission total(itaire)e du judiciaire et du législatif à l’exécutif et de la politique à l’économie capitaliste la plus dure et la plus anti-sociale.

                    C’est dire que rien n’est joué et que la résistance, à gauche, a encore un avenir. Si tels sont notre désir et notre détermination...

                    Ceci pour manifester toute l’ironie de votre vœu trop « siru-pieux » pour être à prendre au premier degré.


                    • NPM 17 septembre 2007 19:54

                      « le renforcement du national-capitalisme de la rente aux dépens de la recherche et de l’innovation »

                      Ke tu di ???

                      « Elle est et sera de droite radicale ; jusqu’à la soumission total(itaire)e du judiciaire et du législatif à l’exécutif et de la politique à l’économie capitaliste la plus dure et la plus anti-sociale. »

                      On peut toujours rêver..

                      « C’est dire que rien n’est joué et que la résistance, à gauche, a encore un avenir. Si tels sont notre désir et notre détermination... »

                      Ces bien, ca, d’être déterminé. Z’allez donc pouvoir rembourser votre dette contracté ces 30 derniéres années..


                    • Signé Furax 17 septembre 2007 15:32

                      Alors la gôche, 4 mois après la baffe on a encore bobo ?

                      Il faudrait peut-être enfin relever la visière de la gapette et regarder les choses en face.

                      Ah, sûr que, vu de Bombay ou de Pekin, ils doivent bien rigoler ceux à qui vous avez assurer du travail pour un bon bout de temps.

                      Les chefs prolétaires du type Fabius, DSK, Hollande, Royal, Lang, Aubry, Delanoë et consorts se contrefichent du prétendu peuple de gôche. Ils sont dans un jeu de rôle et, lorsqu’ils sont lassés de prendre des coups de pied au cul, ils regagnent leurs douars d’origine avec ancienneté, retraite dorée et chauffeur.

                      Le risque ? connaissent pas !

                      Depuis des décennies que je vous observe, je reste abasourdi par votre naïveté. On ne peut pourtant pas vous reprocher de manquer d’idée et d’opiniâtreté : casser la valeur travail, produire 1,8 millions d’illettrés (5 % de la population quand même), concocter des régimes de retraite de luxe pour vos copains, tout ceci nécessite beaucoup d’effort et d’application.

                      Si ! si ! je salue la performance !

                      Sûr que l’on ne va pas vous voir souvent au cours de prochaines années et, pourtant, j’ai comme un pincement au coeur : voir les zozos cités ci-dessus chanter l’Internationale (...les forçats de la faim...) reste un grand classique de l’humour français.


                      • Barbathoustra Barbathoustra 17 septembre 2007 17:12

                        Depuis des décennies que je vous observe, je reste abasourdi par votre naïveté.

                        — >

                        « N’a de convictions que celui qui n’a rien approfondi » - Emile Cioran -


                      • NPM 17 septembre 2007 19:52

                        « Furax : rappelez-moi un peu depuis combien de temps c’est la droite qui est pouvoir ? »

                        Pas depuis la mort de pompidou. Pour Sarko, on attend pour voir avant de répondre.


                      • jzk 17 septembre 2007 16:04

                        Voilà pourquoi je n’aime pas le PS : un parti de pleurnichards.

                        Ok la candidate de votre coeur n’a pas remporté ces élections. Mais bougez vous au lieu de vous lamenter sur votre sort. Pourquoi il n’y a pas d’opposition forte ? On peut tabler sur des phénomènes de société, d’idéologie, de mauvais positionnement de discours ou que sais-je...

                        Mais la vérité avec le PS, c’est que ça manque de gens qui en ont dans le caleçon... Eh oui, la politique c’est aussi du caractère et de l’humain !


                        • BDS69 BDS69 17 septembre 2007 16:16

                          Laissez-les pleurnichez ... D’autres se bougent pour construire ... le parti social démocrate qui fait tant défaut à notre pays, il s’appelle Mouvement Démocrate, et il est en fin de gestation. Date de l’heureux évènement : fin novembre 2007.


                        • maxim maxim 17 septembre 2007 17:21

                          BDS 69 vous voulez parler du modem ????il est mort né ..... Bayrou est grillé à droite comme à gauche ,et sa maigre poignée de partisans essaye d’y croire sans être trop convaincue ,pour l’instant c’est la methode Coué ....on y arrivera on detient la verité ,on y arrivera on detient la verité ....ainsi soit il .......


