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Accueil du site > Actualités > Politique > Dette publique : que fait le Parti socialiste ?

Dette publique : que fait le Parti socialiste ?

Il y a un an, le rapport de la commission sur l’endettement public présidée par Michel Pébereau établissait un bilan sans concession de la situation dégradée des finances publiques françaises. Le constat qu’il dressait était pour le moins alarmiste. Après plus de vingt ans de déficits budgétaires ininterrompus, la dette financière des administrations publiques s’élevait à 1100 milliards d’euros fin 2005, soit 64,5 % du produit intérieur brut.

Cette dérive des finances publiques et les difficultés rencontrées pour y remédier constituent un véritable mal français. Dans d’autres pays de l’OCDE, tels que la Suède, la Finlande, le Canada ou la Nouvelle-Zélande, des mesures efficaces d’assainissement des finances publiques ont été mises en œuvre. Contrairement à une conception largement répandue, ces programmes d’ajustement ont eu un impact positif sur la croissance et le chômage à moyen terme. En cédant à la facilité de la dépense, la France s’est à l’inverse placée dans une situation risquée pour sa prospérité, sa crédibilité internationale et l’avenir de ses citoyens.

Pourtant, la situation n’a guère changé depuis le rapport Pébereau. En novembre 2006, la dette publique représente toujours 64,6 % du PIB et malgré des engagements volontaristes, l’assainissement des finances publiques ne constitue toujours pas une priorité de notre pays.

Dans ce contexte préoccupant, il est utile d’examiner l’impact qu’aurait sur les finances publiques la mise en œuvre des programmes des deux principaux candidats à l’élection présidentielle. Les propositions formulées lors de la campagne conditionnent en effet directement la capacité de notre pays à réduire ou non sa dette au cours des cinq prochaines années.

Concernant le Parti socialiste, les différents chiffrages établis semblent aboutir à une conclusion négative. En effet, si l’on écarte le chiffre officiel du PS (30,7 Mds d’euros), il est établi que la mise en œuvre des engagement du programme socialiste se traduirait par une dépense s’échelonnant entre 45 Mds d’euros (chiffrage du site débat2007) et 115 Mds d’euros (chiffrage du ministre du Budget, certainement surestimé). L’examen du détail du programme montre que plusieurs propositions sont à l’origine de ce coût déraisonnable. La renationalisation d’EDF, estimée initialement à 11 Mds d’euros et aujourd’hui à 12,5 Mds d’euros du fait de la hausse quotidienne de la capitalisation boursière de l’entreprise. La mise en place d’une allocation d’autonomie pour les jeunes, sur le mode « RMI jeunes », qui représenterait entre 3 et 15 Mds d’euros. L’abrogation de la loi Fillon, d’un coût évalué à 12 Mds d’euros. L’augmentation de 10 % pendant cinq ans du budget de la recherche enfin, dépense certes peu contestable mais qui représenterait la coquette somme de 7 Mds d’euros. Enfin, la généralisation des 35 heures, qui exigerait un effort budgétaire de 4 Mds d’euros.

Au total, sachant que le budget de l’Etat représente aujourd’hui environ 270 Mds d’euros, la mise en œuvre du programme du PS, en l’état, aboutirait à accroître potentiellement de près de 40 % les dépenses publiques, ce qui engendrerait inévitablement une hausse sévère des prélèvements obligatoires et/ou un accroissement majeur de la dette publique. Du fait du niveau élevé de la pression fiscale en France, il est probable que l’application du programme du PS déboucherait principalement sur la seconde branche de l’alternative.

Le programme de l’UMP, d’un coût non négligeable, ne peut cependant souffrir de critiques similaires, pour trois raisons.

D’abord car son poids pour les finances publiques serait moindre que celui du PS. Si l’on écarte le chiffrage officiel du parti (27 Mds d’euros), il est établi que la mise en œuvre du programme de Nicolas Sarkozy se traduirait par une dépense d’environ 40 Mds d’euros selon le site débat2007, soit 5 Mds d’euros de moins que le coût du programme du PS estimé par les mêmes experts.

Ensuite, au-delà du coût du programme, l’UMP s’est efforcée de prendre des engagements proches des conclusions du rapport Pébereau : d’une part ramener la dette publique en deçà de 60 % du PIB d’ici 2012 (2010 pour le rapport Pébereau) ; d’autre part limiter la progression des dépenses publiques à 1,8 % en volume d’ici 2012 (le même rapport proposant un gel pur et simple).

Enfin, au-delà du coût immédiat des mesures annoncées, leur contenu a un impact majeur sur les finances publiques à moyen terme. Ainsi, le programme du Parti socialiste, essentiellement consacré à la redistribution et non à la production de richesses, sera peu générateur de croissance et donc de rentrées fiscales permettant de réduire la dette. A l’inverse, le programme de l’UMP est en partie orienté vers l’encouragement du travail et de l’activité, ce qui devrait permettre de générer croissance et recettes supplémentaires pour réduire la dette.

Face à la situation dégradée de ses finances publiques, la France a d’abord besoin d’un engagement collectif. Celui-ci devra, dès 2007, être capable d’enclencher dans la durée une dynamique de désendettement. Pour l’instant, le Parti socialiste a pris du retard dans la prise en compte de cette exigence qui doit habiter les programmes de tous les candidats.

Le temps est compté.


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86 réactions à cet article    


  • caramico (---.---.211.139) 20 décembre 2006 10:24

    De combien était ce déficit il y a 5 ans ?

    A-t-il été amélioré depuis, après 5 années de gouvernement UMP ?

    Si non, pourquoi devrions nous croire un programme de promesses ?


    • Popeux (---.---.4.90) 20 décembre 2006 15:24

      Les promesses n’engagent que ceux qui ne décendent jamais dans la rue pour les défendre.


    • Jaimz (---.---.101.8) 20 décembre 2006 17:44

      Faut voter pour François BAYROU de toute façon... c’est pas les socialistes ou les UMP-istes qui vont faire évoluer les choses, vu le constat au bout de 50 ans de gouvernance alternée. Pourquoi ne proposez vous toujours que deux candidats, deux programmes ?


    • Tafu (---.---.89.167) 20 décembre 2006 22:30

      Si je ne m’ibuse, c’est bien les socialistes qui ont augmenté le traitement des ministres de 70% (amendement Charasse de 202) ? C’est bien eux encore qui font voter l’indexation des parlementaires sur l’inflation ?

      Ah, la soupe est bonne !

      Et quel acte symbolique !

      Pour le bien du pays sûrement.


    • (---.---.81.18) 27 décembre 2006 16:41

      L’UDF et Bayrou ont regulierement ete au pouvoir depuis 50 ans...


    • seb (---.---.12.18) 20 décembre 2006 10:30

      C’est quand même énorme ce genre d’articles. Voilà l’éloge faite pour le programme UMP alors que le programme 2002-2007 des représentants de ce même parti (ex RPR) a abouti à creuser encore plus le déficit de l’état tout en augmentant encore plus les prélèvements obligatoires. L’UMPS n’ont pas la solution pour réduire les déficits car l’UMPS sont des partis conservateurs.

      Il faut choisir une autre voie mais aucun autre parti ne prend la mesure de la tâche à accomplir.

      Et puis pour finir les promesses n’engagent que ceux qui y croient

      Par exemple : Londres 2012 a du revoir son calcul et revoir sa copie car le coût des JO sera 10 fois supérieur à celui présenté devant le CIO). Démagogie quand tu nous tiens


      • Jipi (---.---.17.100) 20 décembre 2006 10:53

        Même commentaire qu’au dessus...Article hallucinant.. L’éloge du programmme du partit qui est aux affaires depuis 5 ans...et qui n’a cessé d’alourdir la dette publique...et par un coup de baguette magique....tout irai mieux s’il y restait....Bahh un peu de serrieux..Le rédacteur de l’articles est soit trop partisant....soit manque de clairvoyance sur les annonces de campagnes éléctorales.. Je ne dis pas pour autant que le ps ferait mieux..


        • c florian (---.---.162.39) 20 décembre 2006 11:55

          article trés orienté avec des explications peu convaincantes. j’attend toujours des propositions et des engagements clairs de la part des candidats pour réduire la dette, ce qui n’est pas le cas actuellement. on promet beaucoup de choses pour faire plaisir aux électeurs et s’assurer un avenir personnel doré sans vraiment se soucier de celui du pays.


          • (---.---.218.164) 20 décembre 2006 11:57

            Des soucis avec les maths ? En prenant vos chiffres :

            PS : 45/270=16,6% d’augmentation(40% ça ferait 108 milliards)

            UMP : 40/270=14,8% d’augmentation (mais « ne vous inquiétez pas », ils vont réduire la dette malgré tout...).

            En plus, tout comme certaines propositions UMP, il est probable que d’investir dans la recherche comme le propose le PS stimule l’innovation donc la croissance. Donc dans les 2 programmes des propositions intéressantes et d’autres beaucoup plus contestables, mais en aucun cas, s’ils réalisent vraiment leur programme (une première ?), ça ne réduira la dette publique.


            • c florian (---.---.162.39) 20 décembre 2006 12:07

              de toute façon certaines mesures annoncées n’auront une incidence que sur le premier budget, la renationalisation d’edf n’aura lieu qu’une seule fois (et encore l’entreprise peut l’auto financer).


            • UGH (---.---.29.92) 20 décembre 2006 12:10

              Entendu ce matin à la radio : la France est le plus mauvais élève de l’Europe en matière de dette publique ! On est dans la situation de l’homme qui s’est jeté par la fenêtre du 40è étage, et qui dit à chaque étage « pour l’instant, tout va bien » ... Hier, je me faisais la réflexion suivante : une société a besoin de produire de la richesse et de la redistribuer. Le problème, pour shématiser, c’est que la droite se focalise surtout sur le premier point, et la gauche sur le second. Dans les deux cas, cela ne peut fonctionner...


              • jjumper (---.---.193.154) 20 décembre 2006 15:28

                Le plus mauvais élève ??? Ca sort d’où ça.

                OK, la droite n’a pas bien géré la dette, car elle a augmenté de 56% à 65% du PIB depuis 2002, mais bon, d’autres font bien pire encore, avec notamment l’Italie et la Belgique, qui dépassent les 100% de PIB en dette.

                Maintenant, c vrai, c pas une excuse pour ne rien faire. Et quant à la renationalisation d’EDF proposée par le PS, ils ne le feront jamais. Donc aucun souci de ce côté-là.


              • Roger (---.---.161.74) 20 décembre 2006 12:24

                Que fais le ps ? Mais que voulez vous que fasse le ps a part la creuser encore plus ! Le ps est complétement déconnecté de la réalité avec toute sa démagogie et son assistanat.


                • Robert (---.---.161.74) 20 décembre 2006 12:26

                  Rien ne sera fait. Soit les politiques n’en ont pas les couilles, soit il s’en foutent soit il ne peuvent rien faire. Ba oui réduire la dette, va faloir faire des sacrifices. La CGT, le PS , tous ces zigotos démagos déconnecté bloqueront la moindre évolution.


                • jjumper (---.---.193.154) 20 décembre 2006 15:29

                  Je veux qu’on tape sur le PS, mais si on reprend les chiffres, on se rend compte que la dette a explosé pendant deux mandats.

