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Accueil du site > Tribune Libre > Téléphonie mobile : trafic d’influence à l’OMS ?

Téléphonie mobile : trafic d’influence à l’OMS ?

Opérateurs, fabricants de téléphones portables, pouvoirs publics : tout le monde, sans exception, se réfugie derrière les sacro-saintes recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de rayonnement électromagnétique. Mais l’OMS est-elle vraiment si neutre et objective que cela ?

Noyautage, lobbying intensif, trafic d’influence, financement intéressé... : en juillet 2000, un comité d’experts indépendants mandaté par l’OMS publiait une bombe de 260 pages détaillant par le menu les sombres tactiques utilisées par les cigarettiers pour miner les campagnes antitabac de l’OMS. Au même moment, pour désamorcer le scandale, l’agence onusienne émettait 15 pages de recommandations afin qu’à l’avenir son travail ne soit plus jamais sapé de la sorte par des intérêts industriels. Mais aujourd’hui, l’OMS a-t-elle réellement tiré les leçons du passé ? De plus en plus de monde en doute.

Ces dernières années, l’étau de la suspicion s’est notamment resserré autour d’un homme qui, jusqu’il y a peu, détenait un pouvoir considérable. Si le nom de Mike Repacholi n’évoque rien pour le commun des mortels, il donne par contre de l’urticaire à de nombreux scientifiques ainsi qu’aux associations militant pour l’instauration de normes d’émissions électromagnétiques plus sévères.

Pétition et lettre ouverte

Physicien et docteur en biologie, Mike Repacholi a été ces dix dernières années le coordinateur du Projet international pour l’étude des champs électromagnétiques (ou « projet CEM »), lancé par l’OMS en 1996. Son rôle ? Celui de « supersecrétaire » chargé de coordonner des programmes de recherche dans le monde entier afin d’évaluer les éventuels risques sanitaires liés aux lignes à haute tension, antennes relais et autres GSM. Sur la base des résultats scientifiques obtenus, l’OMS émet alors des recommandations mondiales de santé publique.

Or les détracteurs de M. Repacholi lui reprochent d’avoir systématiquement évacué ou minimisé les études « dérangeantes » pour l’industrie, impliqué celle-ci dans le processus de décision, écarté des scientifiques de renom des groupes d’experts réunis par ses soins à l’OMS, mais aussi d’avoir été très timoré dans ses recommandations de santé publique et d’avoir fait financer « son » projet CEM en grande partie par les industriels de la téléphonie mobile. En caricaturant à peine, l’homme est accusé, ni plus ni moins, d’avoir pédalé pendant dix ans pour l’industrie.

Une pétition internationale a circulé, l’an dernier, pour réclamer sa tête. Sans résultat. En juillet dernier, sauvé par l’âge légal de la retraite, M. Repacholi a quitté l’agence onusienne par la petite porte. Ce qui n’a pas empêché six ONG françaises d’adresser, en octobre et en décembre derniers, deux lettres ouvertes à la direction générale de l’OMS pour qu’elle diligente au plus vite une enquête sur les agissements suspects de M. Repacholi durant son mandat.

Expert judiciaire pour l’industrie

« Le projet CEM était corrompu dès le départ, estime Andrew Marino, professeur de biologie cellulaire au Centre des sciences de la santé de l’université de Louisiane (Etats-Unis). Michael Repacholi était connu depuis plus de six ans comme consultant rémunéré et porte-voix des compagnies responsables de générer de la pollution électromagnétique. » Ce qui est sûr, c’est que M. Repacholi a été embauché par une compagnie d’électricité australienne, en 1990, pour témoigner comme expert en sa faveur dans un procès intenté par des fermiers de Nouvelle-Galles du Sud opposés à l’installation d’une ligne à haute tension sur leurs terres. Fin 1995, quelques mois avant de prendre la tête du projet CEM à l’OMS, M. Repacholi s’est à nouveau complaisamment prêté à ce petit jeu. Pour le compte de l’opérateur de téléphonie mobile néo-zélandais BellSouth, cette fois. Il s’agissait alors d’argumenter en faveur de l’opérateur contre des riverains de Christchurch opposés à l’implantation d’une antenne relais à 70 mètres d’une crèche...

Deux ans plus tard, M. Repacholi « a également tout fait pour minimiser et étouffer les résultats fracassants d’une étude réalisée sur des souris transgéniques en Australie, se souvient Etienne Cendrier de l’association Robin des toits. Cette étude, réalisée en double aveugle, montrait un risque de tumeur doublé lorsque les souris étaient exposées deux heures par jour, durant 18 mois, au rayonnement d’un GSM. » Ces souris, génétiquement modifiées pour développer facilement des tumeurs, sont couramment utilisées en recherche pour « gagner du temps », afin d’anticiper les effets d’un médicament ou d’un facteur environnemental qui, normalement, n’apparaîtraient qu’après de nombreuses années. Coordonnée par M. Repacholi dès 1993, cette recherche menée à l’Hôpital royal d’Adelaïde fut à l’époque financée par l’opérateur australien Telstra.

Selon le journaliste scientifique Stewart Fist, qui a suivi cette affaire de très près pour le quotidien The Australian, les coauteurs de cette étude explosive lui ont assuré à l’époque qu’elle avait été refusée par les prestigieuses revues scientifiques Nature et Science pour des raisons « politiques » - Science justifiant son refus en arguant qu’une telle publication « créerait la panique ». D’après M. Fist, ces revues de premier plan auraient toutes utilisé l’argument selon lequel les résultats devaient d’abord être répliqués. Le protocole de recherche était pourtant solidement ficelé et les résultats hautement significatifs sur le plan statistique (p > 0.01). Ce qui n’a pas empêché M. Repacholi de qualifier à plusieurs reprises ces résultats de « non concluants et insignifiants ».

De curieux revirements

Louis Slesin, chimiste physicien, docteur en sciences environnementales du MIT et rédacteur en chef de la lettre spécialisée Microwave News, blâme quant à lui M. Repacholi pour ses nombreux revirements au cours de son mandat. « En février 2003, à Luxembourg, le coordinateur du projet CEM a annoncé qu’il existait désormais “suffisamment de preuves” pour préconiser des politiques préventives notamment en matière de rayonnements radiofréquence et micro-ondes [ceux de la téléphonie mobile, NDLR]. Or, quelques semaines plus tard, il est revenu sur cette position sans la moindre justification. »

Autre exemple ? A Ottawa, en juillet 2005, M. Repacholi déclare à la presse que « l’OMS recommande que les enfants utilisent des kits mains libres ». Mais peu après, il réaffirme une position antérieure de l’OMS selon laquelle « les données scientifiques actuelles ne montrent aucun besoin de prendre la moindre précaution particulière en matière d’utilisation des téléphones portables ».

Louis Slesin reproche également à M. Repacholi d’avoir favorisé l’industrie, en impliquant celle-ci dans la prise de décision au sein même de l’OMS. Le 3 octobre 2005, un groupe d’experts s’est réuni à Genève pour finaliser un document établissant des Critères de santé environnementale pour les champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence. Louis Slesin a révélé que l’industrie avait « joué un rôle majeur à chaque étape du développement » de ce texte.