                        • Barbathoustra Barbathoustra 17 septembre 2007 17:51

                          Vous ; employé d’usine ! Vous avez un boulot qui ne vous plait pas ; vous avez des horaires à la con ; des supérieurs chiants, arrogants et prétencieux qui vous foutent la pression et vous fixent des objectifs irréalisables ? Vous êtes sous payé ? Le loyer de votre studio et votre marque de miettes de thon favorite ont encore augmentés ? Bref, vous avez une vie de merde et vous n’en pouvez plus ? Mais soyez donc intelligent, votez UMP et tout ira mieux !

                          Nan mais quand même Furax, NPM & Cie, qu’est ce qu’il faut être borné pour penser qu’être de droite c’est être intelligent. C’est bien une idée de gosse de notable glandouillard ça tiens. Et j’en connais ...


                        • NPM 17 septembre 2007 19:50

                          « Nan mais quand même Furax, NPM & Cie, qu’est ce qu’il faut être borné pour penser qu’être de droite c’est être intelligent. »

                          Ce n’est rien, c’est juste qu’avant, être de gauche c’était être intelligent (vous vous souvenez de la « Pétition des Intelligent » ?). Bein maintenant c’est l’inverse, voila tout.

                          Con et pleurnichard, donc de gauche.


                        • kako 17 septembre 2007 16:15

                          Très déçu par l’article et le niveau du débat (à quelques rares exeptions). Toujours les mêmes arguments éculés et les mêmes réactions de comptoir de bar. Il serait temps d’élever le niveau de la discussion.


                          • Claude Claude 17 septembre 2007 16:23

                            Ce qui se passe en ce moment est grave autant les mesures annoncees par , (je ne parle plus de gouvernement) le nouveau president que l’attitude de l’opposition .

                            L’evidence du devoiement du politique en un « machin » ou ne se rencontrent que les interets personnels et les « honneurs » ne peut conduire qu’a l’emergence des extremes

                            L’histoire begaie


                            • Bloggy Bag Bloggy Bag 17 septembre 2007 16:25

                              Perdu, si l’opposition idéologique de gauche est morte lors du dernier septénat de Mitterrand, elle est enfin en train de renaître à travers les travaux du manifeste social-démocrate. Enfin ce qui fut longtemps en France un vague courant honteux est en train de faire naître une refondation idéologique. Enfin on va sortir du « trop ceci », « pas assez cela », pour aller vers une affirmation claire et revendiquée d’une identité socdem.

                              Le premier rapport d’étape du manisfeste social-démocrate a été rendu public à La Rochelle. L’opposition idéologique de gauche existe bel et bien, mais pour la voir, il faut dépasser les poncifs et les réflexes pavloviens.


                              • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 19:07

                                Un manifeste ? Et pour quoi faire ? Il y a le Mouvement Démocrate, aujourd’hui plus légitime, et qui a pris une grande avance sur vous ! Alors un manifeste juste pour sauver la peau de quelques cadres et d’une poignée d’élus sous l’étiquette socialiste, pourquoi pas mais ce n’est pas le sens véritable de l’expression démocratique.


                              • SALOMON2345 17 septembre 2007 17:41

                                PUDEUR...VOUS AVEZ DIT PUDEUR ? J’ai toujours différencié la conquête du pouvoir et l’action de gouverner. Dans le premier cas, le mensonge ou l’omission cohabitent avec la vérité, dans le second cas, gouverner implique alors non plus de « naviguer » entre des rêves et promesses mais de se coltiner avec la réalité, travail du Politique alors en charge d’aider au destin de son peuple. Durant cette campagne, tous ont à peine ou tout juste effleuré la ligne de séparation qui passe vers le « milieu du centre », entre gauche ou droite : l’argent du PIB et sa répartition ! Cette frontière (non marxiste, c’est important) qui autoriserait une fiscalité plutôt qu’une autre (seul outil de répartion avec la LOI) devra, pour la gauche et le centre, définir un « tamis » au travers duquel passeront actions bonnes ou mauvaises, déterminantes pour le bien commun (qui n’est pas la somme des intérêts particuliers). C’est lors du vote du budget que se sépareront alors ceux qui, malgré et avec le « marché », sauront gràce à ce « tamis » (idéal) voir où se situe l’intérêt supérieur de pays (lequel exige une paix sociale et collective - non collectiviste - comme l’imaginait de Gaulle, sans carte du PS). La mutualité des efforts de TOUS répondra par la récompense mutuelle de chacun, mais certainement pas en remplissant des assiettes déja pleines tout en négligeant celles qui sont vides ou presque !!! Les sociétés ne sont pas comme des poulaillers et ses membres refuseront un jour de se laisser « égorger » en silence ! Comme le disait P-M-FRANCE : "Que ceux qui n’ont pas de coeur soient au moins intelligents sinon il leur en coûtera bien pire que ce qu’ils ne veulent partager...en Frères !


