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Accueil du site > Actualités > Info locale > Sarkozy au pied du mur

Sarkozy au pied du mur

À Asnières, sous le règne du député-maire UMP Manuel Aeschlimann, c’est le Far West. Samedi 27 janvier, Nicolas Sarkozy aura l’occasion de dénoncer cette dérive du pouvoir. Le fera-t-il ?

Nicolas Sarkozy sait ce qu’il veut et a confiance en ses moyens. Il est persuadé qu’il peut presque à lui seul sortir la France de l’ornière où l’immobilisme fonctionnarisé l’a plongée. Son goût pour l’action passe par-dessus la fainéantise politique de nombreux citoyens. Ils ne veulent pas se bouger, moi je vais bouger pour eux, semble-t-il dire sans cesse.

Je respecte ce courage volontariste, mais il ne faut pas oublier quelques villages d’irréductibles Gaulois qui n’ont pas attendu l’avènement d’un nouveau régime pour se mettre au travail. Au Nord-Ouest de Paris, entre Courbevoie et Gennevilliers, à Asnières-sur-Seine, un camp retranché, fédéré par le blog citoyen asnierois.org, lutte depuis trois ans contre les abus de pouvoirs de ceux qui, à force de vouloir changer la France, bafouent les droits des citoyens.

Tout commença en 2004, lorsque quelques Asniérois découvrirent que la municipalité squattait les panneaux publics d’information. Ils ouvrirent un blog, montèrent des expéditions pour arracher les affiches officielles qui n’avaient rien à faire sur les panneaux réservés aux citoyens, et s’attirèrent peu à peu l’animosité de l’équipe de Manuel Aeschlimann.

La situation se détériora rapidement. Le député-maire attaqua en diffamation nos blogueurs, puis en accusa d’autres d’appartenir à un mouvement sectaire, les poussant à liquider Mayetic, leur société, et à s’expatrier en Californie. Au fil des mois, une véritable guerre juridique s’engagea entre la municipalité et les animateurs du cinquième pouvoir.

Je ne veux pas ici me substituer à la Justice. Je veux juste rappeler que les blogueurs n’ont à ce jour perdu que deux procès sur quatorze, et encore par vice de forme, malgré les appels successifs de Manuel Aeschlimann. Vu de l’extérieur, ce qui est mon cas, j’ai l’impression qu’Asnières s’apparente à une « zone » où le dialogue est rompu entre la municipalité et le contre-pouvoir citoyen. La méthode Aeschlimann m’apparaît d’un autre temps. D’ailleurs, ce cher député-maire est le premier élu de notre République mis sous patrouille citoyenne par le cinquième pouvoir.

C’est d’autant plus dérangeant que Manuel Aeschlimann est un proche de Nicolas Sarkozy. Il serait intéressant de connaître l’avis du ministre de l’Intérieur et surtout du candidat UMP à la présidentielle au sujet de la situation à Asnières. Je crois qu’il doit se positionner. Cautionne-t-il oui ou non les pratiques de celui qui fut un temps le chargé de communication de l’UMP ? Pense-t-il que le cinquième pouvoir aille trop loin ou qu’il ne soit pas objectif ?

La grève des blogs

Afin de poser ces questions, 16 des 25 blogs citoyens d’Asnières feront grève le samedi 27 janvier 2007. Pourquoi ce jour-là ? Parce que Nicolas Sarkozy est attendu à Asnières, à l’invitation de Manuel Aeschlimann, pour la galette de l’UMP.

S’il vient sans évoquer les « affaires », c’est qu’il les juge anodines, c’est qu’il part du principe que les abus de pouvoir sont inévitables pour un élu... position qui, émise par notre potentiel futur président, serait pour le moins inquiétante.

À mon avis, Nicolas Sarkozy doit se positionner. Il peut approuver la méthode Aeschlimann, la réprouver ou s’abstenir en trouvant une excuse pour refuser l’invitation au dernier moment (ce qui reviendrait à réprouver gentiment).

En mettant en cause un de ses amis, Sarkozy légitimerait par ailleurs le travail patient du cinquième pouvoir à Asnières. Je ne demande pas à Sarkozy de juger les procès en cours à la place de la Justice, mais de reconnaître le droit pour les citoyens de faire respecter la loi et, au-delà, d’être une force de proposition.

Un élu peut se fourvoyer, il suffit d’être transparent pour que les choses rentrent dans l’ordre. Parfois, je comprends mal pourquoi nos politiciens s’arc-boutent sur des positions intenables maintenant que le cinquième pouvoir s’éveille. Vous n’êtes plus seuls à gouverner. Nous améliorerons le monde tous ensemble, et non pas en luttant les uns contre les autres.


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84 réactions à cet article    


  • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 11:52

    du « mur de sécurité » ou du « mur des lamentations » ?


    • Petit 26 janvier 2007 13:11

      Au mur du con à mon avis.


    • Guiom Guiom 26 janvier 2007 15:02

      Je ne suis pas un expert, mais la lecture de cet article lève pour moi une question simple, à laquelle sans doute beaucoup auront un avis : la démocratie passe notamment par l’élection de représentants par le peuple. Alors pourquoi le « contre-pouvoir citoyen » ne vote-t-il pas pour l’opposition ? Vu la médiatisation relative de ces problèmes, est-ce anti-démocratique d’attendre les prochaines municipales pour que le « peuple » tranche ?


    • Jules Lebenet (---.---.94.60) 26 janvier 2007 17:17

      C’est que ce vous appelez l’oposition, c’est le côté PILE de la même pièce.

      L’article ne parle pas de démocratie comme vous. L’age permet de savoir ce que sont les limites de la « Démocratie », le moins mauvais des systèmes. Non il s’agit de l’idée REPUBLICAINE, où une municipalité est au service de tous et non pas d’un clan.

      C’est donc retrouver l’ESPRIT de la REPUBLIQUE comme l’avait les anciens. Ca c’est dur, dur dans les générations post-68huiarde élevé au CAC40 et aux SHOW-BIZZ


    • dégueuloir (---.---.102.193) 26 janvier 2007 20:57

      Découvrez le Sarkozyni-cola , le premier coca-cola pour les vieux.

      Allégé en démocratie, 99% sécuritaire , 1% social, avec de vrais morceaux de racisme , idéal pour entrentenir sa paranoïa , sa peur du jeune et de l’étranger smiley


    • dégueuloir (---.---.102.193) 26 janvier 2007 23:10

      Nicolas Sarkozy

      Ministre de l’Intérieur

      Ami de tout le monde dans les médias et les affaires

      « L’express » du 19 janvier 2006, article d’Eric Mandonnet

      « Ces personnalités-là ont un point commun : Nicolas Sarkozy les consulte - un peu, souvent, en permanence. Il y a la garde rapprochée, ses collaborateurs à l’Intérieur qui travaillent aussi pour lui à l’UMP ; l’état-major politique, des élus qui se sont retrouvés le 13 décembre pour un premier dîner de campagne ; et aussi des amis, des patrons, des penseurs, économistes ou intellectuels, des visiteurs, hommes d’opinion ou de religion. Autant de relais pour une future bataille nationale. » Les amis : ..., Martin Bouygues (nb. : témoin de son mariage et parrain d’un de ses fils selon « le point » du 27/1/2005), ... Les patrons : Michel-Edouard Leclerc, François Pinault, Arnaud Lagardère, Antoine Bernheim, Claude Bébéar, Michel Pébereau, Patrick Kron (Alstom), Carlos Ghosn, Charles Milhaud, Gérard Mestrallet Les penseurs : Nicolas Baverez, Pierre Mariani, Alain Minc, Alain Finkielkraut, Pierre Avril Les visiteurs : Pierre Giacometti, directeur général d’Ipsos, ... La garde rapprochée : ... L’Etat-major politique : ..., Gérard Longuet, ...