« Des documents montrent que Leeka Kheifets [alors collaboratrice de M. Repacholi, NDLR] a joué un rôle central dans la rédaction de l’avant-projet. » Or Mme Kheifets, professeure d’épidémiologie à l’université de Californie de Los Angeles, travaille depuis longtemps pour l’Institut de recherche de l’industrie électrique étasunienne (EPRI), même si son curriculum vitæ académique se garde bien de le mentionner. Il indique juste qu’en 1995 et 1996, elle a reçu le Performance Recognition Award décerné par l’EPRI. En 2005 pourtant, l’année même où Mme Kheifets a contribué à l’avant-projet de texte pour l’OMS, elle a dévoilé au journal Environmental Health Perspectives que l’EPRI avait financé ses travaux, et au British Medical Journal qu’elle travaille pour l’EPRI et qu’elle est consultante pour l’industrie électrique.

Selon Louis Slesin, Mme Kheifets a préparé l’avant-projet avec l’aide, entre autres, de trois représentants de cette même industrie. L’avant-projet a ensuite été envoyé à un grand nombre d’experts, comme cela se fait habituellement, afin de recueillir leurs commentaires. Parmi eux, cinq représentants de l’industrie électrique ont eu tout le loisir de remettre en question les passages gênants pour les intérêts du secteur qui les emploie.

Pas d’observateurs indépendants

Par ailleurs, le 3 octobre 2005 à Genève, lors de cette fameuse réunion du groupe d’experts (indépendants) chargés de finaliser les Critères de santé environnementale, huit représentants de l’industrie électrique ont été invités par M. Repacholi en tant qu’« observateurs ».

Aucun autre observateur (syndicat, association de consommateurs ou ONG écologiste, par exemple) n’a par contre été convié à cette réunion. « Grâce à Repacholi, concluait Slesin en octobre 2005, l’industrie électrique a été et continue d’être un partenaire à part entière dans la rédaction de ce document - un texte qui sera la position officielle de l’OMS sur les champs électromagnétiques pour les années à venir. Le plus déconcertant, c’est que personne à l’OMS ne pense qu’il fait quoi que ce soit de mal. »

Mais peut-être est-ce parce que l’OMS ne finance pas le projet CEM. En effet, M. Repacholi était contraint de réunir lui-même son budget de fonctionnement (tout comme Mme van Deventer aujourd’hui). Comme il l’a expliqué lors d’une réunion à Istanbul, en 2004, « le projet CEM peut recevoir des fonds de n’importe quelle origine via l’Hôpital royal d’Adelaïde, un intermédiaire établi avec l’accord du département juridique de l’OMS en vue de rassembler les fonds pour le projet ». Peut-on dès lors légitimement lui en vouloir d’être allé chercher l’argent là où il le trouvait, c’est-à-dire en grande partie chez les industriels du portable ? Une question à retourner à l’administration centrale de l’OMS et à son service juridique, qui ont autorisé ce curieux mécanisme de financement que Slesin n’hésite pas à assimiler à du « “blanchiment” » d’argent industriel.

Plus de 40% du budget financé par l’industrie du portable

Si officiellement le projet CEM « est financé uniquement par des contributions extra-budgétaires venant des pays et agences participantes », il est établi qu’il reçoit chaque année - depuis 2005 en tout cas - plus de 150.000 $ du Mobile Manufacturers Forum (MMF), le lobby des fabricants de portables basé boulevard Reyers à Bruxelles. Contacté par le magazine belge Imagine, Michael Milligan, secrétaire général du MMF, se borne à rappeler que les versements se font « en accord avec les demandes de l’OMS et via la procédure agréée et mise en place par celle-ci ». Il se félicite par ailleurs de « l’expertise de l’OMS, particulièrement en ce qui concerne l’information qu’elle produit et qui repose sur une science d’excellente facture ».

La GSM Association (GSMA), l’autre lobby de l’industrie, qui regroupe près de 700 opérateurs dans 213 pays, contribue également au budget constitué par M. Repacholi et, aujourd’hui, par Mme van Deventer. « La GSMA fournit 50.000 € par an depuis la fin des années 1990, précise son porte-parole David Pringle. Cette somme s’est élevée à 150.000 € en 2005 et 2006. Nous revoyons le montant chaque année, mais nous prévoyons de continuer à soutenir cet important travail au même niveau de financement dans le futur. » Pringle précise en outre que la GSMA « ne joue aucun rôle au sein du Comité consultatif indépendant qui fait le point sur les activités du projet CEM de l’OMS ».

D’autres groupes d’intérêts financent également le projet CEM. Ainsi, la FGF, une association « indépendante » largement financée par l’industrie de la téléphonie mobile allemande, subventionne le projet à concurrence de 15.000 € par an. Au total, il s’avère que l’industrie du mobile a financé, à elle seule, plus de 40% du budget du projet CEM de l’année fiscale 2005-2006 - lequel s’élevait à 725.000 $. Cette proportion de financement industriel ne tient évidemment pas compte du possible soutien financier de l’industrie électrique.

« Si ce n’est pas une violation des règles de l’OMS, c’est certainement une violation de l’esprit des règles », s’indigne Louis Slesin, qui s’interroge comme beaucoup de monde sur l’indépendance réelle de M. Repacholi durant son mandat à la tête du projet CEM. Slesin souligne d’ailleurs que les seuils d’exposition prônés par l’OMS ne sont pas suivis par plusieurs pays. « Mike veut nous faire croire qu’il est la voix de la raison, mais en réalité ce sont ses positions qui sont déphasées par rapport à celles de nombreux gouvernements nationaux. La Chine, l’Italie, la Suisse, la Russie et le Luxembourg ont tous adopté des limites d’exposition préventives - rejetant directement les appels de Mike pour harmoniser les standards de rayonnement. De plus, des commissions d’experts en Angleterre, France, Allemagne, Belgique, Irlande, Suède, Autriche, Russie et Taiwan ont toutes émis des avis décourageant les enfants d’utiliser des téléphones mobiles. »

Un retraité très actif

Depuis sa retraite française d’Aix-les-Bains, au bord du Lac du Bourget, Mike Repacholi se contente de discréditer son principal détracteur. « Je ne me préoccupe pas des commentaires de Slesin car il ne me contacte jamais pour valider ses informations, nous écrit-il. Ses articles n’ont donc aucune crédibilité. Il a publié tellement d’informations erronées. Assurément, les scientifiques dont l’opinion m’importe n’accordent aucune foi à ses écrits. Il a eu l’occasion de se montrer utile dans le domaine des champs électromagnétiques mais a échoué lamentablement. »

Présidente du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM) et cosignatrice de la lettre ouverte à la direction générale de l’OMS, Michèle Rivasi estime au contraire que Louis Slesin est un « lanceur d’alerte » susceptible de secouer le cocotier genevois. « J’espère vraiment qu’Emilie van Deventer, qui remplace Repacholi, témoignera de plus de vigilance dans le choix des experts et qu’elle associera à l’avenir la société civile dans la prise de décision. Ayant effectué de nombreuses mesures dans des habitations exposées aux antennes relais, je suis convaincue - et je suis loin d’être la seule - que nous sommes à l’aube d’importants problèmes de santé publique. »

Depuis sa mise à la retraite, M. Repacholi n’est pas resté inactif. Bien au contraire. Renouant avec un vieil atavisme, il ne s’est pas privé de « consulter » pour l’industrie électrique étasunienne. Le 26 octobre 2006, soit moins de quatre mois après son départ de l’OMS, l’homme témoignait pour le compte de la Connecticut Light and Power Co. et de la United Illuminating Co. afin d’influencer le Conseil chargé du choix des implantations des lignes à haute tension dans l’Etat du Connecticut. Cette instance publique est actuellement en train d’harmoniser les normes d’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les lignes à haute tension.