                                • Forest Ent Forest Ent 17 septembre 2007 17:58

                                  En 2005, je n’aurais jamais imaginé l’UMP réélue en 2007, et surtout Pinocchio président. Celui-ci a réussi, avec l’aide de TF1, à se revêtir de blanc virginal, et incarner des attentes et une volonté de changement.

                                  Il n’y a plus de PS, c’est vrai. Mais Pinocchio est-il de droite ? Ses décisions et commentaires économiques jusqu’ici ne sont ni de gauche ni de droite. Ils sont ailleurs, comme ceux de Chirac. Et en général très loin de la plaque.

                                  Il me semble que les attentes vont être déçues, comme en 2002. Si TF1 a beaucoup de talent, il y aura peut-être un deuxième mandat. Peut-être.

                                  Mais que se passera-t-il quand il n’y aura plus ni de PS, ni d’UMP de crédible, comme ça a l’air d’être engagé ?


                                  • Signé Furax 17 septembre 2007 19:09

                                    @ Barbamachin

                                    « C’est bien une idée de gosse de notable glandouillard ça tiens. Et j’en connais ... »

                                    Je suis fils de fonctionnaire, ça te va ?


                                    • Barbathoustra Barbathoustra 17 septembre 2007 19:40

                                      Et si je te dis que ma propre mère à voté Sarkozy après avoir voté Arlette Laguillier pendant des années ; que c’est la première fois qu’elle vote à droite et qu’elle n’y connait rien ou presque en économie. Faut arreter de suspecter l’intelligence de ceux qui ne partagent pas tes opinions. Ca n’a rien à voir. Le plus souvent c’est juste une simple histoire d’interêts. Aussi, je t’invite la prochaine fois à nous mettre en ligne ton test de QI le plus récent, qu’on puisse juger sur pièce.


                                    • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 20:15

                                      On s’en fout des Hongrois !


                                      • Romain de Pescara 17 septembre 2007 20:28

                                        Comme on se fout des petits bretons pleurnichards accrochés à leur modem comme s’il s’agissait de la bible des temps nouveaux. Le St François d’Assise du Béarn, à se tordre de rire quand même !!! Un poletron prétencieux, qui distribue ces bons et ces mauvais petits points accroché à ces fantasmes d’ancien professeur !! A mourir de rire !!!


                                      • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 20:32

                                        Il faut oser lever les tabous et poser la question avec franchise : ne faut-il pas imposer un test ADN à tous les immigrés hongrois ?


                                        • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 20:42

                                          Ce qui est blessant pour les Hongrois ne serait rien pour les autres peuples ? Je n’ai fait que reproduire ici les propos outrageants de votre président de Neully.


                                        • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 20:46

                                          Ce qu’il fallait démontrer.


                                        • La Taverne des Poètes 17 septembre 2007 20:56

                                          Niez-vous que Sarkozy a dit "On s’en fout des bretons ! Niez-vous que le gouvernement UMP veut imposer à certains peuples étrangers des tests d’ADN ?


                                        • NPM 17 septembre 2007 21:00

                                          « Niez-vous que le gouvernement UMP veut imposer à certains peuples étrangers des tests d’ADN ? »

                                          Non, seulement aux salopard qui cherchent à venir chez nous.

                                          Au reste, ou est le probléme ? Ca permétra de les retrouver plus facilement, aprés..


                                        • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2007 17:25

                                          «  »Mais Mitterrand soi-même n’a-t-il pas dit qu’on ne saurait accueillir toute la misère du monde«  ».

                                          Ce n’est pas Mitterrand qui a dit cela mais Rocard : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part ».