      « Le figaro » du 27 novembre 2004, article de Sylvie-Pierre Brossolette

      « Nicolas Sarkozy n’avance pas seul. Depuis bientôt trente ans, le nouveau président de l’UMP s’est inventé un réseau d’amitiés fortes et éprouvées dans toutes les sphères de la vie publique. Elles sont les racines de son ambition. (...) Il a un lien très fort avec son propre ancien « dir cab », Pierre Mariani, désormais dirigeant à BNP-Paribas. (...) Mais le réseau le plus impressionnant de Sarkozy se trouve chez les chefs d’entreprise. Une pléiade de PDG sont à tu et à toi avec lui. A commencer par le plus proche, parrain d’un de ses fils, Martin Bouygues. Suivent de près Paul Desmarais senior, Antoine Bernheim, (...). Et encore, sans pouvoir citer tous ceux que Sarkozy voit ou appelle régulièrement : (...), Thierry Breton (nb à l’époque président de France Telecom), ... »

      « L’humanité » du 24 décembre 2004, article de Stéphane Sahuc

      « Vacances entre amis. Nicolas Sarkozy passe ses vacances de fin d’année au Canada. Plus exactement chez un ami québécois, Paul Desmarais. Ce magnat canadien des affaires internationales est un confident estimé du nouveau patron de l’UMP. Il se trouve que ce Paul Desmarais est également un administrateur du groupe Suez. Un groupe propriétaire d’Electrabel, l’électricien belge qui contrôle 7 % des capacités de production électrique installées en France et qui attend avec impatience l’ouverture du capital d’EDF et de GDF. Cela explique peut-être en partie la « pugnacité » de Nicolas Sarkozy lors de son passage à Bercy pour imposer le changement de statut à l’électricien français. »

      M. Sarkozy est surtout l’ami des médias qui disent du bien de lui :

      « Le monde » du 17 novembre 2006

      « L’ex-directeur de la rédaction de Paris-Match, Alain Genestar, affirme (...) que Nicolas Sarkozy est à l’origine de son licenciement, suite à la publication par ce magazine, le 25 août 2005, d’une photo de Cécilia Sarkozy au côté du publicitaire Richard Attias. »

      Autres liens

      à partir du cabinet Balladur : Pierre Louette, Nicolas Bazire

      autres : Jean-René Fourtou, Bernard Arnault (nb. autre témoin de son mariage)  smiley


    • Patrick Jaquet (---.---.221.183) 1er février 2007 15:10

      Le maire d’Asnières est l’héritier du SAC (tristement célèbre), de Pasqua, (ancien maire de Neuilly), des barbouzes et de Sarkozy. Je partage l’ opinion qu’il est temps de faire le ménage, à Asnières, dans le 92 (à Puteaux, par exemple) et en France. La candidature Sarkozy est celle d’un politique démagogue et dangereux. Les dernières affaires le prouvent.


    • calmi (---.---.252.138) 8 février 2007 19:36

      je voulais reagir à la methode dont Nicolas Sarkozy essaye de tromper les française et les français,en promettant une vie meilleure pour les personnes qui vont plus travailler,s’il eté elu president. pourquoi il n’a pas fait parler de lui quant-il eté à Bercy ? moi je pénse que la chose qu’il sait un peu faire meme si la bas aussi il n’est pas terrible recruter plus des policiers et accuser des etrangés d’etre la cause des problèmes que son gouvernement n’arrive pas resoudre. Mr Sarkozy devait dabord travailler plus pour les jours quilui reste au gouvernement,aulieu de pousse les gens qui contribuent deja beaucoup à la mort pour que eux il vivent dans le luxe


    • Jade Jade 26 janvier 2007 13:17

      elle est belle la « démocratie » version sarkozyste... imaginez la meme chose aux plus hautes fonctions de l’état smiley


      • Petit 26 janvier 2007 13:28

        Tu imagines, Pourquoi ?


      • Jade Jade 26 janvier 2007 13:59

        il n’est pas encore président mais on m’a toujours appris à imaginer le pire pour etre mieux préparé psychologiquement smiley


      • olivier (---.---.229.136) 26 janvier 2007 14:05

        C’est vrai que l’avenir n’a pas l’air radieux avec Nicolas mais celui promis par Madame Royal ne vaut pas tripette non plus. Quand je vois sa declaration ISF je me dis qu’elle ment. Je m’en doutais et le canard l’a confirmé : son estimation de sa maison à Mougins est bidon. Au prix ou elle est estimée ... je l’achete cash sans discuter. Je peux meme lui donner 30 000 euros de plus si elle veut. Et pourtant je ne suis pas riche si l’on suit les critères de notre cher Francois. Le ponpon c’est quand Dame Royale me vend de la solidarité. Mais alors pourquoi veut-elle abolir la loi Fillon ? Elle trouve que mettre le privé et public (enfin pas tous hein bien sur on laisse de coté certains regimes) sur un pied d’égalité c’est pas solidaire ? Et puis bel espris de defaire constamment ce que font les autres. Ils ont que ca à penser ?

        Bref votons Bayrou ! Pour le deuxieme tour on verra en temps voulu.


      • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 15:16

        Change d’illustration, elle fait trop penser à Sarkozy en version de poche !


      • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 16:53

        Il est mimi ton petit Sarkozy ! smiley


      • Reinette (---.---.100.14) 26 janvier 2007 17:39

        Voici quelques conseils indispensables à la tenue d’un jardin bien entretenu dont la beauté fera des envieux dans votre voisinage :

        Le lierre SARKOZYS VULGARIS : cette plante grimpante ne paye pas de mine mais s’incruste sur les murs dont elle menace l’équilibre. On peut évidemment la tailler à la base avec une bonne serpette. Mais il y a plus efficace : l’herbicide de marque CPE-plein-emploi. Répandre abondamment au pied et attendre que la plante dépérisse avant de l’arracher. Les chenilles processionnaires syndicalistes et étudiantes sont ses principaux parasites.

        L’ortie UMP : tous les foyers désargentés connaissent les vertus de la soupe d’orties. Mais ce breuvage urticant attaque les muqueuses stomacales et finit par causer des douleurs pénibles. L’herbicide chimique est donc indispensable. Répandre abondamment avec une urne électorale dans tous les jardins de France et de Navarre. Les allergiques à cette méthode éprouvée (qui a montré ses limites dans l’histoire) pourront se rabattre sur l’arrachage en prenant soin de se munir de gants car il pourrait leur en cuire, la plante, sous des dehors affables, étant venimeuse.

        La mauvaise herbe LE PENUS BRETONNUS : naguère redoutée par tous les jardiniers, cette renoncule en voie de disparition n’est utilisée que comme repoussoir par l’ortie UMP qui squatte son terrain. Un bon coup de tondeuse à gazon saura en venir à bout, d’autant que son âge avancé lui interdit tout développement. Ses boutures familiales ont un beau plumage mais une absence totale de ramage.

        Le chrysanthème CHIRACUS VOLANT : jadis à la mode, cette fleur très antique a fait son temps, et sa tête desséchée inspire plus de pitié que de détestation. Vous pouvez lui tendre un piège en disposant dans le massif quelques liasses d’euros : en se penchant pour les ramasser, la plante perdra la tête. Mais il est plutôt conseillé de la laisser mourir naturellement en incitant le chien à pisser dessus pour accélérer le processus. Le lisier de cochon donne aussi de bons résultats.

        Le saule JUPPEUS DEGARNITUS : cet arbuste à grosse tête doit être soigné à la bouillie bordelaise. En vogue au Canada, il tente un retour timide dans les jardins français mais son ombre chiche ne dispense qu’une fraîcheur relative et l’on évitera donc de le planter en dehors de la Garonne.

        La rose SEGOLENUS ROYALUS : très à la mode dans les jardins bourgeois, cette noble plante grimpante est handicapée par la présence familiale du bulbe Hollandus qui grignote son espace vital. La taille au sécateur est donc recommandée. Se méfier aussi des parasites Langus mondanitus et Aubrius flandria qui briguent son massif.

        En conclusion : pour obtenir une floraison garantie, il faut se retrousser les manches et ne pas confier l’entretien du jardin à un pépiniériste patenté. Sachez que ces plantes et arbustes profiteront du moindre relâchement pour vous bouffer l’existence et vous pomper l’air !


      • dégueuloir (---.---.102.193) 26 janvier 2007 21:01

        La messe a été célébrée en présence du gouvernement, presque au complet, notamment le Premier ministre Dominique de Villepin et plusieurs ministres dont celui de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui a essuyé des sifflets à son arrivée sur le parvis. Nicolas Sarkozy et les neuf règles de base de la démagogie efficace. Il a un bagout d’enfer. Avance à coup de scandales. Attise les peurs et promet de la poigne. Reste insensible aux faits. Et se prend pour le sauveur. Nicolas Sarkozy est notre nouveau démagogue. Depuis toujours, les démagogues appliquent la même poignée de recettes pour mener les peuples par le bout du nez. Des recettes que Sarkozy, toujours à l’affût des dernières trouvailles en matière de communication, ne cesse de perfectionner. Jean-Luc Porquet les expose et les décortique ici. Et montre comment elles ont déjà beaucoup servi, en dressant les portraits de neuf démagogues illustres, du Grec Cléon au tonitruant Poujade, en passant par la passionaria Evita Peron, le général Boulanger, le terrible moine florentin Savonarole. Et bien sûr Jean-Marie Le Pen, dont Sarko affirme haut et fort vouloir récupérer l’électorat... mais à qui il a déjà emprunté des idées et des postures. En ces temps où le petit démagogue ne cesse de manipuler l’opinion sous prétexte de « parler vrai », cet ouvrage incisif et décapant invite, tout simplement, à lui rire au nez. smiley


      • Laurence (---.---.208.168) 27 janvier 2007 08:47

        à Olivier : Ségolène Royal a fait évaluer la maison par un expert comptable. Si tu crois qu’elle prendrait le risque de tricher alors que le patrimoine du futur président sera regardé à la loupe ! Souvenez vous que Chirac a fait classer son « château » de Bity en Corrèze Monument Historique pour faire porter à la collectivité tous les frais d’entretien et de rénovation...