                  1993-1995 sous Balladur 2002-2003 sous Raffarin

                  Ils sont pas au PS eux, si ?


                • JAcquot (---.---.191.129) 21 décembre 2006 17:42

                  Le point commun au gouvernement Balladur et Raffarin qui ont battu les records de deficits budgetaires s’appelle : Nicolas Sarkozy ministre du budget du 1er Nicolas Sarkozy ministre de l’économie du second Apparemment equilibrer un budget c’est pas son point fort


                • konebien (---.---.106.11) 20 décembre 2006 12:49

                  ce qui est inquiétant c’est qu’aucun candidat n’ait dit vouloir baisser les dépenses par des réformes de structures et peu importe qui de Royale ou Sarkozy serait le +ou le-dépensier ;la vérité est simple ;on gagne... et on continue comme avant ;les français ne sont pas prêts à entendre une autre chanson ,et encore moins à accepter une modification drastique de leurs habitudes les modifications ne viendront pas d’élections mais de l’implosion du systéme .Quand tout lemonde sera à poil,alors la France devra faire comme les ex pays de l’Est et abandonner ses certitudes,pour se mettre au diapason du monde ;et oui il y a belle lurette que nous ne donnons plus le la ;mais sans rire pour se faire élire nos candidats nous montre toujours en guide du Monde .c’est grotesque mais c’est ainsi


                  • Stef (---.---.20.123) 20 décembre 2006 13:10

                    Interressant votre schéma, surtout sur le periode 1997-2002 ou la dette en point de pib diminue , c’etait qui déja au gouvernement sur cette periode ?


                    • Fred (---.---.155.75) 20 décembre 2006 14:07

                      Enfin c’est un peu dur de prendre un snapshot en 1997 et dire c’est Jospin qui a permis de baisser la dette par rapport au PIB alors qu’il n’avait pas encore passe une seule mesure. De meme si on regarde la courbe en 2002 a son depart, elle avait deja bien remontee, non ?


                    • jjumper (---.---.193.154) 20 décembre 2006 15:31

                      Bah non, au départ de Jospin, la dette était de 56% de PIB. Depuis, elle a explosé pour passer à 65% de PIB.

                      9 points en 4 ans et demi, belle leçon de bonne gestion de l’UMP !


                    • chiffo (---.---.86.34) 20 décembre 2006 13:45

                      N’oublions pas qu’en plus de ce programme de dépenses à 40 milliards d’euros, l’UMP promet de baisser la pression fiscale. Je ne vois pas bien dans ce cas comment la dette publique peut baisser. Les 2 discours de l’UMP sur les recettes et les dépenses sont totalement incohérents.

                      Que cela plaise ou non, le programme du PS proposé par François Hollande est cohérent. Je ne sais pas s’il est efficace, mais il est honnête intellectuellement.


                      • Julien (---.---.78.247) 20 décembre 2006 13:48

                        Il me semble messieurs que l’heure n’est plus à la querelle des partits politiques.

                        Le salaire moyen en France étant ce qu’il est, ce ne sont pas les français qui pourront rembourser la dette.

                        Le seule solution, c’est de degraisser le mamouth. En ne renouvelant pas les départs à la retraite des fonctionnaires dont le travail peut être informatisé.

                        Sinon, vos enfants auront une vie très très dure.

                        A bon entendeur salut...


                        • Fred (---.---.155.75) 20 décembre 2006 14:15

                          Vous avez malheureusement raison.

                          L’impot sur le revenu ne rapporte plus que 55 milliards d’euros alors qu’il en rapportait proche de 300 milliards en 1999. Les gros salaires de la bulle internet sont partis et les plus riches se font maintenant payes en action qui sont imposees en dessous des salaires. Mis a part une taxation du capital au meme niveau que les salaires, chose non realiste par peur de depart de ces capitaux, il n’y a vraiment qu’une reduction des depenses qui soit possible. Il va donc falloir faire des choix : j’en vois certains, les fonctionnaires des impots (plus de 100000 personnes pour 63 millions d’habitants alors que la Suede en a 3000 pour 9 millions), l’armee (nous n’avons plus de poids international donc autant degraisser) et de la banque de France (la banque d’Angleterre a 3000 employes et le controle sur leur monnaie, la banque de France a 30000 employes et aucun controle sur la monnaie), les salaires et depenses de nos chers politiciens, limiter les indemnites chomage pour les hauts salaires (a 2500 euros par mois par exemple)...


                        • Julien (---.---.78.247) 21 décembre 2006 10:23

                          Oui c’est du bon sens. Mais je crois sincèrement que c’est impossible à faire comprendre aux français.

                          La France va se prendre le mur. C’est inévitable. Mais on s’est bien relevé de l’occupation Allemande alors même que le pays était dans un situation catastrophique (rationnements, faut-il le rapeller).

                          On arrivera j’en suis persuadé. Imaginez un peu ce que donnera la France quand elle sera debarassé de ses vieux démons. Ca ve être grand, mais hélas c’est pour dans 30 ans.

                          En un sens, il vaudrait mieux voter pour Ségolène Royale. Son programme achèvera de détruire l’économie. Elle décrédibilisera définitivement le socialisme, et on pourra enfin passer à autre chose.


                        • Pierce (---.---.111.242) 25 décembre 2006 20:35

                          Vous faites erreur : l’IRPP rapportait 300 milliards de francs en 1999, et 55 milliards d’euros en 2006. Donc 360 milliards de francs.

                          Bien cordialement,

                          Pierce

                          http://www.educnet.education.fr/comptes/etat/ressource/irpp.htm


                        • pierre (---.---.127.249) 3 janvier 2007 15:19

                          En précisant qu’en France la banque de France s’occupe des cessations de paiments d’entreprises et de particuliers, alors que les 3000 employés de la banque d’Angleterre ne font que les émissions monétaires. D’où un différentiel d’effectif certain...


                        • (---.---.229.236) 3 janvier 2007 15:24

                          Oui, on ne peut pas les virer, donc on leur a refourger ca (comme les fonctionnaires du remembrement, pour quion a créer la redevance télé..).$

                          Il faut virer tout ce petit monde.


                        • (---.---.229.236) 3 janvier 2007 15:34

                          C’est vrai qu’il ne faut pas tout mettre sur le dos des fonctionnaires : il y a les immigrés aussi, qui coutent un fric fou.


                        • Richard (---.---.193.53) 20 décembre 2006 14:09

                          Ya un pro de l’asistanat qui a promis de supprimer la pauvreté (à défaut de ceux qui la subissent !?!?) dans les deux ans ? Qui est démago ? Qui pousse à l’asistanat ? Qu’est-ce qu’on rigole quand même...


                          • Sam (---.---.102.34) 20 décembre 2006 14:34

                            Cet artile à l’insigne mérite de montrer qu’il n’y a pas que les « élites » qui utilisent la langue classique pour faire d’infectes saloperies ou signer leur renoncements à leurs plus élémentaires devoirs.

                            L’auteur s’inspire des ceux-là pour clamer sans honte une nouvelle les tombereau d’aneries déchargés en direct du Palais Brognard pour faire marner les cochons. En l’occurence, les cochons de payants, c’est-à-dire nous.

                            Précisions irritées :

                            - je ne suis pas auteur ni demandeur de dettes. Je n’ai pas choisi, je n’ai pas été informé des dettes contractées par l’Etat français. On ne m’a JAMAIS dit que l’Etat français avait besoin d’emprunter et je n’ai jamais eu le choix des lois qui sont votées, car les représentants ne demandent nullement mon avis, même pour élaborer le plus petit décret et le faire appliquer, ou l’annuler mais en tenant compte de son existence, comme le montre la pantalonnade débile du CPE.

                            - je crois que les plus adeptes de la dettes sont :

                            les ministres et le chef qui se payent des salaires abusifs, sans compter les privilèges encore plus abusifs ;

                            Générosité perso, mode radical-cassoulet, qui se décline copieusement chez tous les représentants des échelons subalternes au moins jusqu’aux maires. Ainsi tous nos élus ou presque - et menteurs ou larbin serait celui qui oserait nier ce que chacun se murmure sans cesse dans nos villes et nos villages - bénéficient de privilèges qu’ils perennisent allègrement, sans aucun souci du bien commun comme de la plus élémentaire dignité et honnêteté.

                            Deux exemples, comme chacun peut en fournir.

                            Un préfet possède cuisinier personnel et femmes de ménage, ainsi que voiture et appart luxueux de fonction. Ce pauvre homme ne saurait, avec son maigre traitement et sa lourde astreinte au remplissage de charters, s’offrir les services de personnels qu’il devrait payer de sa poche.

                            Un président de Conseil Général bénéficie d’au moins une voiture avec chauffeur. Je ne parle pas du reste, puisque seule la voiture et le chauffeur entrent sur la scène de cette courtelinesque histoire.

                            Fort du « droit » à chauffeur et voiture, la sémillante épouse d’un de nos chers présidents de CG, d’un département de la région Midi-Pyrénées - anecdote rapportée perso par le chauffeur du sus-nommé - décida d’envoyer son Schumacher, toutes affaires cessantes, à la capitale, au pied-à-terre parisien du couple.

                            700km de route aller-retour, essence, repas et nuit d’hôtel au vaillant chauffeur. Je vous laisse imaginer la note et regarder son opportunité, en regard de la nécessité affichée par l’épouse du notable : récupérer une partie de sa lingerie fine qu’elle avait malencontreusement oublié au baise-en-ville. Le chauffeur se plût à supputer la couleur des accessoires et l’émotion consécutive du président. Je me contentai de constater l’indéniable séduction exercée par l’éternel féminins sur les finances anonymes.

                            Reprenons notre liste des bénéficiaires attitrés :

                            - Les patrons, grands et moyens.

                            Voilà des types, qui se font voter par leur conseil d’administration des salaires allant du confortable au faramineux, avec privilèges, privés certes, mais réel. Ainsi la voiture, ainsi le chauffeur, ainsi la baraque, ainsi - très à la mode - la carte de crédit à débit discret et illimité ou presque.

                            On pourrait y voir une forme d’esclavage totalement moderne, sur laquelle nous n’avons pas matière à jeter un oeil indiscret pas plus que de dérangeantes questions, puisqu’il s’agit de proprité privée, pour une personne privée, et monte pas sur la muraille parce que le garde va te trouer la panse, tandis que le Rot va te bouffer les rognons.

                            Cet indéniable et si défendue barrière privée, n’interdit nullement à bcp de travailler à sa construction, pour le prix d’un moellon, pour le prix d’un nain de jardin dans le tapis de M. Lagardère, ou Mme Bettencourt.

                            Peut-on dire qu’ils ont vocation à la fermer et nous aussi, quand ces « gentils ouvriers et employés » se tuent les reins à la chaîne pour 1500€/mois et quinze ans d’ancienneté, ou restent jusqu’à 11h du soir dans les bureau « paysagers » pour débarasser de toutes tâches, planifier l’improbable et surtout l’impossible, comme le fait toute secrétaire de direction, pour 2000€/mois, dans la moyenne sup ?..