L’exposé de M. Repacholi visait à montrer que les normes en vigueur sont trop strictes et qu’il serait scientifiquement fondé de les assouplir, minimisant au passage les nombreux résultats d’études montrant que le risque de leucémie infantile est accru à proximité des lignes à haute tension. Pour appuyer son audition, M. Repacholi n’a pas hésité à exploiter de façon douteuse des documents de travail de l’OMS non encore finalisés. En effet, pas moins de six coauteurs de ces textes lui ont reproché d’avoir déformé certaines conclusions ou d’en avoir présenté des extraits de façon partiale et trompeuse.

Nul ne sait combien d’argent M. Repacholi a touché pour réaliser son rapport d’expertise de 56 pages. Deux autres consultants ayant récemment travaillé pour les deux mêmes compagnies électriques ont tous deux été rémunérés au tarif de 400 $/heure.

Un rapport de l’OMS « appauvri »

Quelques jours après cette « pige » pour l’industrie électrique, l’ex-haut fonctionnaire de l’OMS se retrouvait au centre d’une polémique médiatique. En Angleterre, cette fois, dans une enquête sur les armes à uranium appauvri (UA) réalisée par Angus Stickler, journaliste à la BBC. Sur les ondes de Radio Four, le Dr. Keith Baverstock, professeur en sciences de l’environnement de l’université de Kuopio (Finlande) et ex-directeur du service de radioprotection du Bureau européen de l’OMS, accusait son ancien supérieur hiérarchique, Mike Repacholi, d’avoir minimisé les dangers de l’UA pour les populations vivant à proximité de sites bombardés.

Des projectiles conventionnels contenant de l’UA ont été utilisés en 1991 pendant la guerre du Golfe, en 2003 contre l’Irak, mais aussi en Bosnie, en Serbie, au Kosovo et, selon des sources non-officielles, en Afghanistan. Très dur et très dense, l’UA est principalement utilisé dans les armes anti-char. Quand un obus explose, il génère un nuage de poussières contenant des oxydes d’uranium. Inhalées ou ingérées, ces particules toxiques et radioactives peuvent, à long terme, causer des cancers et des malformations chez les nouveaus-nés. Dans le monde, plusieurs initiatives visent aujourd’hui à interdire ces armes. En Belgique, une récente proposition de loi allant dans ce sens a été déposée par le député socialiste Dirk Van der Maelen.

Un rapport de synthèse de l’OMS, coordonné par M. Repacholi et publié en 2001, a notamment conclu que « [d]ans les zones de conflit où l’uranium appauvri a été utilisé, il n’est pas nécessaire de soumettre les populations à un dépistage ou à un contrôle généralisé des effets éventuels sur leur santé ». Pour M. Repacholi, il faut que « l’exposition soit importante pour observer des effets sur la santé ». A ses yeux, « l’uranium apauvri est fondamentalement sain ». Il faudrait en ingérer « une grande quantité » pour observer des effets sanitaires négatifs. Or Baverstock lui reproche précisément d’avoir écarté, lors de la réalisation de ce rapport, pas moins de huit études faisant état d’effets génotoxiques de l’UA, sans qu’une exposition importante soit nécessaire.

« Quand on inhale la poussière, plus elle va se nicher profondémment dans les poumons, plus il est difficile de s’en débarrasser, explique Baverstock. Les particules qui se dissolvent présentent un risque - dû à la radioactivité et à la chimiotoxicité - pour le poumon même et, par la suite, lorsque ce matériaux se diffuse dans le reste du corps et dans le sang, on observe un risque potentiel de leucémie dans des zones comme la moëlle osseuse, le système lymphatique et le foie. » Ces huit études ont pourtant toutes été publiées dans des revues à comité de lecture et auraient logiquement dû être prises en compte dans la synthèse, estime Baverstock. Les jugeant « spéculatives », M. Repacholi a décidé de les écarter.

Un « testament scientifique » sans surprise

Enfin, toujours en novembre dernier, un article scientifique cosigné par Mike Repacholi, Emilie van Deventer et un certain Peter A. Valberg, est paru dans la revue étasunienne Environment Health Perspectives. Portant sur les effets sanitaires possibles des rayonnements électromagnétiques de la téléphonie mobile, l’article concluait - sans surprise - que « l’exposition du public aux niveaux de radiofréquence autorisés pour la téléphonie mobile et les antennes relais n’est pas susceptible d’affecter la santé humaine de façon négative ».

Pour Louis Slesin, une chose est claire : les auteurs ont été sélectifs dans le choix des résultats d’étude présentés. « Par exemple, dans une revue des résultats de l’étude Interphone en cours concernant les risques possibles de cancer associés à l’utilisation des téléphones portables, ils omettent de mentionner ce qui est peut-être le résultat le plus inquiétant à ce jour : un risque statistiquement significatif de neurinome acoustique chez les personnes ayant utilisé des téléphones portables pendant plus de dix ans. La question ouverte des risques possibles à long terme est tout simplement ignorée. »

L’auteur principal de cet article, Peter A. Valberg, est un expert de l’évaluation des risques pour la santé humaine. Après vingt années de carrière académique à l’Ecole de santé publique de Harvard, M. Valberg s’est reconverti dans le privé. Il travaille actuellement pour Gradient, une société de consultance en environnement. Sur son site Internet, Gradient explique que ses clients font appel à elle « pour les éclairer sur les questions environnementales qui affectent directement leurs objectifs en affaires et leurs résultats financiers. (...) Nous sommes sollicités pour le sérieux de nos analyses techniques et notre capacité à produire des déclarations claires et à mener des négociations persuasives pour aider nos clients à atteindre leurs objectifs et respecter les lois et les réglementations environnementales. »

Pas étonnant, dès lors, que M. Valberg soit un consultant régulier pour l’industrie électrique étasunienne - ce que son curriculum vitæ se garde pourtant bien de préciser. Afin d’obtenir les permis nécessaires auprès des autorités publiques, de nombreuses compagnies ont fait appel à ses services pour minimiser au maximum les risques sanitaires liés à l’installation de nouvelles lignes à haute tension. M. Valberg a ainsi témoigné pour la Appalachian Power Company (Virginie Occidentale) en 1998, pour Xcel Energy (Minnesota) en 2001, pour la Commonwealth Electric Co. (Massachusetts) en 2003, pour la Vermont Electric Power Co. (Vermont) en 2004, pour la Boston Edison Co. (Massachusetts) en 2005, et pour ITC Transmission (Michigan) en 2006.