      • clairette (---.---.15.229) 28 janvier 2007 18:04

        @ Bonjour Reinette,

        Pour une passionnée de jardinage, ce que je suis, vos conseils m’ont enchantée ! Précis, savants, expérimentés, un vrai guide pour le printemps prochain ! S’il n’y avait pas 20 cm de neige sur mes bordures et parterres, je serais partie « sur le champ » vérifier s’il n’y avait pas une des drôles de plantes que vous décrivez si minutieusement en train de les squatter (déjà ?)sournoisement avant la date officielle !

        Merci de nous avoir prévenus ! restons vigilants !

        Cordialement.


      • Rage Rage 26 janvier 2007 13:53

        Pas besoin d’imaginer, c’est déjà le cas.


        • toto1701 (---.---.129.208) 26 janvier 2007 14:26

          waouhhhhhhhhh !! la photo çà fait un peu reunion sous la coupole !!! la camora quoi !!! français d’en bas des haut de seine attention nous sommes tous des « rebelle » en puissance


          • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2007 14:41

            Il doit faire le poirier pour dire qu’il est du coté des travailleurs ! smiley smiley


            • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 15:14

              Il fait déjà le fraisier !


            • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2007 16:11

              @Briseur d’idoles

              en attendant , il mollit pas sur les prunes smiley


            • dégueuloir (---.---.102.193) 26 janvier 2007 21:02

              Il l’aurait dit !

              André Santini

              « Quand j’ai connu Nicolas, il était tout petit. Depuis, il a beaucoup grandi. » smiley


            • koz koz 26 janvier 2007 15:22

              Un « blog citoyen » est-il un blog d’opposition ?


              • Petit 26 janvier 2007 15:29

                Disons qu’au minimum c’est pas un blog qui suce à 100% les puissants en place.


              • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 15:33

                Disons qu’il n’avale pas...tout !


              • dégueuloir (---.---.102.193) 26 janvier 2007 21:03

                Remue-ménage aux Renseignements généraux

                Le départ de Pascal Mailhos de la direction centrale des Renseignements généraux français (DCRG), à la tête de laquelle il a été nommé en janvier 2004, ressemble beaucoup à une reprise en main du ministre de l’Intérieur sur ce service très sensible. Nicolas Sarkozy n’était pas favorable au choix de cet ancien préfet mais avait dû s’incliner face à la volonté présidentielle. Après quelques affaires dans lesquelles le travail des RG a été mis en cause (scandale Clearstream, émeutes de banlieues, mouvement social anti-CPE), le ministre de l’Intérieur a réussi à imposer l’arrivée d’un homme de terrain plus proche de ses préoccupations. C’est, en effet, l’actuel numéro 2 du service, Joël Bouchité, un policier, qui reprend les rênes des RG.

                lire_la_suite78 http://www.rfi.fr/actufr/articles/076/article_43320.asp#l450


              • rantanplan (---.---.146.118) 28 janvier 2007 17:46

                C’est ça qu’on appelle faire le mailhos ?


              • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 15:30

                Il y a là trois matières à philosopher : « Sarkozy », « le pied », « le mur » !...


                • Algunet 26 janvier 2007 16:19

                  Bof...

                  Il y a des sujets ou tout homme politique n’a pas expressement besoin de se prononcer et prendre parti. Dans ce cas, il me semble que la justice ainsi que la prochaine élection municipale permettront de voir ce que veulent les habitants sans pour autant faire appel à un eventuel président.


                  • ZEN zen 26 janvier 2007 16:37

                    Entrez dans la « grande famille » Sarko :

                    http://forestent.free.fr/sarko.html


                    • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 16:50

                      Oui, mais elle n’est pas au complet sur ton site !


                    • Oral (---.---.39.169) 26 janvier 2007 16:58

                      @ Briseur d’idoles,

                      Alors d’après toi, qui manque à l’appel du Nabot Léon ? smiley


                    • Briseur d’idoles (---.---.168.155) 26 janvier 2007 17:18

                      Toute LA Communauté !!! smiley


                    • Jules Lebenet (---.---.94.60) 26 janvier 2007 17:25

                      Certes pourquoi pas.

                      Sauf qu’il serait simple pour des tartuffes de régler ce cas concret afin de paraître ce qu’on n’est pas, uniquement dans le but d’argumenter concrètement dans l’objectif d’être élut.

                      La preuve par 4, ne concerne que les sciences exactes. Les sciences humaines sont sans doute plus complexe. Ce n’est pas un ORDINATEUR qu’on élit à la Présidence, et heureusement.


                    • jrr (---.---.102.204) 26 janvier 2007 16:52

                      Eh oui, c’est un peu l’illusion gauchie (en lit) des « connards enchaînés »...


                      • Oral (---.---.39.169) 26 janvier 2007 16:55

                        «  je comprends mal pourquoi nos politiciens s’arc-boutent sur des positions intenables maintenant que le cinquième pouvoir s’éveille. Vous n’êtes plus seuls à gouverner. Nous améliorerons le monde tous ensemble, et non pas en luttant les uns contre les autres.  »

                        Cela sera l’idéal en effet ! Blogues, les journaux citoyens, turlututu et 5 ème pouvoir, nous avons l’impression pour le moment que nous vivons l’avènement de la prise de parole citoyenne offrant à tout à chacun la possibilité de faire entendre son point de vue.

                        Oui ! Mais il faut être bien réaliste que cela n’est pas du goût de tout le monde, que cela dérange et que certaines « entités » sont prêtes à utiliser tous les moyens disponibles pour sauvegarder leurs intérêts.

                        C’est pour cela que le « Slapping » est né !Hé, Hé !

                        Non, non, ne confondez pas avec le « Happy slapping » !

                        Il s’agit du « Slapping » qui provient de l’acronyme anglais « Srategic Lawsuit Against Public Participation » ou « Poursuite Stratégique Contre la Mobilisation Publique », une pratique juridique qui a fait son apparition aux États-Unis il y a une quinzaine d’années et qui commence à devenir très populaire auprès des « Entreprises » qui cherchent des contre-feu aux remises en questions de leurs agissements par les organisations et groupes communautaires.

                        Des méthodes légales totalement anti-démocratiques qui se répandront dans tous les états et pays qui n’auront pas légiféré pour les interdire et c’est, malheureusement, le cas de la France où certaines municipalités (Puteaux, Toulouse..) ont du mal à accepter les blogueurs (et leurs caméras) dans les réunions de conseil municipal. Pourtant ils ne font qu’exercer un droit, celui de retranscrire une réunion publique. Mais les politiques ont oublié cela depuis longtemps, depuis qu’ils ont confisqué le pouvoir...

                        Et dans le cas où... smileyil faut s’attendre à pire en France !

                        Oral



                          • demos demos 26 janvier 2007 17:29

                            Sur la photo qui illustre cet article, on ne sait pas trop si Sarkozy est en civil ou en uniforme ...


                            • (---.---.31.81) 2 février 2007 18:44

                              En uniforme civil


                            • Flamant rose (---.---.184.164) 26 janvier 2007 20:05

                              Exercice du 5ième pouvoir ? bien sur, . . . . mais l’abus de pouvoir peut aussi être partagé : pourquoi la griserie d’exercer un nouveau pouvoir, fusse-t-il le cinquième, mettrait-il à l’abri de l’abus de pouvoir ?

                              Il est difficile de se faire une idée sans connaitre tous les tenants et aboutissants.

                              Bien sur, et à priori, il y a abus de pouvoir d’un maire. Mais un petit groupe de « citoyens » opposants bien organisés et montant en épingle ou tournant en dérision toutes les actions d’un élu n’est pas forcement le meilleur exemple de démocratie par l’exercice du contre-pouvoir citoyen.