                                        • moebius 17 septembre 2007 22:50

                                          ..il semble que cette fois ci agora ne sera pas centriste.....on connait le truc... Non plus de clivage et de différenciations serait mieux pour tout le monde mais.... Ceci dit quand l’opposition va t’elle commencer à s’opposer ?. Y a t’il un calendrier de prévu pour ça ? Seront nous prévenus de la date d’ouverture des hostilités ? Pour montrer que l’opposition est bien réele je suggére la création des « journéés de l’opposition »qui en sera la vitrine fidéle Il y a bien les journées du patrimoines alors pourquoi pas. Chacun toute tentance confondu pourrait dans le respect de la démocratie faire part du haut d’une tribune de son opposition virulente au pouvoir, on pourrait organiser des competitions d’opposition, on pourra participer a des ateliers et à des jeux ayant pour théme l’opposition, on pourra meme dédicacer se faire des livres anti Ségolene, il y aurait des groupes folklorique breton qui danseraient en rond, on mangerait des gaufres dans la bonne humeur et la transparence d’une belle journée qui s’ouvre sur un avenir radieux et a la fin on serait tous bien content


                                          • Ricky972 18 septembre 2007 02:42

                                            Sarkozy est en effet là pour 10 années ! Sauf terrible faux pas... Et encore, on a bien vu que la GRèce n’a pas changé de premier ministre malgré les incendies... Pourquoi suis-je aussi affirmatif ? C’est très simple.

                                            D’abord, il y a le vieillissement démographique français. C’est lent mais c’est une véritable lame de fond. Il y a plusieurs centaines de milliers d’emplois qui seront à pouroir dans les années à venir et cela se produira au moins durant les cinq années à venir. Les économistes spécialisés et les démographes sont clairs : On arrivera de toute manière par effet démographique à 5-6% de chômage en 2012... Cela équivaudra au plein emploi et Sarkozy en profitera à plein pour, sauf gros scandale, améliorer son score de 2012.

                                            De plus, il y a la réforme fiscale qui sera appliquée en octobre avec le bouclier fiscal. On a beau dire que c’est un cadeau aux riches etblablabla. Ce sont des gauchistes qui parlent là. La vérité est que le boucleir fiscal est destiné à stopper ou ralentir au pire des cas l’évasion fiscale qui frappe la France et emp^che le développement d’entreprises essentielles dans les biotechnologies en parlitucier. Or, l’argent qui quitte la France pour raison fiscale va financer cela ailleurs... Alors peut-être que les heures supplémentaires, les droits de succesion sont peu logiques. Mais le projet est destiné à créer un choc qu ise produira sans doute. Comment ne pas penser que les Français voudront bénéficier du crédit d’impôt immobilier en acheteant un appartement... Bref, c’est aussi pas mal vu et cela n’aura que des effets bénéfiques sur les Français et la France.

                                            Il y a les réformes qui auront lieu, et cela peu importe la méthode : la fin totale des régîmes spéciaux avec négociation par branche pour les modalités d’application, crétion du contrat unique, fusion de l’ANPE-UNEDIC... Les syndicats avouent eux même n’avoir aucune marge de manoeuvre. Ils haussent le ton pour sauver la face avec l’aide de Fillon qui commet des gaffes stupides... Mais quand 75% des Français sont très pour ou pour simplement la réforme des régîmes spéciaux et que le Président garde une cote de plus de 60% (record après 4 mois de pouvoir...), les syndicats ne peuvent qu’essayer de sauver la face...

                                            Sans compter la discorde au PS : Car quand viendra la convoquation du Congrès pour voter le traité simplifié européen, la révision constitutionnelle..., les socialistes seront pris au piège car ils se déchireront sur ces modifications mais seront obligés de les voter à la fin...

                                            Quand on voit Rocard patiner avec Laurence Ferrari sur le soit-disant Sarkozy dangereux de campagne, on voit que le mal-aise est très profond...

                                            Bref, Sarkozy est là pour 10 ans. Sarkozy ne le sait peut-être pas car il est dans l’action et ne s’intéresse pas à tout cela. Mais il faut s’y faire. Sauf énorme (je pèse mes mots) scandale, rien ne grippera la machine Sarkozy qui est en marche pour une décennie !