Les compétences de M. Valberg ne se limitent cependant pas au domaine des champs électromagnétiques émis par les lignes à haute tension. En 1997, lorsque le Bureau d’évaluation des risques sanitaires environnementaux de Californie a souhaité classer les particules fines émises par les moteurs diesels dans la catégorie des polluants toxiques, M. Valberg a témoigné en faveur de la Engine Manufacturers Association, le lobby des motoristes étasuniens, pour minimiser les risques sanitaires liés à l’inhalation de ces particules. Et à l’automne dernier, M. Valberg est intervenu en faveur des cigarettiers étasuniens dans le cadre d’un procès qui les oppose à un groupe de fumeurs de cigarettes light estimant avoir été dupés par des publicités qui présentaient ces cigarettes comme plus saines que les autres.

On connaît les campagnes antitabac de l’OMS et son combat contre leur sabotage par les cigarettiers. Le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’OMS, considère depuis 2001 que les rayonnements électromagnétiques émis par les lignes à haute tension sont « peut-être cancérogènes pour l’homme ». L’OMS a également tiré la sonnette d’alarme à propos des particules fines en rappelant avec force qu’elles constituent un grave problème de santé publique. Qu’un ex-haut fonctionnaire de l’OMS, institution publique internationale censée défendre l’intérêt sanitaire général, cosigne son « testament scientifique » avec un consultant pour l’industrie ayant à de nombreuses reprises défendu des intérêts radicalement opposés aux missions mêmes de l’OMS, n’a visiblement ému personne. Mais qui s’est jamais soucié de M. Repacholi, de son parcours professionnel et de ses conditions de travail ?

David Leloup


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16 réactions à cet article    


  • Petit 26 janvier 2007 12:51

    En tout cas que le portable soit nocif pour le cerveau ou pas ça rend con.


    • gem gem 26 janvier 2007 18:41

      bof... en somme, M. Repacholi est accusé de ne pas confirmer les préjugés des anti-radio, ce qui en fait évidement et ipso facto un pourri de vendu. Seuls les gens qui confirment ces préjugés sont fiables, forcément...

      Le paragraphe suivant l’illustrre parfaitement :

      « Autre exemple ? A Ottawa, en juillet 2005, M. Repacholi déclare à la presse que « l’OMS recommande que les enfants utilisent des kits mains libres ». Mais peu après, il réaffirme une position antérieure de l’OMS selon laquelle « les données scientifiques actuelles ne montrent aucun besoin de prendre la moindre précaution particulière en matière d’utilisation des téléphones portables ». »

      On nous présente ça comme contradictoire, c’est un mauvais procés, c’est même une escroquerie intellectuelle : les précautions se prennent justement quand on n’a pas de preuve de danger, sinon, on prend des mesures beaucoup plus drastiques !

      Sinon, ça reste un bon article dans la mesure où il présente bien les différents points de vue, et les faits, sans y méler trop d’interprétations personnelles (autre que l’inévitable tri entre ce qu’on évoque et ce qui est passé sous silence). J’allais écrire que c’est un article de pro ... jusqu’à je vois le profil de l’auteur !


      • Moumoune (---.---.180.59) 26 janvier 2007 23:28

        Merci et bravo pour votre article déjà lu sur Rezo. Sur Rezo il est en « Une », comme il se doit.

        Mais Rezo c’est la crème de la crème. Ici, les cerveaux qui s’aventurent sont déjà lobotomisés (d’ailleurs faut que je fasse gaffe au mien moi). Votre excellent article qui mérite effectivement la Une (3 Milliards de GSM dans le monde quand même non ?!) est ici relayé en bas de page. 2 commentaires, dont un qui n’y connait rien mais ajoute son grain de sel pour vous faire une remarque à la noix. Occupés qu’ils sont tous ici à donner leur avis sur Royal ou l’autre, comme ils le font pour la StarAc.

        Comme le souligne Michèle Rivasi, on va au devant de conséquences sanitaires catastrophiques. D’autant que le portable et les antennes relais ne sont pas les seuls sources de pollution electromagnétique. Wifi, téléphones sans fil d’appartement, bluetooth, Wimax viennent accroitre cette pollution electromagnétique évidemment jamais égalée puisque totalement nouvelle et en pleine explosion.

        L’OMS, tout comme la Commission européenne sont les antichambres de tous les lobbies industriels. Hélas, hélas, sans être Madame Irma je crains fort qu’en matière de Champs electromagnetiques il en aille comme pour le reste : il faut attendre de se prendre le mur en pleine figure pour qu’il y ait réaction. Regardez le rechauffement climatique, le tabac etc... Bref, pour l’instant les gens ne tombent pas comme des mouches dans la rue évidemment. Mais lorsque l’on aura d’ici 10 à 30 ans 1 utilisateur sur 2 de ces gadgets qui mourra de leucemies, tumeurs au cerveau, cancers des parties génitales et autres vacheries, autorités publiques et gogo-consommateurs y iront de leur couplet d’indignation contre le scandale, se demandant comment on a pu laisser faire ça.

        Pour l’instant hélas, mille fois hélas, wait and see. TF1 n’en parle pas, donc c’est bien que cela n’existe pas.

        En tout cas, une fois encore, bravo pour votre article.


        • silverdolphin (---.---.114.15) 27 janvier 2007 14:46

          A une époque où l’éthique de responsabilité et de solidarité si bellement développée par Emmanuel Levinas ou Edgard Morin semble tombée dans les oubliettes de la conscience de nos dirigeants et des grands reptiles de ce monde, il devient urgent de s’en remettre à notre libre arbitre et non pas au lavage de cerveau continuel pratiqué par la grande chaîne nationale privée pour ne citer qu’elle... Dans notre jadis beau pays qui renie ce qu’il est, qui devient amnésique de sa propre histoire et fonctionne aujourd’hui dans un système où l’économie est basée sur la maladie, il semble tristement clair que les ogm, les portables, l’allopathie et l’assistanat ont de beaux jours devant eux. Prends garde citoyen, ne t’arme plus d’un fusil comme le chante notre obsolète et belliqueuse marseillaise nationale, mais de conscience ! Sois le changement que tu souhaites voir dans le monde disait Gandhi.


          • alberto alberto 27 janvier 2007 15:39

            Très bon article qui montre bien, une fois de plus, que la nocivité de leurs produits est très bien dissimulée par les représentant de la Bonne Industrie, et du Juteux Commerce, et qu’importe quelques « dégats collatéraux », pourvu que la Précieuse Finance y trouve son compte...rappelez-vous l’amiante : depuis un siècle que les gens crevaient, mais rien à faire, il fallait, au nom de l’Obligatoire Rentabilité, exploiter le filon jusqu’à l’os !

            Et, soyez en sûr, des MM. Repalochi et Valberg, avant de les retrouver coulant une paisible retraite dans les paradis fiscaux, vous en croiserez des tas dans les allées du pouvoir, à Paris comme à Bruxelles, à londres ou New-york, téléguidés et financés par les groupes de pressions, tentant ici de dévaloriser le projet « REACH », là de promouvoir les OGM, ailleurs d’intoxiquer les agences nationales de sécurité sanitaires à travers de rapports truqués...

            La nocivité des REM : foutaises !

            Les effets pervers voir pathologiques de certains vaccins : délire !