                              Car finalement, tout vient d’un différent sur l’utilisation des panneaux publics d’informations . . . . . pour informer le public des nouvelles du pays.

                              Mais quand on est un opposant du maire, informer sur la tenue d’un concert dans la salle des fêtes du village, cela devient de la propagande, et nécessite la mobilisation générale des forces vives du contre-pouvoir citoyen.

                              Flamant rose


                              • decurion (---.---.240.52) 26 janvier 2007 20:34

                                Le pouvoir légitime appartient au peuple, mais son exercice est réservé à l’usage des élus.

                                Ce n’est pas Sarkozy, qui est au pied du mur, mais ce 5eme pouvoir, qui n’en est pas un, pas plus que le 4eme.

                                Si le simple fait de dénoncer une injustice, suffisait à influer sur les évènements, le monde serait meilleur en tout point.

                                Emettre l’idée que l’opinion des citoyens, puisse etre un pouvoir, le 5eme, et faire des miracles,est un leurre, qui dessert ceux qui en attendent le plus. Pour l’heure, l’usage du 5eme pouvoir se résume à pisser dans un violon, et les faits le démontre.Que ce soit à Asnières ou ailleurs, les énergies se mobilisent, pour défendre des acquis remis en cause, jamais pour élargir le champs des acquis, et donc, la défaite est au bout, puisque même en gagnant quelques batailles, c’est toujours en défense, et jamais en attaque.

                                Sarkozy, n’est qu’un pion sur l’échiquier.Qu’il perde personnellement les élections à venir, n’influera en rien sur les idées qu’il défend et le camps qui le porte.Un autre prendra sa place, et les paroles fussent elles justes et sensées n’y changeront rien.

                                Défendre la légitimité dans le respect de la légalité, alors que dans de nombreux cas la légalité bafoue la légitimité, me semble etre un pari difficile à tenir.

                                Face à un pouvoir légitime, je ne vois aucune raison de le contrer, dans le cas contraire, il n’y a qu’une issue, on appelle celà : la rebellion, action qui par définition est illégale.Le hic, c’est que pour en arriver là, il faut aller au delà des mots, ou les pousser jusqu’au bout.


                                • Sam (---.---.203.131) 26 janvier 2007 20:53

                                  Quand on voit les magouilles, la crispation permanente sur l’autorité du pouvoir, le mépris répété de toute contestation, la guerre pour les postes, l’utilisation des fonds publics à des fins de capture d’un pouvoir personnel et la volonté continuelle de détruire les lois, comme les services, qui fondent l’égalité réelle des citoyens, menées par la bande UMP et acceptées par ce qui s’annonce comme « la gauche », on se dit qu’un grand changement fondamental est urgent.

                                  Par sa stature morale, la permanence des ses combat et sa dignité comme son intégrité, je suis persuadé que José Bové incarne cette nécessaire transformation sociétale.


                                  • candidat 007 (---.---.41.75) 26 janvier 2007 22:45

                                    quand j’étais jeune dans mon village, on téléphonait au presbytère pour faire chier les curés.

                                    On n’avait pas encore de blog, mais je crois que l’on représentait un cinquième pouvoir sans le savoir.

                                    Plus tard on a fait une association pour interpeler les élus sur les panneaux publicitaires de la ville et les crottes de chiens. Le cinquième pouvoir commençait à prendre consistance.

                                    maintenant , j’ai un blog , je ne vote plus. Je suis le cinquième pouvoir et j’interpelle les grands de ce monde enfin sarkosi, pour une histoire de panneaux d’affichage. Je suis sur Agoravox. Je suis de la famille des connecteurs. J’ai une grande messe a Paris au mois de Mars ou peut être on parlera du LIVRE . « LE CINQUIEME POUVOIR, naissance d’un cybercitoyen ».

                                    L’avenir est tracé ; une nouvelle aventure commence « sur les traces personnelles des présidentiables, en personne et de source sûre, sur le voiciWIKI ».


                                    • pense_bete (---.---.57.116) 26 janvier 2007 23:05

                                      ce n’est pas un article, c’est un tract ! j’attends autre chose que cela sur agoravox.


                                      • Gwendal (---.---.73.200) 26 janvier 2007 23:10

                                        Un contre pouvoir n’est pas un pouvoir. Lorsqu’on parle de pouvoir sans autre précision, il s’agit du pouvoir de contraindre, le Pouvoir. Le pouvoir de la presse, le pouvoir des juges, la liberté des blogueurs, ... sont au mieux des contre pouvoirs. Ils sont au Pouvoir, ce que des médailles en chocolat sont à la médaille d’or.

                                        Mais les amis du prince sont des flatteurs narcissiques. Bel oxymore n’est-ce pas ?


                                        • Gwendal (---.---.73.200) 26 janvier 2007 23:15

                                          je me commente parce que si j’attends que qq’un le fasse ici...

                                          Des flatteurs narcissiques, un prince qui veut tout et son contraire, ça baigne.

                                          Buffon disait : «  »Le style c’est l’homme … comprendre que le style c’est l’homme, c’est montrer que le style n’admet pas de contradiction intérieure. C’est bien cela, le fait de ne pas se contredire soi-même, qui permet de caractériser le génie, notamment par opposition au simple talent«  ».

                                          Le candidat à l’élection présidentielle qui hier promettait de « karcheriser les racailles », s’est fait doux comme un agneau, assure qu’il a changé, et se permet d’en appeler, avec des trémolos d’amour dans la voix, à Léon Blum, Jean Jaurès, Guy Môquet, au nom d’un « anti-communautarisme historique », un comble pour ce communautariste notoire.


                                        • candidat 007 (---.---.41.75) 26 janvier 2007 23:48

                                          Le cinquième pouvoir se fout comme de l’an 4O des « patrouilles citoyennes » qui se nichent dans son propre pouvoir".

                                          Vous pouvez donc commenter vos propres commentaires, et procéder ainsi à des « escouades autodestructices de vos propres patrouilles ». le cinquième pouvoir commence à se mordre la queue et c’est bon pour personne. Enfin je crois !

                                          D’ailleurs un blog appelle un contre-blog et « vice et versailles ». Mais heureusement, les connecteurs se reconnaîtront.J’en suis pas sûr.


                                        • candidat 007 (---.---.41.75) 26 janvier 2007 23:53

                                          je commente aussi mon propre commentaire du commentaire susdit qui se commentait lui même également.

                                          L’ennemi n’est pas au sein du cinquième pouvoir, l’ennemi est au dehors du cyberespace. Nous sommes tous « le peuple du connectage », et ceux du dehors n’y comprennent que couic à nos efforts patrouillesques.

                                          « pueblo unido connecticut vraincra »


                                        • Petit 27 janvier 2007 07:35

                                          Entendre que le pouvoir des juges est CONTRE-pouvoir est un CONTRE-sens.


                                        • Gwendal (---.---.73.200) 27 janvier 2007 10:45

                                          Vous n’avez rien compris à ce que j’ai dit.

                                          je constate une fois de plus, qu’il est impossible de faire appel au bon sens des sarko boys.

                                          Quand ils ne savent pas la couleur de l’intervention, quelqu’en soit le sens ils d’abstiennent. A bon entendeur ... smiley


                                        • Philippe (---.---.123.94) 27 janvier 2007 09:09

                                          J’ai lu avec intérêt tous les commentaires associés à l’article de Thierry Crouzet...

                                          A la différence de nombreux commentateurs, je suis d’Asnières et je participe à la grève des blogs asnièrois aujourd’hui. Je m’aperçois qu’il manque dans vos commentaires 2 dimensions : - la dimension action : un 5eme pouvoir qui parle sans agir ne sera jamais un 5eme pouvoir - la dimension locale : Un blog qui veut agir au dessus du niveau qu’il comprend et maitrise est suspect. La démocratie ne sera une réalité que lorsque l’on sera capable de la garantir au niveau local. Vouloir agir au niveaux supérieurs (département, région, pays, continent,...) présente de très forts risques d’être manipulé. Pour faire court la grève des blogs à Asnières, c’est 20 blogs locaux sur 25 qui ont rejoint le mouvement, c’est une demande très claire auprès de notre ministre de l’intérieur, responsable des libertés locales, président du Conseil Général, également président de l’UMP et candidat à la présidence de notre République pour qu’il condamne les atteintes au pacte républicain dans notre ville. Tout le reste n’est que littérature.

                                          Cordialement smiley

                                          Philippe (Asnierois.org)


                                          • Philippe (---.---.123.94) 27 janvier 2007 09:17

                                            Je réponds immédiatement au commentaire anonyme ci dessus : Cette personne connait-elle la réalité asniéroise pour en parler ainsi ? Si oui ce qu’elle dit est très grave ?