                            Sans parler des invisibles, qui vont livrer le courrier à cinq heures du mat, où qui nettoient à partir de minuit les locaux.

                            Faut qd même avouer que ce qui est tout de même un petit ennuyeux, c’est que cette nouvelle noblesse d’hommes en gris creuse, mais alors à fond les manettes, le trou, la dette, cette espèce de bombe qu’on voudrait déjà nous faire éclater dans la tête pour qu’on fasse comme les huitres qui vont crever sous peu : ouvrir le portefeuille. Mais harassée, têtue, effrayée, la bête résiste quand même.

                            Et, oui, malgré les Sorman, les Minc, les July, les...même ici, vous savez, tous ces apôtres si bien appliqués, si polis de la langue et propres sur eux.

                            Même ici.

                            Faut pourtant le rappeler, même aux nuages qui en ont rien à foutre.

                            Cette nouvelle race de profiteurs ne rend rien. Pas un emploi crée. Trois-quarts des embauches - y en a parce qu’il faut bien, in fine, remplacer les retraités dans les postes où si ça marche pas la boite s’arrête - sont en contrats précaires.

                            Très très peu d’emplois, quasiment de vrais emplois. Malgré Marie Drucker et le ministre du Travail (c’est qui déjà ?!) qui nous serinent avec seulement 1/7ème des catégories d’inemployées que recense l’ANPE.

                            Donc vaseline et baratin à tous les étages. Mais véritable précarité, alors que bcp de politiques reconnaissent que la création d’emplois, la croissance plus ou moins keynésiennes, sans les interdits à usage du CAC, proféré par Trichet, seraient à même de régler et rapidement cette dette que nos élus et nos patrons nous creusent en se goinfrant.

                            Donc, « emplois » à se choper un ulcère quand on tente de vivre avec ces oboles et qu’on pense à des biens durables, qu’il faudra entretenir durablement, sans pouvoir y couper. Une voiture, une femme, un enfant...Je plai-san-te.

                            Il faut qd même reconnaître à nos amis patrons - copains avec nos amis ministres, comme tous les journalistes « de talent » sont copains avec...au hasard, les ministres...qu’ils savent durer dans l’échange inégal.

                            Ca fait bien vingt-cinq ans qu’ils n’embauchent plus, mais ils prennent toujours les aides.

                            Les aides qui chiffrent à plusieurs milliards d’euros par an.

                            Les aides qu’on leur octroi qu’on s’appelle Madelin, Jospin, Villepin etc. Car entre clamer la volonté déterminée d’un « nouveau partage », célébrer le « patriotisme économique » et raquer, eh bien..on raque. NOUS raquons.

                            Et aucun retour. Mais ça n’émeut pas le poète gouvernemental, ni les autres innombrables types à privilèges et à menton en avant.

                            Ce qui les titilles par contre, c’est qu’on ose pondre une loi qui prétende examiner combien de tonnes de billets publics ont été allouées pour exonérer des milliers de patrons de la moindre embauche, pour permettre à Arnault, Bernard de son prénom d’affirmer tranquillement qu’il est normal de gagner 15000€/h. Le PCF avait fait passer ça à l’Assemblée, un des rares trucs vraiment pour le peuple qu’ils aient faient à ce moment-là.

                            La loi qui abrogeait cet audit des aides publiques a été la premiere votée, en 2002.

                            Pas la peine d’en dire plus, on voit qui profite et qui paye, je crois.

                            Juste un mot sur les appointés, les experts et tous les commentateurs, au sens de Foucault.

                            Gueuler, comme Pébereau ou un autre dans le genre qui pète dans la soie et qui considère la France comme un entreprise, les pauvres comme une charge et les SDF comme une saleté sur le tapis, - voir à la catégorie « karcher » pour effectuer traitement -, faut quand même oser, à la base. Juste un petit cap à franchir, quand même, au niveau de la morale et de la retenue élémentaires.

                            Mais le moins qu’on puisse c’est que ce genre de gus ne regarde même pas les comptes qu’il prétend auditer.

                            Exemple : c’est à peu près 12000 suppressions de postes qui sont programmées pour l’an prochain en ETP. Et ce, dans tous les ministère, à des degrés divers évidemment.

                            Rien que pour la fonction publique d’Etat. Je vous raconte pas la valse promise dans l’administration territoriale qui se plaint sans arrêt que l’Etat transfère les compétences, mais pas l’argent des compétences.

                            Faut-il ajouter les grêves à répétition des urgentistes, des médecins libéraux, des praticiens étrangers etc, dans la Santé ?. Faut-il rappeler la purge énorme en personnel que subit depuis plusieurs années l’Education Nationale, au prétexte que le nbe d’élèves/classes diminue ?..

                            Les salaires, qui creusent, n’est-il pas, cette satanée dette, - comme Félicie : aussi - ont, depuis 5 ans, dans la fonction d’Etat, obtenu 0,5% d’augmentation annuelle. Malgré le héros Trichet l’inflation gagne haut la main.

                            En conclusion je dirais deux choses :

                            - un homme politique conséquent et à l’écoute, honnête et courageux doit foutre dehors les experts à deux balles qui répètent le programme maximaliste et dangereux d’un groupuscule asocial qui devrait, sinon être interdit, du moins empêchés d’avoir l’oreille du moindre élu, je parle du MEDEF ;

                            - une commission indépendante devrait, à l’écart des lobbies et de la plupart des politiques, reprendre à zéro et l’évaluation de la dette, et les solutions pour l’éliminer, sans s’interdire aucune conclusion, sans hésiter à casser du privilèges et à supprimer les prébendes.

                            Il n’est pas interdit de penser que nous devrions être tous consultés sur ce problème.

                            Il n’est pas interdit de souhaiter ne pas voir divers contributeurs répéter les aneries de la volailles grasses qui fait l’opinion de bcp trop de maigres benêts.


                            • gerardlionel (---.---.131.178) 20 décembre 2006 19:49

                              @sam,

                              merci pour ce morceau d’anthologie, auquel je n’ai rien a ajouter ou retrancher !


                            • Sam (---.---.154.147) 20 décembre 2006 21:22

                              Gérardlionel

                              Flatteur..Faut que je songe à publier mes Speed Memories. Mais Baudrillard va faire la gueule, AV va m’excommunier, Marianne m’enfermer avec Rioufol et Libération rameuter Marcelle. Avouez que la vie de critique grincheux tendance justicier ascendant comique est pour le moins ingérable.

                               smiley


                            • (---.---.81.18) 27 décembre 2006 17:00

                              J’applaudis des deux bras.

                              La contradiction qu’il fallait a cet article !!!


                            • (---.---.229.236) 3 janvier 2007 15:28

                              Vous êtes ridicul ! On parle de millier de milliards de francs, et vous nous parler du salaire des cuisto du prefets !!! Arf !!!!!!!!!!!!


                            • Voltaire Voltaire 20 décembre 2006 14:47

                              La dette parait toujours une chose abstraite. Mais il s’agit d’un fardeau inexcusable que nous laissons à la prochaine génération.

                              Politiquement, réduire la dette peu se faire par deux moyens : une croissance forte ou une réduction des dépenses... Comme le politique ne veut jamais couper dans les dépenses (il s’agit d’être réélu), il espère une croissance, qui ne vient pas (la situation est différentes aux US, pays qui connait des soubressots de croissances forte permettant d’éponger des dettes et déficit colossaux).

                              Les remarques faites sur les programmes de l’UMP et du PS par les intervenants sont justes :

                              Le PS est coincé par ses promesses généreuses, et l’UMP par les cadeaux fiscaux qu’il distribue à tour de bras (et je ne parle pas des promesses du type : plus un SDF dans deux ans...). Chacun soigne son électorat, en se disant : après moi le déluge.

                              L’originalité dans ce paysage politique est chez l’UDF : conscient que le politique sera toujours tenté de dépenser plus, quelque soient ses bonnes résolutions, François Bayrou propose d’inscrire dans la loi l’interdiction de proposer un budget de fontionnement en déséquilibre, une façon de forcer la main aux élus toujours plus dépensiers. Son projet autorise un déséquilibre pour le budget d’investissement, chose assez logique dans la mesure où l’on peut espérer à terme un retour sur investissement de ces dépenses. Il est intéressant de noter qu’alors que les autres partis politiques pillent souvent les idées de l’UDF, celle-ci est restée sa propriété, une bonne indication de la totale absence de volonté sur ce sujet de la part des autres partis.

                              Bref, sauf séisme politique (du style élection de Bayrou), nous sommes mal barrés, et nos enfants encore plus. Merci qui ?


                              • T.B. T.B. 20 décembre 2006 19:48

                                À la fin 2004, la dette publique de la France se montait à 1069 milliards d’euros (estimation INSEE), et les intérêts de cette dette se montent à 47 milliards d’euros pour l’année 2004, soit 20% du budget de l’État. Le service de la dette publique est le second poste budgétaire de l’État français, après celui de l’éducation nationale et avant tous les autres.

                                Pour l’année 2005, la dette publique était de 1138,4 milliards d’euros, soit 17 800 euros pour chaque Français. Concrètement, l’ensemble des emprunts émis par l’État français, la sécurité sociale et les collectivités locales représenteront les deux tiers de la richesse produite par la France en 2005, même s’il est hasardeux de comparer ainsi un flux (création de richesses) à un stock (quantité de dettes).

                                Au 31 mars 2006 la dette publique s’éleve à 1146,3 milliards d’euros. (Source INSEE)

                                Le service de la dette de l’État devrait augmenter d’1,3 milliard d’euros en 2005. En revanche, le ministère des finances pense pouvoir renégocier 118 milliards en 2005 et profiter de taux d’intérêts plus bas, réduisant du coup un peu la charge des intérêts. Le ministère espère de même une réduction du déficit budgétaire de 10,2 milliards et sur une stabilisation en volume du montant global de la dette. De plus en 2005, l’État peut espérer une soulte de 6,9 milliards d’euros versés par Électricité de France.

                                Il est important de comprendre que même quand le déficit se réduit, la dette publique augmente si le déficit est plus important que les remboursements en capital. En revanche, il suffit que le déficit (en proportion du PIB) passe en dessous du taux de croissance du PIB pour que la dette publique (en proportion du PIB, et non en valeur absolue) se réduise.

                                ......................................................

                                Fort de cet éclairage gratuitement offert par Wikipédia, je te signale mon cher Volt que ce n’est pas ton petit Bayrou qui va faire la différence avec l’UMPS.

                                D’abord parce que l’industrie pharmaceutique est largement responsable du trou de la sécu. Le français est celui qui consomme le plus de médicaments au monde. Il n’est pas plus malade que les autres. Simplement son médecin est démarché pour lui en prescrire un maximum.

                                Ensuite, la fameuse soulte d’EDF correspond au fait que les 300 000 électriciens et gaziers d’EDF n’ont jamais cotisés (et le montant est bien supérieur à 6,9 milliards d‘euros). S’il devaient le faire l’entreprise EDF serait immédiatement en faillite.

                                Cela plus une gabegie colossale au sommet de l’Etat et de nos Institutions, une Cours des Comptes totalement corrompue de l’intérieur et des audits qui ne sont jamais indépendants.