            L’aluminium, les OGM, le Téflon, les protéines animales pour les bovins, l’aspartame, le mercure dans les dents : rien que du bon !

            Oui, sauf le tabac : ça commençait à devenir un peu trop voyant...

            Merci à l’Auteur pour cet article remarquablement documenté.

            PS : Pour ceux que ça interesse une petite visite sur le site rfcom-ca (pas fr : pas de danger !)


            • David Leloup David Leloup 27 janvier 2007 18:46

              @GEM

              1. « En somme, M. Repacholi est accusé de ne pas confirmer les préjugés des anti-radio » Au-delà des « préjugés » des « anti-radios » (catégorie floue dans laquelle je ne me rangerais pas), il y a des faits concrets et sourcés qui sont objectivement troublants. M. Repacholi aurait très bien pu choisir de ne pas accepter d’être le témoin de l’industrie lorsqu’il a été sollicité par celle-ci en 1990, 1995 et 2006. D’autant qu’il n’a jamais témoigné à ma connaissance pour des parties (riverains, collectivités locales, etc.) opposées à des intérêts industriels. En acceptant ces « ménages », M. Repacholi s’expose de facto à la suspicion de ses pairs et, partant, de la société, en ce qui concerne la neutralité supposée que sa fonction devrait afficher. 2. Par ailleurs si « les données scientifiques actuelles ne montrent aucun besoin de prendre la moindre précaution particulière en matière d’utilisation des téléphones portables », j’ai vraiment du mal à comprendre pourquoi « l’OMS [a] recommand[é] que les enfants utilisent des kits mains libres ». Cette contradiction du discours relève de la logique la plus élémentaire et je me demande bien où se trouve l’« escroquerie intellectuelle » que vous m’imputez.

              @Moumoune

              Merci pour vos commentaires. Rezo.net a affectivement fait sa une pendant trois jours avec cet article publié sur mon blog mardi 23. Je l’ai soumis à AgoraVox mardi 23 en fin de soirée. Il a été publié ce vendredi 26, vingt minutes après que j’aie envoyé un mail à Joël de Rosnay et Carlo Revelli pour m’enquérir d’un feedback après deux jours et demi (jusqu’ici j’avais toujours reçu un feedback dans un délai de 12 heures). Je me demande si l’article aurait été publié à l’heure qu’il est si je n’avais pas envoyé cet e-mail. Curieusement, il a été publié en « Tribune libre » alors que je l’avais soumis en rubrique « Santé ». Il n’est resté que 24 heures en une. Il n’est plus accessible depuis midi aujourd’hui. Dernière chose, selon la GSM Association, il y aurait sur Terre, depuis juin 2006, deux milliards (et non trois) d’individus qui auraient contracté un contrat commercial avec un opérateur.

              @Alberto

              Le cas de M. May Swicord, aux Etats-Unis, est également intéressant. Après 26 années passées à la tête du département « champs électromagnétiques » de la US Food and Drug Administration, il est passé chez Motorola, numéro 2 mondial du téléphone portable... Le New Scientist lui avait tiré le portrait en 2003.


              • alberto (---.---.40.164) 28 janvier 2007 15:28

                Apparemment, le sujet est mons « porteur » que le feuilleton Sarko & Sego ...


              • David Leloup (---.---.125.107) 28 janvier 2007 16:03

                effectivement...

                Voici le lien vers le papier du New Scientist. Dans cette interview, Mays Swicord explique : « We have to go to a neutral forum, the WHO. If the public don’t take advice from the public health officials, then who are they going to take advice from ? » Etant donné que la neutralité de l’OMS semble toute relative, quatre ans plus tard, sa question est toujours d’une brûlante actualité...


              • gem gem 29 janvier 2007 12:21

                bon, essayons avec un exemple :

                soit un groupe « citoyen » X, qui accuse les préservatifs de provoquer le SIDA. Et qui fait tout un tapage dans les médias, interpelle les politiques, et fait des procés aux principaux industriels du secteur.

                * à qui l’industrie va-t-elle s’adresser pour récuser cette accusation ? à un médecin de quartier ? ou à un grand ponte, spécialiste du SIDA et membre éminent, et même président, d’un groupe de travail de l’OMS ?

                * ce spécialiste peut-il refuser de témoigner ? Et, en fait, n’a-t-il pas plutôt envie de témoigner et d’en profiter pour expliquer les choses telles qu’elles sont ?

                * faut-il s’étonner que ce spécialiste ne témoigne pas en faveur du groupe X ? et d’ailleurs, imagine-t-on que ce groupe fasse appel à ce spécialiste ?

                * faut-il s’étonner que le spécialiste en profite pour collecter des fonds pour faire marché son labo ? l’industrie qui le sollicite va-t-elle refuser ?

                * faut-il en conclure que ce type est un vendu-pourri à l’industrie, dont le témoignage ne vaut rien ? un type qui fait du « trafic d’influence » ?

                Sur la contradiction, je répète que le principe des précautions, c’est qu’on les prend SEULEMENT quand on a aucun élément permettant de mettre en cause un produit. Il n’y a pas de contradiction à, à la fois, affirmer qu’un produit n’est pas dangereux (au vue des éléments disponibles), et préconiser qu’on le remplacer par autre chose (mieux connu, dont l’innocuité est plus sur) si on peut.

                Si le spécialiste du SIDA recommande de changer de préservatifs à chaque coït (évident ? pas tant que ça, hélas), et même si possible qu’on se limite à des relations sexuelles avec une seule personne au lieu d’utiliser des préservatifs, ça ne viendra pas en contradiction avec son affirmation que le préservatif n’est pas la cause du SIDA ! Mais gageons que dans le grouoe X, certains y verrons une grosse contradiction...


              • Sam (---.---.225.165) 28 janvier 2007 20:40

                Au total, il s’avère que l’industrie du mobile a financé, à elle seule, plus de 40% du budget du projet CEM de l’année fiscale 2005-2006 - lequel s’élevait à 725.000 $.

                Excellent article, extrêmement documenté, clair et précis.

                A partir de ce cas particulier, il apparaît clairement que les études et décisions concernant l’intérêt général ne sauraient être financées par le privé, sous peine de voir cet intérêt général laminé par les financeurs privés.


                • Pluloin Lanten (---.---.245.88) 31 janvier 2007 20:15

                  Une preuve indiscutable des mensonges de l’OMS concernant les risques liés a la pollution electromagnétique :

                  quand l’OMS fait des recommandations concernant les plus gros pollueurs elle ne mentionne que les risques lié aux effets thermique de l’ICNIRP. soit 41Vm a 61V/m les braves experts n’on decelé aucun autre risque.

                  Quand l’OMS fait des recommandations sur l’utilisation des dispostifs electroniques a usage medical elle fait d’autre recommandations sur les risques il faut respecter les normes. http://www.who.int/medical_devices/publications/en/AM_Devices_F.pdf

                  « Surveillance post-commercialisation Utilisation Elimination La sécurité et l’efficacité reposent en définitive sur l’utilisation correcte des dispositifs. Activités importantes : • Information préalable de l’utilisateur »

                  « Reconnaissance et utilisation des normes nationales et internationales »

                  Donc celles sur la compatibilité électromagnétique et du risque a 3V/m que l’OMS viole dans ses recommandation sur les risques liés aux ondes électromagnétiques.