                                            Les panneaux libres à Asnières, c’est 3 équipes municpales qui patrouillent 24h/24 pour recouvrir dans la 1/2 heure toute tentative d’utilation libre des panneaux. Qui sont les fascistes ? colère Philippe


                                          • Philippe (---.---.123.94) 27 janvier 2007 09:19

                                            rectificatif le commentaire visé est ci dessous


                                          • Gwendal (---.---.73.200) 27 janvier 2007 10:51

                                            bizarre cette grève des blogs. Voulez-vous dire que ces (25) blogs travaillent pour Sarkozy ?

                                            Je n’ai jamais vu un travailleur indépendant faire grève pour les travailleurs de l’usine d’à coté.

                                            Soyez gentils, répondez à cette question. smiley


                                          • (---.---.221.198) 27 janvier 2007 09:10

                                            « la municipalité squattait les panneaux publics d’information »

                                            Effectivement, c’est vachement grave d’utiliser des panneaux public d’information pour faire des informations publics.

                                            La municipalité devrait détruire ces panneaux et qu’on en parle plus, puisque cela dérange quelques facistes démonteurs.


                                            • barba-papa (---.---.139.40) 27 janvier 2007 09:39

                                              qu’est ce qu c’est que ce soit disant « contre pouvoir citoyen » opposé aux elus locaux : les nouveaux gardes rouges ? encore une pseudo polemique gauchisante montee de toute piece ?


                                              • Gwendal (---.---.73.200) 27 janvier 2007 11:06

                                                «  »À Asnières, sous le règne du député-maire UMP Manuel Aeschlimann, c’est le Far West. Samedi 27 janvier, Nicolas Sarkozy aura l’occasion de dénoncer cette dérive du pouvoir. Le fera-t-il ?«  »

                                                Philippe (IP:xxx.x17.123.94) a dit le 27 janvier 2007 à 09H09 : «  »Un blog qui veut agir au dessus du niveau qu’il comprend et maîtrise est suspect. La …Vouloir agir au niveaux supérieurs (département, région, pays, continent,...) présente de très forts risques d’être manipulé. Pour faire court la grève des blogs à Asnières, c’est 20 blogs locaux sur 25 qui ont rejoint le mouvement, …«  »

                                                Je n’ai jamais vu un travailleur indépendant faire grève pour les travailleurs de l’usine d’à coté.

                                                Cette déclaration de Philippe est l’aveu que c’est pas moins de 25 à Asnières, qui travaillent pour Sarkozy. Avec l’argent de qui svp ?

                                                Soyez gentils, répondez à cette question.


                                                • Gwendal (---.---.73.200) 27 janvier 2007 11:08

                                                  > Sarkozy au pied du mur par Gwendal (IP:xxx.x9.73.200) le 27 janvier 2007 à 11H06

                                                  «  »À Asnières, sous le règne du député-maire UMP Manuel Aeschlimann, c’est le Far West. Samedi 27 janvier, Nicolas Sarkozy aura l’occasion de dénoncer cette dérive du pouvoir. Le fera-t-il ?«  » Philippe (IP:xxx.x17.123.94) a dit le 27 janvier 2007 à 09H09 : «  »Un blog qui veut agir au dessus du niveau qu’il comprend et maîtrise est suspect. La …Vouloir agir au niveaux supérieurs (département, région, pays, continent,...) présente de très forts risques d’être manipulé. Pour faire court la grève des blogs à Asnières, c’est 20 blogs locaux sur 25 qui ont rejoint le mouvement, …«  »

                                                  Je n’ai jamais vu un travailleur indépendant faire grève pour les travailleurs de l’usine d’à coté.

                                                  Cette déclaration de Philippe est l’aveu que c’est pas moins de 25 blogs à Asnières, qui travaillent pour Sarkozy. Avec l’argent de qui svp ?

                                                  Soyez gentils, répondez à cette question.


                                                • Le Croquant (---.---.210.130) 27 janvier 2007 11:13

                                                  Le « nouveau » Sarkozy : un Reagan déguisé en Jaurès

                                                  Nicolas Reyel samedi 27 janvier 2007

                                                  Chacun peine à y croire, tant la surprise est de taille : le candidat Sarkozy cherche à se présenter depuis son investiture à la mi-janvier comme l’héritier de Jaurès et de Blum ! Dans son discours d’investiture Porte de Versailles, c’est ainsi qu’il apostrophe la gauche : « Ma France, c’est celle des travailleurs qui ont cru à la gauche de Jaurès et de Blum et qui ne se reconnaissent pas dans la gauche immobile qui ne respecte plus le travail. Je veux leur tendre la main. ». Hier encore à Saint-Quentin, il répète à deux reprises « Je me sens l’héritier de Jaurès. » et affirme très sérieusement : « Oui je me reconnais dans Jaurès et Blum », avant de s’en prendre à François Hollande : « Monsieur Hollande, que je n’ai pas souvent entendu citer Jaurès, a dit : « c’est une captation d’héritage ! » Je ne sais pas ce que feraient Jaurès ou Léon Blum de nos jours (...). Et Monsieur Hollande ne le sait pas non plus ! ».

                                                  Depuis plusieurs mois déjà, le prétendant à la candidature UMP multipliait les emprunts assumés et affichés à l’héritage de la gauche, en ne cessant de présenter les socialistes d’aujourd’hui comme des « nouveaux conservateurs », qui auraient trahi les idéaux de gauche par leur supposé immobilisme. A ces manœuvres s’ajoutait aussi un recours systématique à la stratégie de triangulation, destinée à prendre le contre-pied du positionnement attendu et couper l’herbe sous le pied de la gauche (par exemple avec la suppression de la double peine).

                                                  Aujourd’hui, le malaise est grand : plutôt habile initialement, cette stratégie sombre aujourd’hui dans la caricature. La manœuvre est si visible qu’elle en devient contre-productive et prend une tournure provocante pour les sympathisants de gauche, et quelque peu méprisante pour des citoyens à qui le candidat impose cette mystification. On croyait M. Sarkozy et ses stratèges mieux avisés, on les connaissait plus inspirés. Comment le candidat lui-même, dont le flair politique est indéniable, peut-il se fourvoyer de la sorte ?

                                                  Rappelons d’abord en quelques lignes à quel héritage N. Sarkozy fait allusion, quel socle idéologique il prétend respecter et prendre pour inspiration. Certes, comme il l’a dit à Saint Quentin, « nul ne sait ce que Jaurès ferait dans la France d’aujourd’hui » : en revanche, les écrits de Jaurès sur le socialisme sont eux bien connus. Les Français attendent sans doute avec impatience la lecture que fait N. Sarkozy des paroles de son nouveau mentor Jean Jaurès. Ils se demandent par exemple très certainement si M. Sarkozy reprendrait à son compte ces mots de Jaurès en 1901 : « L’idée socialiste est claire et noble. Nous constatons que la forme actuelle de la propriété divise la société d’aujourd’hui en deux grandes classes, et que l’une de ces classes, celle des prolétaires, est obligée pour vivre, pour exercer en quelque mesure ses facultés, de payer une sorte de dîme à la classe capitaliste. ». Est-ce que le candidat de l’UMP s’approprierait les propos suivants de son nouveau maître à penser : « Toutes ces misères, toutes ces injustices et tous ces désordres viennent de ce qu’en fait une classe monopolise les moyens de production et de vie, et impose sa loi à une autre classe et à toute la société. Il faut donc briser cette suprématie d’une classe. Il faut affranchir la classe opprimée, et du même coup, la société tout entière . » ?