                                Qui dirigent les grands groupes pharmaceutiques, d’autres lobby pétroliers ou autres ainsi que le nucléaire français (donc EDF) ? Des personnes comme Anne Lauvergeon, Edmond Alphandéry ou JL Boulanges (UDF) , tous membres de la Trilatérale qui décident du sort économique de 7 milliards d’individus sur la planète et inter-pénètrent tous les partis politiques (français, si on se limite à la France) de gauche à droite.

                                Il ne suffit pas de rayer son nom du Comité actuel de la Trilatérale, comme l’a fait ton ami Bayrou en 2005 à l’approche des présidentielles, pour se donner des airs de « monsieur propre ». Dans quoi ton histoire d’investissement ? Dans la Défense avec de nouveaux contrats accordés à Bouygues, Dassault et Lagardère ? ...


                              • Floris (---.---.203.7) 20 décembre 2006 14:51

                                Je trouve assez marrant et/ou désolant (au choix) cette étude totalement orienté politiquement. Je suis assez d’accord avec l’analyse faite sur le PS mais dois-je rappeler que l’UMP n’a pas réussi à réduire ce déficit et que ce même parti (Excusez-moi... ce même gouvernement) a choisi de baisser les impôts, réduisant par là les recettes ? CQFD Merci au revoir, il n’y a plus rien à voir...


                                • Ronny Ronny 20 décembre 2006 14:52

                                  @ Auteur

                                  J’ai bien du mal à vous suivre sur la pente savonneuse des comparaisons, et cela pour plusieurs raisons.

                                  En premier, et pour le moment, je ne sais pas très bien ce que seront les programmes socialistes et UMP, même en allant faire un tour sur leurs sites web. Comme pas mal de Français, j’attends que les candidats nous présentent les choix qu’il feront des priorités à mettre en oeuvre...

                                  Deuxièmement, et au risque d’être politiquement incorrect, il faut regarder qui a beaucoup creusé le déficit et qui a tenté de le réduire. Si l’on excepte la période 91/92 (gvts Cresson et Bérégovoy), c’est Edouard balladur qui nous a fait le plus manger du déficit ! Or non seulement Balladur n’est pas - à mon avis - un sympathisant socialiste, mais il avait comme très proche conseiller un certain Nicolas Sarkosy. Amusant non ?

                                  Et qui a tenté de réduire le déficit ? Sur la période 99 2001, c’est le gvt Jospin. Or ce dernier n’est pas un libéral pur sucre... Alors si je devais faire un choix en sur la question de la réduction du déficit (point important j’en suis d’accord), j’aurais tendance à regarder à gauche et pas à droite.


                                  • (---.---.229.236) 20 décembre 2006 14:54

                                    Le responsable du déficite, c’est celui qui embauche des fonctionnaires, donc les socialo.


                                  • Helios (---.---.130.41) 20 décembre 2006 14:56

                                    Interressant de lire ça, même si c’est entaché d’imprécisions.

                                    Mais au delà de l’exemple, où est le fond du discours ? Consiste-t-il comme je le suppose à démontrer que notre « modèle » est mauvais ? je crains que les carnivores bien nantis de toutes part ressortent le crocs. Notre modèle est parfaitement bon, bien adapté et efficace, il manque juste quelques réglages.

                                    Le seule difficulté provient de la veulerie, de l’appetit des politiques qui ne savent pas quoi faire pour encaisser d’un coté et placer tous les petits copains de l’autre.

                                    Revenons a un peu de rigueur dans les affaires de l’état, supprimons toutes les commissions sur les platanes ou les escargots. Mettons en place un(des) systèmes adaptés aux conditions d’aujourd’hui et arretons de crier, bref travaillons, la dette baissera vite

                                    Claquons la gueule a ceux qui gagnent 8000€ par mois et qui hurlent a l’assistanat quand on refile 400€ a un mec qui n’arrive plus à bosser parce qu’il a plus de 24 mois de chomage.

                                    L’efficacité de notre modèle provient de sa solidarité. Evidement cela veut dire que certains doivent un peu partager, c’est normal, eux aussi ont profité ou profiterons ; bien que ce soit souhaitable qu’il n’en ai jamais besoin de cette solidarité.

                                    Alors, les promesses des uns, orientées vers la production de richesses, ou des autres, plus « solidaires » ce ne sont que des promesses qui ne seront jamais tenues sur le fond mais au mieux sur la lettre, un peu comme les baisses d’impôt de Chirac : moins d’impôts sur le revenus, plus d’impôts locaux... les prélèvement n’ont pas changés, on les paye a des endroits differents.

                                    Si vous voulez conserver NOTRE modèle, tout en rentrant dans la modernité, surtout, ne votez pas ni pour l’un, ni pour l’autre, ils ne savent rien faire d’autre que ce qu’ils ont toujours fait jusqu’a present : vous promettre le changement... demain !

                                    Tiens j’ai un contre exemple, qui confirme la règle, hélas... quand nous avons demandé plus de sécurité, en 2002, que demandions nous, au fond, et qu’avons nous eu réellement ... sur la sécurité : des radars au bord des routes !


                                    • nico 9 mars 2010 10:16

                                      Effectivement, le débat est intéressant. Pour le suisse romand, non banquier, que je suis, la France est un sujet sans fin d’étonnement, d’agacement et parfois, mais de plus en plus rarement, d’admiration. Certaines de vos réalisations technologiques sont magnifiques et le discours contre la guerre de De Villepin restera un grand moment pour moi. 

                                      Après avoir lu les articles et réactions de ce forum, une question me vient néanmoins : Vous habitez chez les Bisounours ou quoi ? Avant de chercher des coupables chez les politiques de gauche et de droite et chez les fonctionnaires et chez les paysans et chez les enseignants (oui le coupable se trouve toujours dans une autre catégorie de population que celle dans laquelle je vis) il serait peut-être intéressant de se demander si il est possible de gérer l’ensemble des problèmes d’un pays en disant, je schématise fortement, mais c’est l’impression que j’en ai vu de l’extérieur ; Les réformes oui, mais chez les voisins. J’ai entendu un syndicaliste affirmer haut et fort que la modification de la pyramide des âges et le vieillissement de la population ne devait avoir aucun impact sur le système de retraite par répartition actuel ni sur l’âge limite de cette retraite, car il y avait de l’argent dans je ne sais plus quelle caisse particulière. Au regard de l’endettement de l’état Français l’argument m’a semblé un peu faible. 
                                      Bien que n’étant pas politiquement à droite, je suis quand même contraint de constater deux choses. Chaque fois que je demande de l’argent à l’état, je le prends dans la poche de mes voisins ou amis, premier constat. 
                                      Penser qu’il est possible de travailler trente cinq ans et d’être confortablement retraité avec l’argent des actifs pendant environ vingt cinq ans c’est vraiment habiter chez les bisounours cités plus haut.

                                    • Marc (---.---.52.129) 20 décembre 2006 15:10

                                      Un petit lien sur la dette : http://cluaran.free.fr/dette.html


                                      • Fabrice (---.---.161.155) 20 décembre 2006 15:26

                                        Le seul gouvernement qui a fait baisser la dette ces 20 dernières années est le gouvernement Jospin. Je tiens juste à rappeler qu’à trop baisser les charges et les impots, comme la fait la droite, on creuse la dette, étant donné que moins d’argent rentre dans les caisses de l’état.

                                        IL EST TEMPS QUE CESSE LE PARADOXE DE LA DROITE : DIRE QUE LA GAUCHE FAIT AUGMENTER LA DETTE, ET L’AUGMENTER SOIT MEME.


                                        • Voltaire Voltaire 20 décembre 2006 17:17

                                          Juste commentaire. Bien sûr, il faut aussi reconnaitre que ce gouvernement avait profité d’une croissance forte... et n’avais pas vraiment coupé dans les dépenses (sans parler des retraites etc...), mais l’un dans l’autre, sa gestion était au moins aussi bonne que celle des gouvernements de « droite ».

                                          En ce qui concerne les impots, l politque de baisse des impots a été un vrai succès aux US, notamment sous Reagan ; en revanche, couplé à la guerre en Irak, cette politique a été un désastre sous Bush... Tout dépend donc des circonstances, et du type de baisse d’impot.

                                          En général, ces baisses sont destinées à stimuler l’entreprise et la consommation (et donc la croissance, ce qui entraine à son tour plus de rentrées d’argent pour l’Etat). Mais il existe aussi des baisses d’impôt non productive, quand elles touchent des particuliers qui de toute façon n’auraient pas réinvestit cet argent dans l’économie (des cadeaux fiscaux...).


                                        • Julien (---.---.78.247) 21 décembre 2006 10:30

                                          La gauche et la droite ont augmentés les déficit. Réduire lé déficit c’est une chose, mais faire les 35h, et donc réduire les rentrées d’argent cela revient au même.

                                          L’heure n’est plus à l’affrontement droite gauche. L’heure n’est plus à dire toi t’a fait ca, toi t’as fait ci.

                                          On n’a plus le temps. Pour vous donner une idée, vous avez perdu 20% de pouvoir d’achat. Imaginez ce que ce sera si vous en perdez encore 20%

                                          Prenez votre salaire, retranchez 20% et demandez-vous si vous aurez de quoi payer votre toit, votre bouffe, et l’école des enfants. Sans parler des vacances.

                                          Ensuite, dites vous bien que depuis 30 ans, le pouvoir d’achat n’a cessé de diminuer.

                                          Libre à vous de croire que notre classe politique va enfin réussir à faire ce qui n’a pas été fait en 30 ans. Mais si vous vous trompez, et bien ce sera la rue, pour vous et votre famille.

                                          Et la, croyez moi, ce sera finit de dire, c’est la faute à l’UMP, c’est la faute à Jospin, etc.


                                        • Muet d’hiver (---.---.222.83) 20 décembre 2006 15:38

                                          Amusant de voir comment un article qui semble n’avoir comme ambition que de comparer l’impact des promesses (quelqu’un a une étude sur le ratio des promesses électorales tenues ?) sur la dette publique est compris comme une analyse de « qui a le plus alourdi la dette dans le passé ? ». Moi je lis que les deux candidats des médias vont bien alourdir la note - l’ecart est finalement léger- et qu’aucun n’evoque la dette comme une préocupation.

                                          Mais bon, c’est la différence entre une politique de réaction et une politique de vision. Et cette année encore : Pas de vision, pas de projet, pas d’ambition, pas de couilles (tous sexes confondus smiley ). Vis à vis de la dette, le mot d’ordre est « c’est au pied du mur qu’on voit le mur ; on verra quand on y sera ».

                                          ... Jusqu’ici, tout va bien.


                                          • Patrick (---.---.30.12) 20 décembre 2006 15:55

                                            Vous en êtes encore à croire les promesses des candidats. J’espère que vous rigolez. La dette de la France s’alourdit chaque an d’environ 50 milliards d’euros ni le PS ni l’UMP ne renverseront la tendance.


                                            • Fred (---.---.20.123) 20 décembre 2006 16:00

                                              Une solution envisagée est de supprimer les fonctionnaires ( sous-entendu qui coutent beaucoup d’argent et qui ne sont pas productifs).