                  La dissimulation délicteuse des risques réels mentionnés dans de nombreux textes et normes internationales est le fait d’une bande organisée.

                  appareils concernés : 20 millions en france au moins 100 millions en europe, de quoi s’agit il ?

                  Aperçu du marché Francais

                  ce que vend un distributeur

                  électrocardiographes : http://www.distrimed.com audiomètres,doppler,oxymètres, spiromètres,tensiomètres poignet,tensiomètres bras,thermomètres auriculaires thermomètres,électrostimulation ceintures,électrostimulation rééducation,électrostimulation sport,électrostimulation fitness visage,neurostimulateur soulagement de la douleur.

                  autre site de vente de dispositifs médicaux : médistore : http://www.medistore.fr/ equipementmedical http://www.equipmedical.com/c-diagnostic-c1500.html

                  ce que vendent des supermarchés et grand magasins au grand public.

                  thermomètres électroniques

                  http://www.leguide.com/sb/leguide/recherche/str_MotCle/thermometres/org/3/t /1/10000364.htm

                  appareil a mesurer la tension

                  http://www.leguide.com/sb/leguide/recherche/str_MotCle/tensiometre/org/3/t/ 1/10000364.htm

                  stimulateurs musculaires :

                  http://www.leguide.com/electrostimulateurs.htm

                  des dizaines de marques fabriquant plusieurs modèles vendus au grand public

                  Quelques dispositifs médicaux utilisés couramment.

                  Ces appareils ne sont qu’un aperçu de ce que dissimulent les experts officiel et les autorité sanitaires quand ils évoquent le seul stimulateurs cardiaque.

                  Concernant le diabète

                  selon l’OMS le nombre de diabétiques va doubler a partir de 2006 : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs312/fr/index.htm

                  sur le site de roche : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs312/fr/index.html

                  « Grâce à l’autosurveillance de la glycémie (ASG), le risque de décès des diabétiques de type 2 traités à l’insuline peut être réduit de moitié, »

                  a l’heure actuelle il y a 2,4 millions de diabétiques en France dont 2 millions de type 2

                  les dispositifs utilisés par les diabétiques :http://www.diabetenet.com/nouvelles-tests.htm

                  lecteurs de taux de glycémie

                  un panorama par une association :http://www.diabetenet.com/diabete/controle/lecteur.htm

                  lecteurs autopiqueurs : http://vivre-avec-un-diabete.ifrance.com/comparatif_lecteurs.htm

                  combiens d’appareils en services en France 100000 , 500000, 1 million ?

                  les risques et incidents avec les lecteurs de glycémie :

                  Recherche avec les mots clé « lecteurs de glycémie » incident sur google. la liste est très longue et la compatibilité électromagnétique n’est jamais mentionnée ni évaluée par ignorance des acteurs et la faillite des organismes en charge des risques sanitaires concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques.

                  Un exemple d’incident : http://www.lifescaneurope.com/fr/misc/gt_letter/

                  on y lit :

                  “Si l’affichage ne fonctionne pas correctement, il se peut qu’il indique un résultat de test ou un code de calibrage erroné ou que vous ne pouvez pas lire du tout. Cela peut entraîner un choix thérapeutique inadapté.”

                  Autres incidents : http://www.swissmedic.ch/md/pdf/glucose-units-f.pdf

                  sur le site de l’afssaps http://agmed.sante.gouv.fr/htm/alertes/filalert/dv040310.htm

                  destiné uniquement au réseau hospitalier mais jamais a l’attention des utilisateurs : http://agmed.sante.gouv.fr/htm/1/journee/2j24b.pdf

                  « Risque d’incident grave : hypoglycémie par injection d ’insuline inadaptée »

                  traduit en Français : risque de coma et décès. pour l’expertise de l’afssaps on repassera vu la méconnaissance de la compatibilité électromagnétique.

                  aucune mentions des risques lié a la pollution électromagnétique !

                  sur le site de roche : http://roche-diagnostics.fr/Htdocs/media/pdf/revues/echo_roche/off20/20_p7.pdf

                  « Grâce à l’autosurveillance de la glycémie (ASG), le risque de décès des diabétiques de type 2 traités à l’insuline peut être réduit de moitié, »

                  Thermomètre électroniques :

                  ce dispositif médical est le plus répandu,vendus par millions d’exemplaires en France chaque année.

                  Ce qu’en pense la commission de sécurité des consommateurs :

                  http://www.securiteconso.org/article283.html

                  « En 1997, la vente totale des thermomètres électroniques atteignait à peu près 1,5 million d’unités. Sachant que le parc de thermomètres est d’environ 15 millions, la vente de thermomètres électroniques représente un taux de renouvellement d’environ 10 % par an. »

                  Le parc doit être voisin de 15 millions pour les seul thermomètres électroniques !!

                  Il est rappelé dans le même document :

                  « La prise de température est un acte médical. Comme tel il implique des risques d’effets indésirables et d’erreurs de mesure. Comme tout acte à visée diagnostique il ne devrait être effectué que si l’on en attend une information utile, susceptible d’influencer une décision médicale. »

                  le thermomètre est utilisé par 100% de la population et son niveau d’immunité est de 3V/m.

                  Tensiomètres électroniques

                  Les appareils de mesure de la tension sont utilisés pour l’aide au diagnostic et pour le suivi des patients par les médecins et infirmières, de plus en plus de particuliers font de l’auto surveillance avec les tensiomètres électroniques car plus simple d’emploi ne nécessitant pas l’usage du stéthoscope.

                  Sur le site automesure.com on trouve :

                  Guide de choix : http://www.automesure.com/Pages/tensiometre.htm

                  On trouve la liste des appareils homologués par l’afssaps avec toujours aucune recommendation en matière de compatibilité electromagnétique sici : http://agmed.sante.gouv.fr/htm/5/liste_tensio.htm

                  environ 50 types d’appareils homologué avant 2004 et 50 après 2004 soit une centaine de modeles on peut lire : « Nous vous rappelons que l’automesure de la pression artérielle constitue un acte médical. A ce titre, sa prescription et l’interprétation de ses résultats doivent être réalisées par le corps médical. »

                  Combien de tensiomètres au total en services en France 10000, 100000, 1 million ?

                  Electrostimulateurs musculaires

                  avis de le commission de sécurité des consommateurs relatif aux électrostimulateurs musculaire 06/98 http://www.securiteconso.org/article233.html on peut y lire :

                  « Rappelons que ces divers avis concernent le risque traumatologique occasionné par l’utilisation de signaux de forte puissance en milieu médicalisé, ce risque est évidemment encore aggravé dans le cadre d’une utilisation non surveillée, de par la multiplicité des types d’utilisateurs, de la diversité des conditions d’utilisation ou du non respect des indications des notices d’utilisations »

                  avis de la commission : La Commission demande que les appareils d’électromusculation soient considérés :

                  comme des dispositifs médicaux, qu’ils fassent l’objet d’une réglementation spécifique complémentaire s’ils sont destinés au grand public.