                                                  Après l’héritage, observons de plus près l’héritier. Et reconnaissons d’emblée que notre Jaurès des Hauts-de-Seine a un sens de la formule lapidaire bien plus abouti que son ancêtre de Carmaux. Jugeons-en plutôt : « J’ai contribué à décomplexer la droite française. » (Le Figaro Magazine, 2 septembre 2006) « Je suis pour la suppression des droits de succession » (Les Echos, 9 novembre 2006) « Le malheur c’est que quand on parle de flexibilité on a l’impression d’être le nouvel affameur du peuple. » (Les Echos, 9 novembre 2006) « Dire que si on n’aime pas la France, il vaut mieux la quitter n’a rien non plus de choquant. » (Jeune Afrique, 5 novembre 2006) « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi la droite ne cesse de s’excuser de ne pas être la gauche. » (Le Parisien, 28 mars 2006)

                                                  Sur les thématiques économiques sociales, les propos du faux Jaurès de Neuilly feraient se retourner le vrai Jaurès dans sa tombe : « Si la France a des problèmes de compétitivité, c’est parce qu’il y a des charges sociales et des impôts sur nos entreprises qui sont dus à un niveau effarant de dépenses publiques, on peut pas quand même dire que c’est parce qu’on est trop libéraux. » (Grand Jury RTL-Le Monde, 24 avril 2005) « Je ferai aussi des propositions pour réformer l’ISF dont certaines modalités constituent un obstacle à la compétitivité de notre pays. » (Libération, 19 juillet 2005) « Je propose qu’aucun Français ne paye en impôt plus de 50 % des revenus de son travail et que cet objectif ait une valeur constitutionnelle. » (Le Monde, 8 septembre 2005) « Or, dans ce que je crois qui sont mes valeurs, le sang qui coule dans mes veines, c’est le mérite, l’effort, la récompense, moi ça ne me choque pas un gros salaire. (Grand Jury RTL-Le Monde, 24 avril 2005) « Mais oui, parce que nous on a des syndicats trop politisés et donc engagés dans une action bien souvent partisane, ce qui fait que la majeure partie des salariés renonce à adhérer aux syndicats. » (LCI, 17 février 2005) « Je crois qu’il faut expliquer que la flexibilité peut être une chance. » (Europe 1, 11 avril 2006)

                                                  Chacun l’aura compris, la manipulation n’est pas sérieuse : les habits de Jean Jaurès et les paroles de Ronald Reagan ne font pas bon ménage. La manœuvre pourrait amuser si elle ne contribuait pas à ternir l’image que les Français se font de la politique. Confrontés à ce type de stratégie, comment les citoyens peuvent-ils accepter des sermons sur l’incivisme, leur manque de goût pour la chose publique, leur désintérêt de la politique ?

                                                  A l’évidence, le candidat Sarkozy veut masquer sa vraie nature, brouiller ses messages, tromper sur sa personnalité. Une fois investi, il prétend avoir changé, mais ce changement est sans fin. On assiste à un exercice de transformisme politique et idéologique des plus factices.

                                                  Ce spectacle de Saint-Quentin aurait pu être évité : assumé, il amène à d’autres interrogations, tout aussi inquiétantes. Quelles sont les raisons profondes de ce grand écart idéologique de l’un des candidats les plus ouvertement libéraux que la droite française ait jamais proposé aux Français ? Après avoir prôné la rupture et déclaré « J’ai contribué à décomplexer la droite française. », le candidat de l’UMP n’assume-t-il plus ses convictions de droite, son fond libéral ? Pourquoi cet empressement à changer : son « image d’avant », autrefois tellement vantée par les siens et mise en avant par lui-même, lui parait-elle inquiétante aujourd’hui ? Certaines phrases, dont l’écho résonne encore (« Dire que si on n’aime pas la France, il vaut mieux la quitter n’a rien non plus de choquant. », en novembre 2006), doivent-elles être effacées à jamais de la mémoire des Français ?

                                                  Mais dans l’immédiat, la question la plus pressante reste bien sûr la suivante : comment savoir quelle politique le candidat-ministre mettrait vraiment en œuvre s’il était élu, alors qu’il est se montre prêt à reprendre à son compte un étonnant méli-mélo idéologique, d’Arlette Laguiller à Jean-Marie Le Pen ?

                                                  L’homme est-il digne de la confiance des Français ? Après le discours de Saint-Quentin, le doute est permis.


                                                  • Gwendal JL (---.---.73.200) 27 janvier 2007 14:46

                                                    Voila un commentaire qui mériterait de figurer en Une. Bravo smiley


                                                  • caramico (---.---.227.229) 27 janvier 2007 14:34

                                                    Tu parles, ce que fait le copain de Sarko à petite échelle, gageons qu’on aura droit à ça au niveau national s’il est élu.

                                                    Le premier qui bouge... Demandez à l’ex de Paris Match ce qu’il en pense.


                                                    • Briseur d’idoles (---.---.168.52) 27 janvier 2007 15:03

                                                      Le propres des bourreaux c’est d’aimer les murs, comme Sarko !


                                                      • moebius (---.---.30.79) 27 janvier 2007 22:17

                                                        Le village Gaulois qui résiste c’est plutot Neuilly ? c’est petit (vraiment trés petit et si discret) mais avec la police et « le petit peuple » dans son camp ç’a impressionne. Qu’en pense l’est, le nord et le sud ? Et Paris n’en pense pas moins. Vous avez dit Astérix ? le petit qui résiste ?


                                                        • moebius (---.---.30.79) 27 janvier 2007 22:20

                                                          Nicolas a changé il ne fait plus peur, c’est Ségo qui, par son incompétence fait peur maintenant. Ben voyons ! whouaf, whouaf ! PLus les ficelles sont grosses et plus ont peu tirer dessus.


                                                        • Gary (---.---.98.2) 28 janvier 2007 00:03

                                                          Finalement, avec Sarkozy à la tête de l’UMP, rien de vraiment positif n’est sorti de la prétendue « réforme de la justice ». Quelle différence réelle entre tous ces politiques ?

                                                          Je trouve assez proche de la réalité un artice qui vien d’être mis en ligne dont voici un extrait :

                                                          http://blog.360.yahoo.com/quicalt

                                                          La réforme de la justice, grande absente de la campagne présidentielle

                                                          Ségolène Royal compte parmi ses conseillers Dominique Barella, secrétaire général de l’Union Syndicale des Magistrats jusqu’en octobre 2006 ; Nicolas Sarkozy semble avoir obtenu le soutien de Pascal Clément pour sa campagne présidentielle ; François Bayrou et Marie-George Buffet n’ont jamais voulu entendre parler de réforme de la Justice ; « plus à gauche », l’influence du Syndicat de la Magistrature, membre fondateur d’ATTAC, n’est sans doute pas négligeable... Quelles en sont les conséquences ? En tout cas, le sujet de la réforme de la Justice se trouve pour le moment absent de la campagne présidentielle. Comme si, à la fin des courses, quelqu’un avait demandé : « Les justiciables, combien de divisions ? »...

                                                          Dominique Barella, qui fut président de l’Union Syndicale des Magistrats jusqu’à son Congrès de Caen d’octobre 2006, apparaît dans la relation des membres de l’équipe de campagne présidentielle de Ségolène Royal d’après VSD du 24 janvier. VSD fait remarquer que, pour ce qui est de la Justice, la candidate du Parti Socialiste « brille par son mutisme ». Dominique Barella commente : « Comme tous les énarques politiques, il y a sans doute chez elle une certaine inculture juridique, mais elle attend son heure ». Etrange réponse, si on pense que, d’après sa biographie officielle, Ségolène Royal a choisi une affectation de juge administrative à sa sortie de l’ENA en 1980. A cette époque, elle avait 27 ans. Un âge auquel un maître de conférences universitaire pouvait être un chercheur confirmé titulaire d’un doctorat d’Etat, l’équivalent de l’actuelle habilitation à diriger des recherches. Et les énarques sont, nous dit-on, les super-cracks du pays. Wikipédia nous apprend également qu’en 1994 l’intéressée « passe le concours d’avocat au barreau de Paris tout en siégeant à l’Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entre au cabinet Teitgen ». Dans un cabinet si prestigieux, pouvait-on concevoir des avocats juridiquement incultes ?

                                                          Mais peut-être que le message de Dominique Barella est ailleurs. Les lois et décrets sur la Justice devraient-ils être avant tout l’affaire des magistrats professionnels, plutôt que des citoyens ? C’est en réalité la ligne suivie depuis une bonne décennie. Et l’Union Syndicale des Magistrats s’était clairement opposée à des propositions de réforme envisagées il y a quelques mois.

                                                          Quant à Marie-George Buffet, son silence en la matière n’est pas une surprise. La presse proche du Parti Communiste a toujours soutenu les syndicats de magistrats et s’est déclaré opposée à une réforme de la Justice française. Cette thématique n’apparaît tout simplement pas parmi les « vraies priorités des Français » dont parle L’Humanité du 23 janvier. Même silence dans l’ensemble de la « gauche de la gauche », où le membre fondateur de l’association ATTAC qu’est le Syndicat de la Magistrature bénéficie d’une écoute certaine. Et, côté UDF, la situation n’est guère différente, les problèmes de la justice se réduisant à peu de chose près pour ses dirigeants à une question de moyens.

                                                          L’occasion pour l’UMP de s’emparer du débat ? Pas le moins du monde. Le ralliement de Pascal Clément à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy semble s’être accompagné d’un véritable enterrement de ce dossier, au bénéfice des revendications de la magistrature.