                                              Effectivement, sur le papier ça a peut être l’apparence d’une solution géniale... mais on les enlève ou ces fonctionnaires ? Dans l’éducation nationale, dans la police, dans les hopitaux peux être ???

                                              C’est vrai que déjà tout marche si bien en France , que ça ne peut qu’aller mieux avec moins de fonctionnaires.

                                              A suivre....


                                              • (---.---.185.253) 20 décembre 2006 17:36

                                                On peut enlever les fonctionnaires qui regulent le taux de change du Franc par rapport a l’Euro, ceux qui auditent les entreprises publiques devenue privees (2 rapports de 10pages par an wn moyenne), ceux qui ont besoin d’etre a 10 pour se servir d’un ordi, ceux qui redemandent des papiers deja fournis a la CAF, ASSEDIC pour vous emmerder et augmentent inutilement leur charge de travail. Oui, on peut en enlever des fonctionnaires.

                                                Pour economiser, l’etat a deja supprime les bureaux des controleurs du Franc de telle sorte qu’ils peuvent bosser chez eux maintenant et toucher 6000 a 8000 euros par mois.


                                              • Julien (---.---.78.247) 21 décembre 2006 10:36

                                                Très simple.

                                                Il suffit de comparer. Si les USA livrent à comparaison égale, 4 fois plus de courrier avec 4 fois moins de monde, c’est que la poste est mal organisée.

                                                Donc, la réorganiser intégralement pour avoir un service équivalent.

                                                Déjà, la tu dégraisse bcp.

                                                La vrai question, c’est : que fait-on des fonctionnaires mis sur le carreau ?

                                                Et bien on peux espérer qu’ils trouveront du taf dans le privé, sinon c’est la rue.

                                                Il ne faut pas se faire d’illusion, c’est une révolution qu’il faut faire. Ca se fera dans une grande douleur. Et croyez-moi, je ne m’en réjouis absolument pas. On va tous en chier sévère pendant 15 ans minimum.


                                              • pierre (---.---.127.249) 3 janvier 2007 15:34

                                                Ne pas confondre le volume total de courrier distribué en France et aux USA avec les effectifs de l’US Postal (une petite portion du courrier distribué) et ceux d ela Poste (95% du courrier distribué). Laquelle a - tant que Sarkozy n’est pas élu - obligation de service public, et donc de distribué le courrier à J+1 partout en France, y compris en Tarentaise, Creuse, Lozère, Guadeloupe.


                                              • parkway (---.---.18.161) 20 décembre 2006 16:16

                                                pauvre malacombes !

                                                tu va t’en prendre plein les mirettes avec ton article de vendu à l’UMP !

                                                Toi, t’es pour le débat ? a d’autres !

                                                va pondre tes articles sur le blog de l’ump, si tu veux des avis favorables...

                                                on voit bien que tu es un nouveau sur agoravox !


                                                • Comité Cicéron 20 décembre 2006 22:33

                                                  « si tu veux des avis favorables » : en voilà une phrase intéressante : cela signifie que, pour vous, on écrit pour avoir des avis favorables ? N’est-ce pas précisément cela la démagogie ?

                                                  On a tout de même le droit d’écire ce que l’on pense, surtout si c’est étayé sur des chiffres comme le fait Malacombes !

                                                  Il y a tant d’articles favorables au Front national et à Bayrou sur Agoravox qu’un article pour l’UMP est plutôt agréable à lire !

                                                  On attend la contr’offensive en faveur du PS !


                                                • parkway (---.---.18.161) 20 décembre 2006 16:23

                                                  t’oublies facilement que l’argent public ce sont des politiques comme estrosi que le donne à de pauvres gens comme JP Pernaut !

                                                  Oses dire que l’aergent public n’a jamais servi à des entreprises privées ?

                                                  demandes à Seillieres et a Parizot ppour ses actions USINOR transformées en ARcelor.

                                                  Bof, quelques milliards de + ou de-...

                                                  mais non, malacombes, t’es pas partial,ce sont des réflexions de salauds de gauchistes et de salauds de fonctionnaires comme moi !

                                                  Vive l’UMP ! vive notre sarkome national !

                                                  tu vois je suis pas raciste !


                                                  • Marsu (---.---.18.161) 20 décembre 2006 17:28

                                                    En même temps y a plein de pays qui fonctionne hyper bien, même avec moins de fonctionnaires... Mais ça plaît pas aux syndicats car ça leur ferait moins d’adhérents. Faudrait une véritable possibilité de réorganiser les choses, mais ça bloque de partout dès qu’on veut bouger. C’est con.

                                                    Enfin, on s’éloigne du débat.

                                                    Le problème avec les electeurs, c’est que même si les promesses puent la mauvaise foi, ils ne peuvent pas s’empêcher d’espérer qu’elles se réalisent. Et hop, c’est le plus démago qui passe...


                                                  • Marsu (---.---.15.161) 20 décembre 2006 17:11

                                                    Au lieu de comparer les pourcentages d’endettement de façon brute, il faudrait peut-être tenir compte de la conjoncture économique, non ? (le PIB n’est pas constant)

                                                    Au delà des chiffres, des stats et des effets retard qui brouillent les responsabilités des différents gouvernements, deux anecdotes :

                                                    1- au plus fort de la bulle internet, le gouvernement Jospin a eu entre les mains un petite pépite totalement imprévue du fait des rentrées fiscales exceptionnelles. Qu’en a-t-il fait ? certainement pas un remboursement de la dette, comme le bon sens le lui aurait soufflé...

                                                    2- même époque, mais cette fois-ci épisode de la vente des licenses UMTS (procédé débile car les opérateurs ont tôt fait de pomper sur leurs clients ce que leur a coûter la licence...). La possibilité de combler une partie de la dette avec l’argent récupéré a été citée, mais a vite été oubliée...

                                                    Dommage qu’on ne communique jamais clairement sur le coût que représente cette dette chaque année en intérêts et à quelles institutions vont ces intérêts : ça donnerait sans dout un peu plus envie aux contribuables de la rembourser !


                                                    • pierre (---.---.127.249) 3 janvier 2007 15:47

                                                      Deux rectifications :
                                                      - la « cagnotte » fiscale surprise a été « dissimulée » dans le compte « recettes exceptionnelles » de l’Etat pour être reverser aux réserves (donc diminuer la dette.) Il y a eu des manifestations des flics, des pompiers, des chômeurs, etc... qui ont tous voulu une part de la cagnotte. Même après distribution d’une partie de la cagnotte, la majorité du surplus fiscal est allée au désendettement.
                                                      - le produit de la vente des licences UMTS a effectivement été versé au désendettement de l’état, de manière indirecte, en alimentant les provisions pour retraites futures ; ce qui permet d’empêcher les gouvernements futurs de trop le toucher, et de prévoir l’avenir en finançant une future dépense.


                                                    • bebert lefort (---.---.213.168) 20 décembre 2006 17:35

                                                      Mon pauvre thierry, toi qu’on est allé chercher pour redresser la barre .Et ce que l’on pense de toi. Casse-toi et ne revient pas


                                                      • corentin (---.---.42.97) 20 décembre 2006 17:59

                                                        le projet de l’UMP couterait peut etre 5 milliards d’euros de moins que celui des socialistes mais cela n’accentuerait t’il pas la dette au vue des annonces de sarkozy sur les baisses d’impots promises à son arrivé au pouvoir ?


                                                        • peter (---.---.245.226) 20 décembre 2006 18:58

                                                          J’ai entendu aujourd’hui sur Europe1 François Hollande annoncer qu’en cas de victoire de la gauche aux prochaines élections, le parti Socialiste créerait immédiatement un nouvel impôt « CSG retraite » applicable sur tous les revenus. Voilà enfin un homme créatif en politique... L’état manque de moyens ? Pas la peine de se poser la question de savoir si le train de vie de l’état est disproportionné par rapport aux capacités financières des Français, il suffit tout bêtement d’augmenter les impôts. Qui d’autre que lui aurait eu une si lumineuse idée ? Il semble qu’avec le couple Ségolène-François, les rôles soient bien distribués, l’une avec le sourire figé et immuable qui prétend être à l’écoute des Français, l’autre qui leur fait un bras d’honneur en voulant augmenter encore les impôts. Mais si toi lecteur, tu est socialiste, rassure-toi, j’en ai autant au service de la droite Quand je vois les prélèvements obligatoires grimper de manière vertigineuse, le coût de la vie s’envoler, ma retraite stagner au même niveau depuis 5 ans, une colère sourde monte en moi. Je suis pris d’une sorte de désespérance, j’ai envie de tout faire exploser, de foutre le feu. C’est le désespoir le plus complet, on voudrait nous inciter à voter Le Pen qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Allez François, Nicolas et tous les autres encore un petit effort et tout va vous sauter à la gueule.


                                                          • Stef (---.---.58.166) 20 décembre 2006 19:56

                                                            Juste pour foutre la merde et lui laisser une chance, votez Bayrou !!!


                                                            • altory (---.---.56.229) 20 décembre 2006 20:11

                                                              Article de tendance politique de droite .....il me semble que l’ump est aux pouvoir depuis 5 ans et la dette de la France à progressé considérablement pendant la législature ump Et pire encore le taux d’imposition des Français à au ci progresser alors je pense que vous manques considérablement de crédibilité


                                                              • Gilbert (---.---.71.243) 20 décembre 2006 21:18

                                                                Pour diminuer la dette (au lieu de l’augmenter encore), il ne fallait pas accorder des réductions d’impôts honteuses aux plus riches, ni brader au privé pour une bouchée de pain des entreprises publiques ayant de bons profits.

                                                                Il ne fallait pas non plus faire des cadeaux aux entreprises (allègements de cotisations sociales patronales et autres), sous prétexte d’encourager l’emploi, alors que cela n’a jamais fait baisser le chômage.

                                                                60 milliards de cadeaux aux entreprises en 2005

                                                                http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=1918&mode=thread&order=0&thold=0

                                                                La Cour des Comptes épingle les politiques d’exonérations de charges patronales

                                                                http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=2058

                                                                Mais ceux qui sont assez riches pour prêter à l’Etat ne se plaignent pas, ce sont eux qui empochent un déficit organisé.


                                                                • Marie Pierre (---.---.40.15) 21 décembre 2006 00:01

                                                                  Ceux qui bnéficient le plus des aides de l’Etat sous forme d’exonérations sont.... les services de l’Etat : pour un emploi en CAE, le service concerné (ou l’association) touche 90 % du salaire brut base SMIC. Comme les employés sont payés au SMIC, faites le compte !

                                                                  La semaine dernière, l’Etat a demandé aux hôpitaux d’embaucher... 30 000 demandeurs d’emploi en difficulté. 10 000 en janvier, autant en février.


                                                                • Julien (---.---.78.247) 21 décembre 2006 10:40

                                                                  La chose que tu ne sais pas, c’est que les aides de l’état vont aux grandes entreprises.

                                                                  99% des enterprises sont de petite taille. Et comme la mienne, ne touchent aucun centime de l’état en aide.

                                                                  Pour te donner une idée, des boites se seont crées qui font les démarches de demande d’aide à ta place.

                                                                  Obtenir une iade de l’état c’est quasimment impossible pour une PME ou une TPE.