                  La norme appropriée à ce dernier type de produit doit tenir compte notamment des points suivants :

                  la mise en place systématique d’un dispositif de sécurité à l’allumage la limitation du type de courants utilisés à des signaux ayant fait la preuve de leur innocuité une information sur : les électrodes adaptées les contre-indications et précautions d’emploi.

                  Cette information devra être clairement visible lors de l’achat - préconiser l’adoption de programmes préétablis adaptés aux buts visés afin que l’utilisation soit simple et non ambiguë.

                  le marché de l’électrostimulation musculaire ;

                  exemple d’un type d’appareil vendu par un seul fabriquant Slendertone est la division grand public de BMR (Bio Medical Research Ltd) qui emploie plus de 200 personnes dans le monde. Les produits de la gamme Slendertone comprennent entre autres : la ceinture Flex (ceinture abdominale avec électro-stimulation ), le Fortex (appareil qui muscle le corps supérieur) et Baxolve (la ceinture lombaire avec neuro-stimulation). Slendertone a vendu plus de 1 million de ceintures Flex en Europe depuis 2000.

                  Combien d’appareils d’électrostimulation au total en services en France 100000, 1 million, 5 millions ?

                  Le dysfonctionnement de ces appareils peut avoir de grave conséquences sur la santé des utilisateurs (comme le précise la commission de sécurité des consommateurs) et en particulier si le dysfonctionnement est du a un niveau de pollution dépassant 3V/m comment fait on pour savoir qu’ il y a eu une valeur erronée, le fabriquant et l’utilisateur ne peuvent pas le deviner la faute en revient aux autorités sanitaire qui laissent polluer au delà de 3V/m en dissimulant ce risque et ne disant rien quand les pollueurs prétendent imposer un niveau de 61V/m.

                  Les appareils utilisés par les professionnels de santé.

                  En plus des appareils utilisés par les habitants il faut tenir compte des appareils utilisés par les professionnels de santé

                  Les appareils utilisés pour l’aide au diagnostic par les médecins et infirmières, par exemple les appareils à mesurer la tension électroniques : utilisés tous les jours par 120 000 médecins libéraux qui suivent 60 millions de personnes et par 50000 infirmière libérales qui visitent quotidiennement environ 20 patients soit environ 1 million de personnes par jour , elles ont environ 100 a 200 patients au total soit 5 à 10 millions de personnes qu’elles visitent à domicile dans l’année, il faut ajouter les infirmières salariées opérant à domicile pour les services de soins à domicile, ce sont souvent elles qui alertent le médecin en cas de problèmes par le contact quotidien des patients.

                  Lu dans la notice du tensiomètre M1 Classic de Omron commercialisé en 2004 « éloigner tout téléphone mobile d’au moins 5 mètres pendant la mesure de tension ! » (5 mètres d’un portable correspond a 150 mètre d’une station de base dont la pire est de 2000W)

                  les utilisateurs font comment pour les stations de base exposant le domicile des patients ?


                  • Pluloin Lanten (---.---.25.166) 1er février 2007 09:01

                    Assemblée nationale le 17 janvier 2007

                    Mr Philippe BAS représentant Xavier Bertrand ministre de la santé répond à une demande de Valérie Pécresse au sujet des antennes relais.

                    http://www.assemblee-nationale.fr/12/cri/2006-2007/20070110.asp

                    Alors que le ministre de la santé et la députée ont été prévenu préalablement des risques en matière de compatibilité électromagnétique. Que le ministère de la santé est prévenu des ces risques depuis 2 ans .

                    Que ces risques ne peuvent être niés car mentionnée dans de multiples textes de loi :

                    directives européennes sur la compatibilité électromagnétique 89/339 transposée par le décret 92-587, directive 2004/108 transposée par le décret 2006-1278

                    directive européenne 1995/5/CE sur les appareils de communication par radio transposée dans l’article L32 du code des P et T.

                    Que des auditions on eu lieu a l’assemblée nationale le 5 juillet 2006 et que le risque est mentionné depuis novembre 2006

                    par le rapport 3431 de l’opecst http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i3431.asp

                    par la Fondation Santé et Radiofréquence. http://www.sante-radiofrequences.org/index.php?id=128

                    que les dispositif médicaux susceptibles d’être perturbés sont au nombre d’environ 20 millions en France.

                    Le ministre a répondu a la question en dissimulant des risques et effet des ondes électromagnétique et les précautions à prendre pour s’en protéger.

                    « S’agissant des antennes relais, l’expertise nationale et internationale, publiée dans les revues scientifiques, est convergente. Elle a conclu qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques, et compte tenu des faibles niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques autour de ces stations relais, l’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité de ces stations ne pouvait être retenue. »

                    ce qui est un mensonge grossier démenti par les éléments ci dessus, de plus personne n’est capable d’évaluer les conséquences de ce risque dissimulé a la population, aux élus et aux médecin est par l’afsset et l’afssaps qui refusent depuis 2 ans d’informer. Personne ne peut évaluer le nombre de décès qui serait du aux conséquences de la matérialisation de ce risque.

                    Il n’existe aucune étude sur son impact, les autorités ayant choisi la dissimulation car le pollueurs ne supportent pas l’évocation d’un risque pouvant aboutir à la moindre contrainte sur l’installation d’antennes relais.

                    « Les dernières études publiées sur la téléphonie ne remettent pas en cause ces conclusions. La réglementation française encadrant les ondes électromagnétiques intègre bien les recommandations internationales, notamment celles de l’Organisation mondiale de la santé, et il n’est donc pas envisagé à ce jour de modifier les seuils réglementaires en vigueur. »

                    Le ministre évoque les limites (de 41V/m a 61V/m) permettant de protéger du risque thermique mais dissimule les limites (3V/m en valeur maximum) permettant de se protéger du risque en matière compatibilité électromagnétique.

                    Le respect de la compatibilité électromagnétique est une obligation légale dissimulée par le ministre Le ministre annonce :

                    « C’est pourquoi il a mis en place en 2005 une fondation de recherche « santé et radiofréquences » dotée d’un budget de 4,8 millions d’euros. Elle étudie l’impact des radiofréquences sur les enfants, les adolescents et les générations à venir, tente d’avoir la connaissance exacte des expositions des Français »

                    Les ministres ont tellement l’habitude d’utiliser comme alibi à leurs mensonges les organismes officiels qu’ils en oublient de lire les risques mentionnés, s’il avait lu le site de la FSR il aurait trouvé le risque en matière de compatibilité électromagnétique dementant tous son discours.

                    Le code de la consommation et le delit de tromperie aggravée.

                    Article L213-1 Sera puni d’un emprisonnement de deux ans au plus et d’une amende de 37 500 euros au plus ou de l’une de ces deux peines seulement quiconque, qu’il soit ou non partie au contrat, aura trompé ou tenté de tromper le contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par l’intermédiaire d’un tiers : 1º Soit sur la nature, l’espèce, l’origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles de toutes marchandises ; 2º Soit sur la quantité des choses livrées ou sur leur identité par la livraison d’une marchandise autre que la chose déterminée qui a fait l’objet du contrat ; 3º Soit sur l’aptitude à l’emploi, les risques inhérents à l’utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d’emploi ou les précautions à prendre.