                                                          Rappelons que non seulement les projets de loi 3391 et 3393 adoptés par l’Assemblée Nationale en première lecture ont peu à voir avec les attentes des justiciables, mais des mesures inattendues et très contestables y ont été discrètement introduites. Elles tendent notamment à limiter l’accès des citoyens à la justice pénale et à affaiblir le rôle de cette dernière, sous prétexte d’un « encombrement des cabinets d’instruction » . Médias et politiques sont restés discrets. Le vote de la loi sur l’équilibre de la procédure pénale a eu lieu avec très peu de parlementaires présents (vingt-neuf, dont vingt-trois voix pour), sans aucune voix contre. L’avis de citoyens et justiciables n’a guère été sollicité, alors que Pascal Clément déclarait sur ces dispositions : « Ce sont les magistrats... qui ont souhaité cette réforme : qu’on leur fasse confiance, ce sont des professionnels ! Ils sont déjà submergés de travail toute la journée, ils n’ont pas à être victimes de procédures dilatoires ».

                                                          Dans un Parlement où siègent, théoriquement, les représentants des citoyens, ce sont donc les « professionnels » de la Justice qui imposent leur loi. Il faudrait, semble-t-il, « leur faire confiance »... Où sont passées la séparation des pouvoirs et la souveraineté du peuple ? Et que devient le rôle pacificateur et modérateur de la Justice, destiné à éviter que la force et la violence se substituent au droit ?

                                                          Pas une seule voix de député contre ce que l’on pourrait à juste titre appeler la contre-réforme Clément. Il y a donc eu consensus entre les grandes formations parlementaires, dans un sens favorable aux revendications des magistrats et contraire aux souhaits exprimés par des justiciables « de base ». C’est ce même consensus que l’on retrouve à présent avec le lourd silence de la campagne électorale sur les problèmes de la Justice française. Mais c’est aussi la preuve que le sujet dérange vraiment.

                                                          (...)


                                                          • Xavier (---.---.100.22) 28 janvier 2007 11:16

                                                            Evidemment, comme Clément soutenait à fond les lobbies de la magistrature, l’alliance Sarkozy - Clément devait marquer un sacré retour de manivelle dans la position de l’UMP par rapport aux questions de Justice.

                                                            Où sont passés les Houillon, Fenech, Hunault... ? Ils ont baissé le ton et se sont bien rangés. Fallait s’y attendre. Dommage pour ces assos de justiciables qui ont essayé de tirer quelque chose de l’UMP.


                                                          • RJ (---.---.199.3) 28 janvier 2007 11:30

                                                            Pour que les politiques puissent oser réformer la justice dans un sens opposé au bon vouloir des magistrats, il faudrait déjà que leur propre gestion des affaires publiques soit irreprochable. Mais, justement, le monde politique français est submergé d’affaires, à « droite » comme à « gauche ».

                                                            Sur Aeschlimann, voici pour rappel un bout de dépêche de la fin août :

                                                            Jeudi 31 aout 2006, 19h10

                                                            Le député-maire UMP d’Asnières, Manuel Aeschlimann, mis en examen

                                                            NANTERRE (AFP) - Le député-maire UMP d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) Manuel Aeschlimann a été mis en examen dernièrement pour complicité de favoritisme dans l’attribution d’un marché public dans sa commune, a-t-on appris jeudi de source municipale.

                                                            Conseiller politique chargé du suivi de l’opinion publique à l’UMP, ce proche du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a été mis en examen par lettre recommandée avec accusé de réception fin juin, a confirmé le parquet de Nanterre.

                                                            M. Aeschlimann bénéficie en tant que député de l’immunité parlementaire et ne peut faire l’objet d’un contrôle judiciaire...


                                                          • Manu (---.---.194.230) 28 janvier 2007 12:08

                                                            Evidemment, c’est un peu difficile pour tous ces partis politiques d’aller donner des leçons aux juges, du moment qu’ils n’ont pas forcément eux-mêmes les gonades très propres.

                                                            Il vient d’y avoir il y a un mois le jugement très tardif sur l’affaire des magouilles électorales de Paris, où la fraude a été constatée et le sénateur UMP Philippe Dominati a été condamné à six mois de prison avec sursis :

                                                            http://www.liberation.fr/actualite/societe/224608.FR.php?rss=true

                                                            Et, matière mises en examen, en voici une autre :

                                                            Un député UMP de la Moselle mis en examen pour « escroquerie »

                                                            AFP, le 16/01/2007 à 05:05

                                                            Denis Jacquat, député (UMP) de la 2e circonscription de la Moselle, a confirmé mardi qu’il avait été mis en examen pour, notamment, escroquerie, abus de confiance et recel.

                                                            « Cette mise en examen remonte à plusieurs mois », a précisé son avocat, Me Angel Cossalter, en confirmant les chefs d’inculpation révélés par Le Républicain Lorrain (RL) dans son édition de mardi.

                                                            Selon le journal, M. Jacquat, 62 ans, est soupçonné d’avoir utilisé à des fins politiques une partie du personnel et des moyens matériels de l’Association mosellane d’aide aux personnes âgées (Amapa) dont il fut le président jusqu’en juillet 2005.

                                                            Le parlementaire, élu pour la première fois en mars 1986, aurait créé, sous le couvert de l’Amapa, des emplois fictifs utilisés pour son activité parlementaire et fait imprimer et mettre sous pli des tracts politiques, rapporte le RL.

                                                            (...)


                                                          • (---.---.198.153) 28 janvier 2007 12:30

                                                            Et celle-ci, qui paraît assez grosse, est à la santé du PS :

                                                            http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070114.OBS6962/bernar d_granie_ps_ecrouepour_corruption.html?idfx=RSS_politique

                                                            FOS-SUR-MER

                                                            Bernard Granié (PS) écroué pour corruption

                                                            NOUVELOBS.COM | 14.01.2007 | 17:06

                                                            Bernard Granié, élu PS de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) a été écroué après sa mise en examen pour « corruption passive et trafic d’influence ».

                                                            Bernard Granié, élu socialiste de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), a été écroué après avoir été mis en examen pour « corruption passive et trafic d’influence » dans le cadre de l’attribution de marchés publics, a indiqué samedi 13 janvier le parquet d’Aix-en-Provence.

                                                            La brigade financière de Marseille avait placé Bernard Granié en garde à vue après avoir été saisie par le parquet d’Aix.

                                                            Il a été mis en examen samedi des chefs de « corruption passive et trafic d’influence commis par une personne exerçant une fonction publique et atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics », a précisé le procureur de la République d’Aix-en-Provence Olivier Rothé.

                                                            (...)


                                                          • (---.---.198.153) 28 janvier 2007 12:35

                                                            Ou encore :

                                                            http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17862

                                                            Ordures et corruption

                                                            par Hélène Constanty

                                                            Bernard Granié, candidat socialiste aux législatives dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône et président du comité de soutien à Ségolène Royal dans ce département, est incarcéré à la prison des Baumettes depuis le 13 janvier. L’adjoint au maire de Fos-sur-mer, président du syndicat d’agglomération nouvelle Ouest Provence (SAN), qui regroupe les communes de Fos-sur-mer, Istres, Miramas, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Grans et Cornillon, a été mis en examen pour « corruption passive et trafic d’influence » : il est soupçonné d’avoir favorisé l’attribution d’un marché de traitement des déchets à Provence Recyclage, une grosse firme de la région. Le patron de Provence Recyclage, Gérard Calvière, a été mis en examen pour « corruption active et recel » et a lui aussi écroué.

                                                            Cette affaire est intéressante à plusieurs titres.

                                                            * D’abord, parce que Bernard Granié n’en est pas à son coup d’essai. Voici ce qu’écrivaient à son propos Bruno Fay et Laurent Ollivier, auteurs du Casier judiciaire de la République (Ramsay, 2002) : « Poursuivi pour escroquerie et prise illégale d’intérêt pour avoir favorisé l’achat d’un hôtel Frantel par la commune de Fos-sur-mer, en acceptant une surévaluation des travaux. Mis en examen le 20 avril 1995 pour ingérence, abus de biens sociaux et recel dans le cadre de la société Lavauto et une entreprise de location de voitures dont la gestion était confiée à sa femme et à son fils. Jugé devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence en janvier 2000. Condamné le 22 mars 2000 à dix-huit mois de prison avec sursis, 300 000 F d’amende et cinq ans de privation de ses droits civiques. Le 12 avril 2001, il a été relaxé par la cour d’appel d’Aix-en-Provence ». Exclu du PS en mars 2000, Bernard Granié avait été réintégré en mai 2001. Son passé ne l’a pas empêché d’être investi par le PS pour 2007...