                                                                  L’état n’a jamais aidé les entreprises. LA seula façon de les aider serait dans un premier temps de ne pas leur faire payer d’impots si elle ne sont pas bénéficiaire.

                                                                  Parce que oui, en Frnace, si ta boite ne gagne pas d’argent, ben tu payes quand même.


                                                                • oulala (---.---.146.254) 21 décembre 2006 07:21

                                                                  J’ai lu le fil des commentaires:il me semble que l’analyse globalement n’est pas trés bonne:imputer la dette uniquement aux fonctionnaires ne tient pas debout:d’abord,il y la perte de revenus de l’Etat:privatisations d’entités qui autrefois rapportaient beaucoup d’argent à l’etat:ex:France Télécom,autoroutes,etc.Ensuite baisse des impots pour les catégories « privilégiées »,c’est la mode....Ensuite l’etat prend en charge les catastrophes financières:ex:le Crédit Lyonnais...Et on arrive à la fonction publique:il ne faut pas confondre fonctionnaires de base:ex:infirmières,enseignants,pompiers,magistrats,policiers,et l’administration qui est au dessus : bureaucratique et trop souvent pléthorique. C’est trés hiérachisé,pyramidal,et castique.Un « chef à 4000 Eur aura des collaborateurs proches à 3600 Eur,et des secrétaires à 1600 Eur naturellement,et au fur et à mesure que l’on monte c’est de pire en pire....Le sommet,c’est les hauts fonctionnaires,et leurs équipes,qui ont des revenus 10 à 15 fois supérieurs à la base...C’est sans doute le mamouth dont parlait Allègre...Et puis les ministres et leurs équipes qui sont aussi des fonctionnaires:hein Mr Breton !Et cela on n’y touche jamais. Je ne parle même pas des élus,et leur équipes, dont les fonctions s’interpénètrent et qui coûtent bonbon...Le paradoxe est que pour faire des économies on s’attaque toujours à la base:diminution des infirmières,des enseignants,que l’on culpabilise et ostracise,alors qu’elle fait fonctionner le système:j’ai connu des services hospitaliers où 50 »lits« étaient confiés à deux infirmiers,un ASH,et dépendaient de l’interne de garde,l’aprés midi.Par contre il y avait des surveillants et surveillants chefs pléthoriques qui faisaient leurs gardes »à domicile" et qui se dérangeaient rarement :étaient bien vus et bien notés ceux qui justement ne faisaient jamais appel à eux...Il y a aussi tous les gens détachés que l’on case dans les ministères,qui ont des revenus trés confortables...Et les responsables syndicaux qui tirent leurs revenus en grande partie des participations de l’Etat,ce qui pose problème quand à leur représentativité et leur réelle efficacité...Je n’ai pas le temps d’affiner mon analyse mais si certains ont du temps,il serait bon de parcourir les organigrammes de chaque ministère et de voir comment est réparti le nombre et à quel salaire,quand on remonte la hiérarchie...


                                                                  • Krokodilo Krokodilo 21 décembre 2006 16:25

                                                                    Pourquoi parler uniquement des fonctionnaires dans certains commentaires, en oubliant au passage que les militaires, la police, les infirmières sont aussi payés par l’Etat ? Le gaspillage est souvent sous nos yeux. Faut-il rappeler l’incroyable gabegie que représente le financement récent par le gouvernement actuel de la nouvelle chaîne télé en anglais France 24 (partenariat public-privé) ? Arrêter cette folie, ce serait tout de suite 80 millions d’euros par an d’économisés ! Pas besoin des grosses têtes de la Cour des comptes pour comprendre ça. Ce sont au contraire les pays anglo-saxons qui devraient financer par une taxe tous les pays qui souhaitent que l’anglais soit obligatoire à l’école, puisqu’eux-mêmes se la coulent douce et profitent du temps qu’ils ne consacrent pas aux langues pour leur formation professionnelle ou pour leurs loisirs !


                                                                    • Christophe (---.---.24.48) 21 décembre 2006 16:33

                                                                      L’auteur s’est concentré sur les propositions de l’UMPS. Ca a eu le mérite de cibler le débat sur ces deux partis, mais il aurait été judicieux de l’étendre en parlant de l’UDF qui a une réelle volonté de réduire la dette publique. Les propositions vont aussi bien dans le sens des entreprises (réduire les taxes sous certaines conditions) que dans le sens des citoyens (arrêter d’augmenter les impôts), ce qui n’est pas le cas des deux autres partis.

                                                                      Arrêtons de se limiter au traditionnel gauche/droite.


                                                                      • yupi (---.---.127.9) 21 décembre 2006 19:47

                                                                        RE : « Dette publique : que fait le Parti socialiste ? »

                                                                        La dette actuelle de la France est de 1 160 milliards d’EU avec un taux croissant entre 3,5 et 5 % l’an ces dernières années. Les recettes du total de l’impot sur le revenu, arrivent tout juste à rembourser les intérèts de la dette. A ce régime de train de vie, d’ici à 15 ans, nous pourrions ne plus ètre solvables, les banques cesseraient de jouer le jeu, et nous retrouver saignés comme l’Argentine ou autre.

                                                                        Naturellement, Il faut une certaine volonté pour se donner les moyens politiques de les appliquer. Je pense qu’une femme comme Ségolène qui cherche l’ordre juste des choses et ne fait pas dans le clientèlisme électoral, saurait les appliquer à l’instar de ses prédécesceurs PS qui retardaient les réformes. En ces temps de crise, le pays est à gérer budgetairement comme un ménage.Il n’est plus question de laisser chacun faire sa petite cuisine dans son petit coin.

                                                                        Nous avons propser de réduir le train de vie des pouvoirs législatifs et de l’exécutif,et du fonctionnement de l’Etat dans son ensemble, donné un moyen de réduir les dépenses de santé de 30% en 5 ans car il « vaut mieux prevenir que guérrir »,chasser le travail au noir,les marchands de sommeil qui sont alimentés par des services sociaux en urgence, la fraude fiscale et aux prestations sociales, encadrer sévèrement le crédit revolving, rééquilibrer les impots directs et indirects,réformer l’audiovisuel public,rééquilibrer les régimes spéciaux entre eux car il y a des disparités de castes datant de l’époque des 30 glorieuses...instaurer 1/100 taxe / tout tranfert banquaire de capitaux.... détaxer proportionellement ceux qui font des efforts pour l’environnement (futurs carburants mixtes,..)

                                                                        2 exemples pour réduction le train de vie des pouvoirs législatifs et de l’exécutif :

                                                                        1) le cas du C.E.S., une institution consultative opslète, de 240 menbres, se réunissant 4 après-midis par mois pour une indemnité mensuelle de 2000 EU x 12x 240 = 5 760 000 EU hors cotisations, hors frais annexes d’attachés,des personnels permanent, de l’entretien et du fonctionnement des locaux qui sont comparables au palais bourbon. et,c.......Pour Faire des économies républicaines, le SENAT, n’a plus de raison d’exister depuis la réginalisation. Il est a supprimer dans le cadre de la 6ième république.

                                                                        2) réduir le train de vie de L’Elysée augmenté par 3( officieusement )depuis 1995 en devise constante.En REALITE, L’Elysée paie seulement 91 collaborateurs sur le budjet de l’Elysée, le reste sont payés en emplois fict...sinon, il apparaitrait y avoir une augmentation par 8 ( sic presse de ce jour = 798%) des dépenses de la Présidence depuis 1995. Dans la lettre« n°40 - Mardi 19 décembre dont le thème est : »Quatre débats pour une campagne participative". Tout cela est très interessant pour l’évaluation des besoins. Je souhaite que vos experts soit infiniement plus compétent que ceux avec qui je travaille, car nous avons calculé le coùt de votre programme et nous pensons que pour ne pas aller « droit dans le mur » , il est nécessaire de l’étaler sur 15 ans .Il faudra aussi que les franges de la population qui vous soutiennent d’ors et déjà soient volontaires pour accepeter un ralentissement de leurs avantages sociaux ; J Le Garrec l’a déja affirmé sur LCP TV. Il y a plus de choses à changer que vous pourriez le penser ; Je dirais mème un changement radical qui est nécessaire.Car il serait utopique de faire croire que vous allez tout bouleverser en France dans l’immédiat .En effet, ce serait faire abrastraction de la mondialisation en marche au pas de course.. Il sera seulement possible de la contrecarrer avec une législation Européenne harmonieuse en instaurant, comme les USA le font, par exemple soit des quotas soit des taxes de solidarité sur les importations asiatiques, indiennes, et autres pays émergeants ne respectant pas la législation internationales du travail, la concurrence loyale, les accords de kyoto. En effet les gens de ces pays continuent de souffrir pour enrichir une mini minorité de nouveaux seigneurs. Ce ne sont pas les quelques pays qui respectent + ou - les accords comme ceux de kyoto ou de Rio qui vont arriver à sauver la planète sur le plan écologique et arrèter le pillage sauvage des richesses patrimoniales des habitants de chaque pays du globe. Les bonnes volontés ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan. Elles prèchent dans le désert face à la religion del’argent et l’économie sauvage de marché, la pub-diffusion épidémique du REVE, la création-frustration incessante de besoins, la sinistrose inoculée par les politiques pour cacher le manque de résultats de leur action face aux promesses de résolutions des fractures sociales. Pourquoi s’interroger naivement sur le fait que dans les sociétés en déclin, le citoyen ne croit plus en la politique et ne veuille plus participer. Les gens des hautes sphères ont perdu le contact avec la réalité de la vie des peuples et ne sont pas confrontés aux problèmes quotidiens de survivances de la moitè de notre population.


                                                                        • bascouture (---.---.94.123) 3 janvier 2007 18:48

                                                                          C’est beau d’être Candide à notre époque, faire l’éloge de Ségolène qui est comme tous les politiques installés une arriviste pur jus, et qui se croit en compétition dans un défilé de mode avec Claudia Shiffer, ça m’éclate, elle n’est pas blonde, mais elle fait tout pour mériter de l’être. Gamin, il faudrait que tu réalises que les politiciens et les commédiens font le même métier.