                    Article L213-2

                    Les peines prévues à l’article L. 213-1 sont portées au double : 1º Si les délits prévus audit article ont eu pour conséquence de rendre l’utilisation de la marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou de l’animal ; 2º Si le délit ou la tentative de délit prévus à l’article L. 213-1 ont été commis : a) Soit à l’aide de poids, mesures et autres instruments faux ou inexacts ; b) Soit à l’aide de manoeuvres ou procédés tendant à fausser les opérations de l’analyse ou du dosage, du pesage ou du mesurage, ou tendant à modifier frauduleusement la composition, le poids ou le volume des marchandises, même avant ces opérations ; c) Soit enfin à l’aide d’indications frauduleuses tendant à faire croire à une opération antérieure et exacte.

                    L’acte de délinquance par le ministre semble clairement établi par le viol du code de la consommation, il y a tromperie aggravée ce délit est passible de 4 ans de prison.

                    Le candidat Sarkozy s’est engagé devant Nicolas Hulot a agir pour la santé environnementale pendant que son porte parole ministre de la santé trompe la population et les élus sur les risques dans ce domaine. Le ministre de l’intérieur ne doit il pas réprimer les délinquants en blouse blanche et costume trois pièces. Est il moins grave d’exposer la population a des risques pouvant tuer en les dissimulant que de voler un scooter ou un autoradio ?

                    Quand au député Valérie Pécresse ayant été préalablement prévenue de ces risques elle répond au ministre qui vient de la tromper :

                    « Je remercie M.le ministre délégué pour sa réponse très rassurante, qui montre la vigilance dont fait preuve le Gouvernement sur cette question."

                    elle est soit très naïve, soit elle participe a la dissimulation de risque en violation de la loi.


                    • DOTT.G.CIANCIMINO TORTORICI DOTT.G.CIANCIMINO TORTORICI 1er février 2007 21:40

                      EN ITALIEN : Contaminazione eletromagnetica ?Non credo che un telefono mobile,portatile,cellulare possa contaminare piu di un Radioemisore ed io non ho mai visto una preocupazione del genere di parte dei miei colleghi dell’OMS ne di nessun altro operatore medico o non medico che sia ? Non ci sono studi scientifiche serie che permettano affermare che l’uso dei telefoni portatili comporti un danno per la salute.Ed inoltre ancora non sono trascorsi 10 anni della prima preocupazione seria su questo problema,e questo e il tempo che bisognerebbe aspettare per capire se l’uso di questo strumento tecnologico possa ammalarci. Ma cosa si nasconde dietro questa preocupazione dell’OMS ? 1)Gli interessi concorrenziali circostanziali dell’industrie che fabricano questa tecnologia.Questa e una conseguenza ovvia dopo il nascimento di questa tecnologia.Ma ’c’e’dell’altro. 2)Gli interessi dei mezzi alternativi che vorrevebbero non averla visto nascere mai.E mi riferisco al computer ed internet.Ma aldila degli interessi economici ci sono posizioni vitali filosofiche di una certa elitte oscurantista che non si avviene a fare buona amicizia con la comunicazione naturale proposta dal telefono mobile e preferisce puntare sul virtuale.Questi interessi furono irriconciliabili fino a che internet non ha potuto funzionare su i telefoni portatili(capaci di usare i segnali Wi-Fi per collegarsi ad internet senza fili ed in banda larga).Certo e stato sacrificato il computer casalingo 3)Pero la stessa OMS non e neutrale:si sa che i servizi mediatici a distanza sono nati dalla medicina,TELEMEDICINA appunto, ed anche i Telefoni portatili,pero l’attegiamento dei miei colleghi su questo argomento e sempre stato di ambigua speculazione, ci sono quelli che preferiscono tenere in segreto il parto per beneficiarsi dell’informazione privilegiata, ci sono altri che non accettano in buona pace questa nascita condivisa con altri discipline scientifiche,e ci sono quelli che negano tale parto per occultare l’origine(« questo e un figlio naturale e per giunta nato fuori di casa ») Se vuoi saperne di piu cerca cua. http://cianciminotortorici.spaces.live.com?mkt=it-it http://cianciminotortoici.spaces.live.com?mkt=it-it http://cianciminotortoici.blogspot.com http://cianciminotortorici.blogspot


                      • microwavenews (---.---.95.177) 2 février 2007 00:39

                        February 1... The Swedish Radiation Protection Authority (SSI) has reiterated its advice that people should adopt a precautionary approach to the use of mobile phones. In a statement issued yesterday, the SSI warned that the latest results from the Interphone study (see January 22 and January 26, below) « strengthen » the possibility that cell phones can lead to tumor development -both gliomas and acoustic neuromas. The SSI recommends the use of hands-free sets and that calls be made from locations where there is good coverage (so that the phone does not have to pump up the radiation to reach the nearest tower). The SSI also announced that it would issue advice on how to reduce RF radiation exposures from mobile phones in the spring.


                        • Prigl d’Ondel (---.---.225.205) 5 février 2007 18:34

                          Je suis scandalisée de constater que des gens qui sont censés représenter et protéger les habitants d’un pays peuvent aussi mal nous représenter. Nous ne devons pas nous faire manipuler. Agissons à notre niveau. Une goutte d’eau peut faire une grande rivière ! quelle honte. Stéphanie


                          • maria 16 mai 2009 02:19

                            Ringrazio chi ha scritto questo bell’articolo illuminante sulla prof.ssa Kheifets, visto che è stata invitata dall’Università di Modena e Reggio per rendere credibile anche la versione narcotizzante pubblicata a cura dei referenti locali della sanità e dell’ambiente.
                            Un bel teatrino, una bella presa per i fondelli... ora mi spiego come mai dopo l’altisonante premessa in realtà la nostra americana non si sia sbilanciata, e non abbia approfondito nessun tipo di ricerca sulla relazione tra esposizione cronica ai diversi tipi di elettrosmog e le varie patologie dell’adulto e del bambino. L’aria fritta del nesso tra leucemie infantili ed Elf era risaputa da tempo... La ricerca alla quale ha accennato come piccola mancia e contentino per gli astanti : il nesso tra iperattività dei bambini e il fatto che questi siano nati da madri esposte in gravidanza ai campi elettromagnetici dei telefonini di cui hanno fatto uso. Basta. Alle mie domande sull’influenza che l’esposizione all’elettrosmog può avere su soggetti già debilitati da malattie croniche e patologie tumorali ha risposto che non c’è problema, così come che gli Elf siano concausa del morbo d’Alzheimer e Parkinson, tumori cerebrali, patologie cardiocircolatorie, immunitarie ed endocrine...
                            Persino vaga la risposta sul ruolo dell’elettrosmog quando viene a influenzare le nanoparticelle di metalli pesanti d’origine industriale, quando queste viaggiano all’interno del DNA del nostro materiale biologico..
                            Sono scandalizzata per l’enorme giro di denaro che tiene su questo baraccone di ipocriti, scandalizzata per ogni malato di tumore che si nasconde nelle stanze di qualche asettico ospedale, scandalizzata perchè ogni malato di tumore dovrebbe finalmente avere il coraggio di denunciare i nostri politici , i nostri governanti ed amministratori locali come responsabili di un inquinamento mortale !!!!

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