                                            • Julienne 18 septembre 2007 03:15

                                              Oui,votre analyse est juste,lucide. Le PS est au bord de l’implosion,à cause d’une"erreur de casting".La plupart des sympathisants du PS l’ont quitté, après la désignation de Ségolène comme candidate.Méme,les personnalités compétentes,talentueuses et respectables du PS l’ont quitté.. !!Les gens sensés savaient très bien qu’elle n’était pas à la hauteur de ses AMBITIONS. Ségolène Royal s’accroche au POUVOIR comme une « sangsue » : elle vise 2012...la défaite (pardon,la « non victoire ») sera assurée. !!!("pas de qualités humaines,pas de qualités politiques"comme disait Mr JOSPIN qui ose dire tout haut ce que« le peuple lamda »pense tout bas). Au PS,les dirigeants sont divisés,à quand est-ce la refondation.. ??? J’ai dit maintes fois ,je répète et signe:Avec Ségolène Royal comme leader du PS,la gauche sera dans l’opposition pour longtemps.....très longtemps... !!!! Pardonnez-moi Seigneur.....AMEN. (SR vient de parler à propos du livre de Mr JOSPIN,comme une télévangéliste : Pardonnez-leur,puisqu’ils ne savent pas ce qu’ils font ).


                                              • Emmanuel 18 septembre 2007 10:12

                                                Jospin ? Le roi des nationalisations, le type qui a laissé DSK donner l’Aérospatiale à Lagardère, même pas fichu de faire mieux que LePen en 2002, ce minable sir ferait mieux de se faire oublier.

                                                D’ailleurs ne s’est-il pas déjà retiré de la politique à tout jamais ?


                                              • Emmanuel 18 septembre 2007 10:14

                                                erk, vilain moi, « privatisations »...


                                              • moniroje moniroje 21 septembre 2007 23:40

                                                Je crois que vous allez fort du café en affirmant que le PS s’est coulé en choisissant Ségolène Royal ; c’est aussi faux que d’en déduire comme le titre de l’article qu’alors il y aura 10 ans de Sarkozy !

                                                Si le PS est ce qu’il est aujourd’hui, c’est beaucoup de sa faute, certes mais ça remonte à Miterrand. J’avais voté pour lui et peu après, je réalisais qu’il continuait les essais atomiques, que Saddam Hussein mitraillait avec des Mirages des montagnards, que des postes lucratifs étaient confiés à sa cour même si non compétente (Crédit Lyonnais et j’en passe).

                                                Avec Jospin, même des socialistes ont voté Lepen pour qu’il entende la voix du peuple : qu’il en avait marre de la gauche-caviar.

                                                Puis, curieusement, la déliquescence du PS a été due à la politique tellement socialiste de Jacques Chirac que le PS ne pouvait rien critiquer sinon des frais de bouche et qqs billets d’avion : rien que l’action de Borlo en est un exemple ; mais l’interdiction immédiate de la vente des farines animales, raillée par Jospin pour cause financière est un détail en faveur de Chirac. En face, François Hollande faisait piètre figure dans ses interventions médisantes et les Fabius et Rocard se mettaient en retrait de cette politique de bas niveau.

                                                Alors, dire que le choix de Ségolène a été néfaste pour le PS fait figure de bonne excuse. Certes, un DSK aurait ramassé ce fruit mûr de la présidence et serait actuellement notre président si...

                                                Mais prédire pour cela dix ans de Sarkozy ??? vous êtes bien pessimiste !!! J’espère que le PS qui est la partie la plus importante de l’opposition sera conquis par sa nouvelle génération dont certains noms font déjà figure de champions. Je l’espère pour notre démocratie.


                                                • P'tit Loup P’tit Loup 10 février 2009 00:22

                                                  La première erreur est l’utilisation du terme "opposition de gauche" : l’un n’implique pas nécesairement l’autre ; on peut être opposé à certains aspects de la politique présidentielle sans pour autant être de gauche.

                                                  Je n’ai jamais accepté et n’accepterai jamais d’adhérer à un quelconque parti. Je soutiens une idée ou un groupe d’idées qui me paraissent valables et d’où qu’elles puissent émaner, pas une étiquette, encore moins un culte de la personnalité, mal dont souffrent preque tous les partis.

                                                  Ce ne sont jamais des partis politiques qui ont marqué les grand moment de l’histoire française mais les élans d’un peuple qui se reconnait comme tel. Les partis ne sont venus ensuite qu’apporter vaines querelles, batailles de pouvoir et promesses d’arracheurs de dents.

                                                  Nous n’avons aucun souci à nous faire pour l’opposition : elle est présente et s’attise en ce moment même dans le coeur de beaucoup de français, de gauche, de droite, du centre ou d’ailleurs. Lorsque les français, dans leur souffrance, se seront enfin réunis le pouvoir n’aura plus qu’a se plier à la volonté du peuple qu’il est censé représenter et servir de toute façon.

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