                                                                        • bascouture (---.---.94.123) 3 janvier 2007 19:39

                                                                          De Gaulle a dit : « Les Français sont des veaux ». Il avait bien raison puisqu’ils fonctionnent pour la grande masse « aux miroirs aux alouettes ». C’est pourtant simple Le politique est là pour rassembler, dailleurs il le dissent tous eux-mêmes « RASSEMBLONS ». Et qu’est-ce qu’on fait pour rassembler ? Ben on promet. On promet quoi ? Ben un maximum de choses qui concernent un maximum de personnes pour avoir un maximum de bulletins de vote qui va nous assurer une vie confortable et une retraite idem (Mitterand l’avait bien compris).C’est pourtant simple. Tiens un exemple : les 35 h, on travail moins et on gagne autant,c’est y pas formidable ? Bien sûr il faut éviter d’informer les gens que ce que l’on produit en 40h ne pourra pas se produire en 35h et que la conséquence est que tous les produits coûteront 8,8% plus cher, c’est facile à calculer : 35 divisé par 40 = 8,8. Mais un miracle surgit : on passe à l’Euro dans la même période, et c’est donc l’Euro qu’on (les journalistes) nous désigne comme facteur d’inflation, et tout le monde y croit. D’ailleurs on peut promettre si on veut le doublement des salaires, mais il ne faudra pas s’étonner que la vie coûte deux fois plus chère, de la baguette de pain au prix des maisons. Un autre exemple : notre Président nous dit :« on incorpore des pays pauvres dans l’Union Européenne pour qu’ils deviennent plus riches » mais il oublie de vous dire que l’argent fonctionne par vase communiquant : pour qu’ils deviennent plus riches il faudra que vous devenniez plus pauvres. Lui il le sait, mais il s’en fout, il est pas à quelque milliards de déficit près. Car le travail se déplace à l’endroit où la main d’œuvre est moins chère. A tous les cons qui croient encore les politiques sachez que vous n’êtes que des moutons qu’une classe de privilégiés (Énarques inclus) tond chaque jour et la laine qui n’a pas encore poussée est déjà vendue ainsis que celle de vos petits agneaux déjà nés et à venir : c’est cela la dette de la France. Vous étonnez pas si vous allez avoir froid bientôt.


                                                                        • yupi (---.---.127.9) 21 décembre 2006 19:49

                                                                          RE : « Dette publique : que fait le Parti socialiste ? »

                                                                          La dette actuelle de la France est de 1 160 milliards d’EU avec un taux croissant entre 3,5 et 5 % l’an ces dernières années. Les recettes du total de l’impot sur le revenu, arrivent tout juste à rembourser les intérèts de la dette. A ce régime de train de vie, d’ici à 15 ans, nous pourrions ne plus ètre solvables, les banques cesseraient de jouer le jeu, et nous retrouver saignés comme l’Argentine ou autre.

                                                                          Naturellement, Il faut une certaine volonté pour se donner les moyens politiques de les appliquer. Je pense qu’une femme comme Ségolène qui cherche l’ordre juste des choses et ne fait pas dans le clientèlisme électoral, saurait les appliquer à l’instar de ses prédécesceurs PS qui retardaient les réformes. En ces temps de crise, le pays est à gérer budgetairement comme un ménage.Il n’est plus question de laisser chacun faire sa petite cuisine dans son petit coin.

                                                                          Nous avons propser de réduir le train de vie des pouvoirs législatifs et de l’exécutif,et du fonctionnement de l’Etat dans son ensemble, donné un moyen de réduir les dépenses de santé de 30% en 5 ans car il « vaut mieux prevenir que guérrir »,chasser le travail au noir,les marchands de sommeil qui sont alimentés par des services sociaux en urgence, la fraude fiscale et aux prestations sociales, encadrer sévèrement le crédit revolving, rééquilibrer les impots directs et indirects,réformer l’audiovisuel public,rééquilibrer les régimes spéciaux entre eux car il y a des disparités de castes datant de l’époque des 30 glorieuses...instaurer 1/100 taxe / tout tranfert banquaire de capitaux.... détaxer proportionellement ceux qui font des efforts pour l’environnement (futurs carburants mixtes,..)

                                                                          2 exemples pour réduction le train de vie des pouvoirs législatifs et de l’exécutif :

                                                                          1) le cas du C.E.S., une institution consultative opslète, de 240 menbres, se réunissant 4 après-midis par mois pour une indemnité mensuelle de 2000 EU x 12x 240 = 5 760 000 EU hors cotisations, hors frais annexes d’attachés,des personnels permanent, de l’entretien et du fonctionnement des locaux qui sont comparables au palais bourbon. et,c.......Pour Faire des économies républicaines, le SENAT, n’a plus de raison d’exister depuis la réginalisation. Il est a supprimer dans le cadre de la 6ième république.

                                                                          2) réduir le train de vie de L’Elysée augmenté par 3( officieusement )depuis 1995 en devise constante.En REALITE, L’Elysée paie seulement 91 collaborateurs sur le budjet de l’Elysée, le reste sont payés en emplois fict...sinon, il apparaitrait y avoir une augmentation par 8 ( sic presse de ce jour = 798%) des dépenses de la Présidence depuis 1995. Dans la lettre« n°40 - Mardi 19 décembre dont le thème est : »Quatre débats pour une campagne participative". Tout cela est très interessant pour l’évaluation des besoins. Je souhaite que vos experts soit infiniement plus compétent que ceux avec qui je travaille, car nous avons calculé le coùt de votre programme et nous pensons que pour ne pas aller « droit dans le mur » , il est nécessaire de l’étaler sur 15 ans .Il faudra aussi que les franges de la population qui vous soutiennent d’ors et déjà soient volontaires pour accepeter un ralentissement de leurs avantages sociaux ; J Le Garrec l’a déja affirmé sur LCP TV. Il y a plus de choses à changer que vous pourriez le penser ; Je dirais mème un changement radical qui est nécessaire.Car il serait utopique de faire croire que vous allez tout bouleverser en France dans l’immédiat .En effet, ce serait faire abrastraction de la mondialisation en marche au pas de course.. Il sera seulement possible de la contrecarrer avec une législation Européenne harmonieuse en instaurant, comme les USA le font, par exemple soit des quotas soit des taxes de solidarité sur les importations asiatiques, indiennes, et autres pays émergeants ne respectant pas la législation internationales du travail, la concurrence loyale, les accords de kyoto. En effet les gens de ces pays continuent de souffrir pour enrichir une mini minorité de nouveaux seigneurs. Ce ne sont pas les quelques pays qui respectent + ou - les accords comme ceux de kyoto ou de Rio qui vont arriver à sauver la planète sur le plan écologique et arrèter le pillage sauvage des richesses patrimoniales des habitants de chaque pays du globe. Les bonnes volontés ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan. Elles prèchent dans le désert face à la religion del’argent et l’économie sauvage de marché, la pub-diffusion épidémique du REVE, la création-frustration incessante de besoins, la sinistrose inoculée par les politiques pour cacher le manque de résultats de leur action face aux promesses de résolutions des fractures sociales. Pourquoi s’interroger naivement sur le fait que dans les sociétés en déclin, le citoyen ne croit plus en la politique et ne veuille plus participer. Les gens des hautes sphères ont perdu le contact avec la réalité de la vie des peuples et ne sont pas confrontés aux problèmes quotidiens de survivances de la moitè de notre population.


                                                                          • konébien (---.---.118.212) 21 décembre 2006 20:03

                                                                            je suis d’accord Balladur a fait beaucoup mais les chifrres socialistes sont biaisés pour plusieurs raisons 1/ la conjoncture économique était beaucoup plus favorable à jospin d’ailleurr en fin de mandature la pente s’était inversée 2/jospin est celui qui a le plus privatisé donc qui avendu le plus de petites cuilléres mais pas pour investir ,mais pour continuer la politiques des emplâtres sur une jambe de bois et refuser de faire la réforme des retraites avec un rapport sur mesure de mrTeulade 3/ c’est facile de ne pas faire de déficit quand on attend des rentrées substantielles des 35 h vu les innombrables emplois que madame Aubry avaient prévus , ce fameux surplus s’est bien entendu terminé par un fiasco à coup de milliards non provisionnés qui ont représenté + ou - celui de la sécu ;à la charge des successeurs ajoutons la CMU créée mais pas financée

                                                                            bref la compta publique peut receler beaucoup de mensonges et moi ,à entendre les 2 principaux candidats sortir à chaque discours de nouvelles dépenses montre à l’évidence que les français seront trompés quand le vainqueur aprés quelque mesurettes symboliques devra faire face à la réalité de la gestion du pays en quasi faillite mais j’avoue que ségoléne avec ses 500000 emplois jeunes d’hier me fout la trouille est ce del’incompétence ,du cynisme ;de la démagogie ;de l’ignorance monumentale de l’économie ? nous avons déjà de l’autre côté Borloo(encore qu’il pourrait bien figuer dansun gouvernemnt de gauche) et voila la gauche prête à remettre le couvert mais trés sincèremnt ou habitent ils ?savent ils que la France est un petit pays qui devra se remettre en cause ou disparaitre ?


                                                                            • Djulian (---.---.180.208) 21 décembre 2006 21:49

                                                                              Il est assez fascinant de voir à quel point un sujet comme celui de la dette publique peut susciter de la part des journalistes, des décideurs comme des citoyens un discours stupide, éloigné de toute analyse économique un tant soit peu rigoureuse

                                                                              http://www.telos-eu.com/2006/11/le_grand_betisier_de_la_dette.php


                                                                              • libergold (---.---.56.154) 22 décembre 2006 01:02

                                                                                Ca tombe sous le sens qu’il ne faut pas dépenser plus que ce qu’on gagne. Tous les ménages le savent et les entreprises qui ne l’appliquent ne vivent pas longtemps.

                                                                                Mais les hommes politiques, dans leur immense sagesse, croient pouvoir défier le bon sens. Et les gentils électeurs de les croire...

                                                                                Pourtant tout le monde s’accorde à dire que l’endettement s’est accru à l’arrivée de la gauche en 1981 et s’est poursuivie lorsque le RPR a pris le relais.

                                                                                Mais qui était au pouvoir avant 1981 ? Qui n’a pas endetté le pays, même après la crise de 1974 ?


                                                                                • Rom (---.---.228.174) 22 décembre 2006 16:35

                                                                                  « Ca tombe sous le sens qu’il ne faut pas dépenser plus que ce qu’on gagne. Tous les ménages le savent et les entreprises qui ne l’appliquent ne vivent pas longtemps. »

                                                                                  On peut aisément retourner l’argument : tous ceux qui se sont enrichis ont commencé par emprunter...


                                                                                • Rom (---.---.228.174) 22 décembre 2006 16:33

                                                                                  Cet article est d’une évidente mauvaise foi... L’auteur ferait bien de regarder quelque peu le passé pour mieux jauger l’avenir... La seule mandature depuis 30 ans où la dette publique rapporté au PIB a baissé, c’est durant la mandature de Jospin ! Si l’UMP gesticule beaucoup sur le thème de la dette, son bilan est beaucoup moins flatteur. Hélas pour l’auteur, les faits sont tétus...


                                                                                  • konébien (---.---.224.168) 22 décembre 2006 18:00

                                                                                    décidément une paire de lunettes rose permet de donner raison à son équipe même si elle a bidonné les chiffres,vendu le capital de l’héritage et ignoré les dépenses induites de ses législations diverses dans leprivé on irait en prison pour 10 fois moins que cela et en bourse au minimum une enquête serait déclenchée par les autorités boursière c’est cela qui est terrible :non ,Jospin n’a pas bien géré la France oui Balladur n’a pas fait mieux oui depuis 1981 le cercle infernal enclenché des dépenses non d’investissement mais pour expédier les affaires courantes ou creer de faux emplois non marchand n’a jamais cessé bref nous allons tous payer pour ces erreurs depuis un quart de siécle mais la majorité des intervenants le font au niveau d’un préau de recréation du style non c’est toi qui mal fait ....non c’est toi Tant que nous continuerons ainsi ;il n’y a aucune raison pour que les gens qui nous gouvernent changent de tactique ; pendant ce temps ceux qui sont assez fortuné pour être acceptés ailleurs s ’en vont il y a eu lemédiatique départ annoncé de johnny ,mais aujourd’hui l’ancien maire de Fontainebleau a tout bazardé ;a mis son hotel particulier en vente à 35000000 euros et se tire à Genève comment pouvons nous accepter que tout continue comme maintenant sans changement fondamental dans l’organisation administrative de notre pays cad non pas dépenser + mais dépenser moins beaucoup moins


                                                                                  • Ludmilla (---.---.69.32) 23 décembre 2006 12:25

                                                                                    - La France n’est pas le pays qui compte le plus d’emploi publics. Tous les emplois publics ne sont pas des fonctionnaires et beaucoup de contrats de droit privé (contractuels) existent dans les emplois publics, même la fonction publique d’Etat.