                                                            * Ensuite, parce qu’en toile de fond de cet épisode judiciaire, apparaît le scandale des ordures ménagères de Marseille. Tout le monde a vu, un jour ou l’autre, des images de cette immense décharge d’Entressen, dans la plaine de la Crau, survolée par des nuées de goélands, dans laquelle les camions-poubelle de Marseille déchargent leur cargaison depuis des années, en attendant une solution écologiquement plus viable. L’entreprise chargée d’évacuer les ordures marseillaises et de les répandre sur la colline n’est autre que Provence Recyclage, présidée par Gérard Calvière ! La plus grande décharge d’Europe doit impérativement fermer et un incinérateur être construit, sur la commune de Fos-sur-mer. Mais les travaux ont pris du retard en raison de l’opposition farouche des élus du syndicat Ouest Provence, menés par... Bernard Granié.

                                                            On aimerait savoir ce que Ségolène Royal pense de cette affaire, non ?


                                                          • GH (---.---.43.45) 29 janvier 2007 07:41

                                                            Tout compte fait, pourquoi politiques et médias ont-ils accepté de parler d’Outreau, alors que c’est l’exemple même des affaires que l’on étouffe au quotidien ? Ne cherchait-on pas un autre but ? Par exemple, « garantir les droits de la défense » à multinationales et financiers.

                                                            Lire :

                                                            http://marseille.indymedia.org/news/2006/04/5727.php

                                                            Outreau n’est pas une affaire de blanchiment d’argent

                                                            par Justiciable Mardi, Avr. 25, 2006 at 2:10 PM

                                                            [email protected]

                                                            Dans la pratique, les « droits de la défense » ne sont pas les mêmes pour tous...

                                                            www.geocities.com/justiciable_fr

                                                            Le bâtonnier de Paris, Yves Repiquet, a récemment évoqué la question des droits de la défense dans des termes dont le « petit justiciable » peut, pour le moins, se sentir assez éloigné.

                                                            La rubrique « Les rencontres du Bâtonnier » sur le site de l’Ordre des Avocats de Paris nous apprend, à l’adresse :

                                                            http://www.avocatparis.org/new/gpublic/rencontres/9_10_18_19.asp

                                                            que, lors d’une rencontre avec « quelques 130 confrères » :

                                                            « Interrogé sur les Droits de la Défense qui sont régulièrement remis en cause [par] le législateur (national et européen) notamment par la mise en place de la déclaration de soupçon, le Bâtonnier a rappelé qu’il mène depuis longtemps un combat pour inverser la tendance et qu’il continuera à se battre avec l’aide et le soutien de ses confrères. »

                                                            Le bâtonnier a déclaré à ce sujet :

                                                            « La profession doit se mobiliser pour expliquer aux pouvoirs publics que les avocats ne sont pas utilisables dans la lutte contre le blanchiment : si un avocat soupçonne une activité illicite, il doit s’abstenir de traiter le dossier et non dénoncer ».

                                                            et, après cette phrase, la rubrique précise que :

                                                            « Pour conclure le Bâtonnier a toutefois souligné que depuis l’affaire dite d’Outreau les hauts magistrats ont pris conscience de la nécessité d’instaurer une culture de la défense dans la formation des juges.... Affaire à suivre.. »

                                                            Mais, dans la réalité, quel rapport entre la question des droits de la défense dans l’affaire d’Outreau et dans les affaires de blanchiment d’argent ???. Les personnes soupçonnées de délits économiques sont sauf de rares exceptions riches et influentes, et peuvent s’offrir les meilleurs avocats : rien à voir avec les innocents du procès d’Outreau injustement poursuivis et incarcérés. Une nuance essentielle, mais qui apparemment n’a bénéficié d’aucun droit de cité dans cette rubrique de l’Ordre des Avocats de Paris.

                                                            Justiciable [email protected] http://www.geocities.com/justiciable_fr


                                                          • GH (---.---.43.45) 29 janvier 2007 07:42

                                                            « On aimerait savoir ce que Ségolène Royal pense de cette affaire, non ? »

                                                            Et son conseiller de campgne présidentielle Dominique Barella, qu’en pense-t-il ?


                                                          • Jean (---.---.0.175) 28 janvier 2007 09:18

                                                            Je ne veux surtout pas prendre parti pour Aeschlimann que je ne connais pas ou encore moins Sarkozy, je ne m’interesse pas non plus aux problemes de panneaux d’affichage de la mairie de Neuilly.

                                                            Par contre en consultant les comptes de Mayetic :

                                                            http://www.societe.com/cgi-bin/bilan?bil=404115180200412317404115180200312317

                                                            on s’appercoit tres rapidement que cette societe a des difficulté financieres des 2004, apres une premiere levee de fond de plus de 2ME sont chiffre d’affaire ne fait que de baisser sur les 4 dernieres années jusqu’a 2004. Les dettes de la societe Mayetic passe de 1.3ME a 2.7ME pour un chiffre d’affaire de 1.1ME en 2004. J’imagine, et ca c’est mon avis, que les objectifs n’ont pas été atteint, et que l’actionnaire CDC s’est naturellement retiré en conséquence de cet echec. C’est d’usage, normal et en plus appreciable puisque les fonds de CDC sont en partie ceux des contribuables.

                                                            Dire que c’est la municipalité qui est responsable de l’echec de cette societe, ca me semble inexacte et abusif.

                                                            Peut-etre que Beauregard aurait mieux fait de s’occuper de ses comptes et du developpement de sa societe plutot que de faire de la politique, il ne faut pas tout mélanger !



                                                              • Thierry Crouzet Thierry Crouzet 28 janvier 2007 16:13

                                                                Parce que j’essaie de répondre de façon groupé à tout le monde... c’est la seule façon de pas rester connecté à Agoravox 24h non stop après chaque article publié.


                                                              • travailleur exploité (---.---.146.118) 28 janvier 2007 20:32

                                                                Y’en a qui ne comprennent pas , sur Avox, que certains bossent !


                                                              • benoit (---.---.102.26) 28 janvier 2007 18:15

                                                                j’ai du mal à comprendre le problème ... car il n’y a rien dans cet article, comme problème, a part les panneaux d’affichages ... un peu mince ...


                                                                • Philippe (---.---.235.165) 28 janvier 2007 20:12

                                                                  C’est sur que si on résume le problème d’Asnières à un simple problème d’affichage c’est un peu léger...

                                                                  Mais c’est bien plus grave.Asnières est devenu un avant goût de la « France d’Après ».

                                                                  Si vous vouler en savoir plus je vous conseil de vous connecter sur www.asnierois.org (rubrique liberté d’expression entre autres...)

                                                                  cdlt


                                                                • manière forte (---.---.146.118) 28 janvier 2007 18:17

                                                                  Y’a plus qu’à le fusiller !


                                                                  • adage populaire (---.---.146.118) 28 janvier 2007 20:53

                                                                    La vie sans la bonté, c’est la terre sans soleil. (Dépèche AP)


                                                                    • candidat 007 (---.---.41.75) 28 janvier 2007 20:56

                                                                      cet article c’est rien.

                                                                      - des gens se téléphonent, se « mailent » plutôt et décident d’aller barbouiller des panneaux d’affichage.

                                                                      - comme c’est grave, !!! ils font la grève des blogs . allons bon, c’est quoi ça ? Qu’est-ce que ça veut dire grève des blogs !! ils ferment leurs blogs ? c’est la meilleure du CINQUIEME POUVOIR, ça !!

                                                                      Ils feraient mieux d’aller au conseil municipal , gueuler un bon coup.


                                                                      • Philippe (---.---.235.165) 28 janvier 2007 21:39

                                                                        Pour te la faire courte...Tu crois peut-être qu’on assiste pas au conseils municipaux. On assiste à tous les conseils municipaux et on en assure la retranscription pour les citoyens.

                                                                        Pour l’instant on avait pas la technique pour faire des podcast depuis peu on s’est équipé on commence à sortir des vidéos (voir affaire chavanon sur www.asnierois.org )

                                                                        On t’invite au prochain conseil municipal tu ne seras pas déçu du voyage. Si tu l’ouvres, pan !!! Un huissier assiste à tous les conseils municipaux pour noter toute intervention du public (interdit) et faciliter les assignations...

                                                                        Bref tout n’est pas aussi simple, ni aussi idyllique que tu pourrais le penser.

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