                                                                                    D’autres pays ont bien plus d’emplois publics que nous, et s’il ne s’agit pas de fonctionnaires au sens français, leur statut offre beaucoup de garanties et est plus proche de celui des fonctionnaires français que du privé.

                                                                                    - L’emploi public représente 36,9 % des emplois (63,1 % pour le privé) au Danemark et seulement 19,4 % des emplois en France (80,6 % pour le privé).

                                                                                    Le Danemark est souvent cité en exemple : moins de chômage qu’en France, flexibilité, sécurité ... vous connaissez le discours, qui doit pourtant être fortement nuancé et replacé dans le contexte de la société danoise.

                                                                                    Mais le grand public ignore un aspect essentiel de la question sociale, trompé par les idolâtres du « marché » et de sa « main invisible ». L’emploi public est beaucoup plus développé au Danemark qu’en France, près du double en proportion de la population.

                                                                                    Au Danemark (2004), pour un emploi total de 2 507 000, l’emploi privé est de 1 582 000 (63,10 %) et l’emploi public de 925 000 (36,90 %).

                                                                                    En France (2004), pour un emploi total de 24 720 000, l’emploi privé est de 19 933 000 (80,64 %) et l’emploi public de 4 787 000 (19,36 %). L’emploi privé comprend 17 265 000 salariés et 2 668 000 patrons ou indépendants.

                                                                                    http://travail-chomage.site.voila.fr/danois/dk_emploi_public.htm

                                                                                    - La proportion d’emplois publics est à peu près la même en Suède qu’au Danemark.

                                                                                    Et la Grande-Bretagne a aujourd’hui un peu plus d’emplois publics que la France (5 à 10% de plus). Car après les coupes sombres des conservateurs et des débuts du Blaireau, il a fallu se rendre à l’évidence et recréer de l’emploi public (+ 500.000 en quelques années).


                                                                                    • zion (---.---.183.10) 26 décembre 2006 10:22

                                                                                      2 pistes pour reduire la dette :

                                                                                      - degraisser l’education nationale. 1,2 million de fonctionnaires (on n’est pas sur a 100,000 pres...) pour 8 millions d’eleves. Quand on sait la qualité de l’enseignement dispense, interrogez vous sur le ratio ! Imaginez ce qu’on paye en impot pour des lycees sinistrés, des facs qui envoient 80% de leurs etudiants a l’echec assuré, des etablissements qui deviennent de veritables zones de non droit, des profs exsangues, des programmes scolaires dogmatiques... Pas etonnant que le prive refuse du monde, mais ca ne fait pas baisser le nombre de fonctionnaires pour autant !

                                                                                      - supprimer purement et simplement la protection sociale actuelle. Il est insupportable d’etre OBLIGé de payer si cher (pres de 10 fois plus, compare a certains pays de l’OCDE) pour avoir une sante sinistrée a ce point. ne vous demandez pas pourquoi nous avons une telle pression immigratoire, nos amis ne viennent par pour « la France terre de democratie et des lumieres ». Plus d’un million de nos concitoyens a la CMU, soit il y a un abus hallucinant, soit on nous cache le vrai niveau de pauvrete de la France. 10 millions de vraies cartes vitales (pour les fausses, on ne sait pas) en trop par rapport aux assures, ca n’affole personne. Qu’on puisse se faire soigner sans debourser un centime, c’est un veritable piege a cons : les gens ne savent plus ce que coute la sante. Sans parler des arrets maladies qui ne sont JAMAIS controlés ! On marche sur la tete.

                                                                                      Il est incroyable que dans ce pays si epris de liberté(s), on nous impose une telle collectivisation aveugle et violente des services dans lequel l’Etat a la moins grande legitimité. Quelle mensonge ! Quelle alienation ! Je rappelle que le droit de s’assurer a un autre organisme que la Secu a ete confirmee par la cour de justice europeenne et qu’il ne peut y avoir de monopole en la matiere. Toutes les dispositions europeennes ont ete transposees en droit francais. Cependant, l’etat, pour masquer l’ampleur de la misere et eviter l’implosion du systeme (qui aura lieu de toute facon), fait tout pour empecher cela. Imagniez que du jour au lendemain, vous ne soyez plus assujetti a la CSG, parce que vous optez pour une autre forme de couverture maladie. C’est deja possible aujourd’hui !

                                                                                      Les politiques doivent comprendre que les moutons en ont ras le bol de se faire tondre. Nos amis de gauche se gargarisent toujours du meme argument : les baisses d’impot beneficient surtout aux riches. Idiot, cet argument. Les baisses d’impot beneficient a ceux qui en payent, et la France est le pays ou l’assiette fiscale est la plus ramassée (i.e. la progressivite est tres forte).

                                                                                      Je suis d’accord pour penser que les aides accordees aux entreprises n’ont que peu d’effet, car on subventionne l’emploi. Coupons le robinet de la depense, et la pression fiscale s’allegera de maniere generale, l’activite s’en portera mieux, le revenu croitra mecaniquement, l’emploi sera favorisé, les impots retrouveront leurs efficacité (IR et TVA). Le modele irlandais est a ce titre tres interessant. Non, en France, on prefere subventionner tout azimut, avec un etat qui vit au dessus de ses moyens. Le keynesianisme a ses limites, ca fait longtemps que nous les avons atteintes.

                                                                                      Si les enarco-politiques etaient les meilleurs gestionnaires du pays, ca se saurait. Et ils auraient deja fait fortune ailleurs, et surtout pas de la politique.


                                                                                      • LASSOURCE (---.---.141.218) 26 décembre 2006 21:34

                                                                                        Le 26 décembre 06.

                                                                                        UMPS.

                                                                                        Mesdames, Messieurs,

                                                                                        Les dégâts infligés par les nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale, étaient estimés par le ministre de la Reconstruction en mai 1945, à 2 000 milliards de Francs,

                                                                                        soit environ 305 milliards d’euros !

                                                                                        C’était le double de ceux de La Première.

                                                                                        Vous avez avec vos cousins Socialistes,

                                                                                        réussi à faire mieux que les nazis !

                                                                                        Avec l’endettement de la France à la hauteur d’environ 2 000 milliards d’euros, vous avez réussi l’exploit depuis 1980,

                                                                                        de Lui faire subir les dégâts de six Secondes Guerres Mondiale

                                                                                        et 12 Premières !

                                                                                        Record du monde toutes catégories ! BRAVO !

                                                                                        Joyeuses fêtes !


                                                                                        • Greg (---.---.72.180) 9 janvier 2007 17:04

                                                                                          Pas très malin cet article, a oublié de prendre une calculette...

                                                                                          Si l’on ne se calque que sur Débat 2007 (je n’ai pas trouvé de proposition très coûteuse en fouillant dans les programmes que ce site n’aurait pas analysée), le programme PS compte dépenser 57,22Md€ supplémentaires mais gagner 18,3Md€ en « nouvelles recettes de l’Etat », non présentes dans les Conventions UMP.

                                                                                          Ainsi, si l’on retranche ces 18,3 des 57,22, on obtient que le programme PS est MOINS coûteux que le programme UMP, à 39,92Md€ contre 42,14.

                                                                                          Hop...


                                                                                          • alain s (---.---.159.2) 10 janvier 2007 15:03

                                                                                            L’article qui m’a appris quelques données concrètes montant de la dette, pourcentage du PIB, part ensuite en thèse politique. Or je pense que croire qu’un parti porte plus d’espoir qu’un autre est partisan, cela relève de la croyance. A mon tour de croire que ce qui relèverait le monde c’est qu’un nouvel espoir embrase tout un chacun que cet espoir ne loge pas dans cette lutte mondiale pour les richesses mais dans une collaboration de chacun (en commençant par ceux qui nous dirigent gauche droite haut bas, donc message 2007 : Mollah, Pape, Rabbi, Président, Leader réunissez vous et construisez nous un monde meilleur pour que tous qui croyons en vous (en respectant notre appartenance), accédions au niveau de conscience et d’intelligence que vous êtes censé avoir puisque c’est pour cela que vous avez pris les rênes de nos destinées, non ce n’est pas pour cela ? Pour quoi alors ?!


                                                                                            • PtiteSo (---.---.112.240) 19 janvier 2007 15:03

                                                                                              Année - Dette publique en % du PIB

                                                                                              1970 30 % 1980 21 % 1990 35,3 % 2000 57,6 % 2005 66,6 %

                                                                                              NO COMMENT...

                                                                                              vu sur : http://100questions1president.fr/pligg/story.php?id=131


                                                                                              • andree2 (---.---.214.235) 25 janvier 2007 09:20

                                                                                                Il est intéressant de voir comment vous utilisez des chiffres pour biaiser le débat. En effet, il faut faire un zoom sur le tableau pour constater que la dérive est toujours importante durant les années de gouvernement de droite et particulièrement ces 5 dernières années. Et encore c’est l’UE qui a obligé le gouvernement à mettre un frein sur ses dépenses. Evidemment, c’est la courbe d’évolution en % du PIB qui est significative puisque les montants sont en euros courants et donc avec inflation : on voit tout de suite qui a maîtrisé les dépenses ; Quant aux remarques concernant les programmes UMP et PS, c’est une présentation très orientée : . il ne suffit pas de regarder les dépenses (d’ailleurs écart minime entre les deux), il faut aussi regarder les recettes. Or, l’UMP veut réduire les impôts. Comment va-t-il faire pour réduire la dette publique et le déficit ?  ; laisser croire que l’UMP a un objectif de réduction du déficit et pas le PS c’est inadmissible. Un peu d’objectivité s’il vous plait


                                                                                                • dom d’attac (---.---.109.188) 16 avril 2007 18:00

                                                                                                  moi je l’aime bien cet article : parce que c’est grâce à ce genre de raisonnement que je suis de + en + riche :
                                                                                                  - Je paye moins d’impôts. Je peux donc placer de + en + de sous ! devinez comment : en prêtant de l’argent à l’état (obligation) qui en a de plus en plus besoin (puisque je lui paye moins d’impôts). Merci au passage à ceux qui maintiennent les taux élevés... Résumé : 1)je paye moins d’impôt, 2)je prête plus à un meilleur taux : Merci Sarko. Ah oui il ne faudra pas oublier de me rembourser par des prélévements directs, il ne faudrait pas qu’en plus les malheureux pauvres qui ne payent pas d’impôts ne me remboursent pas l’argent que je leur prête si généreusement !

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